On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Des bidules et des machins
On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
Acheteur.euse compulsif
C'est que ça commence à en faire des sous... Vous êtes sûrs d'avoir bien réfléchi avant d'acheter ?
Richissime
... Bon, si vous avez dépensé autant d'argent, c'est que vous avez sûrement les moyens. N'en profitez pas pour frimer, ni pour jouer au casino.
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Team Shiny
Une équipe complète de pokémon chromatiques ! Si avec ça, vous ne vous démarquez pas...
Triplés
Vous voilà avec quelques bébés pokémons ! Faites-les grandir, élevez-les bien... Être parent, ce n'est pas facile.
Éleveur.euse
Vous vous y connaissez bien, en pokémons. Surtout en reproduction... ... Est-ce qu'on doit s'inquiéter ?
Machine à œufs
C'est une usine ! Rappelez-vous quand même que ce sont des êtres vivants. Au moins, vous n'avez pas peur des bébés, vous les connaissez par cœur !
Le ciel était grisâtre, laissant une atmosphère triste et glacial en ce mois de janvier, nouvelle année qui commence. Le début d'une souffrance qui durera douze mois, comme la précédente qui avait suivit une autre encore avant elle. Un cercle infini, vicieux auquel Darius aurait tant voulu s'échapper. Il se demandait encore pourquoi il avait survécu, pourquoi cet énorme rocher ne lui était pas tomber en pleine face, au lieu de sa jambe, cela l'aurait achever sur le champ. Mais il semblerait que le destin était bien plus cruel qu'on le disait et qu'il préparait encore d'autres surprises. Comme ce fameux jour, peu de temps avant de se retrouver à Ilerda, où il fut convoquer par les hauts gradés, pour une nouvelle mission qui allait bientôt lui changer la vie : Intégrer la Révolution.
Bien sûr, Darius avait accepté à l'instant-même. Après tout, il ne pouvait refuser tout les désirs de l'Empire et qu'il n'était désormais plus que bon à être de la chair à canon pour servir l'Impératrice. Il ne pouvait plus courir, ni se battre et avait passé la plupart de son temps après la catastrophe qui lui avait enlever sa jambe à se morfondre dans son lit, parcourir les bars tard le soir et à refuser toute aide psychiatrique et physiothérapique. Même lorsqu'il s'enferma dans une base militaire pour gérer des ressources ou les nouveaux, l'ex-sergent était devenu casarnier, froid et complètement asociable, laissant alors mourir le jeune homme joyeux et bienveillant.
Le blessé se traîna avec lenteur jusqu'à une bâtisse, aidé de sa canne et d'un absol ténébreux. Sa jambe le tiraillait sans cesse, au moindre pas mais il continuait, ne lâcherait pas tant qu'il n'atteindra pas son but. Des passants se retournèrent à son passage, surpris, Darius avait l'air d'un pauvre vieillard au seuil de la mort, malgré le fait qu'il n'est point passer la quarantaine. Finalement, il s'arrêta à quelques mètres du bâtiment, essayant de respirer à grands coups pour calmer les efforts qu'il faisait. Peut-être aurait-il dû demander à un taxi de le déposer pile devant l'entrée. Mais il ne voulait plus perdre sa dignité, pas comme ça. Surtout devant son ancien supérieur, un Vicomte qui l'avait pris sous son aile lorsqu'il était jeune et où quelques fois, s'était retrouvé à venir dans sa famille pour parler affaire. Il avait même pris le temps, quelques années auparavant, de s'occuper des enfants de celui-ci, jusqu'à son accident où il s'effaça complètement de la vie des Slater, ou d'autres personnes de son entourage. Mais aujourd'hui, il voulait s'excuser, dire qu'il n'était pas mort, qu'il était encore en vie et rattraper le temps perdu. Pardonnez-moi... murmura-t-il, devant le porche.
MESSAGE HORS RP >Nada
Calliope V. Slater
Rang B
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1885
610
Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Il me faisait grand bien d'aller passer du temps à la maison pour les fêtes de fin d'année. Certes, l'université de Corvinium n'était pas très loin de chez moi, mais tout de même. Ce n'était pas tous les jours que je revenais passer du temps dans la maison de mon enfance. Si mon père était très absent, comme à ses habitudes, j'étais quand même contente de passer du temps avec ma mère et avec certaines vieilles connaissances qui, comme moi, étaient revenues au bercail pour la période des fêtes. Aujourd'hui, d'ailleurs, j'étais dans notre immense cuisine à lire les instructions sur une boite contenant tout le matériel nécessaire à la confection de ma propre maison en pain d'épices. Sans doute pas le passe-temps le plus adapté pour une jeune femme qui allait tout juste avoir vingt-quatre ans une poignée de jours plus tard, mais qu'importe. J'avais bien le droit de combler le vide intérieur de n'avoir rien de prévu pour mon anniversaire avec ce qui me chantait ! Quoi que, si je demandais gentiment, mon grand frère accepterait peut-être de faire une ou deux parties de Puissance 4 avec moi en hommage au bon vieux temps ? Affaire à suivre.
