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Irène Chamber
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L'amour ? Bah... C'est en option. Avec vous, c'est surtout physique. Et si ça plaît à votre entourage... tant mieux, pas vrai ? :wink:
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Menace Obscure
Vous avez rejoint la Menace obscure. Convaincu ou craintif, vous pensez pouvoir préserver votre existence... Ou épargner celle d'un proche. Sauver le monde et en devenir le héros. Dommage que plus personne ne sera là pour en être témoin...
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Lun 29 Mai 2023 - 14:51

00.1

la valse
des russian roulettes

ft. blair blackwell

01.2023

irène, en déesse de ses propres addictions, était définitivement une cause perdue ; elle avait dans les veines les rush d’adrénaline pour globules rouges et l’indomptable prétention en cellules blanches
puis surtout l’absence de limite dans les battements irréguliers de son coeur pendu.

dans cette soirée d’un hiver un peu trop poussé, (en janvier, malgré tout) ; elle avait dans ses mouvements lestes et décontractés toute l’opulence dont elle était capable de faire preuve -
que d’autres l’auraient appelée dépravée ; en reine toute puissante elle préférait se qualifier de libérée.

libérée des ennuis de la vie quotidienne - le gagne-pain, le 9-17h redondant ou pire
aller ramasser les détritus de visages inconnus sur les trottoirs de l’empire ;
irène savait profiter des plaisirs qui étaient réservés à une certaine classe sociale et savait qu’elle inspirait l’envie dans un certain aspect ;
elle n’avait beau pas être chez-soi (qu’elle ne possédait pas), son avidité ne savait en rester là.

le vin rouge à la robe aussi lascive que l’était son propre corps coule dans un tour de piste gracile de son poignet.

assise sur le fauteuil de velours ; irène déguste la bouteille qu’elle avait commandée (la plus chère de la carte - bien sûr qu’elle connaissait les meilleurs des millésimes primés)
et la richesse de cette situation se reflétait jusqu’aux ornements du plafond aux moulures bien effectuées.

elle consulte avec amusement son téléphone ; ne semblait être pressée pour rien au monde
parce qu’elle attendait un invité
(c’est que profiter des frénésies de l’argent n’était pas marrant sans bonne compagnie) ;

elle calcule rapidement son temps d’arrivée.

car, en souveraine au grand coeur, elle avait tout prévu tout planifié - bien entendu, sans le prévenir sinon un échange de messages tout aussi acidifié que leurs joutes de vive voix (et dans le fond c’est aussi pour cela qu’elle l’appréciait)
ce toutou tout récemment trouvé.

16h devant chez moi donc à la gare à 16h30 pour le train à 16h45…

un coup d’oeil rapide à sa montre parsemés de joyaux qui restait cependant sobre pour une sa stature dans la société ;
elle préférait malgré tout la practicité
bien qu’elle ne s’épargnait aucune démonstration lorsqu’elle le pouvait

19h45.

un sourire amusé s’étend sur ses lèvres - il devrait être presque arrivé.

c’est qu’irène avait payé la première classe à ce chien pour le faire venir express ; un taxi de chez elle (la pochette collé à sa porte qu’il avait dû trouver avec l’ensemble des instructions et bien entendu son mot fétiche
“à tout l’heure, good boi. ♡”)

tout avait été calculé pour qu’au moment-même où il finissait de lire son mot et de comprendre (peut-être ? ou pas, après tout il avait l’esprit un peu lent) ; le chauffeur qu’irène avait employé pour l’emmener à la gare arrive et envoie un message à son nouveau pantin
lui indiquant de descendre et de prendre la route expressément.

puis bien entendu les deux heures et demie de trajet à bord de ce train aux wagons puant d’opulence ; un bar à volonté (voulait-il commencer à boire sans elle ?
elle le faisait car en avait dans leur relation twisté, le droit - mais lui, eh bien elle aviserait bien si cela s’avérait).

avec ce planning bien ficelé,
il devait être arrivé à carteia à dix-neuf heures quinze,
et de là jusqu’à son hôtel, ne devrait pas toquer à sa porte - ce qui fut le cas dès sa réflexion achevée.

irène se lève, aussi rapide qu’un serpent fond sur sa proie (elle s’estimait heureuse que l’ennui n’ait déjà eu raison de son émoi) ; sa robe de nuit en soie semi-transparente suivant son mouvement,
et la sinuosité de sa taille qui s’étend jusque dans ses hanches se trouve soulignée par le haut qui couvrait peu mais restait casually élégant.

b l a i r  ! l’exclamation avait presque le goût de la raillerie.

d’un signe de tête, remercie l’hôtesse qui avait accompagné son invité au seuil de sa porte (avec un air d’incompréhension car ce jeune homme avait clairement l’air surclassé dans un hôtel d’une pareille renommée)
puis attrape blair par la ceinture - elle n’y pouvait rien s’il s’agissait de l’accroche la plus sûre à hauteur de sa portée
pour le faire entrer dans la grande suite sans rien lui expliquer ;
et ce faisant le rapproche de son propre corps lancinant de beauté exquise
sans lui laisser le choix que de prendre pied sur la piste.

alors… la porte se ferme derrière elleux tandis qu’elle tend le cou pour observer l’expression de son jouet devenu le préféré.

qu’as-tu pensé de ma surprise,                               blair         ?

iels avaient ainsi appris à s’appeler
en empoissonant de leurs venins les noms qui se devaient pourtant d’être sacrés ;

son souffle vinassé se mêlait avec son parfum entêtant aux notes vanillées
qu’il devait sûrement sentir tant elle se tenait proche pour le scruter.

mais ne t’en fais pas, c’est loin d’être terminé.

son petit rire aurait presque quelque chose d’ingénu s’il n’avait pas la lucidité de détecter les quelques notes dissonantes dans son discours farfelu ;
tandis que, sans pour autant se décoller de lui qui le surplombait d’une bonne dizaine (voire une vingtaine) de centimètres ; lui présente d’un geste grandiloquent de bras (pas celui qui lui tenait encore la ceinture comme une laisse éhontée)
les différentes tenues qui étaient étalées sur le lit qui semblait plus que confortable - et lui murmure, amusée

ce soir,
je vais te faire rêver.


irène avait ça d’horrible ; elle savait qu’il mordrait mais qu’il, toujours, la suivrait.
Blair Blackwell
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Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
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Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
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Mar 30 Mai 2023 - 4:05

la valse
des russian
roulettes



ft. irène

Blair regarde, emmerdé, la note accrochée à cette porte qui le nargue de son papier doré; il l’arrache avec pugnacité avant de prendre connaissance du message éhonté qui en était prisonnier. Il ne la connaissait pas depuis longtemps, et déjà elle et son argent avait le don de lui faire grincer des dents, mais jamais il ne les refusait, car même si ses requêtes étaient souvent casse-têtes, il y répondait avec mordant; y trouvait un certain amusement. Le mot est comme il l’entend : cinglant et elle ose l’appeler good boi comme s'il n'était rien d’autre que son boy toy; le papier se froisse dans la paume et sa main et il n’a le temps de rien d’autre que voilà son chauffeur qui l'emmène ailleurs. Il devait être aux alentours de 16h50 lorsqu’il borde le train vers une destination dépassant les limites de son imagination. Blair texte son colocataire, lui signifie de ne pas l’attendre, car il ne sait pas quand est-ce qu’il sera de retour. Le train s’arrête, il passe de mains en mains jusqu’à ce que 16h45 sonne enfin.

Et qu’on cogne pour lui comme s’il n’était capable de rien; il le voit à sa démarche qu’elle le juge de la tête au pied, le trouve si peu distingué comme invité, mais bien heureusement, elle le laisse seul avec le serpent. « Irène, » il l’appelle sur le même ton, bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les pieds, mais voilà que même ça est compliqué, car elle l’attire à elle avec lascivité et de cette même lascivité, d’une dose feinte de sensualité, il pose sa main sur son côté et glisse sur sa volupté, dans le creux de ses hanches. C’est un jeu qui se joue à deux. « Jusqu’ici, rien qui ne sorte de la banalité. » Certes, cette chambre n’a rien à envier à celles qu’il a déjà fréquenté d'établissements cent fois moins distingués, mais le luxe lui pu au nez comme son parfum vanillé.

C’est alors qu’il remarque la tenue dont elle est vêtue et se demande que diable a-t-elle donc prévu? Et dans sa grâce royale dont elle pense n’avoir aucun égale, lui assure une continuité à cette aventure. Sa main quitte sa hanche au rythme de la distance qu’il crée entre elleux et qu’elle le sache bien : « tant que c’est défrayé, » il lui dit, regardant au loin le point qu’elle avait désigné d'un geste éloquent de sa main. Rêver? Ça sonnait comme un défi… il lui rend son sourire amusé avant de s’approcher pour détailler ce qui lui a été présenté et… en prend un au hasard.

Le complet étrangement trop bien ajusté le fait se sentir davantage comme un déguisement qu’un homme de la haute sphère. Et même si ça suffit à masquer temporairement quelques insécurités, ça ne couvre pas son visage dépareillé et ça fait soupirer la réflexion de l’autre côté. Lorsqu’il sort de la salle de bain, ses vêtements de la journée dans un coin, il va à Irène, lui glisse autour du cou la cravate d’un noir élégant allant de pair avec sa tenue au décolleté plongeant. « Me feras-tu l’honneur? » il demande innocemment pour camoufler le fait qu’il n’avait jamais su les nouer efficacement.
Irène Chamber
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Mar 30 Mai 2023 - 21:51

00.1

la valse
des russian roulettes

ft. blair blackwell

01.2023

c’est qu’en passant le seuil de la chambre iels avaient lancé le chrono pour une danse, une énième (pourtant sur la piste qu’iels ne piétinaient depuis pas si longtemps) pour continuer ce tableau contingent qui esquissait entre elleux les limites floues d’un genre de transe.

mais blair, lui, a déjà les mots dédaigneux qui délavent son regard - ou au contraire l’allument d’une autre lueur ;
comme si les faux-semblants d’une amitié factice n’avaient besoin de s’exprimer
et c’est en cela qu’irène aimait les outrages qu’elle dessinait sur son visage
déjà fleuri du décès de sa dignité.

en clair-obscur, elle le laisse glisser sa main sur sa hanche comme un jeu dont iels avaient l’habitude (et ainsi reconnaissait la banalité de la caresser d’un intérêt qui n’avait rien d’affectionné, simplement drivé par la monnaie).

pourtant blair ne savait se détacher comme il le faisait de son corps divin, de ses habitudes de roturier (qu’irène pardonnaient bien car elle le savait) ;
elle avait simplement plaisir à le torturer dans des codes sociaux trop étriqués pour ce chien
qui ne savait s’adapter ni dans cet environnement huppé - et ni en réalité dans le sien ;

et c’était souvent le cas de ces hommes pitoyables qui venaient l’implorer, lui lécher les pieds pour un rien - juste le goût de pouvoir toucher du bout des doigts lux(ur)e avant de se faire jeter comme des bons à rien.

irène reconnaissait cependant une seule chose ; la lassitude signature de blair piquait cet intérêt qui était chez elle pourtant inexistant pour les hommes qui ne savent penser qu’aux ardeurs de leur couilles pendantes
quand blair s’attachait à elle par sa nature-même, la plus authentique qui coulait dans ses veines - et irène se délectait de ce goût amer
qu’elle qualifiait de misère ;


surtout elle adorait cette bataille qu’elle lui menait sans pour autant qu’elle ne ressente une quelconque volonté du côté de blair - il avait, certes,
des mots éclatants

mais effectuait tout ce qui lui était semoncé comme un mal-vivant ;
en ce sens, il nourrisait ce sentiment tout puissant chez elle, comme proie qui offrait son foie à son aigle
dans un appel alarmant.

le voilà déjà qu’il se dirigeait pour se changer avec une précipitation qu’elle ne lui connaissait pas (au contraire, il la possédait quand il était mal à l’aise) - et ça lui arrachait un léger rire intérieur.

oh, blair, mais att-

elle n’a pas le temps de finir sa phrase (elle avait levé son bras mollement comme l’actrice d’une scène absurde essayant de retenir son amant) - et le fait retomber sans conviction quand il part s’enfermer dans la salle de bain probablement plus grande que son salon tout entier.

irène secoue la tête, faussement consternée ; simplement parce que dans son manque de réflexion, il s’en était saisi d’un ensemble qu’iels n’avaient même pas vérifié - mais après tout
ça devrait aller.

en reine ennuyée, elle finit son vin parfumé ; après tout être riche ne signifiait pas qu’elle devait en gâcher - elle appréciait la brûlure feutrée de la boisson le long de son cou.

n’a pas le temps de commencer à se changer (aurait commencé à s’effeuiller alors qu’il pouvait apparaître à tout moment car elle n’avait rien de pudique avec lui) qu’il sort déjà hâtivement habillé ;
et irène lève un sourcil étonné - c’est qu’il était bien taillé pour porter des costumes,

qui l’eut crû.

eh bah… sifflement appréciateur,
elle lui tourne autour comme on admire sa propre oeuvre.

la taille te convient parfaitement. elle ne lui ferait jamais de compliment, préférait à la place s’auto-congratuler.

pourtant il lui manquait une chose - et lorsqu’il la pose comme une offrande délicate autour de son cou, la sensation de la soie bien tissée caressant sa peau délicate,
elle lâche un léger rire qui sonne légèrement réalisation.

