Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Animateur d'un jour
Vous avez donné de votre personne pour créer quelque chose qui a changé le cours du forum. Pour le meilleur ou pour le pire, ça reste à voir...
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Vous êtes capables de recruter ceux qui n'ont pas encore reçu la vérité. Mais choisissez-les biens ; vous restez une organisation secrète.
Cyrène marchait le long d'un chemin de campagne, ses pas légers et gracieux écrasant doucement les brins d'herbe sous ses pieds. Elle avait emmené ses Pokémon pour une promenade, profitant du calme champêtre pour les laisser s'épanouir hors de leurs Pokéballs. Le soleil d'après-midi baignait le paysage d'une douce lumière dorée, et une brise légère caressait son visage. Elle portait sa tenue de domestique, impeccablement soignée.
À ses côtés, Prias Waylander, son garde du corps dévoué malgré lui, veillait avec vigilance. Pourtant, aujourd'hui, sa présence devait être écartée, car une affaire délicate se déroulait au Domaine Rosethorn entre son maître, le Marquis Thaddeus, et des membres de Genesis. Une affiliation qui devait rester secrète et dont Prias ne devait pas être mis au courant.
Tout en marchant, Cyrène observait ses Pokémon jouer librement. Son Dedenne courait joyeusement autour d'eux;
"Sire Prias." dit-elle doucement, se tournant vers son garde du corps.
"Pourriez-vous aller chercher des boissons au distributeur là-bas ? Je pense que nos compagnons pourraient apprécier une petite pause."
Profitant de ce moment de solitude, Cyrène ferma les yeux un instant, sur un banc, savourant la tranquillité. Cependant, cette paix fut rapidement troublée. Trois hommes apparurent sur le chemin, des loubards à l'air menaçant. Ils s'approchèrent de Cyrène, leurs regards avides et leurs sourires déplaisants trahissant leurs mauvaises intentions.
"Hé, beauté," lança l'un d'eux, un rictus vicieux sur le visage. "Que fais-tu seule par ici ? Tu cherches de la compagnie, peut-être ?"
Un autre s'approcha davantage, tendant une main pour toucher ses cheveux argentés. "On pourrait bien s'amuser tous ensemble, qu'est-ce que t'en dis ?"
Cyrène les regarda avec une froideur calme, ses yeux bleu saphir brillant de détermination. Elle se redressa, son port de tête élégant et sa posture droite accentuant son aura de dignité et de contrôle.
"Messieurs." dit-elle d'une voix douce mais ferme :
"Je vous demanderais de bien vouloir partir. Je ne suis pas intéressée par votre compagnie, et je préfère continuer ma promenade en paix."
Elle les fixa avec une élégance et un professionnalisme inébranlables, sa présence imposante malgré sa délicatesse apparente. Son Dedenne se rapprocha, sentant la tension, prêts à intervenir si nécessaire. Cyrène, cependant, espérait que sa demande polie suffirait à dissuader ces intrus mal intentionnés.
Nous étions bien loin de la capitale. Pourquoi la servante Elfead m'avait demander de l'escorter jusqu'à la route 7 ? Je n'étais pas sûr, mais finalement, ça n'avait pas d'importance. La personne que je devais protéger m'avait donné l'ordre d'obéir aux ordres de celle qui le servait depuis tant d'années. Un soldat ne questionnait pas les ordres, il y obéissait. Bien sûr, il était toujours possible de réfléchir sur les ordres pour accomplir sa mission de manière inattendue et bien plus efficacement. Ceci étant dit, cette affectation se prêtait assez peu à l'excès de zèle. De ce fait, j'avais obéi sagement à la demande. Surtout qu'une ballade sur les routes permettait à mes Pokémon de se balader librement, en dehors d'Obélix. Il fallait avouer que le Ronflex pouvait se montrer assez capricieux et il était hors de question que je le laisse mettre en péril la sécurité de la personne sous ma garde. En revanche, Akyllis, mon Salamèche, Ulyssis, mon Carapuce et Alyksia, ma Tarsal, étaient de sortie. Akyllis et Ulyssis, comme à leur habitude se chamaillaient autant qu'ils rigolaient ensemble, ce qui était plus étonnant, c'était le fait qu'Alyskia se sentent à l'aise avec la servante. Elle qui n'aimait généralement pas la présence d'autres humains, la voir aussi à l'aise en disait long sur la personne. Bref, même si je ne m'attendais pas à ce genre de sortie quand j'avais été affecté à la garde du marquis, j'étais contraint d'admettre que c'était une bonne journée. On pouvait entendre le hurlement du vent qui contrastait avec le friselis des feuilles. Le soleil brillait et seuls quelque rares nuages venaient placer une ombre agréable sur notre route. J'aurais presque pu m'imaginer comme un dresseur normal dans un tel contexte. Du moins jusqu'à ce que la servante Elfead me fasse part de sa requête. Avec un grand sourire, je hochais la tête en prenant avec moi mes trois compagnons.