J'avais revêtu un tablier à motif d'évolitions, retroussé les manches de mon pull bourgogne et attaché ma longue chevelure bicolore en une haute queue de cheval. Maniaque comme je l'étais à l'idée de bien faire les choses, ce qui était pratiquement un héritage familial, je relisais les instructions tout en m'assurant d'avoir bien préparé mes plans et de tout avoir à ma disposition. C'est là qu'on avait sonné à la porte et que, toute excitée, Shiva avait détalé en sa direction la première. Je m'étais retrouvée à la poursuivre au petit trot, me demandant qui ça pouvait bien être. J'entrouvris finalement la porte tout en restant collée à celle-ci, faisant bien attention à ne pas laisser trop de l'air hivernal faire son chemin à l'intérieur. Mais qui est-ce que... ? Une canne ? Une chevelure pâle ? Et Reichenbach ?? Je clignai des yeux, interdite, en détaillant l'absol. Non, ce n'était pas lui. Pardonnez-moi...
« Comment est-ce que je peux vous aider ? »
Pour moi cet homme était, de prime abord, un parfait inconnu. Peut-être avait-il eu un soucis avec sa voiture ou avec sa jambe et qu'il venait demander de l'aide ? Bon c'était quand même culotté de prendre une maison comme la nôtre pour aller demander de passer un coup de fil quand même, mais on ne sait jamais. Puis, à dire vrai, si cet individu me connaissait d'autrefois alors sans doute que lui aussi aurait du mal à m'identifier vu que j'avais beaucoup changé. À commencer par cette teinture dans mes cheveux, du blond et du rose, qui couvraient mon brun foncé naturel. Surtout que Shiva, que j'avais eu durant mon adolescence, ne semblait pas les reconnaître non plus. Le mystère demeurait donc entier, pour l'instant.
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
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... Bon, si vous avez dépensé autant d'argent, c'est que vous avez sûrement les moyens. N'en profitez pas pour frimer, ni pour jouer au casino.
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
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Vous voilà avec quelques bébés pokémons ! Faites-les grandir, élevez-les bien... Être parent, ce n'est pas facile.
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Il avait réussi à approcher son corps affaibli jusqu'à la porte, afin d'appuyer sur la sonnette, le doigt tremblant. Depuis tant d'années à vivre cloîtrer entre des murs et à rejeter tout contact possible, Darius venait de faire le premier pas avec le monde extérieur. Il n'attendit guère longtemps, ayant d'abord eu une soudaine envie de faire marche arrière, mais en vue de sa lenteur et de son équilibre perdue, il n'eut pas le choix que de rester sur le paillasson de la porte, jusqu'à ce que celle-ci s'ouvre légèrement, laissant passer alors en premier lieu la tête d'un évoli, puis d'une dame. Celle-ci avait les cheveux blonds et roses, de bonnes pomettes et portant un tablier de cuisine.
Aider ? Darius plissa les yeux un instant, prêt à sortir une réplique froide et avec désinvolture, mais il se ravisa. C'était lui qui avait sonné à la porte, qu'il n'avait pas vérifier le nom avant l'acte. Ce ne serait pas très poli, surtout pour quelqu'un au service de l'Empire, bien qu'il n'avait guère le physique désormais. L'homme baissa la tête, gêné. Il s'était sûrement trompé de maison et vérifia tout de même l'appartenance de la bâtisse. Slater. Non, cela n'avait toujours pas changer. Sa main abîmée passa dans ses cheveux, réfléchissant quoi dire. Est-ce qu'elle était la nouvelle servante de la famille ? Une gourvernante ? Excusez-moi, je suis un vieil ami des Slater et je n'ai donné aucune nouvelle depuis plus de douze ans... Il n'y a aucun membre de la famille actuellement ? Avant de s'incliner en guise d'excuse.
Puis, quelque chose tilta dans sa tête. N'avait-il pas dit douze ans ? Douze ans, cela faisait beaucoup, non ? Les enfants de la famille avaient dû grandir entre temps, et partir faire leur service à l'armée. Du coup, il n'y avait sûrement personne si le père était encore dans l'armée, il serait au travail. Tout comme la mère qui devait être en ville. Cette fois, vraiment avec honte, sentant le stress monter en lui, il finit par sortir un bout de papier et le tendit à la jeune femme avant de reculer avec difficulté vers la ruelle, pensant toujours à cette jeune femme qui devait servir la matriarche de la famille. Je vais vous laisser du coup. Pouvez-vous donner ce numéro à un membre des Slater ? Il y a mon nom et prénom dessus. Il essaya de se retourner mais vit à peine Aeon qui se trouvait à deux pas derrière lui et faillit tomber à la renverse. Heureusement, le pokémon le retint d'une patte, avant que la chute ne soit plus que fatal et qu'il caresse le béton de son visage d'albâtre. Honteux. Il a faillit chuter devant la servante de la famille de son ancien supérieur.
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Calliope V. Slater
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Ma part plus fantaisiste se demande vaguement si ce n'est pas le fantôme des noëls passés de mon père qui n'aurait pas pris du retard sur son horaire, se présentant chez nous au début de janvier plutôt que fin décembre. Ou alors celui des noëls futurs d'Arsène ? Ça expliquerait le Absol. Mais non, rien de tout cela. Il avait simplement l'air d'un homme gêné, peut-être un peu perdu, regardant vers la plaque de la maison comme pour vérifier qu'il ne s'était pas trompé d'adresse. Peut-être venait-il voir mes parents ? Bingo. Même qu'il était un vieil ami des Slater, supposément, qui n'avait pas donné de nouvelles en plus de douze ans ! Mais du coup... est-ce que je le connaissais ? Quelles étaient les chances ? Mais il continuait de parler et, alors que j'essayais de lui répondre...
