Dans la pénombre d’une planque mal éclairée de la Révolution, un homme imposant se tient. Il attend que tous.tes les membres de l’équipe se présentent face à lui. Il est rare qu’il donne lui-même des ordres de missions. Il est possible de ce demander la raison derrière sa présence. Est-ce pour insister sur l’importance des actions posées cette journée là ? Est-ce parce que dans le groupe se trouve celui qui s’occupe de ses cafés ? Qui sait, Edward reste un homme difficile à cerner pour bien des gens. Quoi qu’il en soit, c’est bel et bien le chef de la Révolution, l’homme fort de l’Armée révolutionnaire qui se tient dans la pièce. Il attend avec une impatience évidente, celle de quelqu’un à qui tout arrive à point en temps normal. Son impatience ne s’invite pourtant pas dans ses paroles lorsqu’il prend la parole : « C’est aujourd’hui que vous aurez l’occasion de poser un geste franc contre l’Empire. » Peut-être est-ce le premier de certain, dont Priam, peut-être le groupe compte-t-il des camarades plus expérimenté.e.s. Qu’importe au fond, ça reste un grand jour. La Révolution se met en branle et portera un autre grand coup à l’autorité impériale. « Je vous fais confiance pour distraire les autorités impériales grâce à ça. » Il s’écarte pour dévoiler une bombe qui trône sur la table derrière lui. Il prend une pause, laissant volontairement un temps à celleux qui auraient des questions. « Votre cible est un bâtiment impérial qui se trouve à quelques rues d’ici. Le but est de détruire, pas forcément de tuer. » Parce que malgré la réputation qu’on tente de faire à la Révolution, le but n’a jamais été d’enlever des vies. Il est toutefois évident qu’Edward ne se préoccupe pas tellement de l’exécution de ses ordres. « Je vous laisse discuter entre vous et avec votre chef de mission. » Il fait signe à Priam de s’avancer, pour prendre les devants de la réunion. On pourrait se demander pourquoi lui, pourquoi quelqu’un qui n’a pas tellement d’expérience, et la réponse est simple : la confiance. C’est un grand jour, il se doit de faire confiance à celleux qu’il envoie.
PRÉCISIONS GÉNÉRALES Vous avez tous.tes été convoqué.e.s par les méthodes habituelles de l'Armée révolutionnaire : des messages cryptés laissés dans des caches vous indiquant de vous présenter dans l'une des planques où vous attend Edward Silverlake. Votre mission est simple : installer une bombe dans un bâtiment impérial. Vous pouvez regarder la bombe et la carte qui vous montre votre objectif. S'il est évident qu'Edward préférerait un dégât matériel à une perte de vie humaine, il vous laisse tout de même le choix des méthodes. C'est Priam qui mènera cette mission et même s'il est inconnu de (presque ?) vous tous.tes, il est évident qu'il a la confiance du chef de la Révolution ce qui n'est pas le rien. N'oubliez pas qu'il vaut mieux utiliser un nom de code pour vos activités révolutionnaires.
La prochaine modération se fera le 18 septembre 2023.
Priam Lykaios
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Même s’il l’avait voulu Priam n’aurait franchement pas su trouver les mots qui étaient attendu de la part de son mentor bien trop exigent pour son propre bien. Le rouquin a pourtant passé des nuits et des jours à se morfondre, le plus bruyamment possible, parce qu’il aurait aimé qu’on lui confie des vraies missions et maintenant qu’il est là, il est un peu confus par le choix de lui lancer tout le poids de la réussite de cette dernière sur les épaules. À lui. Le pauvre petit rookie. Jeune, mais pas encore totalement inconscient cela dit.
Il s’avance donc, tirant vaguement sur son gant alors que l’océan dans ses yeux se posent sur la carte, puis la bombe avant de se tourner vers son équipe, ce qui est encore plus étrange. Priam ne connait aucun d’entre eux.
« Aquila, » commence-t-il en se présentant avant de simplement laisser de la place autour de la table pour ses petits camarades. « On ne se connait pas, alors j’aimerais savoir si l’un de vous à de l’expérience avec les bombes et si vous avez déjà participé à une mission dans ce genre par le passé. Je suis chef de mission, mais je n’ai pas la prétention de penser avoir la science infuse, pas encore du moins. » Ronronne le jeune homme avec un sourire en coin, « Partons du principe que l’on ne fera que des dégâts matériels, le mieux est encore de passer par ces deux rues, l’une ou l’autre. On entre, on pose notre bombe, on ressort. J’aime autant que l’on se rejoigne à ce point de rendez-vous, » son doigt s’arrête sur la carte. « En venant chacun de son côté et que l’on reparte de la même façon. Mais, » y a toujours des ‘mais’ c’est fou, « je suis tout ouïe si vous avez de meilleures idées. »
Il aurait été facile de penser que Priam serait très excité par sa première mission, mais en réalité il se sent plus nerveux qu’autre chose. Son seul souhait est de mener à bien sa mission et ne pas décevoir Edward. C’est tout.