« Je te préviens Ulyssis... Interdiction de boire avant d'être revenu ! » Ce dernier lança un très léger filet d'eau qui s'écrasa juste devant mes pieds pour me faire savoir son mécontentement. Je commençais à assez le connaître pour savoir que si on le laissait faire, il aurait tout siroté avant même que nous ayons fait cinq pas. Alors que je revenais sur mes pas, voulant rejoindre la dame qui m'accompagnait, je la vis importunée par une bande de loubards. Je ne pus m'empêcher de soupirer. Bien sûr, elle pouvait s'en charger elle-même, elle avait un Pokémon à ses côtés. Cependant, utiliser des Pokémon contre des humains était dangereux, à la fois pour les humains en question, mais aussi pour le dresseur qui pouvait avoir de sérieux ennuis avec la justice. Il fallait donc que j'intervienne. Étant dans l'armée, ma parole aurait un poids plus important, même si... Bon, il était temps de faire une chose pour laquelle je n'étais pas très doué, me battre. Si je les prenais à main nue, ils me battraient à plate couture. Heureusement, le champion Anderson m'avait peu formé pour compenser mon manque de muscle. Je m'approchais d'eux, enlevant progressivement ma veste militaire. « Messieurs, je crois que la dame vous a demandé de partir... » L'un d'eux se retourna vers moi. « Il veut quoi le minable ? Oh, mais regardez ça... Ils prennent ce genre de faiblard à l'armée. » Il commença à s'avancer vers moi pendant que je faisais tourner ma veste autour d'elle-même pour la rendre un peu plus compacte. Bien, s'il n'y en avait qu'un seul qui venait ça m'arrangerait.
« C'est à ses manières que l'on reconnaît un homme... » Il s'arrêta pour pencher sa tête sur le côté. « Qu'est-ce que tu baves ? » « Vous ne comprenez pas ? Et bien, il est l'heure de votre leçon. » Ce dernier, agacé par ma suffisance et mon arrogance, me chargea. Je le déstabilisai par un coup de veste dans le visage qui eut l'air de faire l'effet d'un fouet. Profitant de sa confusion, je passais ma veste utilisée comme une serviette autour de son coup pour tire sur sa nuque, afin que sa tête rencontre mon genou. Se mettant à genoux, je me plaçai derrière lui pour serrer assez fortement la veste autour de lui de telle sorte à ce qu'il commence à suffoquer. Si mon regard avait trahi mon agacement jusque-là, quand il se posa sur ses deux amis, il se fit plus froid qu'un blizzard. Sans prêter attention à l'homme qui se débattait totalement soumis par le manque progressif d'oxygène, je me contentais de dire « Si vous voulez que votre ami ne tombe pas dans les bras d'un sommeil éternel... Je vous conseille de vous en aller... Et laisser la dame tranquille. » De leur côté Akyllis et Ulyssis fixait chacun l'un d'eux, prêts à intervenir si jamais ils avaient comme idée de s'en prendre à la servante en représailles. « Tic... Tac... Bientôt, vous passerez des trois petits Gourmelet, à deux... » Je jetai un œil au visage du premier agresseur. Ses bras ne pouvaient plus qu'essayer de gratter la veste que je tenais fermement. Il n'avait plus la force de chercher à m'atteindre moi. « Oh... L'un des trois petits Gourmelet commence à devenir shinny. » Cruel ? Sans doute, mais je refusais que l'on agresse les innocents devant moi. Ils voulaient se comportaient en petits diablotins ? Et bien je sais le diable en personne.
MESSAGE HORS RP En espérant que ça te plaise
>Prias provoque un des loubards > Il se sert de sa veste pour le fouette au visage, faciliter sa prise autour de son cou pour écraser sa tête contre son pied puis le stranguler une fois qu'il est à genoux > Menace les deux autres de tuer leur ami s'ils ne parent pas. > Salamèche et Carapuce sont près à intervenir si un des deux loubards lève sa main sur Cyrène ou touche à une Pokéball.
Cyrène L. Elfead
Rang S
ft. Belfast - Azur Lane
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Préouverture
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
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Cyrène sentit son cœur battre plus vite alors que les loubards devenaient de plus en plus agressifs. Bien qu'elle gardait une apparence calme et digne, elle savait que la situation pouvait rapidement dégénérer. L'un des loubards fit un pas en avant, tendant une main menaçante vers elle.
C'est alors que Prias Waylander apparut, ses mouvements rapides et précis, neutralisant le loubard en un instant. Il le mit au sol avec une telle force que l'homme ne tenta même pas de se relever. Les deux autres loubards, pris de panique, fixèrent Prias avec une peur évidente dans leurs yeux.
Bien que soulagée de voir son garde du corps à ses côtés, Cyrène ne pouvait pas rester passive. Elle se redressa avec grâce, son regard perçant se posant sur les deux autres agresseurs.
" Ciel ! " ordonna-t-elle d'une voix ferme mais élégante. "Gèle le sol."
Son Givrali, fidèle et toujours prêt à obéir, se précipita en avant. D'un simple mouvement de la gueule, il fit surgir une couche de glace sur le sol autour des loubards. La surface glissante fit perdre l'équilibre aux deux hommes, qui tombèrent lourdement au sol.