évidemment.

le double-sens était là, cinglant.

alors de ses doigts effilés, commence par relever le col de sa chemise, enroule doucement la cravate dans sa longueur pour l’étaler et poser dans le bon sens les différentes extrêmités, et tout semble bien aller pour que le noeud soit achevé et rendre blair ainsi… entier ;

mais irène a surtout les caprices qui hantent son esprit dérouté et s’arrête soudainement, les deux mains tenant chaque bout du morceau de tissu qui se tendait déjà.

non.

secoue négativement son joli visage avec un air de nouveau consterné, mais cette fois pour de vrai - et finalement, en fait, en toute fin FINALE,
ça n’allait pas, ça n’allait pas et oh c’était pas vrai

non non non,
ça ne va,


sa poigne se renferme soudainement et uniquement par l’attraction exercée sur la cravate qui claque sur la nuque de blair qui n’avait rien demandé sinon de son aide
irène le tire comme on accroche un chien mal éduqué et le pousse sur le lit ; à ce stade elle se fichait bien de froisser cet ensemble qu’elle lui avait elle-même offert -

ça avait le rythme d’une valse forcée qu’elle enserrait de plus en plus avec le bout de tissu qui n’avait jamais autant souffert
à se faire serrer autour du col de blair
au fur et à mesure qu’avançait irène.

je pensais que ça t’irait et surtout,
que ça se marierait bien avec ma propre tenue.


sa propre frustration monte en notes aiguës dans sa voix et sa contenance habituelle s’échappe pour quelques secondes (l’on aurait pu croire apercevoir quelqu’un d’autres dans ces furtifs moments-là) ;

il aurait été bien désinvolte de la part de blair de seulement imaginer son accoutrement actuel comme étant assez classe pour la destination qui lui était inconnue.

ce noir n’est pas assez profond mais pas assez complexe pour me complémenter comme il le faut…

sa réflexion à soi continue comme un débit incessant dont on ne pouvait saisir ni les marées ni le commencement ;
et tout en énonçant ses explications comme elle réfléchissait à voix haute, continue à pousser son invité de fortune sur le lit jusqu’à ce que son dos y soit collé entièrement,
les jambes pendant dans le vide comme un dévôt à son dieu le croyant clément.

mais non
ça ne va        pas du tout.

et aussi vite qu’elle en était partie, irène semble être revenue parmi les vivants pour se pencher par-dessus son épaule agrémentée du coin de sa veste pourtant taillée correctement
pour lui chuchoter ces derniers mots d’un air tranchant.

à califourchon sur lui comme pour tame un animal désobéissant, irène l’observe avec si peu d’humanité que ce regard-là pouvait avec raison être qualifié d’effrayant ;
elle se penche vers celui-là qu’elle traitait comme rien sinon un intéressant pantin
une poupée qu’elle déguisait ce soir à sa guise pour le thème officieux de la soirée tapissé de rouge velours, rouge carmin.

il faut changer tout cela, là là tout de suite, il faut te déshabiller et mettre un autre costume

tout essayer s’il le faut

tout me montrer.


à cette conclusion enchaînait une question tout à fait pertinente ; était-ce pour le punir d’être parti sans même l’écouter qu’elle lui faisait subir cela ?

mais déjà ses doigts venaient déboutonner la chemise en délicats papillonnements, agiles, habiles, car elle avait en ce geste de l’expérience dont elle ne se vantait pas (mais presque) ; le souffle toujours proche de son oreille
(en ce sens, elle réussisait à abattre les boutons un-à-un sans même y jeter un regard),
elle continue de lui murmurer sa misère.

mais ne t’en fais donc pas,
ton concept de banalité en sera bientôt totalement renversé.


car en réalité, iels iraient à l’une de ses destinations préférées mais
le thème de la soirée qui ne serait jamais annoncé
dépassait l’entendement des gens de basse renommée ; et c’était ainsi qu’elle offrirait à blair une expérience qu’il n’aurait jamais pu imaginer.

dans ce paysage injurieux pour les bienséances, sonne vingt-heures.

ah, la lasciveté certaine de sa voix résonne dans les tympans de blair avec la cloche de cet ancienne horloge qui ornemente la chambre sortie d’un univers qui ne s’exposait pas au quotidien.

c’est bientôt l’heure de partir…

il était possible, étonnemment, de détecter une pointe de déception dans ces mots
car irène brûlait de lui montrer l’étendue de ses maux.
Blair Blackwell
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Mer 31 Mai 2023 - 4:39

la valse
des russian
roulettes



ft. irène

Qu’est-ce qu’un clown sans son iconique nez rouge? C’était là un peu le même principe avec Blair et cette fichue cravate qu’il ne savait pas nouer. Sans doute qu’elle se doute, Irène, qu’il ne portrait pas très souvent ce genre d’accoutrement et c’est pourquoi son évidemment sonne davantage comme une moquerie qu’une taquinerie. Mais Blair qui a une fierté étrangement mal placée fait genre qu’il n’a pas remarqué, comme il feint ne pas avoir remarqué qu’elle aussi a une fierté mal placée comme elle l’avait démontré lorsqu’elle s’était auto-congratulée. Il y a quelque chose d’envoûtant à la regarder aller; les mouvements de la soi contre son col témoignent d’une certaine habileté et au fond, devrait-il en être impressionné? Non, non… bien sûr que non, manier la soi était là une habileté innée de ces gens de la haute société comme c’était innée de se contrecarrer de se promener deux jours d'affilée dans le même jogging pour ceux qui n’ont pas mieux.

Il pense qu’elle est sur le point d’avoir terminé, mais non, elle se rue en non; il la regarde ouvertement ennuyé par son manque de conviction et qu’elle le ponctue d’une certaine aggression. Blair n’a que le temps de relâcher un juron qu’elle l’entraîne vers elle et le pousse pour lui donner vision sur le plafond qui, comme à peu près tout dans cette hôtel, vaut bien plus cher que tout ce qu’il possède. « Incroyable, » il souffle, « comme si tu n’avais pas eu le temps de tout prévoir dans tes heures d’attente. » Indéniablement, le duveteux du lit qui l'accueille n’a rien à envier au matelas qu’il a chez soi. Il aurait pensé qu’en hôtesse bien organisée aurait fait l’effort d’agencer préalablement tous ces complets pour mettre en valeur peu importe laquelle de ses tenues.  

Ces riches tous.tes les mêmes à se perdre dans l’insignifiance de leur abondance. Pour le moment, il n’était pas très impressionné, il était même blasé seulement arrêté par le regard qui se perd dans les siens qui lui rappelle qu’il n’est qu’un chien. Et si ça ne le fait pas lamentablement sourire, alors quoi?

« Totalement renversé? Ah… » Tu te trompes Irène, car en ce moment, c’est toi qui est renversée. Sa main avait mis un frein aux siennes qui s'affairaient à le dénuder. Il se redresse, la faisant basculer et ainsi iels sont renversé.es et c’est son corps partiellement brûlé qui survole la volupté du sien qui ne tarde à être dévoilé. Sans attendre, il pose ses lèvres sur les siennes, seulement pour goûter la délicatesse de ce vin qu’elle avait tant pris plaisir à siroter. Elle lui a bien dit que l’heure de partir s’approchait, mais il en a que faire comme elle en a toujours eu que faire de le faire attendre; elle était de celleux qui aiment se faire désirer par un retard déplacé, pourquoi en serait-il autrement alors qu’il commence à peine à jouer? « Tu sembles penser que… » le souffle est chaud contre nuque où il pose quelques baisers bien placés pour l’émoustiller; c’est que le corps est ainsi bien programmé, « tu me mènes par le bout du nez, mais… » sa main remonte le long de ses cuisses comme ses lèvres ont remonté à ses oreilles bien décorées, « ce soir, c’est moi que tu dois impressionner. » Il se redresse, la laissant sur sa faim. Il se défait du dernier bouton de cette chemise empruntée et la lance sur le lit où repose sa forme indécente. « Fais mieux. »
Irène Chamber
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Mer 31 Mai 2023 - 19:56

00.1

la valse
des russian roulettes

ft. blair blackwell

01.2023

cw : sexualité légère, manque d’éthique et de morale
la réalisation est vive face au jeu qu’elle avait entamé dans l’espoir de se donner un peu de gloire ; voler comme toujours la dignité de la personne en face (du chien qui lèche son visage) - irène avait également cette vérité comme réalité.

cependant elle devait reconnaître l’excellence de son choix pour cette fois car blair est définitivement un chien qui a la rage ; et en cela
la changeait aussi d’un quotidien ennuyant dans lequel elle ne savait qu’esquisser des outrages
qui n’étaient ni bleus ni violets ni même rouges - simplement noirs des désirs qui s’exposent quand les frontières s’effacent - et vu qu’elle avait elle-même cette rage-là
de ne pas trouver un jouet qui ne casse pas
elle y allait de bonne main bon coeur - faisait rager en son sein la frayeur.

mais celui-là la retourne,     la détourne       ,        ;l’entourloupe
elle a des soupirs (l’étouffement de légers gémissements)
quand son souffle vient déposer des baisers sur des nerfs tendus d’un espoir (mais qu’aussitôt il lui coupe ces déboires)
cette herbe bien verte sous le pied qu’elle s’amusait déjà à prendre en entier ;

éclate, la reine humiliée, d’un rire grandiloquent !

mais blair ça,             ça !!
c’est excellent.

car il lui imposait un défi sans pudeur un challenge qui lui manquait tant ;
elle avait dans ses plaies déjà trop de sel et d’orages grondants (il était temps d’y ajouter de l’acide pour la sanctifier en la dévorant).

c’était la première fois qu’on lui volait son souffle dans l’étreinte-même de ses désirs.

à cette reine, à cette cupide princesse à qui l’on ne refuse normalement rien
blair venait de repousser là (il venait d’éclater d’un geste lancinant sur sa cuisse (comme elle voulait qu’il les écarte et y meut les siennes)) une limite qu’elle s’était inconsciemment imposé dans le divertissement insensé qu’elle lui proposait

mais irène avait bien plus de perspectives qu’elle ne le lui avait déjà révélé.

quand la chemise blanche immaculée vient lui tomber dessus comme le drapeau qu’elle arborerait (serait-ce enfin le soir où elle crierait son abandon ?) ;
irène s’en empare comme une déesse qui n’a pas honte
de montrer ses courses contre la montre.

dénudée, dans le plus simple appareil qu’elle connaît, seul le coton de haute qualité vient enrober ce corps qu’il a renié ;
elle savait qu’il n’était que peu attiré par les courbures d’une femme si son nom n’était pas irène et le sien n’était pas blair - pour aller au-delà des genres attitrés.

elle se relève, toujours aussi gracieuse, elle a les courbures de méduse pour condamner les damnés.

irène porte cette expression fascinée dès qu’elle pose les yeux sur ce corps révélé à moitié détruit ; elle avait pour passion ce blair qui arbore avec ignominie ces fleurs crispés sur sa peau tirée - et c’est en cela qu’elle savait avoir choisi le meilleur pour cette soirée.

dans son dos, elle trace déjà des ronds qui faussement minaudent ;

seigneur, c’est que maintenant même l’offrande de mon corps n’est plus suffisant pour rendre fou ton satané coeur.

et la fausseté qui venait cristalliser ces mots avait presque un goût d’amertume.

de son autre main, elle attrape un objet précis caché parmi les autres tenues sur le lit
et continue d’explorer cette peau qui lui avait été refusée ; sinue sur son torse pour descendre le long de ses abdominaux, caressant les obliques toujours aussi marquées (elle avait voulu les lui tracer dès qu’elle avait posé le regard sur ces hanches si délicatement dessinées).

il était d’usage qu’elle demande peu l’autorisation, irène, surtout pas à ses trophés canins - celui-là touchait définitivement les cieux de l’enfer quand il s’agissait de se dégrader entre ses mains
alors détachant la ceinture d’un cuir lustré, elle ne lui indique pas la destination de son chemin ;
et dans son dos il pouvait sûrement sentir la chaleur de ses seins.

mais la texture de ma voix est loin de te laisser indifférent.

car (il aurait pu le deviner en fait, qu’elle ferait ce geste) elle descend plus loin avec l’habileté de quelqu’un qui s’y connaît ; et une chose qui lui était indélébile était le nombre de misérables qu’elle avait fini entre ses paumes aux gestes distingués.

mais irène s’ennuie (face à sa gâterie, ne voit même pas les expressions de celui qui, en prude saint, avait voulu se détourner de son venin) - son intérêt était vague, incertain ; elle n’avait pas non plus apprécié qu’il la laisse sans la toucher alors elle fleurit dans son esprit une autre idée - après tout
la soirée devait bien avancer.

la main qui le bafoue dans sa dignité remonte soudainement le long de sa peau sur ce corps, elle frôle sûrement au passage des cicatrices rosées, preuve de sa déchéance,
jusqu’à                 son cou (elle semblait y attacher une attention particulière
comme l’obsession que portent à leur bijoux les orfèvres) ;

c’était là le secret qu’elle avait attrapé sur le matelas où il aurait bien pu la baiser.

au cliquetis de la ceinture qui avait été détachée se pose en symétrie celui d’un
adorable
collier.

ce son détonne comme une ponctuation indésirée.

mais irène en veut plus, elle veut admirer son oeuvre, ses faits ; se presse en face (plus dans le dos) de ce chien qu’elle venait d’enlaisser ;

dans son regard se distinguait déjà la froideur qui contrastait avec les mots et les gestes mielleux qu’elle venait de lui adresser - il devait payer pour son imprudence.

