Après avoir passé plus de six mois à peaufiner ce premier prototype, je tenais enfin le bon bout! Les dernières semaines de test en labo s’étaient révélé des plus frustrantes, perpétuant échec après échec. Mais je semblais enfin avoir réussi à mettre au point les bon circuit pour mon cube!

Mais de quoi je parle? Aha, vous allez bientôt le savoir!

Pour la première fois depuis l’invention de la pokéball, j’avais peut-être découvert un moyen d’en étendre les capacités! Mieux encore, j’avais peut-être trouver le moyen de révolutionner le transport de ressources! L’impact d’une telle invention! Imaginez seulement!

Mais je m’emporte. Pour le moment, j’ai juste un prototype. Et rien de vraiment flagrant, vu qu’il a à peine stocker l’équivalent de son espace cubique. Mais étant donné mes…tentatives précédentes - non, non, les marques noires làs bas sur le mur n’ont rien à voir - je ne vais pas me prêter à ce genre d’expérience en intérieur.

“Myry, Léo!”

Mes deux pokémons accours. Et aux miettes qu’ils leur restent sur les joues, je devine pourquoi ils n’étaient pas dans les parages. Ces chapardeurs étaient en train de me piquer mes pâtisseries pendant que j’avais le dos tourné.

Je leur jette un regard de ‘Vraiment?’ puis laisse tomber l’affaire.

“Allez me chercher mon sac et chargez le matériel de test de terrain! Nous avons un prototype à tester!”

Les deux me regardent avec un air douteux.

“Quoi, vous voulez que je demande à Syg de vous entraîner plutôt?”

Je rigole presque en les voyant s’affoler et immédiatement déguerpir pour se mettre à la tâche. Si j’avais bien du mal à tirer quoi que ce soit du Lucario, il n’y avait pas à dire, il avait un certain effet sur ces deux là.
Et m’attelant à mes propres préparations, je commence à empaqueter tous les câbles dont j’allais avoir besoin ainsi que le précieux cube qui trônait au centre de la table dans ma petite salle de test.

---Désert blanc---

Après plusieurs heures de route et autant d’installation au milieu du désert blanc, j’étais tout simplement épuisé. Mais rien n’y faisait, un sourire me traversait la frimousse de part en part tellement j’étais excité. Mon installation de fortune était prête et tous les diagnostiques me donnaient le go.

C’était maintenant l’heure de vérité!

Je me lève de ma chaise et observe le Cube. Pointé vers un rocher à quatre mètres de là, chaque angle reflétait la lumière du soleil. C’était peut-être l’avènement d’une nouvelle ère. Après la Ball, le Cube.

Et je me vois, comme si le temps venait de ralentir au centième de seconde pressé le bouton entrer sur mon clavier.

Et un rayon blanc s’échappe alors du cube.

Puis ce qui me parut une éternité.

Et le rayon touche enfin le roc d’un mètre cube. Et alors qu’il disparaît dans la lumière, cette dernière revient vers le cube.

Je retiens mon souffle. Tous mes écrans s’agitent. La capacité énergétique est constante et la charge ne semble pas stresser le champ de réduction. Les jauges de stockage grimpent mais ne semblent pas s’affoler (contrairement à certains essais passés).

Puis, le calme. Tout semble se stabiliser. J’attends, trépignant.

Un.

Deux..

Trois…

Quatre….

Cinq…..

“YES! YES, BONG SANG DE BON SOIR ! YEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS”

Je crie de tous mes poumons. J’avais enfin réussi. J’avais réussi à stocker quelque chose de vingt fois plus grand dans mon cube!
J’étais tellement heureux que je ne remarque pas que la jauge de sûreté est en train de lentement mais très surement d’approcher de sa capacité maximale.

Et alors que je suis en train de faire mon cinéma, c’est un “BOOONNKKK” d’un rocher tombant dans le sable qui me ramène à moi. J’avais réussi. Oui. Mais pour tout juste une minute et quelques…