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Blair Blackwell
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Blair Blackwell
Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Plan ABCD Q
L'amour ? Bah... C'est en option. Avec vous, c'est surtout physique. Et si ça plaît à votre entourage... tant mieux, pas vrai ? :wink:
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Lun 19 Juin 2023 - 4:05

la valse
des russian
roulettes



ft. irène

cw : sexualité légère, manque d’éthique et de morale, idéation suicidaire

Il a sur ses lèvres le sourir aguerri de ceux qui ont en souvenir l’expérience vécue à la dure; c’est qu’Irène en éternelle insatisfaite lui avait déjà fait chanter moult ritournelles, mais Blair a confiance en cette promesse dont il sait elle saura en décoder les subtilités. « Bien sûr que tu l’aimes, » il en aurait été difficilement autrement, c’est qu’elle, en suprême maîtresse, doit se délecter d’une laisse offerte par un chien indompté. Entre ses mains, il dépose une sorte tout autre de liberté qui rime davantage avec exclusivité qu’os fracassés; avec elle, il le sait, iels iront à la conquête des plus profonds enfers pour y hurler, mais aussi pour s’y brûler. « Bien sûr, » il répète, un peu plus léger malgré le poids de sa majesté sur ce trône improvisé. « Tu caches bien ton jeu, » souffle chaud contre l’oreille de cette reine dont la proximité se calcule en millimètres. Et comme à l'habitude, lui laisse le soin de d’interpréter comme elle le souhaite les subtilités de cette insulte.

Blair a la main contre le velour de ses fesses et dans le silence qui les entoure, il comprend qu’Irène en reine capricieuse lui intime un nouveau jeu et alors qu’il s’amuse avec l’élastique de son sous-vêtement, il se laisse dévorer comme un bon amant. « À t’envoler trop haut, comment je fais pour te rattraper? » Il y a dans ses mots un égocentrisme assumé; c’était un peu sa manière particulière de l'enchaîné à terre. En l’empêchant de sauter, Irène devenait sa déesse encagée destinée à l’enabler. Et pendant qu’elle le peint de sa couleur dont il n’admettra pas en tirer un plaisir certain, Blair finit par flancher et c’est vers l’arrière que son dos caresse la pierre. Sur lui, il a Irène dont il a amortie la chute et ça serait facile de penser qu’en bon gentleman ou en bon chien dressé, il voulait lui épargner de se blesser, mais non, c’est qu’il y a vu l'opportunité d’y dénicher un gain.

Sous le ciel étoilé, Irène est une sacrée beauté. « Si ce jour vient, » il dit, ayant un regard à la dérobé vers sa main dans laquelle il tient la culotte qu’il lui a volé et c’est ça son si beau trophée, « j’espère être le premier à en être informé. » Il se lève, époussette pour la forme seulement son pantalon emprunté et va vers le vide pour lancer la lingerie lacée. Tant qu’à être dévergondé… « Dis-moi Irène, » il se retourne vers elle, condescendant, « pourquoi tiens-tu tant à m’accompagner? » Et parce qu’il ne tient pas tant que ça à entendre son plaidoyer, il lui vole un nouveau baiser avant de lui murmurer « ce soir, je vais t’aimer. » Comme le feu s’éprend de l’eau, comme la vie s’éprend de la mort, oh oui, il va l’aimer.
Irène Chamber
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Irène Chamber
Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Plan ABCD Q
L'amour ? Bah... C'est en option. Avec vous, c'est surtout physique. Et si ça plaît à votre entourage... tant mieux, pas vrai ? :wink:
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Menace Obscure
Vous avez rejoint la Menace obscure. Convaincu ou craintif, vous pensez pouvoir préserver votre existence... Ou épargner celle d'un proche. Sauver le monde et en devenir le héros. Dommage que plus personne ne sera là pour en être témoin...
De la vieille école
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Mar 20 Juin 2023 - 1:15

00.1

la valse
des russian roulettes

ft. blair blackwell

01.2023

cw : sexualité légère, mention de suicide
les myosotis sont d’un bleu plus beau que tout quand ils fleurissent sur la peau
d’un prince qui ne sait que mal aimer ;
et irène continue à s’en délecter - après tout, et contre tout,
              il le lui rend tellement bien.

il lui affirme ses convictions (“bien sûr”) en brise chaude qui coupe avec la fraîcheur des petits hivers ;
la neige n’a le temps de se poser pour les couvrir de pudeur
les couvrir de candeur,
car le brasier qui les consume quand iels valsent comme des anges punis pour leur grandeur fait fondre dans le creux de leurs yeux
             les logiques et la raison - puisqu’irène l’initie si bien à ses jeux
et qu’il y répond comme pour deux.