Leonhart Stanley
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
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Un message ? Un rendez-vous ? Léon toujours présent ! Tout ça parce que tu sais pas dire non pour aider les gens et que tu t'es foutu dans la merde tout seul après avoir dit oui à quelqu'un qui a jamais fini sa phrase, te retrouvant alors lié à la Révolution. Mais bon, on s'en fout, on se fait des copains et y'a toujours de quoi s'amuser. Sauf quand y'a le chef qui joue avec une bombe juste sous ton nez. Eeeh... T'es pas spécialement chaud à faire BOUM BADABOUM. Si j'étais pas dans v'ôte camp, j'dirai, vous êtes complètement tarés. Dis-tu d'un grand sourire, quoiqu'un peu nerveux en continuant de fixer l'arme. Mais ils ont bien dit "matériel" donc y'a pas de quoi trop s'inquiéter ?
J'crois qu'il faudra prendre note qu'on peut pas y'aller tous ensemble. On va se faire remarquer. De plus, tu dépassais les deux mètres d'hauteur et les regards peuvent facilement se tourner vers toi, mais ça, tu t'en rendais pas vraiment compte parce que ce n'étais pas sur ce genre de détails que tu t'attardais. Mais j'te laisse faire, chef ! Because, Simba sera toujours là pour aider ses potes Clin d'oeil à Aquila avant de te retourner vers la troisième personne de l'équipe, voir si elle aussi avait quelque chose à dire à propos de cette mission.
Aitana Lorena Velasquez
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Un sourire égayait mon visage pourtant dissimulé dans une pénombre loin d’être subtil. Une ambiance aussi mystérieuse que sombre régnait. Et moi, à l’annonce de la mission qui nous attendait, j’avais simplement souri. J’avais souri avec admiration. Comme si le charisme de celui qui nous confiait cette mission m’inspirait toute la confiance du monde. J’avais hoché la tête, sobrement, lorsque notre vis-à-vis avait désigné notre chef de mission. De ces hommes qui se trouvaient autour de moi, je n’en connaissais aucun. Si nous agissions toujours par cellule d’action au sein de la résistance, il semblait évident que cette fois-ci, ce ne serait pas le cas. « Tant pis… » sifflais-je pour moi-même de telle manière à ce que personne ne perçoive mot. Tant pis parce que j’avais confiance en mon équipe et que j’avais cette lourde tare de n’accorder ma confiance que difficilement et rarement. Le peu de temps où je chuchotai, mon sourire s’évanouit avant de refaire apparition sur mon visage. J’avais tout de cette femme pernicieuse que je prétendais être. J’avais tout de cette femme revendicatrice que j’étais. J’avais tout de cette femme fiable et loyale et que je désirais être.
Aux commandements de notre chef de mission, mon sourire laissa sa place à une moue sérieuse et solennelle. Une moue qui montrait que je prenais les choses au sérieux et qu’il m’importait de réussir cette mission que l’on nous confiait. Si le Mouvement avait décidé de nous confier cette explosion, alors je m’exécuterais. « Que sera, sera. » déclarais-je aussi cérémoniellement que possible. Quoiqu’il m’arrive, je m’exécutais pour la bonne cause. Une cause qui me semblait juste. « Je réponds au nom d’Amanite. Si je peux faire du pouce sur les mots de Simba, il me semble important que l’un de nous agisse à titre de vigie, qu’il surveille les alentours pour s’assurer qu’aucune complication ne survienne. » Il y avait une forme de noblesse dans ma voix, une noblesse sérieuse, peu dissimulée qui, je l’espérais, démontrait que je mettais ma vie entre les mains de ces deux hommes qui seraient mes compagnons de voyage. « Au cas où, peut-être devrions-nous sécuriser une sortie de secours, rôle auquel nous pourrions attitrer un autre membre de notre groupe. » Je tournai les yeux vers eux deux, tentant de déterminer leurs talents spécifiques. Je me savais capable de monter la garde ou de trouver quelle que issue que ce soit, mais je doutais de ma capacité à poser une bombe. « Je suis d’un tempérament plutôt calme. Il est rare que je succombe aux vices du stress. En cela, tout rôle que vous croyiez pertinent que j’occupe, je le ferai, Aquila. » dis-je pour dissimuler et supprimer ces doutes qui m’envahissaient.
