Fondé il y plus de deux cents ans par l'illustre William Maeston, l'Empire de Maeston est une force qui s'est construite au fil des années. La vision de puissance ne s'est pas érodée malgré le Cataclysme qui a ravagé ses terres pendant les dernières décennies. La mentalité derrière cette imposante nation a toujours été de privilégier la sécurité à la liberté. Il fait bon de vivre dans l'Empire du moment qu'on n’a rien à se reprocher.

Une personne est incontournable à Maeston : l’Empereur. Tout est fait en son nom et tous les pouvoirs lui appartiennent ultimement. Il est le chef d'État, celui qui adopte les lois et qui rend la justice. L'Empereur est toutefois bienveillant et cherche le bonheur de son peuple. Il s'entoure ainsi de grands penseurs, d'experts et de grands noms afin de prendre les décisions les plus éclairées possibles. De la même façon, un Sénat impérial a été créé il y a de cela des années. Sans réel pouvoir, cet organe sert à représenter les volontés des différentes régions de l'Empire et ainsi conseiller le chef d'État en la matière. Il faut noter que la région de Callero n'est pas représentée dans cet organe de conseil et leur voix n'est que peu portée vers les hautes sphères de la société.
La justice est également rendue au nom de l'Empereur. Un premier système s'occupe de régler les différends entre citoyens, visant la meilleure entente possible. Si les parties peuvent alors profiter d'une justice clémente, il en va tout autrement pour la justice criminelle. Il n'y a aucune clémence, il n'y a aucune merci. La peine de mort a toujours été appliquée sur le territoire impérial et elle continue de l'être à ce jour pour les crimes les plus graves. Personne n'échappe à la justice impériale, les exécutions publiques des traitres le montrent régulièrement.

L'Empereur n'est pas uniquement le chef d'État, celui au nom de qui tout est fait, non, il est aussi le chef de l'Église. Une seule religion est admise sur le territoire maestonnien : la croyance qui place l'homme au centre de tout. C'est Dieu qui a créé Arceus, la divinité des Pokémons, et c'est uniquement en l'honneur de Dieu que des festivités religieuses sont organisées. Pour les citoyens impériaux, il est donc normal que les Pokémons existent pour servir les humains. Ça explique la place qui est réservée aux Pokémons : ils peuvent être des compagnons, mais ils seront des outils avant toute chose.
S'il y a une sphère de la vie où la vision des Pokémons est particulièrement évidente, c'est dans le cadre de l'armée impériale. L'armée est incontournable au point où il n'est pas rare de croiser des soldats en patrouille dans les rues. Tous les citoyens impériaux en font partie à un moment de leur vie puisqu'un service militaire a été instauré. Ainsi, tous les jeunes dresseurs de l'Empire passent une année dans l'uniforme entre leurs 18 et 25 ans. Les exceptions sont rares, pour ne pas dire inexistantes, seuls de graves problèmes de santé pourront excuser un jeune de ce devoir de citoyen. Pour autant, tous ne voient pas le front ou même l'action, l'Empire n'entrant pas souvent en guerre. Le service militaire, au-delà de servir à former la jeunesse, permet aussi aux dresseurs les moins fortunés de prendre leur envol. En effet, si un jeune se présente sans Pokémon lors du premier jour, l'Armée lui offrira son premier compagnon. Une fois l'année écoulée, tous sont libres de quitter l'armée, mais servir l'Empire est un honneur qui est récompensé à la hauteur des efforts fournis : les militaires sont bien payés et encore mieux traités.

Pour autant, il ne faut pas penser que les soldats et l'élite sont les seuls à bien vivre. Il est certes préférable de faire partie de la noblesse, mais tous peuvent bien vivre sous l'Empire. Plusieurs programmes sont mis en place pour aider les plus démunis et s'assurer que personne ne manque de rien. En contrepartie, l'Empereur demande une parfaite loyauté de la part de ses sujets. C'est ce qui explique tous les contrôles mis en place au sein du territoire impérial : tout doit être déclaré, tout doit être dans les règles. C'est aussi ce justifie le traitement de la région de Callero : cette dernière n'a pas encore prouvé sa loyauté aux yeux des autorités.