« Ah euh oui en fait je— »
Il me mettait un papier entre les mains, comme un genre de carte de visite, avant de s'incliner sobrement. Mais ! Il prenait déjà la fuite ? L'homme me donnait ses instructions et, dans son empressement, passait à deux doigts de se tordre le cou en tombant en travers de notre porche. Inquiète pour l'inconnu, j'avais ouvert la porte en grand pour sortir, n'ayant pourtant que des chaussettes aux pieds, pour aider à le retenir de tomber. Maintenant que je m'étais tapé tout un cours sur la responsabilité civile il était hors de question que je laisse qui que ce soit se blesser sur notre propriété, parole d'étudiante en droit ! Enfin... Et aussi parce que j'étais sympa comme fille et que je n'aime pas que les gens se fassent mal, évidemment. Bref.
« Est-ce que ça va ? »
Pour le coup il me rappelait d'autant plus Arsène. Handicapé, flanqué d'un Absol, fermé à la conversation et prêt à déguerpir sitôt qu'il croyait avoir une interaction sociale avec la mauvaise personne. Pour le coup peut-être qu'il vaudrait la peine de me comporter comme avec le concerné ? Alors j'enfilai métaphoriquement ma casquette de petite soeur casse-pieds, me faisant plus droite et fronçant les sourcils.
« Vous devriez venir à l'intérieur pour vous réchauffer et attendre que mon père rentre à la maison. Surtout que ça ne se fait pas de faire tout ce chemin juste pour laisser une carte de visite et repartir comme un voleur ! Monsieur... Monsieur... ? »
Je baisse les yeux, retrouve le bout de papier qui est encore coincée dans ma main.
« Monsieur Barthéléo ? »
Je relève les yeux vers lui, soudainement choquée, essayant de reconnaître en ses traits l'individu que me rappelle ce nom. Je n'y crois pas. Est-ce que c'est possible... ? Est-ce que c'est vraiment... ?
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
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Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Des bidules et des machins
On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
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C'est que ça commence à en faire des sous... Vous êtes sûrs d'avoir bien réfléchi avant d'acheter ?
Richissime
... Bon, si vous avez dépensé autant d'argent, c'est que vous avez sûrement les moyens. N'en profitez pas pour frimer, ni pour jouer au casino.
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Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
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Triplés
Vous voilà avec quelques bébés pokémons ! Faites-les grandir, élevez-les bien... Être parent, ce n'est pas facile.
Éleveur.euse
Vous vous y connaissez bien, en pokémons. Surtout en reproduction... ... Est-ce qu'on doit s'inquiéter ?
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C'est une usine ! Rappelez-vous quand même que ce sont des êtres vivants. Au moins, vous n'avez pas peur des bébés, vous les connaissez par cœur !
L'ex-sergent crut voir sa vie défiler à toute vitesse lors de sa chute, revoyant alors son passé auprès de sa famille, lorsqu'il n'était qu'un bambin choyé et admiré de tous, faisant la prunelle de ses soeurs aînées. Puis de son passage dans l'armée, à quel point il avait apprécié servir l'Empire pour finalement devenir sergent, puis l'accident qui tua ses pokémons et le priva de sa jambe. Tout l'alcool but dans les bars, les femmes et les hommes qui ne voulaient même plus prendre un verre à ses côtés. Et maintenant, le fait de ne pas avoir pu dire pardon à la famille Slater et qu'il allait mourir lamentablement sur le péron de leur maison.
Mais son corps n'alla pas s'écraser sur le béton, sa tête ne se tordit pas et ses jambes, du moins, celle qui était encore 100% viable, resta au sol. À la place, il y avait les mains de la jeune gouvernante autour de lui, et les pattes d'Aeon posé sur son ventre pour éviter la chute brutale qu'il allait faire. Interloqué, Darius fixa le sol, clignant plusieurs des yeux. Il respirait, vivait, sous le rapide réflexe de cette femme qui avait réussi à aider l'absol à rattraper le pauvre handicapé et sa canne. Puis gentiment, elle le tira en arrière, pour le remettre droit. Hésitant, l'homme toucha délicatement le sol du bout de son pied invalide avant de finalement prendre légèrement appuis dessus. Qu... ? Moi ? Un voleur ?! C'est bien honteux de traiter un ancien membre de l'armée, jeune demoi....
Il tourna en même temps sa tête, les sourcils froncés, auprès de la femme. Mais il dût s'arrêter net dans sa phrase, parce que celle-ci avait les yeux grands ouverts. Darius ne saurait que dire si c'était de l'incompréhension ou de la joie. peut-être un mélange des deux ? À vrai dire, il ne saurait que dire. Autrefois, il était facile de comprendre le faciès des gens, surtout quand on était très sociable comme l'ancien Darius Barthéléo, fils d'un noble et homme loyal à l'Empire. Mais le nouveau Darius, le froid et distant, n'avait guère fixer le visage des gens, détournant simplement le dos en criant haut et fort des méchancetés.
Qu'avait-elle dit ? Tonton ? Je ne suis pas oncle à ce que je sa... Encore une fois interrompu par ses propres pensées. Décidement, il n'arriverait même pas à en placer une correctement. Sans vraiment s'en rendre compte, de toute sa hauteur malgré sa canne, il se pencha sur la jeune demoiselle pour prendre le menton de celle-ci entre ses doigts, puis releva sa tête pour approcher son regard, un regard intense, regardant dans toutes les coutures. Calliope ? Mais qu'as-tu fait à tes cheveux ?! Maintenant, il voyait bien les traits de la jeune femme, certes, ce n'était plus l'enfant qu'il avait connu mais elle restait toutefois la beauté qu'il avait toujours connu et apprécié.
