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Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Mauvais oeil
Quelle malchance ! Mais au moins, vous avez ce succès pour vous réconforter. Vous ferez mieux la prochaine fois.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Maintenant que mes vacances étaient finies et que j’étais officiellement attribué aux Rangers de l’Empire, j’avais reçu mon premier déploiement à un poste d’aide en grande nature. Et la vue était superbe, vraiment, rien à dire. L’endroit était aussi paisible et il y avait peu, si pas de gens pour me déranger.
L’endroit parfait pour travailler sur un de mes nombreux prototypes… si j’avais un labo. Malheureusement, ma première affectation se trouve être à l’entrée du Canyon Rouge, dans une des rares aires de repos ombragée du désert. Alors, y’a pas à dire, c’est agréable d’avoir une oasis à soi tout seul - ou presque - mais bon, pour ce qui est de mes inventions…bha on repassera. Enfin, pour une première affectation, ça pourrait être pire, je n’ai pas vraiment à me plaindre.
Je regarde de l’autre côté du bureau. Myry, tranquillement allongée sur le canapé, s’amuse à téléporter une balle au plafond, à l’attraper et ainsi de suite. Je l’envie presque, quand je vois ce dont elle est capable. Mais me rappelant comment les gens ici traitent certains pokémons… Je comprends que certains sont de vrai nuisibles - personne ne veut de Rattata chez soi - mais de là à juste les consommer TOUS les un après les autres…
Un frisson me parcourt l’échine.
J’entends la clochette de la porte d’entrée sonner. Me levant du bureau, je me dirige vers la porte qui me sépare du comptoir tout en hélant le/la nouveau venu avec un ton chaleureu
“Bienvenu à l’aire d’Escale Repos 404! Je suis à vous dans un instant!”
Je m’arrête devant le canapé et attrape la balle qui tombe de nouveau.
“Allez ma grande, on a du travail!”
“Tuuhuulululu…”
“Je sais, mais il faut toujours faire de notre mieux.”
Et alors que j’ouvre la porte, la radio d’urgence dans la pièce principale grésille et crache un message.
“....message….d’aide….sommes tombés…je répète…d’urgence, nous avons beso(in)…(d’a)ide… éboulement sérieux à ensevli notre vé..cule, impossible de…sortir. A quiconque entends…essage, nous a…besoin d’aide. Coordonées… 156..4489..Latti 5613..44.”
Je me précipite sur le calepin et note les coordonnées sur le bout de papier. Le message se répète encore deux fois, me permettant de plus ou moins tout noter mot pour mot et surtout d’avoir les bonnes coordonnées.
Je me tourne vers le nouveau venu. L’homme relativement jeune me paraît en bonne forme et surtout semble être un dresseur. Je ne sais pas pourquoi, il exsude un certain… je ne sais quoi qui me dit que ce n’est pas son premier rodéo.
Ce qui m’arrangerait bien, parce que, aujourd’hui et pour les trois jours qui suivent, je suis seul au point de relais. Et je ne devrais pas avoir à gérer ce genre de situation. Mais mes deux autres collègues se trouvent être déjà être déployés plus au nord suite à une caravane de quatre véhicules souffrant de crevaisons sévères. Et ils ne seront pas de retour de si tôt. Pas suffisamment pour aider avec cette dernière transmission.
“Je suis désolé, je ne vais pas pouvoir vous aider. Je vais devoir fermer la loge et aller aider ce couple qui vient d’envoyer cette transmission. A moins que vous ne vouliez prêter main forte, j’ai bien peur qu’il ne vous failles attendre un certain temps avant mon retour.”
Dis-je alors que je récupérais ma balise GPS ainsi qu’une carte locale et mon paquetage de Ranger. Si je devais creuser pour les sortir d’un éboulement, j’allais très probablement y passer la nuit avec mes deux pokémons.
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Monotype
Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Juste les galères habituelles
Ft. Edwin A mesure que Naël s’approchait du Canyon rouge, il commençait à ressentir une profonde nostalgie. C’était sans doute l’endroit qui respirait le plus sa région natale. Ainsi, le côté aride du biome ne le dérangeait pas, bien au contraire, et il se plaisait à marcher des heures sous la chaleur du soleil. Les pokémons qui paraissaient s’y trouver avaient des airs familiers, et, nullement dérangé par l’astre brûlant, le Mésopotamien profitait de chaque minute dans cet enfer de sable, de roche et d’austérité. Cependant, ses petits partenaires n’en menaient quant à eux pas large. Ariel et Raimu dormaient profondément dans les bras du dresseur qui s’était servi d’un linge pour leur créer une petite zone d’ombre. Il les aurait bien fait revenir dans leurs pokéballs respectives, mais ni l’un ni l’autre ne semblaient vouloir rater la balade. Du moins, jusqu’à ce qu’ils finissent par s’endormir. Alors, Naël décida qu’ils en avaient assez fait pour aujourd’hui. Il sorti sa carte et se dirigea vers le refuge situé à l’entrée du canyon, prévoyant de préparer un bon repas frais pour ses deux petits camarades.
Sans surprise, l’avant-poste était désert. Ou Presque. En dehors du ranger qui l’avait salué dès qu’il était entré, il n’y avait pas âme qui vive. Pourtant, l’endroit paraissait plutôt cosy. Certes moins luxueux qu’un loft dans la capitale ou aux alentours du parc aquatique mais… quand même. C’était à croire que le canyon était quasiment complètement délaissé par la population. Néanmoins, cela convenait parfaitement au Mésopotamien qui, il fallait le dire, préférait largement sa tranquillité. Il répondit alors au ranger qui l’avait interpellé.
Ne vous en faites pas, rien ne presse ! Lança-t-il amicalement.
Ses deux partenaires dormaient à point fermé. Inutile pour l’instant de les garder hors de leurs pokéballs. Ils se reposeraient bien plus dans ces dernières qu’à l’air libre, surtout par cette chaleur. Enfin seul, il patienta quelques instants, puis son oreille curieuse s’attacha à la conversation téléphonique animée que semblait avoir le ranger. Les déserts et les canyons pouvaient parfois être traitres, et, visiblement, quelque chose avait mal tourné pour quelqu’un. Aussi, se fut sans surprise que Naël vit revenir vers lui un ranger pressé, déjà sur le départ. Il fut néanmoins étonné par sa requête. D’où il venait, le Mésopotamien n’entretenait pas une relation très… pacifique avec les rangers. Mais celui qui se trouvait en face de lui devait être bien différent, non ? De toute façon, ce n’était pas comme s’il avait mieux à faire.