ça te va bien, blair.

son ton redevenu laconique, le nom sonne de nouveau tranchant quand tombe ce ridicule masque épisodique ; comme une royauté qui avait perdu intérêt en cette interlude ironique.

mais ce collier avait de spécial l’affront suivant ; fait d’un métal bien frappé, le verrou ne pouvait s’ouvrir qu’avec une clé digitale dont la puce électronique se trouvait au poignet de cette maîtresse impitoyable qu’il avait osé berner.

tu aurais pu en être épargné,

tu sais.


si tu n’avais pas voulu te rebeller.

le contact se rompt, las.

sur ces mots elle s’en retourne, lui indique d’un geste du menton le costume qu’il devait maintenant porter pour aller elle-même enfiler la robe qui mettait en valeur ce corps désirable et désiré (elle avait le velours aussi satiné que le carmin ornant ces lèvres charnues avec lesquelles elle savait tant bien siffler).

et iels arriveraient bien vite à destination ; car irène ne lui adresse mot du trajet comme une maîtresse vexée - elle ne savait pas perdre seulement se venger.

dans son regard défilent les couleurs des folies vénales, des lampadaires qui avaient l’air eux-mêmes riches et mieux entretenus que l’honneur de ce pitoyable blair ; jusqu’aux néons polis de rouge et de dorés qui affichaient avec fierté le nom de ce paradis
qui faisait vibrer les moeurs, faisait payer les erreurs.

et c’est seulement là qu’elle se retourne vers ce chiot un peu con envers qui elle ne cachait pas une certaine déception (mais il le lui fallait pour répondre au thème de la soirée)
alors elle le gardait ;

elle avait conduit cette fois-ci, laissant le volant de sa berline rutilante aux mains du voiturier.

t’y as jamais posé les pieds,       n’est-ce pas.

elle ne présente rien tant le mot “casino” scintille au-dessus de leur tête ; il était dès à présent possible de sentir les délires des enragé.e.s qui jouent dedans et s’enivrent d’une adrénaline endettée.

et quand iels passent enfin le seuil de cette institution (les regards se portent par dizaines sur elleux, sur ce couple mal ajusté) - et surtout avec une certaine fascination pour le divertissement qu’elle,
irène,
en parieuse indétrônée,
avait apporté pour pimenter les hasards passionnés.

blair pouvait probablement sentir la pression des yeux qui coulaient sur son visage déformé ;
irène, en cela,
l’adorait

car elle avait forcément gagné (encore une fois) le défi de la soirée.

c’était, ce défi, une injure qu’il n’était pas difficile de deviner ;
il suffisait de disposer d’une jugeote pas trop rouillée pour apercevoir arborés par de la moitié des personnes présentes (souvent de pauvres jeunes à l’air désemparé,
les pupilles vissées sur le sol qui avait tout de moelleux pour marquer l’opulence et la vénalité)
le même type de collier qu’irène avait verrouillé autour du meilleur de ses canidés.

en bonne hôtesse de la soirée - qui n’avait rien de ponctuelle (tiens, ce détail encore qu’elle ne lui avait pas révélé),
elle adresse en ces mots l’ouverture des festivités ;

que les roulettes vous soient favorables ! lève un verre à cette audience qui attendait son arrivée (l’on pouvait,
si l’on les connaissait,
reconnaître dans toute cette ambiance malsaine qui venait étouffer les visages, ronger les bons semblants et tuer les moeurs des héritages)
la crème des riches connu.e.s pour s’ennuyer.

sa coupe dans la main, elle s’amuse à les faire buller, adresse, distribue, envoie comme une reine miséricordieuse ses sourires bien rodés ;

et puis la vague de mondanités se calme, chacun.e emportant son propre sidekick enlaissé à sa table pour enfin renverser ses sens (la morale n’existant déjà plus, tout comme l’éthique qu’irène avait déchiquetée en créant ce thème à dégueuler) ;
elle a pourtant une sincère curiosité
au fond de ses yeux d’un perçant violet

quand elle se retourne enfin vers celui qu’elle avait amené, asservi et encagé
(mais rien que pour quelques heures, et il serait excellemment bien payé ; dépendant de combien elle gagnerait
aux jeux - il avait intérêt à lui lécher les pieds, à compter ses jetons car sa vie dans cet univers-là, en dépendait) ; elle ne lui laissait pas le choix.

alors,          dis-moi, toi qui voulais de quoi sortir de ta banalité ;
as-tu deviné le sujet sous-jacent qui a réuni ici tout ce beau monde prêt à s'enivrer ?


elle lui parlait sur le ton de la confidence,
la tête penchée à ses côtés,
elle avait l’air d’une narratrice qui analysait et décortiquait ;
elle attirait aussi les regards, car elle ne l’avait pas encore mis à genoux contrairement à certain.e.s des plus fortuné.e.s ;
de loin, elle détonait presque dans cette scène insensée avec cette confiance
qu’elle (semblait) lui accordait


pour ne pas briser là sa laisse et s’échapper.

Blair Blackwell
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Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Plan ABCD Q
L'amour ? Bah... C'est en option. Avec vous, c'est surtout physique. Et si ça plaît à votre entourage... tant mieux, pas vrai ? :wink:
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Dim 4 Juin 2023 - 4:16

la valse
des russian
roulettes



ft. irène

cw : sexualité légère, manque d’éthique et de morale

Le rire qui résonne entre ces quatres murs carmins a tout d’un hymne à la victoire qu’il savoure lentement comme le plus délicieux des vins, un peu comme celui qui avait empreint ces lèvres charnues lorsqu’il avait volé ce baiser. Mais il sait que ce n’est que de courte durée avant qu’elle ait l’idée de se venger, c’est qu’Irène en bonne rapace ne laisse jamais sa place, surtout si on lui rit en pleine face. Il ne l’avait pas fait, mais le sourire narquois qui ornait son minois voulait tout dire pour attirer son ire. La vengeance vient sous forme de sa main qui s’aventure dans les tréfonds de son pantalon et ce qu’elle fait, elle le fait bien; laisse même sur la faim. Blair a la frustration qui teint le souffle, prend un moment pour se ressaisir avant de déclarer : « tu manques cruellement d’origina- » la dernière syllabe se perd dans le cliquetis de ce collier qui vient de lui être imposé et c’est la surprise qui se reflète dans ses yeux, dans sa voix entrecoupée, dans le mouvement de sa main qui par réflexe vient frôler la froideur du métal qui l’enchaîne qu’elle peut savoir, Irène cette chienne, que le cap de la banalité vient d’être largement dépassé. Blair glisse deux doigts dans l'encolure juste pour voir. À priori ce collier dont il est sertie n’a rien de dangereux sinon l’ego qu’il bafoue.

Sauf que voilà, Blair a un secret et s’il a survécu jusqu’ici, c’est parce qu’il a dans sa manche quelques qualités, en particularité cette capacité à s’en contrecarrer. Cette prédominance à l'acceptation l’a mainte et mainte fois sauvé de situations qui auraient pu l’affecter. Alors lorsque Irène s’auto-congratulate d’un compliment lui étant destiné, Blair se contente de sourire et de ne rien dire. « Comme si, » il lâche, sachant fort bien que tout est prémédité et qu’en réalité, il lui avait offert l'opportunité d’être écrasé. C’est comme ça, c’est tout. Il se saisit du costume parfaitement assortie (il suppose, il n’y connaît pas grand-chose) à cette maîtresse qui aime à priori le tenir en laisse.

Les néons du casino suintent de l'opulence de cette haute société en quête de déchéance. Effectivement, il n’y a jamais les pieds, mais c’est seulement parce qu’il n’est pas le public ciblé, mais aussi n’a pas la frivolité de dépenser son argent sans compter. Aussitôt les portes franchies, il sent les yeux des curieux qui scrutent de la tête aux pieds son pedigree. Bien rapidement, il note au cou de ces gens orgueilleux le même métal qui semble être partie intégrante de ce déguisement qui donne le ton à cette soirée. Lorsqu’il pense avoir perdu Irène, il n’a qu’à relever les yeux pour l’apercevoir lever sa coupe pour sonner le glas des festivités. « Incroyable, » qu’il lâche lorsqu’elle le rejoint pour provoquer, à sa question, il pointe simplement son collier, « waf. »

Habituellement débilité par l’anxiété, Blair n’a vraiment que faire de ces chiens qu’il considère être des moins que rien malgré leur pedigree supérieur au sien. C’est le dos droit qu’il peut affirmer qu’il est le meilleur entre tous ces dépravés. Mais en bon chien pas très mâlin, Blair teste les limites de son terrain, dans un périmètre restreint, jamais non loin de cette chienne qui le pense sien, il s’empare d’une coupe de champagne et va à la rencontre d’un duo bénin, chasse le chien d’un dégage et s’amourache de ce maître malaisé d’avoir par inadvertance dérobé cet animal en liberté appartenant à la reine de la soirée. Colle son bassin laissé sur sa faim contre l’autre demeuré et lui serrure à l’oreille : « viens, on va s'amuser. »
Irène Chamber
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Vous avez rejoint la Menace obscure. Convaincu ou craintif, vous pensez pouvoir préserver votre existence... Ou épargner celle d'un proche. Sauver le monde et en devenir le héros. Dommage que plus personne ne sera là pour en être témoin...
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Lun 5 Juin 2023 - 2:48

00.1

la valse
des russian roulettes

ft. blair blackwell

01.2023

cw : sexualité, manque d’éthique et de morale, violence
waf ;

aboie,        crie-le           dans ses oreilles en chien    qui se veut grandiloquent ;
s’y confond        d’un plaisir malsain      dans ce collier d’étain ;

il avait ce mot simple qui s’était écoulé avec une nonchalance indifférente sans langue de bois
et irène lève un sourcil - elle l’aurait presque gratifié d’un “bon chien”.

tu comprends vite,
mon ami ;


le contraste des positions apparaît dans ces paroles ponctuées d’un certain sarcasme.

car elle reconnaît effectivement son intelligence ;
mais un semblant de naïveté la teinte, elle et sa pseudo-confiance ((d’autres reconnaîtraient le candide des maîtresses nouvelles qui viennent d’enchaîner un nouveau jouet))
et irène ne comprenait qu’à demi-mot la réalité suivante : il était si mal ajusté mais tant calibré pour traîner dans les jeux dégénérés qu’elle lui offrait,
qu’il faisait ainsi écran avec son incroyable aisance.

pour un peu, il était possible de croire qu’iels se connaissaient depuis des temps que l’on ne se remémore - un goût aseptisé sur la langue
celui des reines trop habituées aux animaux qui acquiescent sans questionner par peur de se pendre.

l’indécence d’irène était donc d’accorder à ce chien frustré la liberté de se déplacer ; dans le déploiement de ses exploits, une coupe de champagne à la main elle s’est déjà éloignée (l’écho de cet aboiement délectable en trésor au fond de ses tympans)
s’affaire déjà à renforcer sa position en haut de la pyramide -
((elle a l’acidité d’une orange sanguine et la majesté des solaces putrides))
quand l’autre lui échappe entre les doigts pour tenter de se frayer un chemin
dans ce labyrinthe qui n’aurait même pas dû être sien.

mais c’est qu’il aurait dû apprendre (comprendre par lui-même comme un animal intelligent - elle l’avait pourtant praise mentalement

malheureusement lui, n’avait surtout peur de rien) ;

en reine indétrônée elle haïssait se faire berner
(en privé,
passait encore)
mais dans le champ d’ocre qui tapissait le foyer des adorations qu’elle cumulait
blair formulerait presque un appel à le tuer ;

car dans ces batailles sans erreur tout était question d’honneur.

la soirée avait déjà lancé les hostilités ; des groupes en toiles bien serrées se formaient (un jeu d’alliance, plus que d’argent qui sonnait
avec une frivolité légère que seul.e.s ces haut.e.s classé.e.s savaient nommer) ;

du côté de l’impératrice se groupait une cour qui la regardait parier.

le son de la bille résonne contre la rampe de la roulette lustrée, mais il y avait dans la trajectoire un malaise qu’irène ne savait nommer - elle tournait d’un sens peu commun (elle doutait presque de se faire flouer, avait un bon instinct mais ne savait distinguer la source de son malaise soudain).

à ses côtés
discutait intelligemment avec elle un médecin renommé ;
il lui parlait d’un patient qu’il aurait voulu amener (et qui aurait probablement plu à irène, vous savez c’est très important l’apparence du chien sevré -
irène était trop concentrée sur le pari qui n’en finissait pour relever la semi-insulte insinuée entre ses dents polies et alignées) - il avait évité l’ire qui aurait contribué à démantibuler son petit royaume, féodal au pied de son empire à elle fait d’ego et de vanités.

prenez-le donc
la prochaine fois,               “doc”.


elle s’amusait à le railler en lui jetant un coup d’oeil dégoûté ; pour elle, ces nouveaux riches n’avaient que la superficie pour s’auto-congratuler.

la bille choisit de tomber dans le trou du 2 ; irène fronce les sourcils car elle détesait ce chiffre et surtout
une voix fluette la harangue à la vue de tous.tes et ça,
c’était un affront en soi.

