Silent...M*rde
ft. Solo
dream
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J’avais perdu mon appartement, même si on m’avait offert un nouveau foyer provisoire. D’accord. Mais, je n’avais pas fermé boutique pour autant. Il m’avait fallu attendre quelques jours avant de recevoir une nouvelle moto. Je pouvais reprendre du service dans les autres villes ! Les transports en commun, c’est le mal ! J’étais déjà arrivé en retard à un rendez vous l’autre jour. Le train n’avait pas voulu démarrer à l’heure. J’étais conscience que ce que traversait l’Empire était dure… Difficile de s’énerver sans se faire culpabiliser. De toute façon si ce n’était pas toi, cela aurait été quelqu’un d’autre qui te ferait la morale.
Mais bref. En route pour Neropolis. Bon sang, si ce n’était pas les transports en commun, c’était les bouchons ! PUTAIN ! Pardon. Bref, je faisais route vers Neropolis. J’admets aimer cette ville. Du moins, les histoires autour d’elle. Oui, j’aime tout ce qui est histoire de fantôme. Il parait que Neropolis était hanté. Pourquoi ? Par qui ? Je n’en sais rien, mais c’est très excitant ! Et effrayant, mais surtout excitant ! Sauf que, je n’y allais pas pour le plaisir. Non, j’avais une bonne raison de venir ici. Et c’était une très bonne raison.
LE BOULOT ! L’ARGENT ! LE FRIC ! LE POGNON ! Bon, c’est pour mettre de côté et aider Anthony, mon logeur, financièrement. On m’avait appelé pour un service assez mystérieux… On m’avait juste demandé de venir. C’était tout. Déjà, l’ambiance y était lugubre avec tout ce brouillard. J’avais peur d’entendre une alarme sonner et qu’il y ait des zombies qui venaient m’attaquer. Je crois que j’avais regardé trop de film d’horreur… Bref, arriver à destination, devant une pizzeria fermée, j’attendais mon client. Drôle d’endroit déjà pour un rendez-vous. Quitte à attendre devant une pizzeria, autant y être dans une ouverte pour pouvoir manger !
On me surprit par derrière. Le client était un vieux. Oui, c’était un vrai vieux, je ne l’inventais pas. Il m’expliquait qu’il avait vécu à Arpinium. J’étais déjà désolé pour lui. Pour une raison inconnue, cette ville avait été dévasté il y a longtemps. Les survivants avaient trouvé refuge ici, à Neropolis. D’ailleurs, Arpinium était liée à ma nouvelle mission. Une mission que les Rangers et les autorités refusaient. C’était bizarre. Je n’étais quand même pas devenu leur remplaçant ? Bref. Le vieux voulait que je trouve son mari muet disparu à Arpinium. Lorsque je lui avais demandé depuis combien de temps remontait cette disparition, il m’avait répondu… depuis la destruction de la ville.
Alors… Comment dire… Je n’osais pas tellement lui refuser cette requête. Autant aller là-bas pour ne pas faire semblant. Je comprenais néanmoins le refus des autorités. D’ailleurs, sur la route vers les ruines, un des rangers qui connaissaient le vieux m’avertit que j’y perdrais mon temps. Et qu’il était à moitié aveugle. Quand même, on m’avait engagé pour un service, je n’allais pas refuser de l’argent ni arnaqué un vieux à moitié myope ! Je n’étais pas un batard !
Les Ruines d’Arpinium. Un triste spectacle. Tous ces maisons dévastées pour une raison inconnue... Cela me rappelait… Non, je ne devais pas penser à Carteia. Ce n’était pas réellement mon foyer. Mais, je pouvais comprendre les habitants d’Arpinium. Être obligé de quitter leur ville à cause d’un désastre tombé du ciel. Le pire, c’était qu’on ne savait même pas pourquoi cela était arrivé. Ni comment d’ailleurs. Je me demandais si quelqu’un avait pris la peine d’enquêter. Pour savoir ce qui s’était passé. Les habitants d’Arpinium avaient le droit de savoir. Tout comme j’avais le droit de savoir pourquoi j’avais perdu mon appartement à Carteia !
Pardon, je m’égarais. Je sortis Aion et Bahamut de leur Pokeball au cas où on m’attaquerait. Il fallait chercher des indices. J’avais une photo de mari du vieux. Il portait des lunettes de soleil. Il souriait. Il avait l’air heureux. Bon, autant essayer de trouver. Nous fouillions tout ce qui restait d’Arpinium – qui, franchement, avait le nom d’un élément chimique – et… C’ETAIT TOTALEMENT DESERT. Pas un rattata. Je retrouvais Aion et lui non plus n’avait rien trouvé. On avait passé la journée. Bon, il fallait savoir quand s’arrêter. J’allais au moins faire une remise au vieux monsieur.
Bon, il fallait récupérer Bahamut- HEIN ? Je l’entendis hurler ! Avec Aion, nous accourions vers la provenance du hurlement et… Je n’aurais jamais cru assister à un duel entre un Motisma et un Metamorph. Bahamut avait l’air de vouloir les arrêter. Et je compris vite pourquoi : le Metamorph avait pris la nourriture du Motisma. Il avait même tout un tas d’affaire, d’ailleurs. Je n’avais besoin de rien faire, je laissais mes Pokémons gérer cette affaire. Même si j’y croyais moyen, je profitais pour montrer la photo du vieux, leur demandant s’ils l’avaient vu récemment.
Tout à coup, à ma grande surprise, le Metamorph prit l’apparence du mari du vieux client. Il prit des lunettes de soleil noir et les porta. Attendez… Non… Si c’était vrai, ça serait glauque… Dites-moi que non…
La nuit était tombée sur Neropolis. Le Metamorph sous l’apparence du mari muet m’avait accompagné et… C’était ce que je craignais. Le mari du vieil homme myope était un Metamorph !!! PUTAIN DE MERDE ! Et, évidemment, le vieil homme ne l’avait jamais remarqué… Mais il était tellement heureux de revoir son mari que ça serait cruel de lui dire la vérité…
1) Dire la vérité et briser le cœur au vieil homme, pour remplacer son amour par un dégoût
2) Le laisser dans son illusion, il lui reste très peu de temps à vivre sans doute alors autant le laisser dans son bonheur… Même si ça serait pisser à l’éthique, la moralité et… Merde.
Quelques jours plus tard, je rentrais dans l’appartement d’Anthony. Tout de suite, j’annonçais à mon camarade :
- Anthony… Tu ne croiras jamais ce que je viens de vivre…
Dans tous les cas… J’ai envie de vomir…