Le sourire revint. Ma confiance se propagea dans mon corps quand j’effleurai du bout des doigts la bourse à ma ceinture, là où étaient rangées mes deux pokéballs. « Nous attendons vos ordres ! » dis-je simplement pour conclure.
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Révolution
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Edward observe la scène sans rien dire. Il est là pour superviser la chose et s’assurer que tout le monde se lance correctement dans leur mission collective. Il n’écoute qu’à moitié les détails des discussions, en partie parce qu’il a autre chose en tête, d’autres plans à mettre en place pour cette journée des plus importantes pour la Révolution. Pour autant, il tient à rester présent pour accompagner Priam dans ses débuts. À croire que malgré ses airs importants et son arrogance, il reste un homme loyal. Il esquisse un sourire en voyant que la troupe semble bien se débrouiller pour une certaine entente. C’est même plus que ça, ils se montrent prêts à agir et à aider leur chef de mission. Peut-être est-ce un bon début pour une éventuelle cellule. Quoi qu’il en soit, en voyant qu’un membre manque à l’appel - et faute d’avoir le temps de l’attendre ou pire de risquer que des impériaux aient intercepté les messages, le chef de la Révolution décide de prendre un peu les choses en main. « Pour être certain que tout se passe bien, je vous laisse un compagnon. » Sans plus de cérémonie, il fait sortir l’un de ces compagnons de sa pokéball. Un brutalibré qui se montre tout fier devant les trois révolutionnaires. « Il ne fera pas le travail à votre place, mais il écoutera vos directives. » Particulièrement celle de Priam qu’il reconnait, mais il se tiendra prêt pour tous les autres. « Je dirais bien que je ne tolère pas l’échec, mais vos vies importent bien plus. Ce n’est pas la seule attaque planifiée aujourd’hui. » Il ne veut pas prendre le risque de tuer l’avenir de la Révolution, pas à cause d’ordres un peu trop poussés. La patience est une vertu, mais ce n’est pas celle d’Edward. Lui est plutôt catégorique dans le genre. Il a toutefois trop de choses à faire pour s’attarder plus longtemps sur place. « Ne perdez pas de temps. » Signe que Priam devra donner ses ordres rapidement. De grandes choses se mettent en branlent.
La prochaine modération se fera le 23 septembre 2023.
Priam Lykaios
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Priam écoute ses camarades, plutôt calme pour le moment. Tout le monde semble prêt à coopérer au meilleur de leur capacité et ça reste le plus important dans cette affaire. Chef de mission, mais comme annoncé, il n’a pas la prétention de penser savoir mieux que ses deux collègues. Il observe le Brutalibré, puis la carte en faisant une synthèse des éléments présentés et des idées émises.
« Ça me va. Simba sécurisera le passage de notre entrée. Amanite posera la bombe. Je sécuriserai une autre sortie. Et notre bon Brutalibré servira de passerelle. Au cas où l’un de nous a besoin de passer un message rapide ou simplement pour prévenir Simba ou moi de la sortie qu’Amanite prendra une fois son travail achevé. » Il pose son index sur la bombe, avant de regarder ses deux camarades et le pokémon. « Si vous n’avez pas d’objections, je propose qu’on se rejoigne au premier point de la mise en action de du plan. »
Il préfère voir la bombe dans les mains de quelqu’un qui saura rester calme quoi qu’il advienne. Dans tous les cas, il va être obligé de faire confiance. Même s’il n’aime pas ça, au moins, comme ça, tout le monde pourra plus ou moins montrer aux autres qu’ils peuvent compter les uns sur les autres. Il se détache du bureau pour laisser Amanite prendre la bombe, Priam se tourne vers Edward, brièvement, par reflexe, avant de faire signe à l’oiseau de le suivre.