“madame, madame chamber…”
elle lève un sourcil sans même le regarder car adresser son regard précieux à un chien encagé (pas le sien) aurait été d’une compassion trop avancée pour sa personne ;
bien qu’elle se doutait qu’en cas normal il aurait tout fait pour éviter de la froisser et sonne
comme un glas froid - à en faire peur.

qu’est-ce que tu me veux,           chien.

un jeton s’envole d’entre ses doigts délicats pour se poser sur le 6 ; elle voulait lancer ses paris sur ça - la roue s’en retourne dans sa valse infernale
quand grandit dans sa gorge la sensation étrange qu’actuellement la situation était retournée et peu banale (comme blair avait voulu la regarder de haut dans la chambre plus tôt) et ah,
((la bille tombe dans le 9))
ses pupilles se plissent quand elle réalise l’absence de cette certaine personne à ses côtés.

“c’est à propos… du vôtre….” dans sa voix que ce nouvel interlocuteur bégayait en se dégonflant face à sa stature si haute si finement dessinée dans sa robe rouge carmin ;

quoi le mien. la nuque qui se tend légèrement,
irène pose sur lui son regard d’acier - il avait l’air de ressentir un malaise alarmant
cet animal qui se permettait de l’appeler au milieu de sa partie (de ses guerres qu’elle menait entre les lignes de ces dialogues qui avaient de tout sauf d’intéressant) ;
un warning à ne pas formuler des paroles qu’il pourrait regretter plus tard - s’il parvient à maintenir sa tête entre ses doigts épars.

elle se voit obligée de prendre congé auprès de ce docteur insolent ; mais se promettait d’y revenir plus tard car elle pouvait,
si elle le souhaitait,
brûler son terreau pour mieux y laisser ses propres pions.

pourtant, ce que lui décrit en aparté le frêle chien lui plaît encore moins que ces assauts qu’elle s’évertuait à gagner.

j’espère pour toi que tu ne me mens pas. le poison qui coule en froideur sur ses crochets a la certitude de ne laisser ce soir personne la bafouer.

suis-moi.

c’est de son air majestueux (elle n’était pas déesse ce soir car
blair ne savait pas comment peindre la rampe de son autel) - elle lui apprendrait
de force ou de gré
au vu de son hérésie volontaire car il avait tout d’insinueux

et ça, irène en détestait les moindres cadences (ou ne comprenait pas aimer son inconscience) ;
une proie a toujours plus d’intérêt quand elle se débat malgré son inconsistence.

l’avantage des lieux plein d’opulence était la suivante ; elles regorgeaient de secrets (un mysticisme d’une douceur succulente) mais finissaient toujours les dépravé.e.s entre les portes des toilettes sans grande originalité.

irène a des pas rapides, qui gardaient un rythme cadencé ; et le chien venu la prévenir devait trottiner pour compenser l’aura écrasante qu’elle lui imposait.


la fureur en pression montait doucement le long de sa colonne vertébrale.


et oh !       non, bien   ENTENDU ; pourquoi était-elle même étonnée ; tous les chiens galeux ont les mêmes positions à force d’être reclus

celui d’être à genoux devant les fausses majestés qui offraient ne serait-ce qu’une miette à leur rancoeur.

il y avait dans la scène obscène s’offrant à ses yeux l’orage qui tonnait au-dessus de leur tête comme une épée de damoclès
en la personne de cette infâme princesse
(qui se pensait esthète).

irène aurait eu un haut-le-coeur si elle n’avait pas sa propre contenance ;
elle débarquait ainsi pour saisir blair en pleine action (celui où il avait la bouche occupée à vénérer quelqu’un d’autre qu’elle) et ça, ça venait imploser tous ses sens



et vous, si vous tenez à votre réputation ; n’en pipez mot à personne, suis-je claire.

la menace plane sur celui qui avait dérobé sous son nez ce pantin qui se croyait roi.

les cheveux noirs de son propre chien à moitié arrachés sur le chemin,
elle le traîne sur quelques mètres jusqu’aux lavabos et le relève en agrippant son collier de son autre main.

il avait maintenant les améthystes de sa reine plantés dans ses yeux bruns.

vous êtes dégoûtant,        mon cher.

elle lui crache presque ces mots au visage ;
en fond de son sarcasme résonnent les souffles saccadés de celui qui se faisait terminer dans la cabine des mirages

c’était un landscape d’un triste décalage.

mais le temps a des grains qui s’écoulent en sable volage ; irène n’a pas le temps d’attendre qu’il se décide ou non à arranger son sale visage
ses serres se font plus fermes pour le pousser dans la cuve de porcelaine aux robinets d’un doré suave.

rince-toi la gorge et dépêche-toi.

puis elle relâche sa prise (retombent les mèches maintenues prisonnières), et s’avance déjà pour remonter à la surface de cet enfer dont le secret restera à jamais enfermé dans cet étranger éther.


quelques pas encore, et irène réapparait dans les festivités sourire au visage ; celui mondain, que l’on adresse au passage - mais elle-même connaissait les coups d’oeil de biais qui exprimaient une curiosité mal réprimée

et (une nouvelle coupe de champagne) pour adresser son acidité à ce chien volage.

je plaindrais bien quiconque t’aime,            blair ;
car tu ne sembles pas connaître le concept de fidélité.


une gorgée en mouvement élégant qui tranchait avec sa brutalité passée ; une ambroisie bullée pour adoucir sa gorge qu’elle écorchait de son venin qu’elle sifflait.
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Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Mer 7 Juin 2023 - 1:21

la valse
des russian
roulettes



ft. irène

cw : sexualité légère, manque d’éthique et de morale



« Et toi, tu es une perverse, maîtresse. » Le contact visuel se rompt et devant lui, il y a son reflet dans la glace qui est effectivement dégoûtant, merci Irène. L’eau du robinet coule et il se rabat sur ça, fait genre que c’était juste ce qu’il attendait et la froideur de l’eau a quelque chose d’anesthésiant pour sa gorge irritée; rince également son visage et secoue ses mains à la manière d’un chien; ne serait pas surpris qu’Irène sorte un parapluie. Il l’a suit au cœur des festivités, l’air de nouveau blasé; c’est que si elle pensait qu’il allait rester là à la regarder sagement parier, elle s’est trompée! En tant que chien mal dressé, naturellement qu’il allait tester les limites de sa liberté.

À son exemple, il s’empare d’une nouvelle flûte (n’avait pas bu la précédente, ne sait même pas où elle est), ça s’entrechoque avec festivité à celle de sa maîtresse mal aimée : « et moi donc, Irène. » En boit une petite quantité pour soulager sa gorge irritée avant de la poser sur un garçon qui venait de passer. « Et moi donc. » Il la regarde longuement avant de lâcher d’un ton drôlement enjoué : « si tu veux me garder à tes côtés, il va falloir m'entertainer. » Il lui fait dos avant de se retourner au trois-quart, « va parier, t’as mon salaire à gagner; j’me contenterai d’observer… sans t’énerver. » Il attend un peu avant de disparaître dans la foulée.
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Jeu 8 Juin 2023 - 0:20

00.1

la valse
des russian roulettes

ft. blair blackwell

01.2023

cw : manque d’éthique et de morale

perverse, perverse,       perverse !     ! !          assurément.

en raisonnance inverse,
c’était un mot qui pouvait effectivement la définir, l’encadrer dans des ornements dérangés ;
dans ce tutoiement insolent pourtant,
irène ne lui lâche au nez qu’un rire railleur, méchant ;
de sa voix qui avait tout des chanteuses d’opéra en extase muette.

car elle ne s’en cache pas ;

mais contrairement à ce chien qui ne s’assume pas,
(ridicule,
il se croit encore beau les cheveux décoiffés la gorge irritée la chemise froissée
            seuls ses yeux ne réclament rien, sinon plus de colère - elle n’a plus rien à lui donner)
irène a des folies qu’elle montre en grandeur elle sait monter les plus belles séquences d’un simple geste de ses mains effilées ;

ces mêmes mains qui avaient arraché ces mèches tout aussi obsidiennes que ces pupilles qui la défiaient ;
quelque part dans une incompréhension qu’elle se refusait à reconnaître (elle pensait l’enchaîner)
elle avait la sensation qu’il se savait dans un permanent danger -
mais que dans l’ennui qu’il ressentait face à une vie qui n’avait aucun sens à être mangée
il cherchait des saveurs interdites en étirant les limites de sa liberté ;

il lui rappelait ces enfants qu’elle avait cessé d’être - il y avait un malaise dans ce fait,
qui la dérangeait.

cependant leur différence était, qu’irène avait face à lui, un autre avantage à tirer : jamais,  ô  g r a n d  j a m a i s
                  elle ne
                                     fuy(ier)ait.

en étant la preuve-même ce peepshow dévergondé ;
qui est, tout entier, sa propre scène montée dans laquelle elle y mettait les deux pieds ;
          elle n’avait pas peur de la gadoue qui éclaboussait
souillait les plus beaux paysages - de grandioses panoramas peints de feuilles dorées.

à la fois acteur et auteur,
elle porte en son sein l'omniscient incongru du narrateur
et entre ses doigts les paris risqués des dévoyés joueurs.

quand il finit de se sécher comme un chiot, s’ébrouer en hideux animal qui n’a rien (tout) pour plaire ;
(irène plisse les yeux face à de telles manières
mais ne lui tend rien, ni la serviette pour se sécher les mains parce qu’)il ressemblait à un pauvre enfant de misère ;

elle reprend la plume de cette soirée qu’elle n’avait pourtant pas écrit d’avance
car elle aime adapter ses cadences.

le son de leurs flûtes qui s’entrechoquent semble marquer le début d’une nouvelle guerre ;
ou la continuité des batailles qu’iels n’avaient jamais réellement terminées,
c’était une constante joute à qui s’userait
dans l’autre, entre les ronces de leurs infâmités.

           lui     aussi ; mais blair,
savait-il qu’irène n’avait personne à aimer ?
ou simplement pas d’amour à donner ;

et c’était là l’erreur qu’il effectuait, s’il pensait de la sorte et derrière ses airs affirmés,
en réalité il ne la connaissait guère.

il ne lui laisse pas le temps de répondre, pédant, comme un coq qui se croyait roi (collier au cou et c’était en ça qu’il était peu crédible), ce pauvre qui naguère
aurait pu en-dehors de ces murs de fer
la renverser comme il tentait toujours de le faire.

irène hausse les épaules car elle avait conscience malgré tout, qu’il avait un mauvais rappel.

si seulement tu savais,
blair ;
ce n’est guère de l’argent qu’on parie dans ce genre de soirées.


la gorgée en bulles délicates vient anesthésier son ego tilté par ce chien qui ne savait se retenir,
et son murmure se perd quelque part dans ce dos qu’il lui offrait - il se voulait si droit qu’elle se retenait d’en rire.


du coin de son oeil affûté elle le voit émerger de ce coup d’état momentané ; cet homme-là qui aurait tout osé (mais vu son profil en société elle n’en était
pas étonnée) ;
elle a des pas déterminés et file droit, pour l’accueillir de nouveau dans sa réalité.

alors,


comment l’avez-vous trouvé ?


le personnage qui avait l’air effrayé de cette reine dans les profondeurs des toilettes secrètes,
éclate d’un rire qui l’étoufferait presque de tout son boniment ;
il était bien différent ce qu’il avait laissé paraître
et ces faux-semblants, irène avait comme pouvoir de les reconnaître.

il sait bien s’y faire, si vous n’étiez pas intervenue je lui aurais franchement bien retourné la tête.

pas que ça, j’en ai bien l’impression.

légèrement gêné tout de même, celui qui s’était fait astiqué secoue la tête d’un air faussement navré comme pour éluder l’affaire.

chose étonnante (pour un spectateur extérieur),
dans ses mots, ne transposait pourtant aucune retenue qui aurait pu être attendue pour s’adresser ainsi à irène ;
elle ne s’en formalise pas
elle a la statique transe des déesses qui ne se froissent pas.

elle n’attendait pas de réponse à cette question qui n’était même pas correctement ponctuée ; c’était aussi là sa spécialité.

je vois qu’il vous plaît.

car irène était de ces odieuses maîtresse qui ne laissent même pas à ses chien.ne.s le plaisir d’être déroutant.e.s ; et son interlocuteur avait la sensation que la démonstration de sa fureur laissait un goût d’exagération
une mise en display pour leur procurer à tous.tes, victimes et acteurs, des frissons.

l’organisatrice de la soirée propose une flûte à cet homme à qui elle faisait pourtant confiance pour reconnaître les skills relevant d’une certaine matière.

dans ce cas,          voulez-vous parier ?

elle lève son verre aux pourparlers qu’elle engageait de manière unilatérale car elle n’oublait guère que cette terre est son échiquier ;
à leurs côtés, le chien de l’homme tremblait, la gorge poisseuse d’avoir terminé le travail d’un autre canidé et les regarde d’un air horrifié à l’écoute de ce qui se négociait.


de l’autre côté de cette scène de velours stratifié ; blair avait voulu disparaître (avait même dévoré la périphérie de la vision d’irène) - était-il ainsi satisfait ?

c’était une question qui brillait dans les yeux d’une jeune femme, à peine la vingtaine qui avait l’air toute aussi peu apprêtée pour une soirée d’une envergure telle ;
elle avait aussi ce collier honteux autour du cou mais ne semblait pas s’en faire -
elle avait un autre intérêt que celui de monter les paris et chauffer les cuisses de sa propre maîtresse
qui avait déjà une autre chienne pour lui servir de tabouret à ses pieds habillés de talons aiguisés.