Euh… Si vous avez besoin d’un coup de main, je peux vous accompagner. Commença-t-il. Je ne sais pas qu’elle est l’urgence mais, à vous voir, ça a l’air plutôt sérieux. Mais vous me raconterez en route ! Fit-il, lui emboitant tranquillement le pas.
Il sorti alors en compagnie du ranger qui partait d’un pas décidé vers une destination inconnue. Alors en route, Naël reprit la parole.
Naël, au fait. Fit-il simplement. Je suis ravi de vous aider, en revanche, ça ne sera que moi. Mes pokémons sont un peu trop petits et fatigués pour être utiles pour le moment. Lança-t-il d’un air décontracté.
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Campagnard
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“Euh… Si vous avez besoin d’un coup de main, je peux vous accompagner. Je ne sais pas qu’elle est l’urgence mais, à vous voir, ça a l’air plutôt sérieux. Mais vous me raconterez en route !”
Bon, il semblerait que la chance ne m’avait pas complètement abandonné mine de rien. J’avais donc quelqu’un pour m’aider. C’était un truc tout simple, mais vous seriez surpris du nombre de personnes qui ne pensent même pas à aider autrui.
Ni une, ni deux, je finis d’empacter mon nécessaire, ajoutant une pelle pliable de plus à mon kit et nous voilà dehors.
Alors que je ferme l’avant-poste de l’aire d’escale, je prends le temps de vérifier rapidement l’état des lieux et hop, nous voilà parti.
“Naël, au fait. Je suis ravi de vous aider, en revanche, ça ne sera que moi. Mes pokémons sont un peu trop petits et fatigués pour être utiles pour le moment.”
Je hoche de la tête et lui retourne un sourire poli.
“Edwin, un plaisir de faire ta connaissance. Et je t’en prie, tutois moi. Et encore merci de bien vouloir offrir ton aide. La Gardevoir derrière moi, c’est Myryaluna.”
Myry en profite pour lui offrir un hululement avec un petit coucou. Son regard en revanche était moins concentré sur le dresseur que sur les petits pokémon qu’il portrait.
“Elle est encore jeune malgré son apparence calme et composée. Mais bon, il nous faut tous de l’expérience pour progresser dans la vie, non?”
Ma Gardevoir émet un petit son hautain en levant les yeux, sa manière de désapprouver mes paroles, mais je sais qu’elle en est consciente.
“Mais je devrais en revenir au sujet le plus pressant je pense: le canyon est un endroit assez paisible si ce n’est pour sa météo. Un couple et leur rocabot ont quitté il y a quelques heures l’aire de repos et leur ‘SOS’ mentionne un éboulement et le fait d’être coincé. La qualité était assez mauvaise, donc je ne sais pas trop dans quel état ils sont, mais je soupçonne qu’ils ont dû amener leur camping car trop prêt de la falaise et se sont retrouvés coincés en bas - ou pire - en dessous quand elle a dû s'effondrer. Les coordonnées reçu les place à un emplacement assez scenic, pas loin de la route donc nous ne devrions pas en avoir pour trop longtemps à les rejoindre, mais ne connaissant pas leur conditions, il ne faudrait pas trop trainer non plus.”
Je me tourne vers Naël pour vérifier sa réaction et demande avec un petit sourir moqueur:
“Tu te sens de taille ?”
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Ft. Edwin Naël offrit un sourire en retour des présentations d’Edwyn. Il s’intéressa ensuite à la Gardevoir. Force était de constater que c’était un pokémon particulièrement élégant, même si cette dernière était visiblement d’une apparence un peu différente à la moyenne. La grande pokémon psy semblait d’ailleurs particulièrement intéressée par les pokémons qu’il portait. Les deux bébés profondément endormis ne seraient pas d’une grande aide pour l’opération à venir…
On peut très bien être jeune et efficace. Répondit-il, un peu taquin. Je suis sûr qu’elle sera particulièrement efficace pour ton travail.
Naël avait parlé avec sincérité comme à son habitude. Il se reconcentra ensuite sur le briefing. Il connaissait désormais plutôt bien le canyon, même si le ranger devait avoir beaucoup plus d’expérience que lui dans ce biome précisément. En revanche, l’éboulement, c’était une mauvaise nouvelle. Outre le fait d’êtres potentiellement blessés par les rochers, être coincés en dessous n’était guère un sort plus enviable. Surtout s’ils étaient tombés d’une falaise ou que tout une falaise leur était tombée dessus… Restait à espérer qu’il s’agissait de voyageurs expérimentés, car, si tel était le cas, ils auraient au moins les bons réflexes. Dans tous les cas, ce n’était clairement pas le moment de reculer. Il soupira, puis répondit à son partenaire du jour.
Si je me sens de taille ? ça devrait aller. Et puis je ne vais pas te dire non maintenant. Lança-t-il simplement. Et puis, je ne vais pas t’être d’une grande aide avec mes pokémons actuels, mais, au moins, je connais pas mal les déserts et les canyons. Je viens de Mésopotamia et, franchement, on a que ça là-bas ! Continua-t-il sur un ton plus amusé. Mais pas de soucis, ouai. Je te suis. Juste avant ça…
Il marqua une pause, puis fit revenir ses deux pokémons dans leurs pokéballs respectives. Leur présentation à la Gardevoir pourrait attendre, et Naël n’allait certainement pas risquer leur santé dans une opération qui les dépassait un peu. Il se tourna donc à nouveau vers son interlocuteur.
Et voilà, c’est tout bon pour moi. Fit-il.
Il le savait, il avait encore suffisamment de matériel et de provisions pour tenir quelques jours dans cet environnement aride, alors, il n’était pour l’heure pas vraiment inquiet.
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Campagnard
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“Si je me sens de taille ? ça devrait aller. Et puis je ne vais pas te dire non maintenant. Et puis, je ne vais pas t’être d’une grande aide avec mes pokémons actuels, mais, au moins, je connais pas mal les déserts et les canyons. Je viens de Mésopotamia et, franchement, on a que ça là-bas !”
Je n’étais pas vraiment à la recherche de l’aide de ses pokémons. J’avais surtout besoin de quelqu’un qui pourrait m’aider à repérer les touristes et peut-être creuser dans le pire des cas. Et surtout, quelqu’un qui pourrait m’aider s' il y avait besoin de gérer humains et pokémon en même temps.