Cyrène observa la scène, son expression toujours maîtrisée. Le regard froid et effrayant malgré l'aspect neutral de ses yeux. Elle s'approcha des loubards avec une démarche assurée, ses talons claquant doucement sur le sol gelé.
" Je vous conseille de partir immédiatement..." dit-elle d'une voix douce mais autoritaire. " Et de ne jamais revenir. "
Les loubards, désormais terrifiés et incapables de se relever sans glisser à nouveau, acquiescèrent frénétiquement. Cyrène les regarda se débattre sur la glace, un léger sourire de satisfaction sur les lèvres.
Cyrène se tourna alors vers Prias, un sourire chaleureux illuminant son visage. L'élégance et la sévérité qu'elle avait affichées quelques instants plus tôt s'évanouirent, remplacées par une douceur sincère. Un changement de personnalité instantané.
" Merci Sire Prias ! ♡ " dit-elle, son regard s'adoucissant alors qu'elle le fixait.
" Vous êtes arrivé juste à temps !" Elle marqua une pause, appréciant la sécurité qu'il lui apportait.
Elle fit quelques pas vers lui, ses mouvements gracieux et fluides malgré le terrain gelé.
" C'était impressionnant de vous voir agir si rapidement, j'ignorais qu'un soldat de l'Empire pouvait être aussi agile et vif ! Vous êtes super fort en fait ! Vous devriez venir travailler à temps plein comme garde au Manoir !" ajouta-t-elle, un éclat de reconnaissance brillant dans ses yeux saphir.
Cyrène savait qu'elle pouvait compter sur Prias. Son sourire chaleureux témoignait de la gratitude qu'elle éprouvait, et il était clair que, malgré les circonstances, elle était en paix maintenant que Prias était à ses côtés. Elle ne manquerait pas de le recommander auprès de son Seigneur.
L'air était lourd et la tension palpable. Je montrais sans aucun doute les pires aspects de ma personnalité. Cependant, loin d'être dégoûté, une certaine excitation me gagnait, appréciant la panique que je lisais dans le regard de loubard. Heureusement, avant que je ne brise une ligne que mon âme n'était pas prête à franchir, Cyrène intervint à son tour. Son Givrali gela le sol sur la demande de sa dresseuse faisant tomber les deux hommes qui restaient. Enfin, si on pouvait parler d'hommes... Ils n'étaient que des insectes qui méritaient d'être écrasés. Non sincèrement, ils pouvaient remercier l'ange qu'elle était pour leur sauver la mise. Alors que les deux abrutis fuyaient sur une glace qui maîtrisait mal, je finis par relâcher la prise sur ma victime. Un relâchement un peu tardif, qui faillit s'évanouir, mais réussi finalement à rejoindre la débâcle. C'était... Grisant ? Ce pouvoir de vie ou de mort sur quelqu'un qui n'était rien, un arrogant que j'avais remis à sa place. Néanmoins, je fus vite tiré hors de mes pensées par la voix de la servante. « Hum ? » Sire Prias ? Elle allait devoir arrêter avec cette appellation, car je n'avais rien d'un sire. En revanche, quand elle se rapprocha, j'eus un pas de recul. Trop proche. Qu'est-ce qui était trop proche ? Tout mouvement visant à se rapprocher volontairement de moi... C'était compliqué d'être proche d'humains. Heureusement, elle n'était pas invasive et sa grâce était même immunisée à la glace. Il n'y avait que peu de chose à redire sur la demoiselle. Elle m'avait même fait glousser quand elle vanta ma force. Moi fort ? Non, rien de tout cela, mais des compliments d'une personne comme elle était toujours agréable. « Vous vous trompez mademoiselle Elfead, je n'ai pas beaucoup de force. C'est pour cela que j'ai utilisé ma veste. Cela permettait de compenser l'écart et de compliquer la vie à l'adversaire. »
J'eus un petit sourire, se voulant charmant alors que nous reprenions la route. Je refis ma coiffure rapidement, et mis ma veste sur mon avant-bras. Après tout, s'ils venaient à revenir, je n'aurais qu'à les fouetter à nouveau. Surtout que mon Salamèche et mon Carapuce étaient là pour veiller au grain. « Je vous remercie pour votre proposition d'embauche. Travailler avec vous serait un réel plaisir... Cependant, j'ai toujours voulu protéger Callero et maintenant Maeston. Il faut bien des soldats pour s'assurer que nul n'ait à souffrir des extrémistes et des criminels. » Une vie rangée, paisible, était quelque chose de très enviable. Mais c'était aussi un cancer pour notre société. Chacun voulait une vie confortable pour lui faisant que peu acceptaient de sacrifier le bien privé pour le bien commun. Cependant, étais-je meilleur qu'eux ? Non, mon bien-être passait juste par le sentiment de contribuer à celui des autres. C'était un égoïsme tourné vers les autres, mais cela restait un égoïsme, un syndrome du héros pathétique qui ne pouvait pleinement se déployer en raison de ma propre incompétence. À croire que nos propres limites pouvaient parfois nous sauver de devenir une parodie de nous-même. Cependant, la journée était belle et je préférais ne pas avoir de pensées trop dures envers moi-même en si bonne compagnie. « De plus, je doute que le marquis Rosethorn ait besoin de davantage de protections. Je pense sincèrement que vous vous en seriez tirée même sans moi. Mon rôle est de vous éviter à devoir vous occuper des ordures, cela ne sied pas à une personne aussi charmante. » Le ton était cordial et visait surtout à m'assurer qu'elle oublie rapidement le désagrément. Il n'était jamais plaisant de se sentir oppressé par un groupe d'individus qui n'avait pas cure de votre consentement. Si je devais les recroiser, il faudrait que je m'assure que plus jamais ils ne posent un problème à un honnête citoyen de l'Empire. « D'ailleurs, j'avais une question pour vous... Je n'ai jamais eu l'occasion de fréquenter de personnes au service de la noblesse. Or, vous semblez sincèrement épanouie dans votre travail. Qu'est-ce qui vous passionne autant dans ce dernier ? » La question était sincère. Après tout, elle aussi se mettait au service d'une autre personne, se faisant passer après son maître. Par ailleurs, du peu, que j'avais côtoyé la demoiselle, elle semblait particulièrement dévouée à sa mission. Et pendant que nous échangions sur le sujet, Akyllis, mon Salamèche, se montrait de plus en plus méfiant au détour de bois qui jonchaient les bords de la route.