mais si blair savait déjà tout ?             alors,             pourquoi lui demander à haute voix
pourquoi
l’enchaîner à ce sol qui n’apporte aucune sensation ;
irène n’a d’icare que l’ambition
et ses ailes d’un fer bien froid lui lacèrent déjà le dos ;
elle saurait s’envoler un jour (mais        ne pourra jamais             l’emporter) ;

elle avait malgré tout cette conscience forte qui se découpe dans la noirceur du soir témoin des doigts de blair sous l’élastique de ce sous-vêtement dentelé qui n’a pour rempart
rien sinon l’étiquette des bienséances qu’iels auraient bien tôt fait d’éclater en astres épars ;

alors elle profiterait de ces instants comme une simple mortelle qui brise entre ses doigts
le bois pourri d’un pantin plein de désarroi.

pour autant, blair en toute vivacité lui claque un mensonge éhonté ;

cacher son jeu ?          oh non,          irène
le lui offre tout entier dans cette mise en scène exubérante,                                 grandiose !!!
magnifique comme elle l’était, elle lui avait pourtant déjà posé ce corps en prose
tant et tant de fois dessus ; il aurait dû s’y conformer comme un valet qui ne se connaît plus
(seulement y mouler ses lèvres ses mains et ses doigts autour de cette offrande qu’elle lui attribuait en magnanime divinité).

seulement, et elle le reconnaissait ;

il était difficile de deviner ce qui était vrai ou faux,
              à genou ou sur le dos
car elle ne se révélait jamais autrement que par ces jeux qui ont pour seul défaut
d'être à cœur ouverts, en tachycardie de leurs maux.

(et le poids de cette insulte s’alourdit par sa poigne qui vient agripper encore plus fort ses cheveux d’un noir qui pourrait bien les avaler en un seul morceau).

irène ne lui dit rien car elle a des joyaux plus importants à graver sur sa peau ;
comme une orfèvre qui sculpte entre ses crocs la plus belle de ses oeuvres
elle lui offrait en retour le satin de son propre derme - irène
      se demandait à quel point blair savait bafouer les reines ?

tu trouveras un moyen comme tu l’as toujours fait,

mon bel ange.


ce murmure a tout d’une moquerie pour celui qui ne savait même pas sauter
alors se faire pousser des ailes ; car pris dans sa propre fange
blair ne pouvait que tendre les bras vers une déesse qu’il s’efforçait d’encager.

          mais le voilà qu’il fuit encore une fois - pour la garder dans ses bras
se glisser à terre et l’emporter encore plus bas ;

ainsi le croyait irène, en toute confiance comme une majesté qui ne sait reconnaître ses torts.

c’était sans compter blair qui court toujours après la mort.


cette danse-là est si rapide ; elle ne comprend que trop tard -
il avait, comme elle lui avait passé sa corde au cou, pris ce sous-vêtement si indécent à la manière d’un divin nectar ;

ses améthystes s’écarquillent une seconde seulement quand le courant d’air d’une nuitée déjà bien dévergondée vient caresser son intimité ;
et elle
éclate d’un
si grand rire
oh c’est qu’elle
                                    aimait ce spectacle !

lui qui la retenait déjà à terre comme un amant dépouillé de tout sinon de cette belle maîtresse
venait maintenant quérir les trésors qui ne lui appartiennent pas en contrepartie de sa misérable laisse.

blair,

tu régales ; quand tu fais les mises en scène.


elle ne peut s’empêcher de lâcher de littérales larmes de rire car il est
               si
               pi
               to
               yable
               à
                              l’imiter.

et malgré tout ça,
t’es quand même incapable d’imaginer des chemins insoupçonnés par toi-même.


et dans son fou rire, (elle se retrouve grande élancée debout) qui la pousse à la rambarde comme seul soutien,
les paroles de blair s’y perdent comme un noyé dans les profondeurs des océans incadescents.

        car il ne sait rien faire sans laisse au cou (elle se fiche bien de ses états d’âme) tant qu’il -

pourquoi tiens-tu tant à m’accompagner?

son rire sonnant clinquant se coupe net et le regard qu’elle lui impose comme un foudroyant orage lui aurait bien dit de se la fermer ;
car il s’agit là de questions qui ne se posent pas
elle qui avait fait preuve de mansuétude pour une fois.

mais irène n’a le temps de siffler entre ses crocs que les lippes de cette proie qui ne connaît pas sa place viennent éteindre le venin bouillonnant derrière le pulpeux de ses lèvres.

blair,

le souffle saccadé d’avoir été goûtée comme une pomme interdite volée sur la branche des péchés ;
ses pupilles brillent pourtant d’un éclat meurtrier qu’un sourire étriqué ne vient apaiser.

si ce n’était pas toi,                         je t’aurais déjà dépecé.

ainsi répond à sa question impertinente sans le tuer
car irène lui interdirait ce soir de (se faire) sauter.

et soudainement un sucre-miel inexpliqué moule ces améthystes qui tranchaient de leurs facettes irrégulières seulement quelques secondes plus tôt ;
et la fièvre des rancoeurs (la fièvre des grandeurs) revient au galop.