“Mais pas de soucis, ouai. Je te suis. Juste avant ça…” Ah, il a décidé de rappeler ses pokémons dans leur ball. Une bonne idée. “Et voilà, c’est tout bon pour moi”
“Parfait! Dans ce cas, allons y. On va passer par le chemin de trek, comme ça nous devrions y être en moins de vingt minutes. Ça va être un peu physique mais quelque chose me dit que ça ne devrait pas te poser trop de problèmes.” dis-je en rigolant.
Et me tournant vers Myry, elle me regarde un moment avant de comprendre qu’elle n’allait peut-être pas aimer la ballade. Mais pour toute réponse elle croise les bras et bombe le torse en soufflant bruyamment jouant les “Nan mais tu m’a pris pour qui?!”
“Comme tu le veux…”
Et sans plus tarder je me mets à trottiner. Passant derrière le relais, c’est un petit chemin rocailleux qui nous accueil avec des signes de passage assez évident. Au fil des ans, les nombreux Rangers et touristes qui étaient passés par ici avaient fini par littéralement se tailler un chemin dans la roche du canyon.
Passant de groupe rocheux à petite plaine, de nouveaux entre les rochers, la nature montrait là toute sa splendeur mais aussi ses dangers. Les restes d’un Héricendre ou d’un Natu traînant ça et là, dévoré par des Medhyennas sauvages rappelaient sans l’ombre d’un doute à tout passant que Mère Nature restait toute puissante en ces lieux.
Bien que ce ne soit pas toujours le genre de chose que je recherchais de moi même, je devais bien reconnaître que c’était là quelque chose qui m’impressionait toujours dans mon travail. Et alors que je grimpe en haut d’un pan rocheux et me retourne pour offrir une main à Naël, Gardevoir en profite pour sauter sans effort le pan de presque trois mètres et me patpat le dos amicalement.
Clairement elle n’était plus la jeune Tarsal ou Kirlia qui avait grandi avec moi. C’était une Gardevoir au top de sa forme…
“Ne prends pas la grosse tête non plus.” dis-je avec un clin d'œil.
Je rigole et me tourne vers mon partenaire pour m’assurer qu’il tient toujours la cadence et voir s’il allait arriver à attraper ma main pour grimper.
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Ft. Edwin Un chemin de trek ? Pourquoi pas, après tout, l’affaire était plutôt urgente. Naël ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’un pokémon vol de grande envergure ne ferait sans doute pas de mal dans l’équipe d’un ranger car, après tout, c’était sans doute le moyen le plus fiable de rejoindre des zones accidentées rapidement. Mais il n’était personne pour juger après tout, car il ne proposait pas non plus de meilleure solution pour pallier le problème. Le jeune homme se félicita néanmoins d’avoir opté pour une tenue plutôt sportive et pas pour une simple tenue de promeneur standard. Vingt minutes de trek n’étaient pas la mort, sauf avec des chaussures de ville aux pieds.
Je te suis. Répondit-il simplement, remarquant avec amusement l’entêtement de la Gardevoir. Et dire que ces pokémons pouvaient simplement se téléporter… Elle devait avoir à cœur de rendre fier son dresseur pour s’imposer ce genre d’entrainements.
Alors, Naël emboita le pas d’Edwin. Il lui fallu quelques minutes pour trouver son rythme de course et de souffle mais, lorsque ce fut fait, la course lui parut presque… agréable. Le lieu était plutôt sympathique, les paysages magnifiques, et la dureté de la vie du canyon illustrée par les carcasses avait quelque chose de… poétique. Après tout, ici, la nature avait tous les droits, et c’était avec ces droits qu’il faudrait composer pour porter secours au couple disparu. Mais pour l’heure venait un premier obstacle. Le Mésopotamien se saisit de la main qui lui était tendue pour se hisser aux côtés de son partenaire du jour. D’ici, ils avaient meilleure vue sur le canyon et, effectivement, plus loin, un amas rocheux semblait s’être détaché de la falaise. Problèmes ? Ils étaient en haut, et les victimes potentielles, en bas. Le jeune homme se tourna alors vers le ranger.
Ça doit être ça, non ? Lança-t-il, désignant l’éboulement plus loin. Tu as un chemin qui nous permettrais d’accéder au bas de la vallée ? Je t’avoue que j’ai beau être prévoyant… je n’ai pas de matériel d’escalade sur moi.
Une idée germa néanmoins dans l’esprit de Naël qui se retourna vers le pokémon psy.
Est-ce que… Il s’interrompit, fouillant sa mémoire. … Myryaluna ne pourrait pas nous téléporter directement en bas ? On gagnerait pas mal de temps et on éviterait pas mal de risques…
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Quelle malchance ! Mais au moins, vous avez ce succès pour vous réconforter. Vous ferez mieux la prochaine fois.
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Et hop, ni une ni deux, nous voilà tous sur le promontoire. Et Naël ne perd d’ailleur pas son temps.
“Ça doit être ça, non ?” Lança-t-il, désignant l’éboulement plus loin. “Tu as un chemin qui nous permettrais d’accéder au bas de la vallée ? Je t’avoue que j’ai beau être prévoyant… je n’ai pas de matériel d’escalade sur moi.”
Je me retiens de sourire. Escalader? Je ne crois p…
“Est-ce que…” Il s’interrompt et je le laisse réfléchir. Se pourrait il qu’il ait une idée de ce que j’allais proposer. “… Myryaluna ne pourrait pas nous téléporter directement en bas ? On gagnerait pas mal de temps et on éviterait pas mal de risques…”
Zut me voilà pris avant même d’avoir pu m’amuser. Mha, tant pis. Et puis, il mérite le crédit d’avoir une bonne tête sur ses épaules.
“C’est en effet ce que j’allais proposer. Si tu n’as rien contre la téléportation, la fin du parcours devrait être beaucoup plus rapide.”
Et me tournant vers Myryaluna je confirme qu’elle est d’attaque:
“Myry, une téléportation pour trois direction l’éboulement là bas, tu veux bien?”
Ma Gardevoir hoche de la tête et confirme visuellement le point d’arriver avant de se tournée vers nous. Nous offrant une main chacun, elle attend que nous soyons prêt et….Ziouf.
Je sens mes poils se dresser sur tout mon corps alors qu’une sorte de courant me traverse le corps. Et la seconde d’après, nous voilà au fond du canyon à moins de dix mètres de la coulée de pierre dû à l’éboulement. Mais ce qui me surprends immédiatement c’est d’entendre une voix de femme parvenir de la gorge. Un peu plus loin, l’éboulement semble s’arrêter à l’angle d’un coude dans le ravin.