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Cyrène L. Elfead
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“ Ahaha, je comprends, mais vous savez, c’est mon rôle en tant que domestique de m’occuper des tâches et de les exterminer aussi. Il faut bien que tout soit propre… vous comprennez ? “
Après avoir vu les loubards partir, Prias se tourna vers Cyrène et lui demanda pourquoi elle semblait si passionnée par son travail pour un noble comme le Marquis Rosethorn. La domestique prit une profonde inspiration avant de répondre, son regard se perdant un instant dans le lointain.
“ Travailler pour le Marquis Thaddeus Rosethorn est bien plus qu’un simple emploi, Sire Prias. C'est un véritable honneur. Le Marquis est un homme d'une grande sagesse et d'une immense générosité. Il a consacré sa vie à améliorer les conditions de vie des gens autour de lui et à préserver notre héritage culturel et naturel. Son dévouement à la justice et à l'équité est incomparable. Pour moi, s’occuper de lui et de son Domaine, c'est contribuer à quelque chose de bien plus grand que moi. C’est être une pierre dans l’édifice d’un homme remarquable. “
Elle marqua une pause, cherchant ses mots pour mieux illustrer son point de vue.
“ Tout comme vous, les gens d’armes, vous vous battez courageusement pour l'Empire, nous, les domestiques, nous nous “battons” à notre manière. Vous protégez notre nation sur le champ de bataille, et nous, nous assurons que les piliers de notre société, comme le Marquis, puissent continuer leur œuvre sans entrave. Chacun a son rôle, et chacun contribue à sa manière. Servir le Marquis est ma façon de participer à l’effort commun. “
Cyrène continua, son regard passionné et souriant envers le jeune élégant soldat.
“ Être domestique, c’est bien plus que nettoyer et servir. C’est être la gardienne de la tranquillité et de l’ordre d’une maison, c’est anticiper les besoins de ceux que nous servons, c’est faire preuve de discrétion et d’efficacité. C’est aussi une école de discipline et de rigueur, où chaque tâche, même la plus simple, doit être accomplie avec soin et perfection. Nous contribuons à créer un environnement où notre maître peut se consacrer pleinement à ses responsabilités et à ses projets. C’est une position de confiance, de loyauté, et il n’y a rien de plus gratifiant que de savoir que nos efforts permettent à la maison de fonctionner harmonieusement. ♡ “
Alors qu’elle terminait son explication, elle aperçut les loubards revenir, cette fois accompagnés de leur chef. Ce dernier était plus imposant, avec une allure encore plus menaçante. Cyrène se redressa, son regard glacial se posant sur les intrus.
“ Il semble que nous ayons de nouveaux invités indésirables “ dit-elle à Prias, son ton calme mais empreint de malice
“ C'est le moment de voir si vous pouvez agir par delà vos dires et sortir les ordures vous même sans que la “charmante” dame que je suis n’aie à se salir les mains. ♡ “
Elle fit un pas en arrière, laissant la scène à Prias, prête à le voir défendre son honneur.