Aitana Lorena Velasquez
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Un sourire apparut sur le coin de mes lèvres, visible à des milliers de kilomètres. J’étais le cœur. J’étais le cœur de cette mission, celle qui portait l’objet susceptible de signer l’atteinte ou la chute de notre objectif. Je saluai de la tête notre chef de mission en prenant la bombe, puis en la glissant dans mon sac à main, sous une pile d’effets personnels, histoire de la dissimuler aux regards curieux. Ce sac à main était normal. Il n’y avait ni explosif ni arme, seulement les effets d’une dame qui se respecte. C’est du moins ce que j’espérais que quel que voyeur qui soit puisse s’imaginer. Sans attendre davantage, je reculai d’un pas. « Si vous permettez, je crois qu’il est plus judicieux que nous ne quittions pas en même, histoire d’éviter les soupçons. » Je n’attendis ni réponse ni autorisation, je tournai le dos à l’assemblée et m’avançai vers la porte. Je posai la main sur la poignée et, avant d’en déclencher le mécanisme, je me tournai vers mes comparses. « Juste avant messieurs. Puisse le succès couronné notre mission et la bonne fortune nous porter loin. Vive la révolution. » récitais-je solennellement avec le plus grand des sérieux. Comme si c’eut été un discours que j’avais répété pendant des semaines. Sa brièveté démontrait tout néanmoins. Je fonçais, je n’étais pas là pour jacasser ou me faire des amis. On attendait de moi un travail et je comptais honorer ledit travail. Avec le plus grand soin et la plus belle manière.
Lorsque la poignée de porte cliqua, mon cœur commença à battre. C’était le début. Voilà, je me promenais en ville, une arme pouvant tuer une myriade d’innocents dans mon sac. Si vous vous demandiez, le sourire avait quitter mes lèvres. Il avait laissé place à un rictus impassible. J’étais concentrée. J’avais un objectif. Rien ne me le ferait oublié. « Vous avez entendu notre donneur de mission, ne perdons pas de temps. À toute. » Dis-je avant que ma silhouette ne s’efface complètement dans la lumière de l’embrasure de la porte.
Instinctivement, je me dirigeai vers ce bâtiment que nous avait désigné l’imposant homme qui nous avait convoqué. Une rue fréquentée, mais non bondée, était à mon sens le meilleur camouflage. S’il y avait trop de gens, on risquait d’être entendus. S’il y avait trop peu de gens, on risquait d’être louches. Je me dirigeai donc vers la seule rue que je savais correspondre à cette description en amont de notre cible. J’imaginai que mes coéquipiers auraient la même idée sans que je n’aie eu besoin de le leur communiquer. Au pire, ils me rattrapperaient.
Sur la route, je caressai du bout des doigts la pokéball de mon furaiglon. Il me faudrait l’appeler pour qu’il soit mes yeux et mes oreilles à l’intérieur du bâtiment. Il me faudrait compter sur lui pour assurer le succès de cette mission. « Que sera, sera. » chuchotais-je à nouveau pour moi. Comme si c’eut été un motto quelconque, un leitmotiv guidant ma vie de manière on ne peut plus fatidique.
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Leonhart Stanley
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Tout le monde semble être sur la même longueur d'onde, à ton plus grand plaisir. Après tout, tu n'aimes clairement pas les conflits et tu te sentirais vraiment mal à l'aise si une tension naissait entre vous. D'ailleurs, tu remercias d'un grand sourire le chef pour le pokémon qui vous accompagnera durant votre périple. Après tout, quelqu'un manquait à l'appel mais cela n'empêchera pas la Révolution de se faire entendre. Et tu avais promis d'aider le Mouvement, tout ça parce que tu t'étais un peu trop précipiter à toujours dire oui et faire le bien autour de toi, même l'idée d'aller faire exploser des trucs, c'était pas spécialement ta passion -si on ferme les yeux sur le nombre incalculable de fois où tu as maladroitement blesser ou casser quelque chose avec ta force -.
L'idée me plait. Tu te voyais vraiment mal poser quelque chose de dangereux, déjà parce que tu te sentirais vraiment coupable si ça explose à la gueule de quelqu'un et qu'en plus, t'es pas vraiment la personne la plus discrète qui doit exister sur cette planète. J'vous propose de vous suivre de loin, si tu veux pas qu'on se fasse trop remarquer, Amanite. Puis, tu pourras avoir un oeil sur eux au cas où puisque dans une foule, tu voyais bien plus que certains. Comme quoi, être grand pouvait aussi avoir des avantages.
Bref, la rue. Bien entendu, il fallait que tu te pousses sur le côté et sentis déjà quelques regards de passants se poser sur toi, souvent par curiosité et étonnement. T'as souvent l'impression d'être l'animal de cirque depuis ta venue au monde mais tu avais fini par t'y habituer, essayant d'ignorer le jugement ou tout simplement de sourire aux gens. Tu finis donc par t'arrêter au milieu du chemin, observant les deux autres de loin, essayant de deviner ce qui allait se passer ensuite et agir en conséquence si quelque chose arrivait.