Approchant prudemment, je reconnais la voix de la bonne femme passé plus tôt dans la journée. Au moins, elle ne semblait pas être ensevelie…
Mais imaginez alors ma surprise, quand, au tournant, je ne fais pas qu’entendre la quinquagénaire en train de parler au téléphone mais découvre aussi leur camping car en parfait état de marche - tout du moins aux premières apparences.
Approchant, je fais connaître notre présence:
“Excusez-moi? Patrouille Ranger, nous avons reçu un appel de détresse…Tout va bien?”
Et immédiatement, réaction s' ensuit…
“[size=73]Excuse moi ma chérie, il faut que je te laisse, les Rangers sont là, je te rappelle dès que je peux… [/size]Oui, nous avons besoin d’aide! C’est terrible! L’éboulement! L’éboulement! C’est une catastrophe. Venez voir!”
Pour une catastrophe, elle est quand même bien calme. Mais ne voulant pas prendre de risque au cas où quelqu’un était blessé, je me dépêche vers la caravane et la dépasse pour finalement m’arrêter net.
Madame, allongée sur sa chaise longue, est en train d’observer l’autre côté de l’éboulement, un verre à la main. Son mari nulle part en vue, de même pour leur pokémon.
“Et bien, ne restez donc pas planter là! Vous voyez bien les dégâts! Il faut que vous nous aidiez à récupérer nos affaires!”
Récupérer leurs affaires? Mais de quoi elle parle? Je regarde où elle pointe du doigt, et non, je ne m’étais pas trompé, elle pointe bien l’éboulement. Je me concentre une seconde et remarque alors qu’il y a des barres en métal et des tiges ainsi que des gros morceaux de plastiques blancs mêlés aux gravats.
“Excusez-moi, mais, où est votre mari?”
“Mhm? Ah, Linus, il est parti dans la grotte là-bas. Il a dit que vous en auriez pour un moment à tout déblayer alors il a décidé d’en profiter pour aller tenter sa chance. Il espère trouver des pierres ou je ne sais quelle autre babiole. Je ne le comprends pas des fois. Enfin, il a Gengis avec lui, donc bon, c’est pas comme s’il allait lui arriver quoi que ce soit…
Mais rendez-vous compte! Le barbecue, la pergola, la table, les chaises… tout est là dessous! Quelle horreure! Et que de poussière! Même le mini-coffre est là dessous. Je lui avais dit pourtant… Linus, le coffre fort est très bien dans le camping car. Mais non, ça le gênait pour accéder aux bières…Et voilà! Vous savez, je tiens beaucoup aux bijoux qui sont dedans, hein! Héritage de famille. Ma grande-tante était comtesse et j’étais sa préférée, alors j’ai bien évidement héritée de ses plus belle pièces…”
Elle me regarde un instant, presque hésitante et me demande à voix basse, comme si elle me partageait un secret?
“Vous en aurez vraiment pour longtemps? Je vous avoue que j’aimerais bien pouvoir cuisiner quelque chose à la plancha pour ce soir…”
Pendant un instant, je me demande si tout ceci n’est qu’un mauvais rêve, un tour de mon imagination. Mais la douleur que je ressens en me mordant la langue me confirme bien qu’il n’en est rien.
Je jette un coup d'œil vers Naël. Je fais de mon mieux pour ne pas avoir l’air ahuri. J’avoue être presque embarrassé de l’avoir embarqué pour une histoire pareille. Mais je me reprends et me tourne vers la source du problème:
“Je vais d’abord devoir m’assurer de la sécurité de votre mari madame. Pour le reste…” je me retiens de lui dire que nous n’allions aucunement nous occuper du résultat de leur stupidité “...nous pourrons en discuter dès que nous serons de retour avec votre mari.”
“Mais il en a peut-être encore pour plusieurs heures! Et le diner?”
“Mon collègue et moi-même allons donc devoir aller le chercher en personne et nous assurer qu’il va bien. Et le ramener, bien sûr. Comprenez, madame, que dans ce genre d’accident, je dois d’abord et avant tout de m’assurer de la sécurité de tous. ”
*Et dans ce genre de cas précis, ça inclut aussi la protection de l'environnement et des pokémons locaux des touristes attardés dans votre genre. Merci de bien vouloir la fermer et rester assis jusqu’à notre retour.*
Enfin, je me garde bien de partager mes pensées et continue:
“Si vous voulez bien, j’aimerais que vous retourniez dans votre camping car et que vous vous y enfermiez. Les Medhyennas locaux sont généralement craintifs de l’homme mais avec un éboulement comme celui-ci, ils pourraient venir voir par curiosité. Et s’ils venaient à vous trouver ici… seule, pendant que nous cherchons votre mari… sans pokémon, ni moyen de défense… vous feriez une proie facile.”
Je la vois trembler de peur et immédiatement me réponds:
“Vous n’allez pas faire une telle chose?! Sûrement, l’un de vous doit rester avec moi?!”
Je souris gentiment mais fermement.
“Navré madame mais pour ce genre de sauvetage et surtout pour l’exploration de ces grottes, nous devons toujours opérer par deux, en cas d’accident ou si nous devons ramener un blessé.”
En vérité, je pourrais en effet laisser Naël avec elle. Myry pouvait me téléporter. Mais de un, Naël n’était pas Ranger, donc techniquement n’avait pas à m’obéir. De deux, il n’était pas venu ici pour babysitter une quinquagénaire complètement décrochée vis-à-vis de la réalité. Et de trois, j’avais besoin qu’elle se sente terrorisée un minimum pour être un peu plus coopérative lorsque nous serions de retour avec son mari.
Il me fallait encore savoir pourquoi ils avaient envoyé un appel de détresse et gérer la suite des choses. Si les deux me faisaient de la résistance, ça allait vraiment être une prise de tête.
Alors la laisser seule, avec son esprit et une idée, ça allait aider à ramollir ses résistances.
Vu que les choses prenaient une drôle de tournure, je vérifie tout de même comment il sentait la chose avant de l’embarquer plus loin.
“Tu te sens d’attaque?”
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Juste les galères habituelles
Ft. Edwin Naël donna sa main à la Gardevoir et, en l’espace d’un instant, il se retrouva en bas en compagnie d’Edwin. La sensation raviva à nouveau des souvenirs au jeune homme. Il n’en était pas à son coup d’essai sur le sujet, et sans doute serait-il bientôt amené à en profiter de nouveau. Mais c’était encore trop tôt, et il savait que ni Barbatos ni Cimeries n’obtiendraient cette capacité. Mais c’était bien là un point qui lui importait peu. Malgré l’excentricité de ses deux partenaires, il savait que ses choix avaient été les bons.