« Je pense comprendre, oui. » Je ne savais pas encore le long exposé qu'elle allait me faire, mais je comprenais déjà partiellement les choses. Nous avions chacun notre place. Or, elle estimait que c'était aussi son travail que les choses soient bien ordonné. « Cependant, quand je ne protège pas le marquis et que je suis avec vous... C'est vous que je protège. Donc même si je suis soldant et vous domestique... Voyez plus cela un chevalier et une princesse. » Je gloussais devant la frivolité du commentaire, mais j'appréciais l'image. Après tout, même les domestiques ou toute personne du peuple devait être traitées avec égard et noblesse, du moins par les fonctionnaires, dont l'armée. Pourquoi ? Car l'Impératrice, était l'Impératrice de l'Empire, mais aussi de ses sujets. Qui venait à faire du tort, selon moi, à un de ses sujets faisait du tort à la tête couronnée elle-même. Si on voulait servir, il fallait servir avec la même dévotion le peuple que la noblesse surtout quand leurs intérêts n'étaient pas contraires. Puis elle se lança dans sa longue explication qui me fit sourire non sans une certaine tendresse, une réaction qui m'étonne moi-même. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de trouver en ses mots, un écho à ma propre dévotion. Si elle, c'était envers un homme, moi, c'était envers une nation, un ordre. Sa dévotion était à bien des égards plus palpables, certains diraient qu'à trop diviniser un homme, on en perdait sa substance, mais cette remarque ne me semblait pas pertinente quand j'écoutais la loyauté envahir l'air à chaque nouveau souffle de la domestique. Ses lèvres semblaient bouger au rythme de son cœur, ne faisant qu'un avec son âme. J'espérais sincèrement que cet homme qu'elle dépeignait était aussi bon et profitable qu'elle le dépeignait. C'était assez peu probable, mais même si le cynisme poussait à douter, parfois, il fallait avouer qu'un mensonge pouvait devenir vrai. Même s'il n'y avait nul mensonge chez la servante, même si elle se trompait, peut-être que sa force de conviction suffirait à faire ployer la réalité et rendre le marquis ne serait-ce qu'un peu digne de cet éloge. Or, s'il ne méritait ne serait-ce que le quart de cette déclaration, alors sa place n'était pas en tant que marquait, mais au conseil. Enfin... Ce n'était pas à moi de décider de telles choses, je n'étais pas un politicien et je n'avais pas vocation à le devenir.
Alors que nous nous promenions avec mes trois favoris de sortis, Cyrène remarque que les indésirables était revenu. Je ne pus m'empêcher de soupirer. J'allais devoir encore une fois me battre. Bien sûr, j'aurai pu me contenter de laisser le travail à mes Pokémons. C'était d'ailleurs sans doute ce que l'on attendait de nous, pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'entendre le rire du champion Anderson raisonner dans ma tête. Je ne savais pas me battre, du moins, je n'avais pas beaucoup de force dans les bras, mais eux n'étaient clairement pas des soldats. Lors des entraînements physiques à l'armée, j'avais dû faire face à bien pire. C'était avec cette détermination que j'analysais la scène pendant qu'ils se contentaient de railler, prétendant que je faisais dans mon froc et que j'avais qu'à me planquer dans les jupes de la demoiselle... Bien sûr, tout cela avec des mots un peu plus crus. Akyllis, mon Salamèche semblait vouloir en découvre. Ulyssis, mon Carapuce, regardait la scène d'un air distrait. Aliksia, ma Tarsal, était un peu plus inquiète, mais rassurée en me voyant finir par parler. « Soit... Akyllis, quand je m'approche du chef, lance un brouillard, cela devrait les perturber... Ulyssis, tu les neutralises à coup de Tour rapide... Tu devrais pouvoir les assommer sans trop de problèmes. Aliksia... Tu t'arranges pour qu'ils ne se réveillent pas. » S'ils avaient des Pokémon ils ne les avaient pas encore sortis, sans doute persuadé que des petits bébés ne pourraient rien leur faire. Or, ces bébés avaient été présents quand il avait fallu sauver des civils à Neropolis, ces bébés avaient été plus utiles à bien des vies humaines que cette engeance qui ne pouvait appeler humaine qu'en raison d'une ressemblance lointaine, mais si le corps était humain le manque d'esprit et de raffinement de ces rustres faisaient d'eux une espèce plus végétale. Alors que la petite équipe se mettait en place, je me tournais rapidement vers la demoiselle, prenant sa main et approchant mon visage de cette dernière. Mes lèvres ne touchèrent pas sa peau, c'était juste, si j'en croyais mon père, un geste de politesse que l'on ne montrait qu'à une femme que l'on estimait. « Mademoiselle, des actes valent mille mots... Je m'en vais de ce pas assainir le paysage. »
Je me dirigeais vers la bande qui se rapprocha à son tour, persuadée de sa supériorité. Pourtant, sans crier gare, me surprenant moi-même, Ulyssis rentra dans sa carapace qui tournoya jusqu'à aller s'écraser dans le ventre d'un des brigands, le faisant tomber à terre. Dans un film, j'aurai sans doute dû me mettre à courir et à réussir à les maîtriser à trois contre un maintenant qu'ils étaient réduits d'un quart de leur effectif. Néanmoins, nous n'étions pas dans un film et l'idée de garder mes jambes me semblait préférable. « Akyllis ! » Je marchais calmement me rapprochant du chef. Les deux autres voulurent s'interposer, mais mon Salamèche cracha un brouillard les empêchant de savoir exactement où j'étais. Et si eux ne bougeaient pas de manière très discrète, mon corps léger me permettait plus de discrétion. D'ailleurs, il