euh, bonsoir !

le ton enjoué coupait de contraste avec la tension qui électrifiait l’air de ce casino tout droit sorti des enfers d’irène.

mmh… tu me dis quelque chose.

dit-elle, d’un ton qui est pourtant loin d’être accusateur ou inquisiteur ; cependant c’était bien à cela dont elle faisait référence -
se rendant compte du malaise qu’elle pouvait créer, elle y ajoute rapidement une interférence :

oh ne t’en fais pas ! je connais toute l’histoire mais justement,
je voulais en savoir plus - tu sais ça m’étonne de te voir - tu permettes que je te tutoie hein ? ça fait moins… bizarre au vu de, tu sais…


elle pointe leur collier du doigt.

bref t’as compris - je disais donc que ça m’étonne de te voir à… ce genre de soirée ? et tu es particulièrement intéressant parce que bah justement,
vu ton histoire,
et la personne que tu accompagnes c’est… intriguant.


un fleuve de paroles tout ça pour satisfaire une curiosité purement égoïste et intéressée ;
dans sa poche bipait un dictaphone bien rangé.

mais oh, je suis désolée je ne me suis même pas présentée, je suis stella ; et toi c’est
b l a i r
c’est ça.


elle ne voulait rien confirmer seulement laisser à son jeu caché une introduction néanmoins correcte ; la main qui se tend discrètement pour ne pas attirer trop l’attention directe et encore moins de la maîtresse de la soirée (et de son interlocuteur par la même occasion) - elle a un regard un peu paniqué quand elle se rend compte que la grande dame n’est plus au côté de ce bonhomme dégoûtant.

est-ce que donc tu as des anecdotes un peu sur ce cercle super méga fermé ? tu sais, comment t’y es entré, quelle est ta relation avec elle, est-ce qu’elle connaît ton passé etc,

ça m’intéresse vraiment, vraiment.


stella avait de l’étoile uniquement un seul neurone scintillant ; elle pensait user de la technique de l’empathie face à cet homme qui avait l’air tellement affligeant - qu’il lui révèlerait tout et qu’elle partirait tranquillement,
son prochain cover dans la poche car
bien qu’elle avait l’habitude des gossips d’influenceur.se, l’idée de se trouver face à un éventuel criminel impuni et de plus, dévergondé, dans un environnement aux ficelles aussi étranges lui insufflait un stress malaisant.


cette pression-là ne venait pourtant pas forcément ni du lieu ni des gens ;
ni de celui qu’elle noyait sous un flot de paroles inutiles.

qu’est-ce que tu lui veux,           ma belle       ?

irène a la voix suave des vipères et les anneaux qui reflètent
son poison mortel ; la jeune femme qui se voulait porter en sauveuse de blair (ou l’enlaisser d’une autre manière)

tressaille

quand elle ressent derrière elle,
l’imposante présence de celle
que l’on n’outrage pas.

irène la dépassait bien d’une tête, sur ses escarpins qui ne la portaient pour autant pas à la hauteur de blair ;
derrière un sourire avenait pouvait se lire les orages qui toisent,
sont prêts à s’abattre sur tous les tricheurs qu’elle croise.

la jeune inconnue fuit en souris dont l’instinct de survie était devenu supérieur à celui du chien qu’elle tentait d’acheter à travers une fausse bonté ;
en ce sens, elle avait une meilleure jugeote que son interviewé.

tu attires d’étranges personnes,                blair ;
des personnes qui n’ont rien à faire à cette soirée.


ses améthystes suivent, amusés, la demoiselle retourner aux côtés de sa supposée maîtresse (elle capte tout à fait les chuchotements glissés aux oreilles de la dame qui tenait lâchement sa laisse) - quand celle-ci même se rend compte des yeux de la vipère posés sur elles,
repousse rapidement sa petite protégée ;

irène lève deux doigts en leur direction, un oeil à demi fermé.

bang.

son poignet enclenche un faux mouvement de recul digne d’une actrice de mélodrame ; le cliquetis des armes à la ceinture d’autres sont pourtant réels, malheureusement pour ces fausses dames
qui ne méritaient pas leur étiquette de haute société.

mais irène ne regarde déjà plus ce bout de vie qui ne la concernait désormais plus ;
elle a, lascive, une main qui se pose sur la nuque de blair -
abaisse sa tête à son niveau
et ses lèvres se portent à son oreille.

allons bon,
tu veux être amusé, pouponné, entertainé !      mais sache que dans mon domaine             ,
ça a toujours été toi qui entertain.


se recule pour l’observer avec un sourire qui coulait presque d’une compassion pleine de pitié,
pour celui qui n’avait aucune idée d’où mettre les pieds
et pensait pourtant la flouer.

sais-tu donc qui tu as sucé,        blair ?

irène lâche un petit rire qui ne lui ressemble pas.

un magnat de la pornographie,               mon cher.

et dans ses mots, elle retient même pas les spasmes provoqués par des gloussements élégants car elle trouvait définitivement
la situation d’une ironie défiant
les lois même de l’improvisation - car pour une fois, ce n’était pas l’un de ses pièges
mais un sacrilège
qu’il avait décidé lui-même d’y goûter.

j’avais oublié de te prévenir mon ami, ici
les masques sont de mise.


les double-jeux double-faces double-tranchants ; mais irène oui, avait              é g a r é
les modes d’emploi pour les pauvres chiens de basse société !

semblerait que tu lui plaises.

son regard suit le mouvement de sa main qui glisse comme une douce tarentule le long de sa nuque jusqu’au col de sa chemise qui avait été tant maltraitée ;
agrippe doucement le rabat de ce tissu soyeux d’un blanc innocent, que rien ne semblait souiller
la gorge qui le portait.

alors, vu que tu voulais me voir parier… ses doigts fins jouent quelques secondes avec ce chemisier en tension matérielle ;
elle était belle,
irène,
au souffle si proche qu’il pouvait sentir la chaleur du bel alcool sur sa peau tirée de brûlures cicatrisées.

(derrière elleux, les murmures indiquent aux oreilles d’irène une foule rassemblée - ça, elle l’avait totalement scripté.)

alors ensemble parions,         blair !

la douceur de ses gestes s’arrache soudainement en même temps que sautent les premiers boutons de ce pauvre vêtement qui n’avait rien demandé ;
il avait été coûteux mais pour irène rien ne valait
l’amusement qu’elle leur (se) promettait - et apparaîssent en grand,
en moches, en éclatants ;
les fleurs qui lui dévoraient en expansion dorée le visage jusqu’à l’épaule
qu’il avait carrée !

et la foule des spectateurs qu’elle avait rassemblé au pied de son oeuvre lâche un glapissement surpris et surprenant.

sa main qui se fait prison, lâche, exhibiteur
termine de dévoiler au monde la beauté de ce canidé qu’elle adorait ;

elle s’en        r e t o u r n e,             grandiloquante !

parions, ouvrons le poker chers invité.e.s !

ses mains applaudissent d’un rythme lent,
presque railleur, presque effrayant - il était connu qu’irène était imbattable à ce jeu des faux semblants.

parions, jouons, tournoyons. elle ressemblait aux crieurs de ce marché de fanatiques riches d’avoir vendu leur moralité à satan.

le gagnant remportera

son oeil brillant d’un amusement glaçant fixe le visage de son chien qu’elle adorait dépecer ;
(et c’était pour lui, pour elleux,
un jeu de confiance sans précédent).

mon animal préféré du moment.

la voûte élevée de ce casino, mère des plus grandes fièvres,
renvoie en écho aliénant l’unique réalité qui régnait chez irène -
celui d’avoir même bouffé le serpent d’ève.
Blair Blackwell
Rang B
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Blair Blackwell
Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Plan ABCD Q
L'amour ? Bah... C'est en option. Avec vous, c'est surtout physique. Et si ça plaît à votre entourage... tant mieux, pas vrai ? :wink:
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
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Dim 11 Juin 2023 - 19:08

la valse
des russian
roulettes



ft. irène

cw : sexualité légère, manque d’éthique et de morale

Blair a l’assurance de celleux qui n’ont rien à perdre, alors d’Irène laissée derrière, il ne s'en soucie guère. Si elle a des réclamations à lui faire, il se fera un (dé)plaisir à l’écouter lorsqu’elle aura bien fini de se baigner de l’attention de celleux qui meurent de lui baiser les pieds. La marche dans l’allée est de courte durée, car aussitôt il se fait accoster par une jeune femme qui n’a rien de mieux à faire; le bonsoir lui passe de travers et si elle n’a pas la présence d’esprit de le retenir, il est réputé pour fuir. Mais sans doute le sait-elle déjà, car elle enchaîne l’information si rapidement qu’il se retourne pour la dévisager, c’est là qu’il remarque son collier qui va de pair avec sa demande de le tutoyer. Il hausse les épaules; ça lui est égal et dans cet échange, ce n’est pas sa priorité, mais cette familiarité qui va au-delà de vouvoyer. Le regard préalablement ennuyé se plisse dangereusement à la mention de son prénom; donc, même dans cette sphère, cette histoire a circulé. « T’es pas tombée sur la bonne personne, » il dit finalement sans aucune considération pour cette main fermement tendue, se retournant pour continuer d’explorer les limites de cette pseudo liberté, mais s’arrête pour dévisager celle qui vient d’arriver.

« Toi la première, » car de toutes les personnes qu’il avait jusqu’ici rencontrées, elle était de loin la plus dérangée. Il suit des yeux la souris s’éloigner pour rejoindre celle qui l’avait enchaîné. Il ne peut dire qu’il est impressionné par ce manque de cran, ni par le dramatisme extravagant de sa propre maîtresse animé par un god complexe. La fragilité de ces égos démesurés est effectivement « incroyable, » et Blair n’a effectivement aucun respect pour elleux qui s’inclinent toujours devant celle qui croit dieu. « Tu n’as qu’à faire mieux dans la sélection de tes invité.e.s, mais c’est vrai que tu les aimes soumis et incapable de rouspéter. » Ça le fait tout de même sourire, ces dévergondés qui se fondent dans le moule de la normalité quand vient le temps de retourner dans la réalité.

Toutefois, Irène susurre un bon point et c’est ce qu’il attend : être amusé, être entertainé et jusqu’à présent, elle n’avait rien concrétisé sinon le collier. Irène rit en hyenne et Blair n’est pas certain de comprendre ce qui l’amuse tant quant à l’identité de son plan avorté. À elle, il lui offre un regard empli de pitié, c’est qu’en reine détrônée, elle manque cruellement de maturité. Si les masques sont de mise, alors « j’imagine que c’est pour cette raison que tu en as par millier. » Il hausse les épaules et c'est à son tour de lui susurrer dans le creux de l’oreille. « Contrairement à toi, j’ai pas besoin de me cacher. » Puis, dans un mouvement très familier, il entoure son bras autour de ses épaules. « Donc, à ce magnat, tu lui as laissé mon numéro j’espère? Peut-être qu’il paiera mieux que toi. » Il retire son bras, lui laisse décoder les subtilités. D’autant plus, s’il lui plaisait, alors pourquoi pas.

Mais c’était vraiment juste pour la provoquer, parce que jamais il ne toucherait à cette industrie; c’est qu’il n’y a pas de point à se briser si c’est pour être rémunéré. Sa courte réflexion est interrompue par l’araignée qui cherche à le dénuder devant la foule rassemblée. « Ah… » Irène, c’est que ce n’est pas un pari s’il n’y a rien à perdre des deux côtés. La bourgeoisie, cette bande de dégénérés qui n’a jamais vu un animal défiguré s'excite d’un rien. Iels lui font pitié. Pendant qu’Irène applaudit tout en moquerie, Blair réajuste sa chemise et pour tous, il a ce sourire fin qui ne promet rien sinon tout au gagnant.