Bon, il fallait néanmoins se concentrer sur la mission. L’ampleur de l’éboulement était impressionnante, pourtant, Naël avait comme la sensation qu’ils n’étaient pas au bout de leur surprise. Et… pour cause. Des deux disparus à secourir, ils en avaient déjà retrouvé un. Ou plutôt une. Et cette dernière allait s’avérer être un véritable phénomène. Tout à fait sincèrement, le Mésopotamien dû se retenir d’éclater de rire pendant l’ensemble de l’échange entre Edwin et la quinquagénaire. C’était… surréaliste. Mais en réalité, malgré la mine dépitée d’Edwin, c’était plutôt une bonne nouvelle. Le couple n’avait absolument rien, les seuls dégâts étaient matériels. Mais il fallait avouer que l’inconnue avait un don comique pour raconter les histoires. Le sourire de Naël s’élargissait à chaque tirade, et il dû bien vite regarder ailleurs pour ne pas perturber le travail du Ranger. Le dresseur savait parfaitement que s’il rigolait comme il en avait tant envie, la femme face à lui risquait de très mal prendre sa réaction. Alors, il se retint tant bien que mal.
Lorsque la quinquagénaire évoqua le besoin qu’on reste avec elle, l’esprit de Naël eut comme un vent de panique. Pas parce qu’il craignait de rester avec l’inconnue, mais surtout parce qu’il savait que s’il restait, il n’allait pas cesser un instant de la taquiner et de se moquer d’elle. Edwin avait été plutôt réglo jusqu’ici, et le Mésopotamien appréciait le ranger jusque-là. Alors, lui faire subir le rapport furibond du couple après cette mésaventure n’était pas correct. Surtout si ça risquait de lui nuire dans sa carrière. Alors, Naël regarda son compère avec un mélange de soulagement et d’amusement. Il prit ensuite la parole.
Absolument madame. Fit-il, presque au garde-à-vous. La procédure nous impose le binôme, je crains que le sauvetage de vos bières doive attendre. Mais promis ! Nous reviendrons…
Et ce fût sur cet air faussement solennel et sérieux que Naël tourna les talons, adressant un clin d’œil à Edwin. La femme, un peu estomaquée, mit un instant à répondre.
Mais Je… Commença-t-elle.
Non ! N’insistez pas. Bravant le danger, nous allons secourir votre mari au péril de nos vies. La coupa Naël, toujours sur un ton mélodramatique.
Non mais… Essaya-t-elle de reprendre.
Madame. Naël se retourna à nouveau, et marcha vers elle. Il prit alors ses mains dans les siennes, et plongea son regard ambré dans le sien. Si nous ne revenons pas. Lorsque vous conterez notre légende aux générations futures. S’il vous plait, dites que j’avais les cheveux détachés flottant dans le vent.
La femme été bouche bée, alors Naël en profita pour se retourner vers Edwin.
Allons-y ! Fit-il, motivé, avant de passer devant le ranger.
Il marcha d’un pas décidé vers la grotte, reprenant son sérieux. Quand ils furent hors de portée de l’ouïe de la quinquagénaire, et après quelques pas dans la fissure, Naël se retourna vers Edwin.
Bon, blague mise à part… En vrai, il faut rattraper son mari avant qu’il n’aille trop loin. Le terrain n’a pas l’air super stable, et s’il y a un nouvel éboulement, là ça peut vraiment finir par être dramatique… t’as encore du jus ? Lança-t-il avec un sourire, prêt à reprendre leur trek improvisé dans les profondeurs de la falaise.
Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Mauvais oeil
Quelle malchance ! Mais au moins, vous avez ce succès pour vous réconforter. Vous ferez mieux la prochaine fois.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Naël n’a clairement pas plus envie de rester ici avec elle que moi. Sa réponse et son quasi garde-à-vous rendent la scène presque dramatique et pourtant réaliste.
Mais madame n’en démords pas.Mais sans même que j’ai à intervenir, Naël continue.
“Non ! N’insistez pas. Bravant le danger, nous allons secourir votre mari au péril de nos vies.”
Je me retiens pour ne pas pouffer de rire tellement sa réplique me prend par surprise.
“Non mais…” Essaye-t-elle de reprendre.
“Madame.” L’intensité de la voix de Naël empêche son interlocutrice de répondre alors qu’il verrouille son regard dans le sien. Je me sens presque retenir ma respiration alors qu’il attrape les mains de la femme dans les siennes. “Si nous ne revenons pas. Lorsque vous conterez notre légende aux générations futures. S’il vous plait, dites que j’avais les cheveux détachés flottant dans le vent.”
Mais quel drama! Quel acteur. Là, je suis obligé de me mordre les lèvres pour ne pas éclater de rire. La pauvre femme était complètement déboussolé et ahurie. Comme quoi, utiliser le ridicule pour répondre au ridicule, parfois, ça fonctionne!
Et alors qu’il se retourne vers moi et m’enjoins de le suivre, je hoche de la tête très sérieusement et ferme la marche, m’assurant que Myryaluna nous suit. Je vois d'ailleurs dans son regard qu’elle est assez incrédule.
Mais Naël est le premier à reprendre la parole alors que nous nous engageons dans l’entrée de la grotte:
“Bon, blague mise à part… En vrai, il faut rattraper son mari avant qu’il n’aille trop loin. Le terrain n’a pas l’air super stable, et s’il y a un nouvel éboulement, là ça peut vraiment finir par être dramatique… t’as encore du jus ?”
“Si j’ai du jus? Aha, merci mais ne t’en fais pas pour moi. En revanche, je dois dire : bravo. Gérer le ridicule par le ridicule, c’était juste incroyable. Rien que pour ça, toute cette histoire de fou en valait la peine.” dis-je en rigolant, me laissant finalement profiter de l’hilarité cocasse de la scène.
“Mais en effet, dépêchons nous. Ces grottes sont le résultat de plusieurs centaines d’années d’érosion et sont généralement assez stables mais avec la cause de l’éboulement restant inconnu, je suis du même avis - ne soyons pas joueur.”
Je me tourne vers Myryaluna. Regardant derrière elle, elle confirme que nous sommes bien hors de vue et me pointe la direction du camp et Naël et se tape gentiment la tête. Elle me demandait s’ils étaient fous?
Je pouffe de rire et réponds:
“Aha, non, ma belle, juste elle. Naël a simplement jouer le jeu.”
Ma pokémon me regarde comme si je venais de lui dire quelque chose de complètement incompréhensible.