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Calliope V. Slater
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Il n'est pas oncle ? Comment ça il n'est pas oncle ?! Je sens un mélange de tristesse et de révolte me gagner parce que franchement c'est blessant de me faire renier comme ça par mon tonton préféré ! Je crois bien que j'en ai des larmes au coin des yeux tant je suis dramatique. Je suis d'ailleurs à deux doigts de lui faire tout un discours, mais il m'interrompt en m'attrapant par le menton pour mieux regarder mon visage. Les connexions se font dans son cerveau de petit vieux et non seulement il me reconnait, mais il y va aussi d'une question qui laisse sous-entendre qu'il n'est pas fan de ma nouvelle chevelure bicolore. Tss, c'est bien le pote de mon père ça.
« On appelle ça de la teinture, tonton. Ah non, c'est vrai, t'es pas un oncle, n'est-ce pas ! »
Moi, malcommode ? Souvent oui. Ce qui ne m'empêche pas de le serrer dans mes bras parce que j'ai beau être une gamine difficile, je n'en demeure pas moins contente de le revoir enfin. Ça fait quand même... bah douze ans environ, comme il l'a lui-même souligné.
« T'aurais pu donner des nouvelles avant quand même, on était tous vraiment inquiets. Tu nous as beaucoup manqués... »
Sauf que, contente de le revoir ou non, il commence quand même à faire froid sur ce porche quand on n'a rien mis pour sortir alors je mets fin à l'étreinte presque aussi vite que je ne l'ai initiée pour plutôt l'attraper par la manche pour le tirer vers l'intérieur avec moi. Comme quoi il ne suffit que de peu de choses pour que je retrouve ma petite princesse intérieure qui aime contrôler le temps de jeu avec la confiance d'une reine.
« Allez entre ! Mon père ne sera pas là avant ce soir alors on aura largement le temps de rattraper le temps perdu ! D'ailleurs j'étais en train de faire une maison de pain d'épices, enfin je n'ai pas encore commencé puisque je lisais les instructions, mais à deux ça va rendre mieux c'est obligé, pas vrai ? Tu dois bien ça à ta pauvre petite nièce préférée qui s'est inquiétée pour toi pendant douze ans et qui t'aime vraiment très fort, pas vrai ? »
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Des bidules et des machins
On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
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C'est que ça commence à en faire des sous... Vous êtes sûrs d'avoir bien réfléchi avant d'acheter ?
Richissime
... Bon, si vous avez dépensé autant d'argent, c'est que vous avez sûrement les moyens. N'en profitez pas pour frimer, ni pour jouer au casino.
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Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
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Vous voilà avec quelques bébés pokémons ! Faites-les grandir, élevez-les bien... Être parent, ce n'est pas facile.
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Vous vous y connaissez bien, en pokémons. Surtout en reproduction... ... Est-ce qu'on doit s'inquiéter ?
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Il faut dire que Darius était un peu perdu. Au départ, il avait cru à une gouvernante et lorsqu'elle l'avait appelé tonton, il n'avait pas vraiment compris sur le moment. Peut-être qu'il l'était, biologiquement, puisqu'il n'avait jamais pris de nouvelles de sa propre famille peu d'années après son accident, bien trop honteux de devenir une déception. Mais l'ex-sergent avait complétement oublié la petite Calliope qui avait tant traîné dans ses pattes lorsqu'il était un jeune garçon invité par les Slater. Puis avait pu voir grandir cette fille et son frère au fil du temps, jusqu'à ce qu'il disparaîsse. Il avait oublié ce surnom qu'elle lui avait donné, même si Darius ne s'était pas vraiment senti à l'aise, lorsqu'elle le nomma Tonton. Mais cela lui avait fait plaisir de se sentir accepter dans la famille. Et cette Calliope, digne qu'elle était, n'ayant presque pas changer, lui fit la morale avant que ses bras vinrent le serrer.
Au départ, l'homme se raidit sous l'emprise de sa nièce, n'ayant pas vraiment eu de contact physique avec qui que se soit que ses deux pokémons. Ou quelques baffes placés sur des gens sous l'emprise de l'alcool, ou encore de son mauvais caractère, au choix. Il ne sut dire quelque chose, un peu perturbé par cette marque d'affection qu'on lui offrait soudainement mais après quelques secondes qui ressemblaient à des heures, la main de l'ancien vint se posé dans la chevelure de la fille alors que l'autre la serra un peu, peut-être de peur d'y aller un peu trop fort, ou par manque d'émotions. Mais il put sentir son coeur se serrer dans sa poitrine.
Finalement, l'étreinte s'arrêta avant que Calliope essaye de tirer Darius à l'intérieur de la maison. Aeon, de son côté, pencha la tête sur le côté, surpris. Etait-ce un kidnapping ? Il poussa un petit rugissement d'inquiétude et rejoignit les jambes de son maître qui, sous le coup de se faire tirer un peu trop fort pour sa fragilité, se mit à sautiller sur un pied, le regard tout autant étonné du changement de situation. A-Aaa-AtTTenndS ! tenta-t-il de dire avant de finalement se retrouver à l'intérieur de la maison. Heureusement, l'absol l'avait poussé de manière à ce qu'il ne rechute pas. Combien de fois aujourd'hui allait-il esquiver le sol ? Tu n'es pas un peu trop grande, pour faire une maison en pain d'épices ? Ou est-ce que le domaine de l'architecture n'est vraiment pas fait pour une jeune demoiselle comme toi ? Bien entendu, il dit cela sur un ton taquin. À vrai dire, pour la première fois depuis des années, il ne s'était pas senti aussi bien et un petit sourire vint se dessiner sur son visage, chose qui n'a jamais exister sur le second Darius.