ne fallut pas attendre plus de quelques secondes pour que le Carapuce et le Salamèche escortent les petites frappe sous l'arbre où résidait le troisième gros cochon. C'était entre moi et le chef dans ce brouillard. Me rapprochant assez pour que nous puissions nous distinguer, j'ouvris le bal en lui lancer ma veste au visage, pour me ruer sur lui. Le but n'était pas de lui saisir les jambes, il était si lourd que je n'aurai pu le mettre à terre. En revanche, ma main s'écrasa sur ses parties honteuses, les traitants à l'image d'une poignée de porte, le faisant hurler de douleur. Désormais déstabilisé, je me servais de cette prise pour faciliter, avec mon autre bras et ma jambe calée derrière la sienne, sa mise à terre. Ses bras commencèrent à s'agiter dans tous les sens et alors qu'il rejetait ma veste je la saisi au vol pour lui lier les mains tout en gardant ma prise de guerre, cette fois-ci calée sous mon genou qui s'écrasait peu à peu au sol. De ma main désormais libérée de cette infamie, pendant que mon autre bras faisant un rodéo limitant sa mobilité de bras, j'abattais mon poing sur son visage. Cela me faisait plus mal qu'à lui sans doute, mais le danger n'était pas de frapper une fois à mille endroits, mais de frapper mille fois au même. Bien que ses poings atteignaient parfois maladroitement mon visage, rendant notamment ma joue droite quelque peu bleuté, mon poing droit lui s'abattait constamment sur la même zone de son visage au point que le sang de a blessure se mélangeait à celui de mon poing dont l'usure commençait à me faire souffrir. Ce fut après de longues minutes d'un combat infâme qui fit hurler ce porc humain encore plus fort qu'un Gourmelet que l'on égorgeait, qu'il finit par tomber dans l'inconscience. Je me relevais péniblement, remettant ma veste alors que le brouillard se dissipait peu à peu. « Ali, Uli et Aky... Je vous laisse prendre soin qu'il ne se réveille pas. » En somme, comme pour les autres petites frappes, le Carapuce et le Salamèche allaient ouvrir ses paupières pour que la petite Tarsal puisse l'hypnotiser. Avec ça, je devrai pouvoir les ramener en ville et les livrer au commissariat. Restait la question de comment les transporter, mais j'y réfléchirai après. Arrivant désormais à distinguer la domestique, je lui adressais un sourire quelque peu penaud. Heureusement que la brume avait masqué la grand partie de ce combat, cela n'avait rien eu de chevaleresque. J'avais compensé mon manque de force par l'exploitation d'un point faible. Je n'avais même pas conscience du spectacle que je lui imposais. Mon poing droit perlant quelques gouttes de sang et joue droite qui avait un hématome de plus en plus prononcé, le tout avec un souffle plus que court. Je n'étais pas une personne très endurante. « J'espère que leur absence embellira le paysage... Je m'occuperai de leur remise à la décharge... »
> Prias fait un baise main sans contact avant de partir au combat > Carapuce en neutralise un avec tour rapide. > Avant que deux larbins n'arrivent sur Prias, Akyllis lance brouillard > Prias profite du brouillard pour aller jusqu'au chef pendant qu'Akyllis et Ulyssis neutralise les deux larbins restants. > Aliksia se charge d'hypnotise les petites frappes pour qu'elles n'interviennent pas et ne se réveillent pas > Prias lance sa veste au visage du chef pour l'aveugle afin de lui saisir les parties honteuses sans qu'il ne le voit > Il récupère sa veste pour lier les bras du chef et limiter ses mouvements avec un seul de ses bras (ça fonctionne pas trop, il a pas trop de force) > Il utilise sa main de libre pour frapper à répétition le visage du chef > Chef K.O, mais Prias a le poing droit très abîmé par les coup à répétition et il s'est pris de méchants coups sur sa joue droit (et il est à bout de souffle)
Cyrène L. Elfead
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On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Animateur d'un jour
Vous avez donné de votre personne pour créer quelque chose qui a changé le cours du forum. Pour le meilleur ou pour le pire, ça reste à voir...
Badge d'Or
Vous êtes capables de recruter ceux qui n'ont pas encore reçu la vérité. Mais choisissez-les biens ; vous restez une organisation secrète.
Cyrène et Prias venaient à peine de terminer de discuter lorsqu'une bande de loubards qu'ils avaient déjà affrontés refit surface, cette fois accompagnés de leur chef. L'atmosphère se tendit immédiatement, et Prias, avec une détermination silencieuse, prit les devants.
En un instant, une épaisse fumée s'éleva autour d'eux, provoquée par le Salamèche, dissimulant leur présence. Le Carapuce et le Tarsal de Prias entrèrent en action, s'attaquant habilement aux petites frappes dans la confusion. Cyrène, quant à elle, resta en alerte, son Givrali prêt à intervenir si nécessaire, mais le brouillard rendait toute attaque trop risquée. À travers la fumée, elle entendit les bruits d'un combat intense. Prias avait affronté seul le chef des loubards. L'inquiétude montait en elle, mais elle savait qu'intervenir pourrait causer plus de mal que de bien. Les minutes parurent des heures jusqu'à ce que, finalement, le brouillard commence à se dissiper.
Lorsque la fumée se leva, la scène qui se révéla à elle était à la fois impressionnante et alarmante. Prias, essoufflé mais victorieux, se tenait debout, le chef des loubards à ses pieds. Cependant, sa main était ensanglantée, résultat des coups répétés qu'il avait portés. Cyrène accourut immédiatement vers lui, son visage trahissant une profonde inquiétude.