il lui murmure des satanés mots d’amour ;

elle lui répond à son tour d’un baiser sauvage sans détour ;
elle brouillait les frontières d’un profond dégoût dans sa bouche en distillerie qui fondrait toute bravoure.

et le voilà qui enchaîne de ridicules promesses ; pour une vie ou juste pour ce soir.

                  voulait-elle seulement se faire aimer ?
d'ordinaire,
non ;
seulement être adorée comme une déesse intouchable qui frappe d'un regard méprisant la dignité des chiens errants.

mais blair savait lui offrir un amour dégoûtant qu'elle adorait envahir d'un orgasme épars.

et comment veux-tu m'aimer,

d’un geste soudain qui était leste, presque élastique comme l’étaient leurs propres limites (elles étaient si molles qu’iels s’amuseraient encore
encore et encore
à les étirer) ;
cette divinité sans chasteté
            retourne en doucereuse brutalité ce mortel qui l’exhorte
        toujours plus à le sanctifier
    contre le marbre de son domaine déjanté
et c’était maintenant lui qui faisait dos en aveugle à l’éternelle ambroisie

qu’il désirait tant et tant en impossible ecstasy.

moi qui n'ai rien à te donner ?

en ponctuation dissonnante ; irène vient explorer l’irrégularité de son torse,
sa question qui minaude souligne son air faussement innocent quand elle pose comme un oiseau à la recherche de médication
la tête sur son épaule en douce pression ;
car elle possède une candeur sale qui glisse une jambe entre les siennes pour emprisonner l’une de ses cuisses entre les siennes
affreusement dévoilées par ces mains-mêmes

sur l’une desquelles elle vient poser la sienne, celle qui ne s’aventure pas sous la chemise en baptême ;

et c’était scier en deux le corps de ce chien qu’elle ne savait qu’adorer contre la pierre d’un angle droit car il ne possédait sans doute pas la souplesse qu’autrefois avait enroulé l’antique reptile sur les racines de l’humanité

           comme irène le faisait avec celles de blair dans leur microcosme effréné.

car tout ce qu'elle détenait entre ses mains était une volonté que blair trouvait intéressant de lécher pour mieux s’empoisonner ;

il n'y avait là ni cœur ni charme seulement le venin d'une somptueuse couleuvre qui avait dévoré l'amour avant même d'être née.
Blair Blackwell
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Blair Blackwell
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Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
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L'amour ? Bah... C'est en option. Avec vous, c'est surtout physique. Et si ça plaît à votre entourage... tant mieux, pas vrai ? :wink:
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
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Ven 14 Juil 2023 - 3:30

la valse
des russian
roulettes



ft. irène

cw : sexualité légère, manque d’éthique et de morale, idéation suicidaire

Le ciel est à son plus beau que lorsque ses étoiles se font témoins infortuites de débaucheries mortelles, il pense alors que la pierre taille les omoplates comme elle l'avait précédemment lorsque les rôles furent inversés. C’est d’une sobriété ivre, d’un humour pince-sans-rire, d’une malheureuse félicité qu’iels s’emboîtent si bien et si mal à la fois l’un dans l’autre et ça le fait sourire malgré la douleur qui teint son dos comme l’Irène l’avait fait avec son cou; c’est que c’est sur la peau que les iris fleurissent le mieux. « Oh, Irène, » il soupire et si ça, ça n’avait pas un petit quelque chose de condescendant, alors quoi? Blair a la main qui s’élance vers le ciel, fait mine d’attraper l’un de ces astres narquois et formerait à même ces cheveux d’ébènes sa propre constellation; mais Irène devra se contenter de la froideur de ses doigts contre sa tempe, qui glissent vers sa nuque et qui s’en sert comme appuie pour se hisser du vide dont il prend définitivement doux. À défaut d’accrocher à sa crinière une galaxie, il acrroche ses lèvres aux siennes et le baiser qu’il initie a le goût du doux poison des vipères, s’y mêle le rouge ferreux d’une passion mal adaptée.

C’est qu’il lui a dit qu’il l’aimerait.
C’est qu’il ne lui a pas dit qu’il l’aimerait
d’une haine viscérale qu’on ne réserve
qu’on ne réserve qu’au
soi.

Il y a dans ce baiser en crescendo d'agressivité un désir de destruction.
Il y a dans ce baiser en décrescendo de douceur un vœu inavoué passé sous clé.

Et si Blair n’avait pas la main baladeuse, occupée à se glisser sous les courbes nues d’Irène pour s’arrêter sous ses cuisses qu’il soulève pour l’asseoir sur la pierre qui en avait vu de toutes les couleurs, mais aussi de toutes les formes, il les aurait alors peut-être utilisées pour sentir le relief de l’indentation de cette même pierre dans son dos. Peut-être est-il vrai qu’elle n’avait rien à donner dans le sens propre du terme, mais Irène avait la (mal)chance de posséder une folie qui ne lui était pas inconnue et pour le moment, ça lui suffisait.
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