Le regard de l'homme put détaillé en mieux cette Calliope du présent. Elle avait tellement grandi, une vraie femme... Et toute la vie devant elle. Alors que lui avait tout perdu. Son regard s'attrista silencieusement avant de la rejoindre avec lenteur. Tu as tellement grandi que je ne t'ai même pas reconnu. Une vraie femme, maintenant. Il regretta tellement les années perdues.
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Attends ? Comment ça attends ? C'est pas que pour le style la canne ?! Je pensais qu'il avait juste glissé moi, pas qu'il avait vraiment des difficultés à se déplacer. Pour le coup je me sens affreuse et, immédiatement, m'immobilise à sa demande pour rattraper ma connerie.
« Oh ! Oh non ! Je m'excuse tonton ! »
Vraiment j'ai eu des moments plus glorieux. Au moins, maintenant qu'on est à l'intérieur, il ne devrait plus avoir de chances de glisser. Surtout que, maintenant, je sais qu'il ne faut pas le tirer derrière moi. Je suis d'ailleurs profondément tentée de lui demander ce qui est arrivé à sa jambe, mais je sais trop bien que ça ne se fait pas. Tout comme je grince des dents lorsque quelqu'un me demande ce qui est arrivé aux mains d'Arsène, tout bas, en croyant que comme ça il ne nous entendra pas. Alors je fais comme si de rien n'était, suis simplement contente de voir ses traits fatigués esquisser un sourire pour moi. Est-ce que ça va pour autant me motiver à y aller doucement ? Comme si ! Pas de pitié pour les handicapés ici, on les traite aussi mal que les autres !
« Ah c'est du joli, mon tonton vieux jeu il croit que je peux pas faire des maisons parce que je suis une fille ! On va voir si tu diras la même quand j'aurai fini mon palace ! »
Puis de toute façon c'est pas moi qui suis trop grande, c'est la maison en pain d'épice qui est trop petite. Si seulement je pouvais en faire une grandeur nature, juste pour lui clouer le bec et lui montrer que ma taille est parfaitement assortie à cette activité ! N'empêche maintenant je regrette de n'en avoir acheté qu'une boite. Si on en avait eu deux on aurait pu faire compétition ! Déjà que mon père va sans doute être livide quand il saura que j'ai kidnappé son seul espoir d'avoir un "fils" dans l'armée pour faire de la pâtisserie. Mais bon, c'est un problème pour la Callie du futur. La Callie du présent, elle, est occupée à recevoir des compliments. Comme ça je suis devenue une vraie femme maintenant ? J'ai un sourire fier et, parce que je suis malicieuse lorsque je suis à l'aise et avec des gens que j'aime bien, me permets d'en rajouter une couche tout en continuant d'avancer vers la cuisine d'un pas que j'espère confortable pour mon tonton.
« Et encore. Si tu veux vraiment un coup de vieux, tu savais que j'ai fait mon service militaire ? Je termine l'université au printemps d'ailleurs. »
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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... Bon, si vous avez dépensé autant d'argent, c'est que vous avez sûrement les moyens. N'en profitez pas pour frimer, ni pour jouer au casino.
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Machine à œufs
C'est une usine ! Rappelez-vous quand même que ce sont des êtres vivants. Au moins, vous n'avez pas peur des bébés, vous les connaissez par cœur !
Heureusement, Calliope semblait avoir vite compris que l'ex-sergent n'arrivait pas bien à suivre et finit par le lâcher. Heureux de se retrouver libre, il put se mouvoir par lui-même, pouvant alors gérer la douleur qui le lancinait pour continuer la marche derrière la jeune femme. Darius voyait le visage de celle-ci toute émerveillée, il n'arrivait pas à placer un mot méchant dans tout cela, replongé dans le passé où sa vie était parfaite. Il continua le chemin, écoutant attentivement la Slater mais d'un coup, son visage s'assombrit, tristement.
Le regard de Darius baissa vers le sol, évitant tout contact avec quoique ce soit, même l'absol. Ce n'était pas le fait qu'elle ait dit coup de vieux, il n'en était pas encore, malgré le fait qu'il en avait trente-sept, bientôt trente-huit. Non, il repensa à l'armée, ce pour quoi ses parents l'avaient élevé ainsi que le père de Calliope. Et maintenant, il ne pouvait plus. L'impossibilité de courir, marcher sans devoir s'arrêter de douleur. Et la mort de ses pokémons. Il ferma les yeux, refoulant une larme qui a bien faillit sortir mais, après un bon coup d'air, il finit par relever la tête, souriant. C'est super. Je suis sûr que ton père est fier de toi. Et dans quel université es-tu ? demanda-t-il.
Puis, il débarqua dans la cuisine, remarquant en effet la boîte de la maison de pain d'épices. Quand il était encore tout petit, ce n'était pas le genre d'activité qu'il faisait avec sa mère et ses soeurs, plutôt plonger dans les devoirs et les sorties en pleine nature. Mais aujourd'hui, ce loisir lui convenait, s'il n'avait pas besoin de courir après Calliope, alors, c'était bon. Cela te dérange-pas que je me pose ? J'ai eu de la difficulté à marcher jusqu'ici et je n'ai pas pris le temps de m'asseoir ? Finit par dire Darius. À vrai dire, il ne voulait pas trop le montrer, mais il commençait vraiment à avoir de plus en plus mal que cela se voyait sur son visage, tentant de ne pas exprimer une grimace sous cette infinie douleur qui lui tirait de la hanche jusqu'au bas de la jambe, sentant à peine son pied au passage.