“Aha, ne t’en fais pas, va, tu n’as pas besoin de comprendre. Des fois, cela vaut mieux.” dis-je en lui caressant gentiment la tête. Myry ne comprend pas mais la caresse lui fait oublier.
Reprenant finalement les devant, je m’engage. Heureusement, la grotte s'élargit assez vite et se transforme en une sorte de plateaux descendant, paliers après palier. En revanche, il n’y a presque plus de lumière après cinq mètres de l’entrée. Je pose mon sac à dos à terre et en sort deux lampe torche grand angle. En passant une à Naël, je décris le plan que je venais de former:
“Considérant qu’il nous a appelé il y a moins de vingt minutes, il n’a pas pu aller bien loin. Vu que je ne vois aucune lumière plus bas, il a dû s'engager dans un des tunnels. Il y a peu de pokémon dans ces grottes, mais j’ai peur que l’éboulement ai pu réveiller un des Onyx qui dorment par ici. Alors soyons prudent. Les Scorplanes ne devraient pas nous déranger si nous ne les dérangeons pas, mais pareil, prudence est mère de sûreté.”
La descente n’est pas trop ardue mais demande une certaine patience. Et alors que nous arrivons à la moitié de la descente, nous pouvons finalement éclairer le bas de la grotte.
“Myry, si tu veux bien?”
Myryaluna ne se prive pas. Plaçant une main chacun sur nos épaules…Ziouf. Nous voilà en bas. Je caresse gentiment sa tête pour la remercier puis observe nos alentours.
Nous sommes sur un palier assez large, cinq ou six mètres de large et d’une vingtaine de long? Pas de traces de pokémons ni de passage humain flagrant. Des rangées de stalactites et de stalagmites interposés forment une barrière infranchissable en face de nous. Derrière, la montée à l’air assez escarpée. Je me verrais mal le faire avec quelqu’un sans entraînement s’il nous fallait fuir prestement…Enfin, dans le pire des cas, Myry pourra simplement nous téléporter au relais.
Et finalement de chaque côté un tunnel. A la forme, c’était clairement quelque chose de creuser à répétition. Pas le moindre doute, il y a des Onyx qui passent par ici…
Me tournant vers Naël, je lui demande: “Droite ou gauche d’après toi?”
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Monotype
Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Juste les galères habituelles
Ft. Edwin Combattre le ridicule par le ridicule ? Naël ne savait pas trop. Il n'avait pas vraiment fait ça pour mettre la quinquagénaire en face de sa propre bêtise... il avait plutôt fait ça pour s'amuser et se moquer de son attitude. Mais il fallait croire qu'avec certains, c'était plutôt ça qui fonctionnait. Au moins, maintenant, ils étaient tranquilles et ils allaient pouvoir avancer. Le spécialiste du type psy reporta alors un instant son attention sur le ranger.
Oh tu sais, c'est plus parce que ça me brûlait la langue que pour lui donner une leçon. Commença-t-il. Bon, tu as l'air de connaitre les grottes mieux que moi, alors je te suis. Espérons que son mari soit un peu plus... éclairé, sinon ça va encore être une histoire. Et je te jure que s'il nous fait un caprice, je l'assome. Finit-il sur un ton amusé.
Etait-il sérieux ? Difficile à dire. Il fallait avouer que pour accélérer les choses, c'était clairement quelque chose qu'il pourrait envisager en cas de danger. Mais encore une fois, il essayerait de ne rien faire qui pourrait nuire à la carrière d'Edwin. Son attention fut alors captée par la mimétique de la Gardevoir. Le mésopotamien était surpris. Alya avait eu par le passé pour meilleure amie un pokémon de la même espèce, et il lui semblait qu'elles étaient capable de communiquer simplement par la pensée. Peut-être cela dépendait-il du pokémon, ou bien du lien avec le dresseur ? Après tout, la jeune femme avait mis des années avant d'y parvenir, alors sans doute qu'Edwin y parviendrait un jour aussi.
Toujours était-il que le pokémon psy ne semblait pas comprendre leur manège. Mais Naël ne s'en mêla pas. La Gardevoir n'était pas son pokémon, et c'était quelque chose qu'ils devaient régler entre eux. Il avait assez fort à faire avec sa propre équipe pour ne pas rentrer dans une histoire qui ne le regardait absolument pas. Alors, il suivit Edwin, d'abord en silence, écoutant ses explications. Les scorplanes ne risquaient pas d'être un vrai problème, du moins pas tout de suite, en revanche les accidents avec les Onix étaient généralement plus fréquents. Non pas que l'espèce était spécialement plus agressive, mais surtout parce que leur taille rendait leurs actions plus imprévisibles et devastatrices.
Il hocha donc simplement la tête, concentré, et continuant son chemin. Après une courte téléportation, le duo se retrouva tout en bas de la pente, devant deux cavités à peine assez large pour s'y tenir debout. A en voir les cercles concentriques et les marques caractéristiques et régulières des tunnels, il n'y avait plus de doute. Il s'agissait bel et bien d'Onyx, et ces derniers semblaient particulièrement en activité dans la zone. Naël se retourna alors vers son compère.
Et bien... Puisque c'est une chance sur deux, je te propose d'observer la règle commune à tout labyrinthe. Toujours à droite ! Fit-il, un peu amusé.
Il marqua néanmoins un temps d'arrêt, le temps de rapidement fouiller dans son sac. Il en sorti un cahier et un crayon, puis se redressa.
Alors ! Puisqu'être prudents me parait une meilleure idée, et parce que les Onyx ont la facheuse tendance de creuser n'importe comment en créant des véritables dédales, je te propose de noter grosso modo le réseau qu'on va parcourir. Ca ne sera pas le truc le plus fiable du monde mais, au moins, on aura une base si on se perd. Commença-t-il. Donc ce que je te propose : tu ouvres la marche avec ta collègue, et moi, je note le chemin. De toute façon, en dehors de ça, je ne vais pas pouvoir faire grand chose pour t'aider. Fit-il, amusé, accompagnant ses propos d'un clin d'oeil.
Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
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Mauvais oeil
Quelle malchance ! Mais au moins, vous avez ce succès pour vous réconforter. Vous ferez mieux la prochaine fois.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
“Ca marche. A droite toute.” dis-je en restant sur un ton jovial. “Et je te laisse donc prendre note de notre passage. Et pour monsieur, ne t’en fais pas. S’il fait des siennes, Myry l’endormira à coût d’hypnose et elle ou Léo, mon autre pokémon, s’en occupera.”