Lorsque la foule se dissipe, il attrape Irène par le bras et la ramène à lui avec l’élégance d’un pas de danse pour toujours mieux la provoquer. « Tu devrais revoir ta vision du mot entertainé, » puis il la laisse aller. « Pour notre plaisir, tu as fortement intérêt à gagner. » Car en bon trophée de la soirée, il ne sera pas gêné de la laisser. Blair a le privilège de n’avoir rien à faire, alors il se promène, observe les meilleurs poker face et fait le tour des tables, papote avec certains, s'assit même parfois à leur table. Puis, quand la soirée est bien entamée, il est derrière Irène, ses coudes s’appuient sur ses épaules et il observe sa main; la familiarité semble choquer quelques invité.e.s.
Irène Chamber
Rang B
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Irène Chamber
Préouverture
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Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Plan ABCD Q
L'amour ? Bah... C'est en option. Avec vous, c'est surtout physique. Et si ça plaît à votre entourage... tant mieux, pas vrai ? :wink:
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Menace Obscure
Vous avez rejoint la Menace obscure. Convaincu ou craintif, vous pensez pouvoir préserver votre existence... Ou épargner celle d'un proche. Sauver le monde et en devenir le héros. Dommage que plus personne ne sera là pour en être témoin...
De la vieille école
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Lun 12 Juin 2023 - 1:55

00.1

la valse
des russian roulettes

ft. blair blackwell

01.2023

cw : manque d’éthique et de morale, sexualité légère
pour (mal) le connaître ; irène saisit cependant entre tous les mots qu’il lui offre au creux de l’oreille
les couteaux aiguisés qu’iels aiment tirer par désamour cruel ;

c’est qu’iels savent reconnaître de l’autre la misère.

c’est une odeur particulière comme celle de blair quand il l’entoure de ses bras insolents,
et irène s’en enivre comme une déesse qui ne sait se défaire des plaisirs de ces bons-vivants
qu’elle s’amuse à tirer de leur propre enfer
(elle danserait sur leur tombe comme une muse qui a tout pour plaire
car ses talons crantent même les repos de ses fidèles jusqu’à la pierre).

cependant elle savait qu’il aimait ses doigts pour s’y échouer simplement parce qu’il y avait entre elleux tout et rien de professionnel ;
l’argent était un moyen qu’elle mettait en display, pas la finalité de leurs multiples soirées qu’iels avaient entamées de manière si étrange dans leurs imprudents tête-à-tête
irène n’était pas du genre à lâcher le collier de ses chiens préférés quitte à prendre ces risques dans sa propre quête.

mais elle se l’avouait, finirait bien par comparaître devant les parloirs du paradis potentiel (rare mais éventuellement éternel) qu’elle piétinait ;
pour récidivisme car les réactions de blair avaient toujours le goût savoureux des douces surprises,

il apportait dans les flambeaux de ses ennuyeux jours sur terre l’essence-même d’une sérendipité qu’elle cherchait à satisfaire.

dans cet exemple-même, il confirme la règle ;
il arbore un simple “ah” (elle lui aurait fait réciter l’alphabet sur son corps si elle le détenait réellement entre ses mains) ; ce n’est ici pas le cas.

il lui souffle pourtant une autre pique qui porte un plus gros serment ; “pour notre plaisir, tu as fortement intérêt à gagner.”

et si je gagne, du plaisir tiendras-tu la promesse ? irène retient entre ses toiles ces mots qu’il lui offrait comme une autre attaque ;
car blair ne savait apprendre à marcher sur ses nouvelles pattes entre ses doigts écarlates
(irène retient toujours, ne lâche jamais).

elle a surtout pour prétention d’en attendre plus ;
de blair d’elle-même et,
de ses invité.e.s, un peu plus de mordant pour un prix de ce gabarit-là ;

quelle n’est pas sa surprise quand ce n’est pas le cas - elle avait cependant préparé un cadeau empoisonné pour les châtier de ne savoir assez l’entertainer
présent qui circulait déjà dans les verres entre les tables aux jeux endiablés.

(elle ne pensait même plus au plaisir de blair qui savait pourtant savoir s’y faire)
le sien était plus important pour ne pas la froisser.
elle garde pourtant un oeil sur ses mouvements aisés dans ce pan de la société ;

lui qui n’aimait pas attirer l’attention ((sauf la sienne)) avait ce soir tous les spotlights sur sa gueule déchiquetée - et encore une fois
il restait la chose à vraiment la faire vibrer.

mais elle se l’avouait ;
elle adorait l’ambroisie du danger qu’elle prenait à chaque carte qu’elle abattait ; et quand les chiens s’échangeaint déjà de mains à maître.sse.s à force de gains et de pertes
(en majesté omnisciente, elle pouvait d’ores et déjà imaginer les histoires d’horreur émerger au fond des chambres qui fermeront leurs portes sur le glas qui marquerait la fin de cette soirée).

mais elle,
irène,
            toute de gloire couronnée,
arrive en finale sans trop s’en faire (elle a les joues rosées d’avoir siroté la bouteille personnelle qu’elle avait commandé)
un millésime qui avait une robe plus délicate que sa propre peau et qu’elle déflorait sans honte ni retenue - boire le sang des vierges n’avait-il après tout pas une réputation à préserver
les plus belles reines d’une chute trop moche pour être considérée ?

assise à la table à laquelle elle joue pourtant un gain bien trop important même pour ce dont elle est capable de tirer ;
irène se croit divinité à manipuler ainsi les fils des destins qui se forçaient en échanges qu’elle s’amusait à compter sur les tables tapissées de cartes et de laisses coupées.

un poids léger mais marqué se pose sur ses épaules effilées ; irène n’a pas besoin de lever la tête pour comprendre qui porte la marque de cet affront sur son front brûlé.

blair eh bien,
tu sembles bien t’amuser.


dans sa main restaient les cartes du dernier tour à abattre, jouer ; décider du sort de celui qui s’appuyait sur elle dans une honteuse familiarité

(les murmures autour d’elle ne semblent cependant pas l’affecter)
car irène est connue pour son poker face.

penses-tu que je vais gagner, mon cher ?

ses améthystes se relèvent pour l’interroger ; il y a au fond de ces pupilles qui n’ont rien d’authentique
une espièglerie qu’on ne lui connaît -

elle savait pertinemment qu’il ne saurait reconnaître les cartes nécessaires pour récupérer ou laisser à son adversaire
(le magnat)
le bracelet qui servait de clé à son collier ;
l’objet scintille au milieu de leur table, le no man’s land qui attirait
toutes les convoitises des yeux qui y étaient rivés.

en actrice qui ne savait grandir, irène prend une pause dramatique ;
laisser l’espoir flotter pour mieux…

ah ! ; le public sursaute avec elle, irène, qui tressaute un instant sur sa chaise
(blair pouvait sentir l’absence de tension sur ses épaules qui différaient de son expression actuelle) ;

oh non non… adieu, le fameux poker face - encore une mascarade pour brûler la lassitude qui commençait à tendre son coeur rassis fâné.

...

en suspension, irène redresse la tête pour observer blair qui le surplombe avec une détresse qu’il pouvait facilement distinguer ; elle était fausse,
fausse et enjouée
fausse et amusée.

et là ! quand tout semble perdu pour cette enfant-reine,           elle se redresse soudain
plaque ses cartes face contre terre sans annoncer de holà
(et les coudes de blair glissent le velours de sa robe sur son épaule qui se fait ainsi dénuder),

le public ne comprend rien car irène,               dramatique irène
monte sur la table (troue le bois de ses talons aiguisés) et s’accroupit pour récupérer d’un geste leste le bracelet qu’elle avait mis aux enchères ;

puis se retourne nez à nez (le souffle si proche qu’elle pouvait sentir dans celui de son adversaire son champagne empoisonné)
et lui murmure aussi rapide qu’une brise d’hiver.

désolée, je vous avais promis mon animal préféré ;
ça ne sera pas le chien pour cette fois-ci, mon ami

(je vous enverrai le chat c’est promis.)


elle éclate d’un rire qui claironne comme les premières tulipes printannières
qui sortent de terre en lançant à la va-vite comme une gamine qui n’a aucune manière

blair !! rattrape moi !

et s’élance pour attraper le bras qu’il lui propose en stabilité (volontairement ou pas), retombe au sol sur ses pieds comme une vipère qui chasse ses illusions éthérées ;

irène sait fuir comme le font les belles sirènes.

la main qui ne tient pas le précieux bracelet vient attraper celle de ce chien qu’elle semblait adorer (n’importe laquelle celle qui se présentait) et le tire à sa suite ;

elle court, elle        court en faisant             flotter derrière elle
le retombé satiné de sa robe et une incompréhension générale que l’aphrodisiaque de son fait venait embrouiller (elle aimait
écrire des scènes brouillons
des scènes-chaos des scènes ratées,
des scènes à ne rien comprendre sinon sa propre déraison).

c’était sa signature, son fameux poison.

              sa fuite ressemblait à celle des princesses en talons,
elle monte les marches d’un marbre fluet qui mènent jusqu’au luxueux balcon

laisse l’ennui et les orgasmes sans intérêt monter lentement en bas, dans ce grand salon
cathédrale de ses illogiques pulsions.


à l’extérieur, le calme soudain qui les surprend dans leur cavale (dans sa cavale) se découpe au son de ses inspirations ;
le souffle faussement court, trop exagéré, irène sait créer les distorsions ;

et la nuit avancée découpe sa silhouette laiteuse dans le fond insondable d’un paysage englouti par la noirceur des passions.

elle inspire un grand coup ; elle aime l’air frais qui lui transperce les poumons ; ne dit rien à blair ne lui prête aucune attention.

en soudaine dissension avec l’irène des discours frauduleux, elle sort de sa sacoche une cigarette qu’elle allume sans en proposer à son compagnon d’infortune entraîné dans ses jeux ;
elle expire
doucement
ce poison-là qui l’enivre ;
à défaut de le faire par le vin qui devait déjà dévergonder quelques invité.e.s
(bien assez tôt, elle aurait fait de ce casino un baisodrome échancré).

ses coudes contre la rambarde de pierre taillée, irène se met dos contre cette frontière bien tracée ;
et renverse la tête dans une démonstration impressionnante de souplesse - ses articulations démantibulées l’on aurait pu croire à une sculpture disloquée.

quel bruit penses-tu qu’on ferait si on descendait par là ?

la question vient couper ce silence qu’elle avait autorisé pour un temps limité ; et surtout
avait la curiosité de se le demander

car elle ne sait si en bas se présente le sommeil d’un goudron désuet ou le confort d’un lit de myosotis qui hurlaient de ne jamais l’(s’)oublier.

irène de ses joues rosées, reprend une nouvelle inspiration de la nicotine qu’elle ne sirotait d’ordinaire jamais,
la tête toujours renversée par-dessus la rambarde luxueuse de ce casino où elle avait fini par s’ennuyer (elle reprocherait à ses invité.e.s et leur incapacité à rompre le pacte qu’elle s’était fait)
en se proclamant reine de la soirée ;

elle aurait presque espéré quelqu’un pour la détrôner
(d’autres auraient pu lui reprocher de fuir quand s’en vient le rapt de son chien préféré) ;

à cela, elle ne lancerait qu’au visage de ces truands qui oseraient
un sourire tordu, rayonnant et enjoué.

car irène ne sait courir en filant droit.

aurais-tu aimé que je (te) perde,
blair ?


son expression est masquée par la lourdeur de la nuit, penchée par-dessous les étoiles qui venaient tracer leur raillerie dans sa question qui marquait peut-être sa défaite (après tout,
elle avait fuit) ;

et lui, blair, ne pouvait voir au travers de ses traits ce qu’elle essayait d’exprimer en relâchant ainsi sa posture en couleuvre qui se languit sous la froideur des firmaments qui dévorent leurs propres c(d)ouleurs.

t’aurais sans doute apprécier te faire salement baiser,
vu comment t’as commencé la soirée (pour la gâcher).


le mystère n’avait duré qu’une milliseconde et irène redevenant irène
reprenait aussi son faux-semblant le mieux forgé
aux porcelaines bien ciselées,
aux feuilles d’or bien agencées ;

aux paroles acérées.

elle était belle, irène,
sous une lune sans miel
la gorge ainsi baignée de lumière.

(loin des questions qu’elle posait,
les invité.e.s avaient retourné les cartes qu’en reine lâche elle avait laissées,
sur une série royale qui l’aurait forcément faite gagner.)

Blair Blackwell
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Blair Blackwell
Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Plan ABCD Q
L'amour ? Bah... C'est en option. Avec vous, c'est surtout physique. Et si ça plaît à votre entourage... tant mieux, pas vrai ? :wink:
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Mar 13 Juin 2023 - 0:20

la valse
des russian
roulettes



ft. irène

cw : sexualité légère, manque d’éthique et de morale, idéation suicidaire

La main tout en rouge et de noir ne lui indique pas si elle a la victoire; pour ça, il faudrait qu’il connaisse le principe de ces bassesses dont il ne s’est jamais réellement intéressé. Peut-être aurait-il dû, mais on ne lui demandait pas de jouer, seulement d’être un trophée. Donc, à l’interrogation, il ne répond ni par oui ni par non, se contente que de hausser ses épaules bien dessinées par cette chemise déjà bien froissée. Ah! qu’elle s’écrit et il la regarde se demandant bien ce qu’elle est en train de manigancer; la réponse ne saurait tarder, car la voilà bien dépitée. Mais il sait qu’elle est une actrice née; il recule d’un pas lorsqu’elle se redresse et monte sur la table comme si le monde lui appartenait. En spectateur amusé, il admire les visages consternés de celleux qui se retrouvent floués; en acteur né, il tend le bras pour la rattraper et c’est que durant une fraction de seconde, iels sont cette complicité qui n’a rien de scénarisé.  En partner in crime, iels ont tout de Bonnie and Clyde. Sous les regards affligés, il se met à rigoler de ce rire léger : la fuite est sa spécialité. Iels y étaient enfin, hors du cadre de la banalité.

Mais toutes choses ont une fin et l’air frais sous le ciel cristallin a le don de calmer les esprits enivrés. Le panorama qui se dresse devant lui a quelque chose de fortuit. Et si Irène fait dos, Blair fait face au vide pour qui il éprouve un désir incompris. « Celui de la liberté, » il répond sans quitter du regard sa fixation qui sous les rayons lunaires lui donne un air mystère, mais aussi de folie; plus fort que l’appel du vide.