MESSAGE HORS RP >Nada
Calliope V. Slater
Rang B
ft. Blake Belladonna - RWBY
1885
610
Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Il y a un flottement. Un moment de silence qui m'inquiète, me fait me demander si j'ai dit la mauvaise chose, si je n'ai pas poussé trop loin. J'en culpabilise déjà, m'inquiète déjà, et aussi vite que cela le moment est passé. Darius relève la tête, sourit. Comme si de rien n'était. Alors je vais faire de même, je vais lui sourire en retour et prétendre que je n'ai rien remarqué parce que je ne sais pas quoi faire d'autre, que je n'ai pas d'autres moyens d'améliorer les choses. J'acquiesce juste quand il dit que je dois avoir rendu mon père fier, même si j'en doute. Nous n'avons jamais été particulièrement proches et ses espoirs il avait eu l'habitude de les placer ailleurs. Du côté d'Arsène et de Darius, justement. Chacun blessé, chacun flanqué d'un Absol. À croire qu'une malédiction s'était abattue sur ses poulains, ne lui laissant plus qu'une fille qui, comble de malchance, détestait la violence et préférait de loin la beauté des spectacles de coordination Pokémon.
« À Corvinium. C'est pas très loin alors je peux facilement revenir ici quand je n'ai pas cours. Je suis en droit. »
Je pourrais continuer, l'inonder d'informations, lui raconter que ce n'était qu'un compromis avant de poursuivre ma passion, mais je m'en retiens. J'ai peur de parler trop, de créer un autre moment de flottement inconfortable. Lorsque nous arrivons finalement à la cuisine, mon tonton me demande s'il peut s'asseoir, ayant eu de la difficulté à se rendre jusqu'ici déjà. Alors j'acquiesce et me dirige vers l'ilot qui, de son côté opposé à la cuisine, possède une poignée de bancs assez hauts pour lui permettre d'être bien confortable. Je le place près de ma station de travail improvisé, pour qu'il puisse au minimum m'encourager si finalement il ne compte pas lui-même mettre la main à la pâte.
« Tiens, tu me diras si c'est assez confortable. Sinon je peux ranger tout ça et on va simplement se poser au salon pour discuter. Peut-être même que j'aurais dû commencer par ça d'ailleurs... »
Une réflexion qui vient un peu tardivement, j'en conviens. J'avais juste été si contente de retrouver mon tonton, de pouvoir partager cette activité avec quelqu'un pour souligner le temps des fêtes plutôt que de le faire toute seule. Au final j'en avais été un peu égoïste, avait oublié de me demander ce que lui voulait faire ou ce qui lui conviendrait le mieux. C'est dans une tentative de me rattraper que je pose ma prochaine question.
« Est-ce que je peux t'offrir à boire ? Un café peut-être ? »
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Des bidules et des machins
On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
Acheteur.euse compulsif
C'est que ça commence à en faire des sous... Vous êtes sûrs d'avoir bien réfléchi avant d'acheter ?
Richissime
... Bon, si vous avez dépensé autant d'argent, c'est que vous avez sûrement les moyens. N'en profitez pas pour frimer, ni pour jouer au casino.
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Team Shiny
Une équipe complète de pokémon chromatiques ! Si avec ça, vous ne vous démarquez pas...
Triplés
Vous voilà avec quelques bébés pokémons ! Faites-les grandir, élevez-les bien... Être parent, ce n'est pas facile.
Éleveur.euse
Vous vous y connaissez bien, en pokémons. Surtout en reproduction... ... Est-ce qu'on doit s'inquiéter ?
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C'est une usine ! Rappelez-vous quand même que ce sont des êtres vivants. Au moins, vous n'avez pas peur des bébés, vous les connaissez par cœur !
Il s'était traîné tant bien que mal jusqu'à la cuisine, lorsqu'il demanda à sa petite Calliope de se reposer. Bien sûr, elle s'était vite empresser de lui passer une chaise, essayant de rendre le tout le plus confortable possible. Et Darius fut plus que ravi de pouvoir poser son fessier quelque part pour enlever le poids qui pesait bien trop pour son unique jambe valide, l'autre lui faisait extrêmement souffrir. Il faut dire que même si cela ne se voyait pas réellement, l'état de ce membre était juste catastrophique et que les médecins n'avaient pas voulu amputer puisqu'il ne s'était pas nécrosé, plaçant ainsi quelques barres de métal et ressoudant comme ils avaient pu les os. Malheureusement, Darius avait refuser la physiothérapie, peu après s'être rétabli de son lit d'hôpital. Simplement car à chaque exercice, l'ex-sergent s'écrasait sur le sol, cassant une nouvelle fois le tibias. Puis, encore et encore. Cela dura des semaines jusqu'à ce que l'estropié décide de ne plus se rendre au centre de soin.