Nous engageant donc dans la galerie de droite, notre petit périple continue. L’endroit est sinueux et nous tenons juste debout à l’intérieur. Le boyau se tord vers la droite, puis la gauche et tourne finalement assez abruptement à gauche. Et finalement, la fin du tunnel. Nous arrivons sur sur une sorte de salle remplie assez étroite du à toutes les stalagmites et stalactites formant presque des colonnes. Et là, un passage d’une troisième lumière au fond de la salle attire immédiatement mon attention.
“Naël, tu as vu la lumière? Je pense qu’on a enfin trouvé notre homme…”
Mais avant même que Naël me réponde, une autre voix se fait entendre:
“Gengis, non! Ne vas pas par là. Tche. Reviens ici Gengis. Au pied. Rha foutu Rocabot. Si je t’attrape! Reviens ici…”
Rho bordel, c’est pas vrai. Pressant le pas, je jure intérieurement quant à la stupidité de certaines personnes dans des endroits aussi dangereux…
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Monotype
Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Juste les galères habituelles
Ft. Edwin L’hypnose serait sans doute plus simple en effet. Une autre des nombreuses facéties des pokémons psy, particulièrement utiles dans ce genre de situation. Alors, lorsque le petit groupe s’engagea dans le tunnel, Naël commença à noter leurs différentes directions et bifurcations. Hors de question de se perdre, surtout qu’aucun d’eux ne semblait vraiment avoir de pokémons capables de creuser efficacement pour regagner la surface en cas de problèmes. Ils n’eurent de toute façon pas à marcher longtemps car, en face d’eux, une petite lumière venait contraster avec l’obscurité ambiante. Une lumière, puis une voix.
Oui, ne trainons pas. Fit-il, toujours souriant.
Lorsqu’ils arrivèrent à sa hauteur, les éclats de voix vinrent renforcer le côté surréaliste de la scène. Un quinquagénaire en surcharge pondérale courait en rond après son Rocabot qui paraissait prendre un malin plaisir à le tourmenter. Il s’était saisi dans sa gueule d’une pièce métallique brillante et, en voyant les outils au sol et surtout l’immense carcasse d’acier dans le fond de la grotte, Naël comprit de quoi il s’agissait. L’homme avait sué sang et eau pour découper une partie de la mue d’un Steelix pour repartir avec un souvenir, et son pokémon avait décidé de faire de cet artéfact son jouet. L’inconnu était si concentré par sa course-poursuite qu’il n’en avait pas remarqué l’arrivée des deux dresseurs.
Monsieur ? Tenta Naël une première fois, sans succès. Il soupira, puis donna plus de voix. MONSIEUR !
L’écho résonna à travers les galeries, et, surpris, l’homme et son robot s’arrêtèrent de courir.
Vous… faites quoi ici exactement ? Vous n’avez pas conscience que vous êtes sur des passages d’Onyx et de Steelix et que tout ça peut être particulièrement dangereux ? Lança-t-il, un peu impatient.
L’homme se redressa et lui adressa un regard dédaigneux.
Jeune homme, je ne sais pas qui vous êtes et pour qui vous vous prenez, mais sachez que vous avez devant vous Archibald Von Bachelof, l’un des plus grand spécialiste en archéologie de toute la région, théoricien reconnu de l’empire, scientifique reconnut par l’ensemble de ses p…AHHHH !!!
L’homme avait… soudainement disparu pendant son discours. Le sol instable avait cédé sous son poids, et voilà qu’il rendait visite à une nouvelle galeries juste en dessous de ses pieds…
Mauvais jet
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Quelle malchance ! Mais au moins, vous avez ce succès pour vous réconforter. Vous ferez mieux la prochaine fois.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
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Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Suivant Naël, nous arrivons sans peine à rattraper le sujet de notre quête. Mais Naël se trouve être un chouilla plus impatient que je ne l'avais cru. Faut dire, la scène devant nous tenait du dessin animé.
Sa première tentative n’ayant pas porté fruits, c’est à grand renfort de voix qui immobilise le duo comique. Et s’il a été efficace, sa solution m’inquiète. La mue de Steelix au fond de la caverne ne nous indique rien de bon. Ce qu’il fait d'ailleurs remarquer à notre interlocuteur.
Mais bon, au vu de sa femme, j’aurais du m’attendre à la réponse…
“Jeune homme, je ne sais pas qui vous êtes et pour qui vous vous prenez, mais sachez que vous avez devant vous Archibald Von Bachelof, l’un des plus grand spécialiste en archéologie de toute la région, théoricien reconnu de l’empire, scientifique reconnut par l’ensemble de ses p…AHHHH !!!”
Et allez! De mieux en mieux. Cette mission était vraiment en train de tourner à la mission de sauvetage. Prudemment, je me dépêche vers le bord du trou béant.
“Tout va bien? Professeur?”
Au début, rien. Juste l’écho de ma voix. Puis j’entends comme des ronchonnements et finalement je vois la lampe torche du “grand archéologue” se rallumer. Bon, au moins, il ne s’était pas fait le coup du Sapereau. C’était déjà ça de pris.
Mais les paroles qui me parvienne ensuite m’inquiètent presque plus que la chute elle même.
“Que c’est fascinant….ici….dans des grottes….il me faut…”
Bon, il était grand temps que nous le sortions de force. Essayant de ne pas crier mais d’être suffisamment vocal pour qu’il m’entende, j’essaie de faire porter ma voix dans la nouvelle gallerie:
“Ne bougez pas professeur, nous arrivons.” Et me tournant vers Naël, je le préviens. “Sortons le de là avant qu’il ne nous mette dans de beaux draps. Je te propose qu’on descende, on l’attrape, je sors Léo de sa pokéball et on sort d’ici prestement. Vu que Léo est un Insécateur, il devrait pas avoir trop de mal à le porter malgré la bonne brioche que notre chère archéologue renommée semble transporté. Et s’il résiste, Myry, Hypnose, ok?”
Ma Gardevoir qui venait tout juste de revenir hoche de la tête avec un grand sourire. Je n’ai pas le temps de me demander pourquoi et n’y prête pas plus attention. Pas plus que je ne remarque le Rocabot se cachant à présent dans la robe de cette dernière.
Et me voilà à glisser dans le nouveau tunnel qui nous mène toujours plus bas…
Au complet !
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Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Ft. Edwin Naël soupira de dépit. Franchement, il n’était pas mieux que sa femme. Si le dresseur Mésopotamien était soulagé de l’entendre, le contenu de son discours n’était franchement pas engageant. Le dresseur n’était pas dupe, la raison seule ne suffirait pas à tirer l’archéologue de ce mauvais pas. Alors… il allait falloir employer la manière forte, et surtout ruser. Mais surtout : ne pas tarder. Naël connaissait bien les secousses qu’il commençait à ressentir dans les jambes et cela ne lui disait rien qui vaille. Alors, il approuva rapidement le plan d’Edwin.