Lorsqu’il se retourne enfin, c’est pour lui voler la cigarette qu’elle a dans les mains; en tire une draft qu’il laisse mariner avant de souffler. « J’aime le danger. » À elle de décortiquer, comme elle avait souvent su le faire en réalité. Il la regarde de sa cornée, nullement offensé par ces accusations qui sont peut-être une vérité. « Que tu crois, » il porte la nicotine une nouvelle fois à ses lèvres avant de l'écraser à même la pierre de cette frontière. Maintenant parallèle à elle, il lui offre ce baiser empoisonné; en douceur pour laisser passer la fumée, puis dévergondé. Et il est curieux de voir à quel point son dos peut arquer au-dessus du vide qui l’’interpelle alors que son torse presse contre la volupté du sien.
Irène Chamber
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Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Menace Obscure
Vous avez rejoint la Menace obscure. Convaincu ou craintif, vous pensez pouvoir préserver votre existence... Ou épargner celle d'un proche. Sauver le monde et en devenir le héros. Dommage que plus personne ne sera là pour en être témoin...
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Mar 13 Juin 2023 - 23:47

00.1

la valse
des russian roulettes

ft. blair blackwell

01.2023

cw : sexualité légère, mention de suicide

au milieu de cette fuite improvisée, irène a les cheveux qui volent au visage,
se détachent (à leur instar,
à leur manière)
de cette réalité bien trop sage ; elle-même ressent à cet instant précis une pointe permissive craqueler l’irène guindée des soirées trop grandes pour son âge.

et dans ses oreilles,
le rire de blair a la fraîcheur des nouveaux hivers ;
la timidité des premiers flocons qui se posent avec une douceur délectable sur ses paupières.

sur ce balcon où iels font dos et face au vide assourdissant ; il lui apporte une réponse qu’elle avait déjà anticipée
car elle le savait si peu attaché à la vie - et pourtant
le concept de liberté
semblait presque lui appartenir tant et tant il en repoussait les limites délibérément ;

il y a ce déclic doux dans les pensées qui tournoient dans sa tête renversée les yeux plantés dans les étoiles qui veillent sur elleux comme un milliard de possibilités ;
dans la périphérie de son regard elle devine bien la folie qui traverse le visage pourtant si franc de ce compagnon de voyage
(elle ne bronche pas quand il lui vole la lente meurtrière des doigts pour la consumer
comme il consumait ce moment en poison tranquille) -

le souffle rance d’une nicotine en fin de vie vient lui embraser langoureusement la glotte (il ne lui laisse pas le temps de s’en défaire qu’il la maintient prisonnière dans cette étreinte toxique
dont elle ne se dégage pourtant pas) ;

elle aime la saveur de cet étrange complice qui lui laisse voir les parties les plus laides de son soi avide.

elle le laisse la goûter, lui manger les lèvres ;
car elle sait aussi qu'il l'aime de la pire des manières

aussi intensément qu’iels détestent
leur partie de moi qui ne sait lâcher prise, sauter par-dessus les frontières.

irène enroule ses bras autour de son cou
enlaissé dans ce collier qui avait rien mais tout de symbolique - une scène qui en était presque bucolique
(de loin) ;
car la violence de leurs dents s’entrochoquent
presque dans un espoir maladif de se dévorer et se garder moins que rien.

la souplesse de son dos heurte la pierre dans une doul(c)eur qu’elle ne relève pas entre sa langue qui tangue avec celle de blair - il y a un goût de haine qui se distille entre ses papilles
et irène
s’en émoustille.

       elle est langoureuse comme une reine qui sait dévorer ses plus beaux laquais ;
mais irène a toujours fui la passion qui ronge les coeurs de celleux qui ne savent quoi en faire - elle n’a pas terminé de jouer.

serpentine, elle se dégage de cette étreinte morbide (car elle a toujours fait dos au vide) et lui jette un oeil plein de défi ;
car s’il voulait la posséder, il lui faudrait courir.

rattrape-moi,
blair.

espiègle comme une enfant qui a trop grandi, elle s’élance au loin et en écho ingénieux,
lui demande une nouvelle fois          de l’accompagner dans ses crimes de lèse-divinité.

mais irène ne bondit pas dans le vide non ! elle      bondit en avant pour chercher encore encore une adrenaline pour s'enivrer (à défaut de savoir sauter) ;
irène est lâche de ne pas abandonner sa prise.

tout au contraire, elle l'invite à monter la tour des dieux lésés pour enchaîner leur danse dévergondée,
la spirale des déchéances à deux pour se sentir moins seul.e dans les nuits dénudées.

dans les escaliers de ce casino qu’elle a maudit de ses propres doigts,
elle court, elle court           et se délaisse en petit poucet effronté les traces de sa pudeur bafouée ;
elle cherchait à se délester de sa condition mortelle, la rayer la broyer l’enterrer.

(ses pieds à présent nus claquent sur ce marbre lustré qu’elle parsemait de ses possessions et traçait ce chemin tout inventé dans sa tête qui tournait
tournait tournait tournait !!) ;

      elle agrippe au passage une bouteille de vin savamment cachée dans un recoin de la rampe (était-ce elle qui l’y avait placée ?
qui savait.)

et poursuit sa course folle contre le temps contre la banalité contre la réalité contre
la
                  fatalité.

c’est qu’irène en toute puissance est persuadée qu'il la suivrait ; et pourtant, atroce comme elle était,
elle ne comprenait blair que dans leur façon de sortir de l’ordinaire.

ainsi s’énonçait ce principe indéniable ; leur différence résidait principalement
dans ce fait éclatant :
       quand lui cherchait à s'en défaire en sautant vers le plus cinglant des enfers ;
irène, elle, voulait brûler ses abysses et conquérir ce paradis en gloire éternelle.

         et puisqu'iels l'étaient déjà dans l'extra-ordinaire
irène lui montrerait comment briser entre ses doigts les ordres de l'univers ;

elle laisserait les mots suivants s'embraser au fil de la soirée et comme toujours,
à chacun.e de leurs entrevues au lever du petit jour,

elle oublierait.

cette montée vers des gloires éternelles qu’elle compose en trône décharné ; elle la lui offre à lui aussi
ce chien infidèle en qui elle trouvait un confort étrange à ne plus être seule au sommet -

                    et enfin,
                    la voilà
                    couronnée !

sur ce nouveau balcon à l’étage supérieur elle y avait trouvé une balançoire savamment accoudée à la rambarde
au-dessus d’un vide qui était encore plus écarlate
qu’irène était splendide en majeste renégate.

ses pas de danse debout sur la planche qui se balance (avant,
arrière,
avant,
arrière puis encore
en avant
dos à la mort face à la vie conquérante) ;

la nudité de ses foulées avait une vulnérabilité étrange quand le velours carmin de sa robe l’enrobe d’un tornade enivrante.

      mais sa reine est libertine ; elle boit à même le goulot d’un alcool qui valait plus que le salaire que lui blair retirerait de cette nuit mutine.

dans une nouvelle cadence,
la belle ballerine (imposteure) enjambe le bois délicat qui sert de rempart à ce jouet suspendu dans lequel elle avait déjà perdu intérêt et elle
danse      danse         tangue
maintenant sur la rambarde-même !

parce qu’irène aime se faire marquer par les spotlights lunaires ;

elle tient la bouteille comme un micro mal réglé.

blair blair blair,
      je veux que tu me rattrapes à chaque fois que je saute pour conquérir le monde tout entier !


en chanson dissonante
une rengaine malaisante ;

la main lâchement agrippée à l’un des piliers de cette alcôve en apogée, elle y fait un tour sur elle-même comme une princesse tout récemment adoubée - comme si elle ne savait pas quoi faire de cette soudaine liberté
loin du carcan de la société ;

              elle s’arrête soudainement
au milieu d’un rythme suspendu comme elle l’était à moitié
l’équilibre simplement sur la plante des pieds.

       et irène éclate de rire ;

d’un rire qu'elle fait résonner au fond de sa gorge imbibée de ce vin à présent délaissé sur le rebord du balcon en réceptacle de ses vérités déguisées en mensonges,
(elle n’aimait pas voir les choses en face)
empli l'air frais d'une nuit dont le void insondable les couvre d'un drap lourd de sens et de songes.


et tout retombe ; le silence sonne comme une farce.

comme un caprice d’un ennui soudain car irène a tendance à jeter les plus grandes adrénalines aux charognes quand retombe la dopamine ;
cette souveraine en moue contrite qui n’a pourtant rien de repentie, tire une petite mine
et s’assied sur le rebord de leur équilibre fragile.

mais elle n’en a que faire des conséquences de ses actes car elle est tout bonnement fabuleuse ; elle tend les bras vers blair en supplique fallacieuse
en étreinte qu’elle lui propose (le sourire qui s’esquisse sur son visage d’une froideur merveilleuse)

efface toute notion d’indulgence.

j’ai une question,
une question à te poser          blair.


doucement elle s’approche, poserait s’il le fallait pied sur le sol comme une enfant-sirène
s’il était nécessaire qu’elle s’accroche à son cou pour y déposer sa peine ;
elle a tout d’une créature
éthérée - insaisissable dans ses pensées malsaines.

       les marées lunaires ont des vagues à l’âme qui tanguent comme leur somptueux mal-être ;
un vertige comme celui de ses lèvres

qui s'écrasent contre les siennes en absence de douceur (glorifie leur douleur) et le dévorent tout entier ;
elle a des baisers qui se glissent sur sa joue et se découpent sur sa peau brûlée, descendent comme l'a faite plus tôt sa main en araignée dans le col de cette chemise froissée ;
elle a des crocs avides qui viennent (délicatement) délibérément goûter son épaule carrée, rosée, marquée

parce qu'elle veut laisser sur lui encore plus que les traces de son passage éhonté.

dans sa question qu’elle laisse en suspens au milieu des brûlures scintillantes de mirages sensationnels,

irène ne prétend cependant rien lui faire promettre ; elle-même ne connaît le sens de ce mot fortuit, grinçant et laid -
elle veut faire naître dans ses fragiles cierges
dans le tango étourdi de cette soirée
         un intérêt nouveau et incensé au nom de blair.

quand elle finit enfin de butiner les fleurs qu’elle y avait tracées ;
sa voix s’élève comme une insupportable ritournelle.

avant d’embrasser la liberté (de sauter),

une hésitation qu’elle met en scène marque cette phrase qu’elle suspendait déjà à ses mots depuis un moment.

m’accorderais-tu une danse toi qui aimes tant me faire tourner ?


        tourner en bourrique tourner entre tes bras tourner entre tes doigts tourner en            dérision illogique.

sous ses douces joues rosées,
c’était une irène telle qu'elle voulait l’épeler avec blair -
un fallacieux espoir vient fleurir au fond de ses améthystes un peu enivrées.

il était difficile de dire si elle souriait ou si elle mentait

(dans son dos, le cliquetis métallique d’un collier qui n’avait plus sa place dans leur propre univers
s’en retrouve jeté par-dessus le vide du soir comme le symbole d’une réalité qu’iels effaceraient)

dans une ironie grinçante,
l’asservissement de blair pratiquait le saut de l’ange avant qu’il n’entame lui-même sa descente aux enfers.
Blair Blackwell
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Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
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Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
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L'amour ? Bah... C'est en option. Avec vous, c'est surtout physique. Et si ça plaît à votre entourage... tant mieux, pas vrai ? :wink:
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
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Sam 17 Juin 2023 - 23:02

la valse
des russian
roulettes



ft. irène

cw : sexualité légère, manque d’éthique et de morale, idéation suicidaire

Et la voilà qui s’en est allée, peut-être en avait-elle marre de ce dos arqué dont la pierre de la rambarde qui n’offrait que peu de protection face à des esprits en quête d'émancipation s’amusait à sculpter de ses pointes toutes en irrégularité. Rattrape-moi, qu’elle avait lancé sans la moindre hésitation, certaine de ses convictions envers ce chien toujours très enclin à se mettre les pieds dans le pétrin, mais c’est qu’elle avait bien raison, car Blair était de ceux inlassablement poussés à tester les limites de leur mortalité. Il a, avant de la rejoindre dans une course effrénée, un dernier regard vers le vide éclairé d’une ville en effervescence qui ne s’arrêtera pas pour un soldat tombé au combat. C’est que la liberté a le son d’ailes tranchées et d’os fracassés. Il s’en détache pour la rattraper; sa dulcinée de la soirée.

Il y avait à ce nouveau jeu les couleurs d’une toute nouvelle légèreté, une allégresse jusque-là inconnue à cette maîtresse qui n’avait aucun scrupule à le tourner en ridicule, mais c’est qu’il serait un bien petit joueur s’il se trouvait épris par la peur. Toutefois, il a la chance toute particulière de carburer à une sorte toute spéciale de rancœur qui le pousse à folâtrer avec cette vipère qui le lui rend bien. Irène n’a que de divin les vins extravagants qu’elle; sous son fard elle cherche à camoufler les douleurs de son passé. C’est ce qu’il en a conclu, car personne de bien ajusté désire sortir du cadre de la banalité. Les marches sont recouvertes d’objets délestés et ah, il ne peut s’empêcher de penser qu’elle a, dans son cavale, un charme tout autre de celui de la femme fatale.  Et lorsqu’il la rejoint enfin, du haut de ces escaliers, elle est en train de se balancer et elle n’a vraiment que d’enfantin le mouvement de vas et vient car dans sa main, il y a le vin qui s’agence étrangement bien à sa robe carmin.