Il ne sait pas vraiment s'il regrette aujourd'hui, à vrai dire, il y a eu beaucoup trop de chose qui l'empêche d'avancer correctement, d'oublier le passé douloureux qu'il a vécu. Mais maintenant, Darius essaye du mieux qu'il peut d'avancer. Alors, l'homme relève la tête, jette un petit sourire à Calliope. Merci, mais ne te dérange pas plus pour moi. Avec toutes ces années sans ma jambe, j'ai appris à faire avec. Bien sûr, ça faisait mal, mais que pouvait-il faire, maintenant ? Et qui pouvait l'aider ? Personne, alors, vivre avec cette fichue mobilité et les douleurs qui suivaient, c'était devenu son quotidien, sa vie de maintenant. Et qu'il allait devoir l'entraîner jusqu'à sa tombe.
L'homme fixa les morceaux de pain d'épice qu'il y avait dans la cuisine, remarquant qu'en effet, il l'avait interrompu juste avant la fabrication de la maison. Peut-être qu'il pourrait effectivement l'aider ? Et bien... Est-ce que ton père a encore ses alcools cachés quelque part ? Peut-être que c'était un peu exagéré, sachant qu'il avait passé plus de dix ans à boire toute la nuit avant de s'effondrer ivre mort sur le sol. Mais quand un malheur arrive, ne finit-on pas souvent noyer par l'alcool ou autre substance ? Darius passa une main dans ses cheveux, se rendant compte à quel point ce qu'il disait pouvait le mettre dans un certain embarras. Pardon, Calliope. Je ne dois plus ressembler à l'homme qui s'occupait de toi quand tu étais petite. Cela doit te faire bizarre.
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Calliope V. Slater
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Je lui rends son sourire, mais au fond de moi mes pensées s'activent. Avec toutes ces années sans ma jambe, j'ai appris à faire avec. Ça fait donc si longtemps ? A-t-il souffert tout seul, dans son coin ? Comme Arsène essaie de le faire présentement ? Comme il le fait lui aussi depuis plusieurs années ? Qu'est-ce qu'on dit dans ce temps là ? Comment on rebondit là-dessus ? Je ne sais pas, je n'ai toujours pas trouvé alors je préfère ne rien dire, garder le silence et le laisser relancer lui-même. De toutes les choses auxquelles je m'attends, j'avoue que celle-là n'était pas en haut de la liste. Je le regarde avec un air ahuri, avant de rigoler.
« Mais tu crois que moi je sais ça ?! Je suis une jeune femme sage moi, qui ne bois pas ! »
On y croit ? On y croit pas ? La vérité c'est que je ne mens pas. Je suis effectivement une demoiselle sage qui n'a jamais été tournée vers l'alcool. Ceci étant dit... Je suis aussi une personne curieuse qui connait évidemment les secrets de la maison.
« L'alcool est toujours au même endroit, mais il a changé la clé de place. La petite statue là, sur la tablette du haut, l'intérieur est vide et la clé est dedans. »
Elle y est parce qu'Arsène, avec ses mains abîmées, n'arrive pas à la soulever tout seul. Du coup, comme ça, il ne peut techniquement pas boire ici ou, en tout cas, pas sans être accompagné. Lui non plus ne ressemble plus au grand frère avec lequel je jouais quand j'étais petite. Il était moins heureux, moins souriant. L'ombre de lui-même en soi. Je n'ose pas me tourner vers Darius, pas pour les prochaines choses que j'ai à dire.
« Est-ce qu'on t'a dit, pour Arsène ? Il y a quatre ans il a eu un accident et... Lui c'est ses mains. Il ne peut plus jouer de violon, entre autres choses. Peut-être que... s'il a quelqu'un avec qui parler qui a vécu quelque chose de similaire... Surtout quelqu'un qu'il connaît bien. Peut-être qu'il se sentira moins seul. »
Et peut-être que toi aussi, mon tonton préféré, ça te fera du bien.
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On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
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C'est que ça commence à en faire des sous... Vous êtes sûrs d'avoir bien réfléchi avant d'acheter ?
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... Bon, si vous avez dépensé autant d'argent, c'est que vous avez sûrement les moyens. N'en profitez pas pour frimer, ni pour jouer au casino.
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Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
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Vous voilà avec quelques bébés pokémons ! Faites-les grandir, élevez-les bien... Être parent, ce n'est pas facile.
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Vous vous y connaissez bien, en pokémons. Surtout en reproduction... ... Est-ce qu'on doit s'inquiéter ?
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Darius tourna sa tête vers l'endroit que Calliope lui montra. Effectivement, on aurait jamais pu penser qu'une clé se trouvait à l'intérieur, ce qui pouvait empêcher certaines personnes de se servir. Il eut un moment d'absence, hésitant à se lever pour aller chercher la clé mais au final, n'y alla pas. Bien qu'il était assez grand pour récupérer l'objet, ce n'était pas une mauvaise idée de simplement rester assis ici et de ne pas toucher une goutte maintenant. Après tout, s'il se lançait et qu'il ne pouvait plus s'arrêter, seul Arceus saurait dans quel état se retrouverait la maison mais aussi Calliope, bien que Aeon était là en cas d'urgence. C'est une bonne idée que ton père laisse sceller les bouteilles. Finit-il par dire avant de rediriger son regard vers sa nièce adoptive, écoutant ce qu'elle avait à dire.