Ça me semble pas mal, en plus, son pokémon n’a pas l’air rassuré. Fit-il, désignant le Rocabot. On va devoir faire vite par contre, j’ai l’impression que le passage n’est pas aussi abandonné qu’on ne le croit, et qu’on va bientôt avoir de la visite.
Hors de question d’affronter un Onyx – ou pire, un Steelix – dans un endroit aussi exigu. Il n’y avait aucune chance pour qu’une telle confrontation tourne en leur faveur, quelque soit le niveau du ranger. Et puis, dans tous les cas, il ne fallait pas oublier que les intrus, c’était eux dans cette histoire. Les pokémons caverneux n’avaient rien demandé, donc les agresser pour rien était tout simplement hors de propos.
Naël suivi alors le ranger pour découvrir une caverne encore plus grande. Mais celle-ci était particulière. Une lueur du jour se reflétait, venant de bien au-dessus d’eux, dans une carcasse métallique qui elle-même éclairait légèrement une grotte sertie de pierres précieuses. Mais ce n’était pas seulement ces pierres qui avaient attiré l’attention de l’archéologue, mais plutôt des morceaux de roches aux dessins… particuliers. En d’autres termes, des fossiles. Et ça n’était pas si étonnant ! Les canyons étaient souvent d’anciens passages de fleuves voir d’anciennes mers, et, pour qui savait chercher, c’était encore là qu’ils avaient le plus de chance de trouver des fossiles. Néanmoins, ils n’étaient pas là pour ça.
Monsieur ! L’interpella Naël. Il faut vraiment que nous y allions, la zone n’est pas sûre et votre femme vous attend !
Mais rien à faire. L’archéologue était désormais obnubilé par les anciennes roches, et ne lui prêtait plus aucune attention. Sincèrement, Naël n’était pas loin de l’assommer. Mais Edwin avait déjà une meilleure idée…
Mauvais jet
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Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Mauvais oeil
Quelle malchance ! Mais au moins, vous avez ce succès pour vous réconforter. Vous ferez mieux la prochaine fois.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Malgré les appels répétés de Naël, rien à faire, l’archéologue ne bouge pas. Un Onyx lui passerait sur qu’il ne le sentirait même pas. Et autant des fois, ça mérite du respect, ce genre de concentration, autant, des fois, y’a vraiment des baffes qui se perdent.
Avec un petit signe de la tête, je confirme à Myry la suite du plan:
“Vas-y, mais doucement, ok?”
Il s’agissait de ne pas le blesser non plus. Et alors que ma pokémon se dépêche à ses côtés, j’attrape une pokéball à ma ceinture.
“Léo, on a besoin de toi.”
Et après un instant, je sens la pokéball remuée. Il semblerait que monsieur se réveillait enfin de sa sieste. Faut dire que le climat avait tendance à l'assommer. Mais vu qu’il faisait assez frais ici, il ne devrait pas être trop gêner.
Mais alors que mon Insécateur apparaît, les secousses au sol commencent à réellement se faire sentir. Et ce n’était pas un tremblement de terre, c’était trop hiératique. Non. Quelque chose de massif était en train de se déplacer sous terre. Pokemon probablement - voir même plusieurs.
“Je crois que ta prémonition est sur le point de se réaliser, Naël…”
Dis-je, gardant un ton calme malgré la situation devant de plus en plus pressante. Et me tournant vers Léo, je lui dit : “Attrape l’homme là-bas et suis nous! Myry va pas pouvoir le porter”
Il hoche la tête - “Sécateur, Sec, Sec!” comprenant l’urgence de la situation. Satisfait, je me retourne et commence à remonter dans le tunnel étroit, ne voulant pas être coincé ici si un ou plusieurs Onyx/Steelix venait à se montrer. La tension commençait à se faire palpable. Me retournant, je vois notre brave Archibald Von Bachelof gentiment tombé dans les bras de Myry. Parfait, plus qu’à nous en aller…
Mais c’est à ce moment-là que les choses se compliquent. En effet, il y avait quelqu’un parmi nous qui n’avait pas compris/saisi la gravité de la situation et le côté pressant de la chose.
Le Rocabot du couple.
Car, tout excité de découvrir un nouvel ami, le voilà en train de tourner autour de Léo. Pire encore, il avait toujours la peau métale dans sa gueule.
Et c’est à ce moment-là qu'un Onyx apparaît au milieu de la caverne, rugissant, séparant Myry et le prof du reste du groupe. Et bien sûr, le Rocabot, apeuré, laisse tomber la peau métal qui roule et vient se poser sur le pied de mon Insécateur…
C’est un flash de lumière impressionnant qui me fait retourner.
“OH MERDE!”
Le juron m’échappe tout seul. Je passe en mode gestion de panique. Vérifiant que mon sac était bien accroché sur mon dos, j’essaie de comprendre ce qui se passe. Le Rocabot me file droit entre les pattes, filant à toute vitesse hors d’ici.
Léo… était en train d’évoluer? C’était pas le moment idéal…. Myry et le prof étaient coincés de l’autre côté de la pièce… Chier! Mais quelle poisse…
Je me tourne vers Naël et lui pointant le couloir, lui ordonne sur un ton ferme:
“Cours! Je te rattrape.”
Et je me tourne vers Myryaluna. “Téléporte toi avec lui, maintenant! Nous te retrouverons au chalet.”
Myry n’est pas d’accord. Elle proteste. Mais je refuse absolument. Ce n’était pas pour elle que je m’inquiétais mais pour le prof. Endormis, nous avions aucune chance de nous échapper si nous devions le porter. Si elle le téléporte dehors, il ne me restait qu’à gérer la situation avec l’Onyx.
“J’AI DIT MAINTENANT!”
Heureusement, Myry se montre raisonnable et je la vois disparaître avec le prof. Bon, ça c’était réglé…maintenant…
Je me tourne vers le pokémon sauvage. Je savais que les Onyx étaient territoriaux de nature. Ils n’aiment pas être dérangés chez eux et au vu des secousses récentes, ils devaient être assez agités en ce moment.
Il semble regagner peu à peu sa vue alors que l’évolution de Léo est en train de se terminer. Et regardant le cizayox qui se trouvait devant lui, il se cabre et se met à gronder de manière intimidante.
Je déglutis. S’il venait à piquer une colère nous allions finir ensevelis… Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
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