"Sire Prias !" s'exclama-t-elle en le rejoignant.
" Nous devons partir d'ici, vite. Ils n’en valent pas la peine. Laissons les comme ça." Elle jeta un regard rapide autour d'eux, assurant que les loubards restants étaient hors d'état de nuire, puis elle guida Prias par la main et ses Pokémon loin de la scène, s'assurant qu'ils étaient en sécurité.
Une fois à l'abri, elle posa le chevalier sur un banc, puis, sortant son kit de soin avec une efficacité impressionnante, prête à toute situation. Elle prit la main, ses gestes fermes mais empreints d'une grande douceur.
" Laissez-moi voir votre main." dit-elle en déroulant une bande de gaze.
La domestique examina attentivement ses blessures. " Quel idiot…” murmura-t-elle avec un mélange de reproche et de tendresse. Elle nettoya les plaies avec précaution, ses doigts habiles appliquant des compresses et des onguents pour soulager la douleur.
"Je n'aime pas vous voir blessé comme cela." avoua-t-elle en bandant soigneusement sa main. " Promettez-moi de ne pas prendre de tels risques à l'avenir. Vos Pokémon et moi sommes là pour aider, vous savez. Je sais que vous vouliez montrer votre puissance, mais vous n'avez pas à vous blesser inutilement, surtout pour la servante que je suis. Peut-être que mes précédentes paroles ont été un peu fortes, je suis navrée. "
Ses mots, bien que dits avec douceur, portaient une gravité indéniable. Cyrène leva ses grands yeux bleus vers Prias, espérant qu'il comprendrait l'étendue de son inquiétude. Elle continuait de s'occuper de lui, veillant à ce que chaque blessure soit traitée avec le plus grand soin. Son attitude maternelle et protectrice ne laissait aucun doute sur l'affection qu'elle portait à Prias.
" Vous êtes un valeureux soldat... " dit-elle finalement, son regard se perdant un instant dans celui de Prias.
" ..Mais vous n'êtes pas seul dans cette lutte. Nous devons veiller les uns sur les autres, je sais m’allier avec mes pokémons pour me défendre aussi. Je ne referai pas l'erreur de vous laisser vous battre tout seul de nouveau. “ dit-elle en faisant la moue et gonflant ses joues.
Après avoir terminé les soins, Cyrène s'assura également que les Pokémon de Prias étaient indemnes, les caressant doucement et leur parlant d'une voix apaisante.
La servante aux cheveux argentés s'installa alors près de Prias, laissant échapper un soupir de soulagement.
" Vous me rappelez mon Maître, toujours à faire des folies téméraires…" murmura-t-elle, ses yeux scrutant l'horizon.
" Mais…. Merci de m’avoir défendue, Chevalier Prias. ", puis la Domestique fit un baiser sur la joue pour remercier le vaillant combattant d’avoir défendu son honneur. Elle resta à ses côtés, veillant sur lui et sur leurs Pokémon avec une attention dévouée.
Une pointe de honte saisissait mon cœur. Je n'avais pas honte d'avoir protégé Cyrène, mais bien de la manière. Je me battais comme un lâche pour combler mes lacunes physiques. J'étais incapable de voir les progrès que j'avais fait, incapable de voir que lors de mon engagement, jamais, je n'aurai gagné cet affrontement.
Si elle me prenait pour un chevalier, ce n'était pas ce que j'étais. Et dans le cri de ma raison qui me disait que nécessité faisait loi, il y avait le murmure d'un idéal qui me disait que j'aurais pu faire autrement. J'étais si peu fier de moi que je ne cherchais même pas à croiser son regard et le trait d'esprit dont je fis preuve n'était là que pour détourner son attention. Visiblement, c'était raté. Arrêtez de m'appeler Sire, c'était la première phrase qui me vint à l'esprit pour plaisanter, mais je n'en avais pas force.
Ce n'était pas tant la fatigue physique que la fatigue morale qui me mettait dans cet état de lassitude. De la déprime ? Pas vraiment, c'était surtout le contrecoup d'une concentration extrême en un instant précis. Cet état second facilita le travail de la domestique pour me guider là où elle voulait. Il ne me vint même pas à l'esprit de contester. J'avais envie de finir le travail et de les amener moi-même à la caserne la plus proche, mais si la Demoiselle désirait que nous quittions cet endroit qui étais-je pour contester ? Un soldat de l'Empire qui se devait de pacifier la région. C'était ce que je me serai dit normalement... La force manquant, je m'étais contenté d'un hochement de tête lent et douloureux. Heureusement, il me suffisait de me poser sur un banc quelques instants, pour recouvrer peu à peu mes esprits pendant que la douce demoiselle s'occuper des soins à ma main.
« Je vous remercie... »
Cette phrase lasse qui contrastait avec mon allant habituel en sa compagnie avait été prononcée bien avant que cette dernière ne me traite d'idiot. J'aurai bien dit que c'était injuste et infondé, mais force était de constater qu'elle disait vrai. À bien y réfléchir, j'aurai pu éliminer ce loubard de manière plus efficace et mes blessures étaient avant tout dues à des décisions certes efficaces, mais sans doute loin d'avoir été les plus efficientes.