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Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Le brutalibré confié à l’équipe par le chef de la Révolution écoute attentivement ce qui est décidé par le chef de mission et ses deux compères. Il n’est pas bien difficile pour lui de servir de passerelle, ne serait-ce que parce qu’il est habitué aux missions encore plus difficiles. Il entreprend donc de suivre la petite troupe lorsqu’elle sort en décalage pour attirer le moins de regard possible. Est-ce que ça fonctionne vraiment ? Difficile à dire, il faut croire que les autorités sont davantage préoccupées par l’importante manifestation à laquelle participe l’une des princesse impériale que par la présence de trois dresseurs sans importance. Encore une fois, cela joue en la faveur de la révolution, facilite le déplacement de la petite cellule improvisée jusqu’au point de rendez-vous désigné, vers la première étape de la mission.
Sauf que voilà, le problème à venir n’est pas causé par l’Empire. Il est causé par autre chose. Les Révolutionnaires ont à peine le temps de sortir les un.e après les autres et à se faufiler au travers des rues de la capitale que des craquements sonores se font entendre près d’elleux. Ce n’est pas qu’un son particulier, non, c’est aussi accompagné d’imposantes fêlures dans la réalité, alors qu’elle semble se briser pour laisser apparaitre des Pokémons autour des trois compères. C’est un bétochef pour chacun d’entre elleux qui se tient, imposant, dans la rue causant une panique immédiate chez les quelques passant.e.s qui s’y trouvaient malencontreusement. Les bruits aux alentours laissent sous-entendre que les trois Pokémons ne sont pas les seuls qui envahissent la ville, mais pour les Révolutionnaires, ils sont évidemment la priorité dans le moment présent. Parce que le plus gros des bétochef en présence décide de balancer le gros morceau de béton (?) qu’il tenait jusque là en direction de Leonhart. Heureusement pour ce dernier, le brutalibré d’Edward veille au grain et peut détruire l’objet d’un éclate-roc. Il va vous aider, c’est évident, mais il ne suffira pas pour arrêter les trois Pokémons, surtout pas vu comment ils sont menaçants.
Installer la bombe n’est peut-être plus une option, mais accepteront-iels d’échouer ?
PRÉCISIONS GÉNÉRALES Les "portails" qui s'ouvrent ressemblent d'avantage à des bris de réalité. Vous pouvez visualiser ça ainsi, mais d'une façon moins harmonieuse, plus brisée. Pour les Pokémons, ils ont des yeux rouges et un aura noir. Vous pouvez vous représenter la chose ainsi, mais du coup l'aura est noire plutôt que violette. Les Pokémons sont trop nombreux pour que vous puissiez tous.tes vous mettre ensemble contre un seul afin de les mettre hors d'état de nuire. Ils sont hautement agressifs et vous attaqueront s'ils vous approchent de trop près. Il vous apparait évident que les bétochefs sont beaucoup plus puissants que vous. Allez-vous prioriser la mission ou votre survie ?
La prochaine modération se fera le 28 septembre 2023.
Leonhart Stanley
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Tu t'avances tranquillement, faisant bien attention à raser les murs, à te faire le plus discret possible malgré ta taille. Malheureusement, retrouver la fille qui était avec vous devenait compliquer puisqu'elle se fondait carrément dans le décor. T'hésitas à demander à Meringue de l'accompagner, histoire de garder un oeil dessus mais le brutalibré était déjà de service, non ? Alors, ton regard continue de balayer la foule avant de voir un... Un pilier de béton ? - lui foncer tout droit dessus. Le réflexe fut court et pas assez rapide mais assez pour survivre. Heureusement, le pokémon du chef s'interposa, brisant alors le projectile d'un coup de poing. Tu le remercias d'un signe de tête avant de te retourner vers le coupable. Un pokémon. Plutôt étrange. Merde, c'est quoi ce gringe sorti du cul de Giratina ? Alors qu'autour de toi, la foule se mit à s'agiter.
Et les autres, ils sont où ? Merde. Tu les as perdu. Et ces bétochefs, ils allaient clairement pas s'arrêter à juste de balancer des rochers dans la face. Fait chier pour la mission. Tu savais que tu n'allais pas les tenir seul, surtout en vu de toutes les personnes autour. Et en plus, il y'avait ta cellule provisoire. Alors, tu sortis le minisange de ta pokéball. Changement de plan pour moi. Meringue, va rejoindre Madame Boobz'. Brutalibré, je sais qu'il y en a trop pour toi mais fais de ton mieux. Tu tournes la tête pour voir un gosse non loin, en train de pleurer. Désolé d'abandonner la mission, mais je laisserai pas des gens mourir. Pas tant que j'aurai pas rendu mon dernier souffle. Toi, t'étais toujours partant à te sacrifier et aujourd'hui, c'est ce que tu allais faire. Même si tu faisais parti de la révolution, que tu te bats pour détruire l'Empire, tu restais un humain avant tout et il était de ton devoir d'aider les plus faibles, même contre plus fort que toi.