Arsène ? Lui aussi ? Son regard s'assombrit un peu plus. Le père Slater allait avoir le coeur brisé encore plus s'il apprenait l'état de la jambe de l'ex-sergent. Il soupira tristement, n'était plus aussi en colère et désespéré que tout les mois qu'il avait passé. Je ne serai pas d'une grande aide. J'ai vécu plus d'une décennie reclu dans l'ombre sans personne. Ma famille ne sait même pas que je suis encore en vie alors... je ne serai pas vraiment m'y prendre pour aider Arsène, tu sais ? Il eut un moment de silence où Darius fixa intensément Calliope, comme pour lui faire comprendre qu'il ne saurait pas du tout l'aider et que le chemin de la guérison allait être longue, sans que cela puisse être rétabli à cent pour cent. Je suis désolé pour ton frère, mais même en l'aidant du mieux que je peux, il souffrira tout le long de sa vie. Lui, il s'y était résolu.
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Le sujet de l'alcool part comme il est arrivé, sans s'attarder. À la place je lui parle d'Arsène, évoque son accident et les séquelles qui en ont résulté. Si je n'aurais sans doute rien tiré du militaire en attaquant de front, le fait de parler de mon frère semble le rendre plus réceptif, l'inciter à répondre plus franchement. Par exemple, c'est comme ça que j'apprends qu'il a passé tout ce temps loin de nous dans l'ombre et dans la solitude. Sa propre famille de sang ne sait pas qu'il est en vie et, pourtant, c'est vers nous qu'il s'est dirigé en premier. Les Slater. Ou, plutôt, vers mon père. Tu m'étonnes qu'il ne sache pas comment aider Arsène si, de son côté, ça va si mal que ça.
Le regard de Darius retrouve le mien. Il est sérieux et je déglutis, me sens devenir nerveuse. Il est désolé pour Arsène, mais même en l'aidant... Il souffrira tout le long de sa vie. Le blond, qu'il le sache ou non, vient d'appuyer sur un point sensible. De réveiller la Calliope de combat, celle qui ne laisse rien passer, qui se redresse et se fait impérieuse. La digne fille d'Edmond Alexandre Slater, pleine de principes, de droiture et de d'éloquence.
« Et qui es tu pour dire ça ? Pour décider du déroulement de la vie de qui que ce soit ? Ta seule certitude vient du fait que c'est ce que tu as choisi pour toi en t'isolant plutôt qu'en revenant nous voir ! Tu as une idée d'à quel point on s'est inquiétés ? D'à quel point j'ai pleuré parce que je pensais que j'avais perdu mon tonton Darius ?! Maintenant tu as la chance d'être là, d'être revenu et d'être en vie et tu ne veux même pas essayer de l'aider ? De l'écouter ou d'être là pour lui sous prétexte que c'est perdu d'avance ? N'as-tu pas envie que ton expérience, aussi douloureuse qu'elle soit, puisse servir à quelque chose ? Tu pourrais lui donner une signification, t'en servir pour faire le bien autour de toi et à la place tu préfères condamner mon frère d'emblée ?! »
Je marque une pause. J'ai besoin de respirer, de me recentrer. Et de marquer la théâtralité de mon discours grâce à cette pause, avouons le. Je suis une aspirante coordinatrice, quand même.
« Tu as raison, tu ne ressembles plus à l'homme que j'aimais tant quand j'étais petite. Il n'aurait pas hésité à donner le meilleur de lui pour aider son prochain. Il n'aurait pas abandonné tout espoir aussi facilement. »
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
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Il semblerait qu'il ait touché un point sensible car la jeune Calliope change du tout au tout. Il le voit, il l'entend, il l'a laisse décharger ce qu'elle a à dire, elle lui en veut mais que pouvait-il ? Peut-être aurait-il pu faire l'effort, il avait essayé, mais certains ont des points de rupture, ce qui a été le cas pour l'ex-sergent. Parce que même s'il s'était battu, les médecins ont été claires à sujet, et toute sa vie, tout ce qu'il avait construit, était tombé comme un château de cartes soufflé par le vent.
Finalement, le regard de Darius devint noir et dans un élan, se leva pour empoigner la jeune femme au niveau du col, la soulevant un peu du sol. Malgré sa douleur qui le fit grimacer, l'homme avait garder sa force, restant un membre de l'armée, même s'il ne pouvait plus se mouvoir. Parce qu'il avait continué malgré tout, qu'il n'a jamais été sans défense et que ses réflexes restaient encrés. Ton Darius est mort, enseveli sous les rochers. Il a tout perdu, sa dignité, ses pokémons et ses rêves. Le visage de l'homme était devenu noir, annonçant une tempête prête à se déchaîner. Celui que tu as devant toi n'est pas le même. Ses parents qui l'avaient élevé pour servir l'impératrice jusqu'à sa mort n'est plus. il la relâcha, s'éloigna un peu alors qu'il sera le poing. Il aurait pu la frapper, mais il ne l'avait pas fait. Son père lui avait donné le nom de Darius, un ancien empereur de Perse, celui qui détient le bien. Mais il a perdu son seul fils, son héritier. Je suis resté coincé sous des rochers, au fond d'une crevasse pendant des jours, mes pokémons morts à côté de moi, ma jambe et ma hanche broyées sous la pierre. Personne n'est venue, sauf Aeon qui pourtant, n'est pas un humain et a veillé plus d'un mois, alors que je souffrais, pris au piège. Et j'ai compris une chose. On finit toujours par mourir seul. Parce qu'il a faillit mourir, parce qu'en réalité, il était aux frontières de la mort.
Qu'importe. Je ne suis que de la chair à canon, désormais. Et je me fiche bien de mourir aujourd'hui ou demain...après tout, je suis envoyé à l'abattoir maintenant. car oui, il savait qu'en ayant accepter ce rôle, c'était un chemin sans retour possible, qu'il soit découvert, il mourra, s'il réussit, il mourra aussi.
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