Le pire fut lorsqu'elle me dit, sur un fond de confidence, qu'elle n'aimait pas me voir ainsi. Si autant, il était normal pour un soldat de se blesser parfois lors de l'exercice de ses fonctions, peiner la demoiselle était étonnement désagréable. Le malaise ne fit que s'accroître alors qu'elle me demandait de lui promettre l'impossible. Une réponse ? Cela allait me demander de reprendre un peu plus mes esprits. Bien sûr, on pouvait être tenté de répondre directement, mais ce serait prendre à la légère sa confession ainsi que sa demande. Le seul échange que nous ayons eu directement suite à cette requête fut celui d'un regard, le sien lourd de sens et le mien navré. Pourtant, mes lèvres restaient scellées la laissant continuer.
Valeureux soldat ? Soldat certainement, mais il n'y avait aucune valeur à vaincre un ennemi comme je l'avais fait. Cependant, loin de l'interrompre, je la laissais continuer dans son argumentaire censé, bien qu'inquiétant. En effet, la simple idée de mettre en danger une civile me serrait le cœur. Je ne doutais pas de sa force, elle l'avait sans doute pour protéger le maître qu'elle affectionnait tant.
Ceci étant dit, c'était mon travail de faire en sorte qu'elle n'ait pas besoin de faire ces combats-là. Je savais que j'avais raison, même si quelques doutes pouvaient subsister dans les confins de mon âme, cela ne changeait pas cette certitude. Pourtant, même face à l'acier de mes convictions, je ne pouvais que ployer en voyant cette douce demoiselle gonfler ses joues presque boudeuse et il ne put que fondre au contact de ses lèvres sur ma joue.
« Mademoiselle Elfead... Vous avez un don pour présenter les choses... »
Ce n'était pas encore une réponse à cet éloquent discours, mais c'était une reconnaissance de son impact sur moi.
« Je vous demande juste un instant et je serai tout à vous. »
Avant de me lancer dans ma réponse, en plus de temps pour réfléchir, je devais m'acquitter de la dette que le visage du loubard avait sur mes mains. Prenant mon téléphone de ma main valide, je le posais sur ma jambe afin de taper avec mon index, de manière très lente, à l'image d'une personne âgée allergique à la technologique le message suivant à la caserne : Banditisme sur la route 07. Suspect K.O. Impossibilité de l'appréhender, extraction de civil. Demande d'une brigade à ces coordonnées.
Si je pouvais concéder le faire que je n'étais pas en état de l'arrestation des brigands surtout face à l'inquiétude de Cyrène, je refusais que ma tendresse pour son inquiétude permette à ses déchets de s'en prendre à d'innocentes victimes une fois que nous serions partis.
« Je ne vous ferai pas de long discours... Enfin... Du moins, j'espère. »
Je posais mon téléphone sur le côté, délaissant le devoir accompli pour plonger mon regard dans le sien. Mes traits tiraillés par la fatigue s'adoucirent au simple souvenir de sa mine boudeuse digne de la plus mignonne des enfants.
« Je ne vous ferai pas de promesse que je ne saurai pas tenir. »
Je ne pouvais donc pas lui promettre ce qu'elle m'avait demandé. Accepter de ne plus me mettre en danger serait renier ma profession. Accepter de la mettre en danger serait renier mes principes.
« Ceci étant dit... »
Je ne pouvais rester insensible à ce qu'elle me demandait.
« Je vous promets de faire de mon mieux pour ne plus vous inquiéter ainsi. »
Gagner de manière plus propre mes combats, être plus vigilant face aux dangers... Il y avait des solutions à ses inquiétudes et elles se résumaient au fait de devenir meilleur. Un meilleur soldat, un meilleur stratège, une meilleure arme.
« La sécurité me tient à cœur, mais le sourire de ceux que l'on protège est aussi important. »
Ce n'était pas seulement son sourire qu'il l'était, même s'il m'était particulièrement agréable. Je devais avouer apprécier ceux des innocents que l'on sauvait. Ils étaient trop rares, à n'en point douter, mais ces quelques sourires permettaient de surmonter les dangers qui eux étaient bien trop nombreux.
« Enfin bref... J'ai bien dit que je ne vous ferai pas de grand discours alors je me contenterai de vous dire merci... De me protéger aussi à votre manière. »
Sans que je comprenne bien pourquoi, comme si j'étais transporté par ce moment, ma main indemne se leva et s'approcha de sa joue comme pour la caresser afin de m'assurer qu'elle ne se gonfle plus suite à une nouvelle bouderie. Heureusement, je m’aperçus du geste pour l'arrêter à temps. Enfin à temps... Mon bras était levé, figé, ce qui était gênant. Comme si de rien était, en très mauvais comédien, je fis mine de m'étirer. Non définitivement, j'étais meilleur soldat qu'ami. Après cette maladresse, nous restions là avant que je finisse mon escorte jusqu'à ce que la charmante demoiselle soit en sécurité.