Sans attendre, tu sortis Pa' et la lokhlass de leur sphère respective, ordonnant alors du mieux que tu pouvais. Protège les enfants. Dis-tu au farfaduvet Bounty, utilise berceuse sur le bétochef le plus proche. en espérant ralentir le nombre d'attaques.
Modération Doudouvet utilise Cotogarde pour protéger la foule Lokhlass utiliser Berceuse (dé préc. 33)
Priam Lykaios
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ft. Tartaglia
525
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Tout le monde avait l’air d’accord avec le plan. Ce n’est pas très compliqué, quand on y pense. Sur le papier du moins. Et tout aurait dû bien se passer. Ou pas, mais dans tous les cas, Priam fera de son mieux pour réussir. Ne serait-ce que pour ne plus jamais entendre Edward lui dire qu’il n’est encore qu’un gamin. Certes, il est jeune, mais il n’est pas spécialement un incapable. Après, tout dépend beaucoup des créatures que l’on met sur son chemin, parce que les portails noirs qui crachent des pokémons, ce n’était vraiment pas sur le papier.
« Tss, » souffle-t-il entre ses dents.
Sa mâchoire est si serrée que c’est un miracle qu’aucune de ses dents ne pètent sous la pression. Il n’a pas besoin d’être un génie pour se rendre compte qu’ils ne font vraiment pas le poids. Sa tête se tourne vers Simba en l’entendant s’exprimer ainsi. Aussi cruel que cela puisse paraître, sauver les citoyens de cette ville ne fait vraiment pas partie de son plan. Et laisser le Brutalibré derrière lui est encore moins envisageable.
« La mission n’a pas changé. Si tu veux mourir ici, j’vais pas te retenir, mais j’ai des ordres. »
Il fait un signe de la tête à l’oiseau pour qu’il suive le moment. Ce qui est bien, c’est que Simba pourra servir de distraction ici. Le bleu de ses yeux accroche ceux de la jeune femme qui était avec eux lors du meeting. Elle fera comme elle veut. Il lance la pokéball de son Roucoups pour laisser Sawol sortir.
« Tu suis ou tu restes là, j’peux pas vous forcer à suivre mes ordres. Donne-moi la bombe si tu veux jouer les héroïnes. »
Priam attendra sagement qu’elle prenne sa décision avant de reprendre la route du plan. Au pas de course. Parce qu’il n’a plus le temps. Mais si tout le monde est occupé à jouer les protecteurs, ça l’arrange bien au final. La bombe n’est plus aussi utile que prévu, mais il n’a pas souvenir avoir vu des citoyens de l’Empire venir en aide aux siens lorsqu’ils en avaient besoin. Puis cette explosion pourrait, aussi, aider les autres à se tirer si tout le monde est dans la même merde.
« Sawol, prend de la hauteur, guide-nous au mieux. »
Une chance qu’il ait l’habitude de gambader dans des endroits dangereux, au bord de précipices et des trucs comme ça.
HRP Le Roucoups de Priam prend de la hauteur pour guider Priam, le Brutalibré et éventuellement Aitana si elle décide de continuer la mission. Priam aura récupéré la bombe dans le cas contraire.
Aitana Lorena Velasquez
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Aux grands mots, les grands remèdes, c’est ce que l’on répétait toujours, non? Comme si une âme mal intentionnée avait guetter nos pas, d’énormes Bétochef étaient apparus de nulle part. « Mais what the fuck… » soufflais-je en cliquant sur la balle d’Hellébore. Sur un petit cri discret adressée à son entraineuse, le furaiglon jeta un œil autour de lui. La présence d’une menace était formelle. Il comprit aisément la raison pour laquelle il se retrouvait là et aussitôt il se braqua. Comme à son habitude, il se ferait protecteur de cette perle qu’il chérissait, en l’occurrence, ma personne.
Je jetai un œil vers l’arrière pour retrouver mes collègues. Visiblement, il y avait dissension dans notre groupe. L’un se faisait chevaliers, alors que l’autre poussait pour que nous accomplissions la tâche que nous avions reçu. Aucun dilemme ne pouvait exister en mon intérieur. La décision était aussi limpide que l’eau. Si j’avais fait des pieds et des mains pour rejoindre la révolution, ce n’est évidemment pas pour l’abandonner lors d’une mission de haute importance. « Évidemment que je continue! » dis-je pour notre leader, retenant les quelques les injures qui me venaient pour celui qui tournait le dos à notre objectif. De toutes les valeurs que je chérissais, celle de ne pas cracher à la main de mon employeur était probablement l’une des plus importantes. De toute façon, j’avais toujours cette idée que la révolution ne gagnerait jamais sans perte. Quitte à être l’une de ces pertes, je préférais autant donner tout ce que j’avais.