Il y a quelque chose de féérique à l’observer valser sous la pitié des rayons lunaires. Il s’approche d’elle, « Irène, t’es défoncée. » Mais il ne l’empêche pas de danser entre les frontières de la banalité et la liberté. C’est que quelque part, il ne peut pas lui promettre de toujours la rattraper, mais il lui sourit néanmoins avant de se passer une main lasse dans ses cheveux toujours aussi décoiffés. Et malgré le manque de réaction, de décision, il répond tout de même à cette nouvelle invitation et se loge comme un chien bien entraîné entre ses bras élancés. Il y a sur ces lèvres l’ombre poison du vin dont elle s’est délectée durant l’attente, il a des notes de volupté qui rappellent leur place dans la société. Il aime la violence de ses baisers, sans combativité et tout en subtilité qui abîme les lippes, il a entremêlé à sa respiration saccadée les déclarations d’un plaisir éhonté à être ainsi marqué. Et c’est qu’elle pourrait continuer, prendre ce qu’il y a a prendre jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, car tant qu’à rester enchaîné à la banalité…

Sous sa robe, il a la main qui remonte le long de sa cuisse, qui glisse vers l’arrière et qui teste la limite de ce qui est permis là, dans cette privacité éphémère. « Et… ta question? » il demande alors de sa main caresse la douceur satiné de sa peau, toutes en courbes bien proportionnées. « Ah, » qu’il répond comme introduction, retirant lentement la main qui s’était balader pour sentir son cou maintenant libéré dont les couleurs sensibilités rappellent le début de la soirée. « Tu sais, Irène… » une main vient se loger dans le creux de son dos alors que l’autre se saisit de la sienne pour l'entraîner dans une valse amateur car Blair ne savait danser que ce qu’il a vu à la télé, mais il fait toutefois un effort conscient de ne pas lui piller les pieds. « Je te laisse y penser, » il lui souffle à l’oreille avant de l’éloigner pour la faire tournoyer. C’est qu’il n’a aucune idée de sa finalité, lui dirait bien si seulement il savait. Mais il avait promis, alors tout n’était qu’une question de risques calculés. « La seule danse que je peux t’offrir est celle-ci, j’espère que tu as apprécié. » Sinon, et bien tant pis. Il pivote et quand il finit, Irène se trouve assise sur la balançoire face à la vie.

Il se recule et va chercher son soulier qu’il avait récupéré, puis déposé à l'entrée. À proximité, il en sort de derrière son dos et lui présente l’escarpin et un genoux sur le sol, il lui prend délicatement la jambe et tel un prince endimanché, vient chausser son son pied. « Que penses-tu de cette promesse? » Il a dans le fond de ses obsidiennes une lueur manic.  
Irène Chamber
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Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
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On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
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Dim 18 Juin 2023 - 15:09

00.1

la valse
des russian roulettes

ft. blair blackwell

01.2023

cw : sexualité légère, mention de suicide

défoncer, voler, planer, baiser ; irène connaissait ces mots qui glissaient sur sa peau comme des rimes dépravées
alors elle lui rit simplement au nez
             à grandes gorgées
            (c’est presque frais)
quand il affirme l’avoir perdue dans des dimensions en grandes envolées -
pourtant irène est bien irène et n’a jamais été autant irène qu’en dansant sur la corde de ses libertés ;

parce qu’irène en avait plein, de libertés - elle voyait dans l’un comme dans l’autre
de dos ou de face
une manière de transcender les sorts qui s’apitoient sur son (leur) corps ;
en légèreté effritée, elle le lui lançait dans les bras et lui qui,

dans toute son insolence,
vient y goûter ses péchés
sur la courbure de ses fessiers ;
(dans les morsures qu’elle lui déposait s’esquissait un sourire carnassier) ;
il ne pouvait voir à quel point elle le savourait,
si ce n’était le poids de son désir qui s’appuyait d’autant plus fort contre le rempart de son corps

car il a les mains douces d’un asservissement dont elle tombait amoureuse,     sans condition.

     (irène ne sait comment chérir les trésors
      et les use jusqu’à la mort).

elle le lui autorisait dans l’ombre de leur privacité ;
elle ne saurait s’offusquer
d’offrandes plus douces que ce triste sort.

mais c’est qu’il lui propose une véritable danse ; libéré de son collier
il n’avait plus rien d’un chien
seulement d’un amant transi par les pas maladroits qu’il effectuait
et elle notait son effort de ne pas lui écraser les pieds ;

et donc, elle rit ;
c’est qu’elle rit fort,
elle rit d’une glotte qui est grande ouverte
disséquée sous ce ciel dont les étoiles se font prophètes
de leur propre déchéance.

irène ; elle est belle.
                                         il y a, au clair de lune,
dans sa voix qui se porte aux oreilles de son cavalier en ruine,
des notes d’une maladresse presque enfantine
qui sonnaient faux dans sa comptine.

elle lui laissait le lead, pour la seule fois de la soirée (ou de leur vie) ; le siège passager éjecté de l’autre côté
blair semblait suivre ses folies tout en maîtrise de ses gestes mesurés - il n’y avait plus d’écart
plus de rencard ;
seulement lui qui la faisait tournoyer, et elle
ne pensait à rien seulement elle
tournait
tournait

tournait ;

il y avait dans la langueur de cette valse infondée la rondeur de ces prières qu’iels ne savaient ni l’un.e ni l’autre tenir - et qu’iels ne se révèleraient jamais (ainsi pensait-elle
en se sentant pousser des ailes).

cependant, et elle le devinait,
blair a pour qualité de ne savoir longtemps garder les rênes de son côté ;
en cela voilà donc que déjà s’arrêtait cette valse qui l’enivrait
d’une joie pure et mal placée.

et irène, cul sur planche de bois, se retrouvait ainsi face à la vie (face à lui) ;
symétrie en toute en ironie.

il lui demande de penser ;
y penser ; le pourquoi du comment du où et du quand - de la même manière dont il s’était retrouvé ainsi dans ses bras quand iels avaient tout d’opposé.

et en vérité, peut-être qu’une autre l’aurait fait ; si elle avait été une véritable amante qui voulait, comme le monde entier
retenir cet ange composé d’asticots délabrés de sauter.

il était souvent affirmé que toute mort laisse derrière elle des rêves brisés, des ambitions abandonnées ; des larmes dégoûtantes qui se versaient et pourtant
elle ne voyait en face, dans ces yeux obsidiennes d’un noir effrayant,
que son propre reflet - car      elle ne savait pleurer
(elle(s) avai(en)t pour légende
     d’avoir pour ascendance les alligators).

ainsi aurait-elle pu raisonner si elle voulait justement creuser ; et comprendre qu’au fond,
la chasser revenait finalement à sauter
pas dans le vide
mais dans un poison bien plus critique ;
en cela, il y avait une contradiction certaine entre le fait de mourir et celui de vivre -
elle lui offrait une mort plus lente et plus douce que la moelle éclatée en morceaux scintillants sur un goudron impersonnel
il avait en ce sens, choisi de se désacraliser sur elle.

cependant, irène n’en a que faire ; irène est foncièrement égoïste
profondément égocentrique ;
le passé et les tourments d’un chien en laisse ne l’intéressent qu’en finalité à se mettre sous la dent.

je note l’effort.

elle ne dit aimer, ou ne pas aimer ;
apprécier ou détester. elle reste
comme elle est,
irène qui aime désenchanter
la réalité ;

son sourire est railleur, narquois et pourtant ailleurs - car à force de ne vouloir y penser
elle avait fini par céder à une question singulière ;
et elle se demandait bien à quel point elle pourrait le ruiner
car il avait

dans ce dernier geste (qui la surprenait
car blair
blair a toujours l’avantage de savoir plaire) ; il y faisait le choix de s’enchaîner
à ses pieds
sur son trône
qui grinçait
et se balançait.


                                       irène n’en pense rien,
                                       n’aime pas penser pour leur (son) bien.

dans cette scène digne des pires contes de fées, ses améthystes brillaient ;
elle aimait lécher le sucre qui suintait de leurs blessures par ce romantisme forcé.

en cendrillon amourachée, elle admire ce soulier pourtant si connu à son pied
((le cuir scintillant d’un prix indécent reflète la noirceur abyssale de cette nuit quand au loin hurlent les faussetés qui rongent la cité)).

car blair,
comme les chiens sauvages qui mangent les restes,
le lui a rapporté comme un bien qu’elle avait discard entre ses doigts et voilà qu’il prenait cet étrange objet comme un bijou à
lui passer au pied.

irène saisit sa main qu’il avait apposée à son mollet pour la chausser,
et la remonte doucement vers sa cuisse légèrement dévoilée ;
elle voulait tester l’indécence de cet impudique invétéré - et ça,
ça l’amusait (il y faisait chaud comme pour s’y loger).

je ne suis pas facile à satisfaire.

je déteste les promesses. ;
car elle glorifie les extases sans lendemain, irène, ne s’attache pas aux contraintes de la vie car elle sait bien
à quel point la précarité des survivants tangue, instable sur les regards éteints.

irène détourne le regard, hausse les épaules, et tord un sourire qui n’arrive pas à s’afficher car elle ne sait comment supporter la solennité de blair.

(elle ne sait pas encore réclamer des promesses).
en maîtresse désorganisée, elle changera un jour de discours comme un visage grotesque.

mais en attendant, en ce moment-même,
elle aime ce rythme qui les entraîne.
elle lui avait demandé ((une danse avant de sauter)) ;
il lui avait offert un tango maladroit qui lui jure de ne rien promettre,
en cela elle adorait le forcer à formuler ce qu’il pensait lui plaire.

et il la régalait d’une contradiction de toute beauté ; ne rien promettre et pourtant tout faire
jusqu’à lui lécher les pieds.

ainsi, irène sans réponse, laisse la vérité flotter dans l’air saturé de leurs manies déplacées ;
elle le saurait fidèle tant qu’aucun.e des deux ne se mentionnerait -
iels s’aimaient à tuer la réalité
et ne pouvaient même formuler les mots de celle-ci qu’iels savaient vraie.

irène tend le pied et continue de détailler de son regard pensif son soulier ;
un sourire
empreint
d’une belle folie
brise ce visage de poupée
de bout en bout
en deux comme ce regard qui semble s’extasier.

j’aime cette promesse ; car tu te la passes toi-même en laisse
sans même que j’aie besoin de demander.


le verbe aimer claque en amertume qui fait tanguer la bile au fond de sa glotte anesthésiée,
en mensonge éhonté ; (elle le croyait)
l’esprit pris par le vin et l’ivresse de se savoir aodrée,
elle ne comptait plus trop les frontières floutées qui s’étaient embrouillées entre elleux-deux.

puis, irène se lasse de la situation ; l’impatience gamine qui traçait sur ses lèvres divines
le goût de l’alcool trop rapidement sifflé,
revient au galop et l’emprisonne dans ce tableau que blair lui offrait ;

glissant ce fessier qu’il aimait caresser du bois qui avait accueilli sa danse solitaire,
elle les pose sur ce genou qui lui était offert
comme pour ponctuer sa conquête
elle lui imposerait ses courbes même sur ce terrain défriché en bas de trône (en haut d’une tour).

     car en princesse à qui il offrait sa dignité,
        elle fracasserait son équilibre si c’était pour son propre plaisir,
elle-même pendue sur ce fil, un genou écrasé sur une pierre d’une froideur régressive,

          et pour une fois, irène se lancerait
quitte à mettre sa propre balance sur le tapis pour parier au plus gros (elle voulait voir à quel point il saurait supporter le poids d’une irène sur ses promesses)
avant de s’effriter ;

parce que lui-même semblait tester ses limites,      alors,       irène, elle
n’irait pas se gêner.

(et la main de blair posée sa cuisse glisse, remonte, et suit ce mouvement bien pensé et habile pour se retrouver posé là où blair avait abandonné sa propre conquête avant de la faire tournoyer) ;
elle lui redonnerait ses propres fleurs pour mieux le séduire quand elle aura fini de parler.

mais dans la proximité de leurs gestes, c’est surtout et malgré tout,

on dirait presque que tu n’aimes pas me voir planer trop haut.

il la faisait descendre à chaque fois dans cet étage qui dominait pourtant leurs propres défauts ;
de rambarde à balançoire au sol à sa propre personne,
il la glorifiait en l’attirant dans ses maux.

et si lui, offrait sa promesse
irène, elle
lui donne simplement une caresse
ses doigts passent dans ses cheveux désorganisés et elle y laisse un moment planer ;

ce double-jeu procurait une dissonance qu’elle ne savait mentionner ; de cette chaussure à ses pieds quand elle, en magnanime majesté
l’avait libéré de son collier ;

ça lui donne la satisfaisante envie de gerber.

bien accompagnée,
elle aimait s’asseoir sur cette nouvelle balançoire précaire en faisant face à une vie bouleversée
au plus haut d’un palais riche et lustré ;
alors qu’elle testait sans pitié le genou d’un animal de basse société.

irène lui souffle à l’oreille, descend le long de son cou
ressent l’artère carotide battre comme un oiseau encagé ;
pour un peu,
elle le libérerait bien en geyser enragé.

pour autant, appelle-moi le jour où tu auras décidé de couler,

les doigts venus caresser ses cheveux les agrippent soudainement en poigne qui rappelle le début de soirée
et viennent découvrir la splendeur de cette gorge brûlée.

je viendrai m’écraser sans aile pour te noyer sous mes pieds.

et ses dents repartent sculpter ses fleurs dans la canopée de sa clavicule ;
il y avait dans ses gestes le désir de
l’annihiler.
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