Je cliquai sur ma seconde Pokéball pour que Belladone en sorte. Je détestais avoir à appeler ma venalgue en de telles circonstances compte tenu de sa faible docilité, mais la menace imminente de recevoir un bloc de béton à la figure lui permettrait probablement de comprendre qu’elle a mieux à faire que de bouder. Vu sa hargne pour les autres espèces, je n’en doutais pas une seule seconde. « Belladone, s’il te plait, utilise brouillard, tâche de nous permettre de filer discrètement. Hellébore, utilise aéropique sur ce Bétochef. Vous n'en viendrez sûrement pas à bout, juste distrayez-le pour nous permettre de nous échapper. Dès que c’est fait, Hellébore, je compte sur toi pour me retrouver et ramener Belladone ».
Mes Pokémons s’exécutèrent. Un brouillard s’éleva au même moment où Furaiglon chargea sa cible. Moi, je jetai un œil vers notre meneur qui continuait d’avancer, son Roucoups volant pour nous guider. J’hochai la tête. « Si j’avais voulu être une héroïne comme ça, je serais restée en service pour l’empire. J’préfère être héroïne dans l’ombre, qu’on comprenne après ce que je fais. Le follow spot impérial, c’est pas pour moi. J’ai déjà donné. » dis-je plus ou moins sèchement, comme si ses paroles avaient viser à m’insulte. Je ne me ferais peut-être pas d’amis aujourd’hui, mais j’avais l’avantage d’être fidèle à moi-même.
[HRP : Furaiglon utilise Aéropique (ne rate jamais). Venalgue utilise Brouillard pour permettre de créer une échappatoire.]
(c) TakeItEzy
Révolution
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De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Que faire de la mission donnée quand les choses deviennent autant chaotique ? C’est la question qui se pose aux Révolutionnaires dont les conclusions diverges. Certain.e.s veulent jouer les héros, à la manière de Leon, tandis que d’autres préfèrent prioriser les ordres qui ont été donnés. Cela cause un léger problème pour le brutalibré qui doit dès lors décider qui il suivra. Ça prend un temps, juste assez pour balayé le bétochef d’un cru-ailes avant de suivre Priam. La mission avant tout et suivre le chef de la dite mission apparait la chose à faire. Peut-être que s’il avait su que ça se déroulerait ainsi, Edward aurait confié plusieurs de ses Pokémons pour aider la réalisation de la chose. Puisque ce n’est plus une option, il faut suivre le rouquin. C’est d’un geste maladroit que l’oiseau semble encouragé Leonhart dans sa décision. Malgré les apparences, le volatile n’a rien de particulier contre les citoyen.ne.s impériaux.ales
Il suit tout de même Priam jusqu’au bâtiment visé. Le brouillard qui s’est levé facilite grandement l’échappée des Révolutionnaires face aux bétochefs. Puis, la panique dans les rues est, sans surprise, d’une grande aide pour celleux qui veulent s’infiltrer et déposer une bombe. Les gardes qui surveillent normalement l’entrée du bâtiment ne sont plus à leur poste, sans doute distrait.e.s par les Pokémons agressifs qui déambulent les rues - un oeil avisé remarquera d’ailleurs la présence de rattata et de skitty ayant la même allure que les bétochefs. À croire que c’est ce qui a attiré les gardes ailleurs. Ça vous donne tout de même une opportunité : entrer dans le bâtiment et peut-être faire fuir ses occupant.e.s avant d’y poser la bombe ? Quoi qu’il en soit, vous avez, pour l’instant, le champ libre pour procéder avec la mission en espérant que les fonctionnaires impériaux.ales ne vous prêtent pas trop attention.
Et pour Leon ? La situation est plus complex de son côté. Les bétochefs sont embêtés par par le brouillard et la berceuse. L’attaque lancée par le furaiglon a aussi blessé l’un d’entre eux. Ce n’est pas suffisant pour les arrêter dans leur lancée, mais deux d’entre eux s’immobilisent le temps d’une petite sieste. Cela donne l’opportunité au dresseur de s’occuper de l’un d’entre eux tandis que la populace autour de lui panique. Au moins ça devient un combat semi équitable ou presque.
Priam & Aitana → Vous arrivez à vous échapper sans grande peine grâce au brouillard et aux actions de Leonhart. Le chemin est également libre jusqu'au building dans lequel vous pouvez rentrer. Le véritable défi est à partir de maintenant puisqu'il vous faut y aller pour poser la bombe sans trop savoir ce qui vous attend à l'intérieur.
Leonhart → La berceuse de ton lohklass parvient à endormir deux des trois bétochefs. Tu vois bien que la panique est générale et qu'il te faudra en faire beaucoup pour parvenir à protéger la population des attaques éventuelles. Pour l'instant, tout se passe bien puisque le bétochef est un peu sonné de l'attaque du furaiglon. À toi de voir si tu préfères prioriser un éventuel combat ou la fuite des passant.e.s.
La prochaine modération se fera le 9 octobre 2023.
Leonhart Stanley
Rang C
ft. Arataki Itto
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320
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Tu savais que quitter la mission actuelle n'était pas dans l'idée du jour sans parler qu'il y avait un absent dans le lot. Toutefois, il en restait encore deux à poursuivre avec l'aide du brutalibré. Peut-être que ton âme de héros avait pris le dessus mais tu savais aussi qu'en continuant avec tes coéquipiers, il y avait un potentiel risque de catastrophe avec trois brutalibrés en libre service sur la place. Autant du côté des révolutionnaires que du peuple et de l'empire. Sans parler que tu pouvais voir débarquer maintenant autre chose que ces brutes venus d'ailleurs. Mais what !? C'quoi c'te merde ?? Dis-tu avec étonnement que plus d'inquiétude lorsque des rattatas et des skitty ressemblant à tes adversaires débarquèrent non loin.
Ok, tu te retournas voir où était Meringue, l'oiseau voletant à toute allure pour vérifier si tu n'avais rien. Yo. Finalement, c'est la grosse cata. Préviens les autres de pas revenir ici. Va y'avoir du sang. Puis de nouveau ton intention se retourna vers le dernier bétochef encore debout. C'était plus équitable mais dangereux pour Bounty. Ok, Pa', c'est à toi. Bounty, suis-le. Tant pis pour la foule, c'était l'heure de la bagarre !
Modération Doudouvet utilise Poudre Toxic Dé préc. 15. Lokhlass utilise Vibraqua Dé préc. confusion 82 (non confus)
Aitana Lorena Velasquez
Rang C
ft. Nami (One Piece)
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Nos offensives avaient visiblement fonctionné. Presque aveuglément, je suivis le chemin vers ce bâtiment que l’on avait désigné comme étant notre cible. Advienne que pourra, je n’avais ni attente ni supposition. Si je me doutais que ces colosses féroces n’étaient pas le fruit de l’empire tentant de ruiner notre objectif, je ne me faisais pas de faux espoirs. Dans cet immeuble, la tâche ne serait pas aussi simple que ce que l’on nous avait décrit. J’ignorais ce qui m’attendait, mais il était certain que quoique cela soit, il s’agirait d’un défi de taille. Je continuais pourtant d’avancer, concentrée sur cette cible, téméraire, sans craindre le danger qui se présentait potentiellement à moi. Je souris quand mon furaiglon et ma venalgue me rejoignirent. Ce sourire était loin de celui de la joie. Il était de ceux qui apparaissent sur le visage des patriotes quand ils ont conscience que leurs actes les mèneront à la mort. C’était ce sourire avide d’un monde plus approprié. Je rappelai ma venalgue dans sa balle et continuai de marcher sur les quelques mètres qui me séparaient du bâtiment.
J’oubliai, pendant un instant, la commotion qui nous entourait. J’oubliai, pendant ce long moment, que je n’étais pas seule dans cette mission. J’oubliai, l’espace de quelques secondes, qu’il y avait autour de moi, une foule de gens paniqués par les attaques de ces pokémons anormalement agressif. Ces tiers ne comptaient plus. « Passage sécurisé. J’entre. » dis-je quand je posai les mains sur la poignée de porte et que je l’ouvris le plus normalement possible, cachant la nervosité qui pouvait me gagner, cachant les rictus de peur et d’appréhension qui auraient pu surgir sur mon visage. « Viens Héllébore. ». Il poussa un petit cri lorsqu’il entendit son nom. Il connaissait ce visage, il connaissait ce ton. Il connaissait mon sérieux et il savait que je ferais tout pour que nous réussissions cette mission que nous avions reçue. Son rôle? Faire le guet pour moi.
J'entrai et j'observai les environs, à la recherche de quoique ce soit qui puisse être anormal. J'avançai lentement vers le centre du bâtiment, là où je poserais cette bombe.
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