on arbore
la courbe des
océans
ft. @fortunato teixeira
dream
team
team
irène avait envoyé l’invitation pensant,
peut-être
que fortunato apprécierait la vue grisante d’une mer bleutée dans un endroit trop huppé pour sa propre classe sociale - irène s’aimait à croire qu’elle en faisait partie,
en avait les moyens ;
et voulait y inviter son ami des mots tardifs,
compagnon d’une infortune propre de leurs toiles vides et puis le ressac incessant des c(d)ouleurs.
irène avait pour thème la mer elle-même, les horizons infinis qu’elle offrait
comme la multitude de soi qu’elle contenait ; elle avait décidé aujourd’hui d’arborer
la lady mondaine en coiffe soignée dont les plumes imitaient à perfection celles du légendaire artikodin
(car irène, déjà majesté, se battait
en lèse-divinité) ;
elle en était convaincue,
elle avait l’inspiration des illustres et la bénédiction des glorieux.
assortie à la coiffe et le remous des coquillages dans l’alcôve onéreuse,
elle avait, jolie dame, une robe d’un bleu-blanc perlé des véritables trésors de coquiperl
dramatique ; des journées qui meurent sous le coup de son pinceau.
car attablée, un thé refroidissant à ses côtés (irène avait tendance à les laisser trop infuser)
elle trempait déjà son pinceau élégant dans la palette d’aquarelle qui éclaboussait de couleurs tristement pastellisés le recueil qui se trouvait en pages béantes devant elle,
et la nappe qui n’avait rien demandé.
fortunato !! ;
son regard ne se lève pourtant pas vague trait qu’elle façonnait sur le canva maltraité,
aux silhouettes vagues qu’il était difficile de discerner.
j’espère que tu apprécies la vue ; tu m’excuseras ton dernier poème est une merveille j’essaie
de finir avant que ne fuie encore l’inspiration.
c’est comme si elle s’attendait à ce que son invité s’asseye en face, sans poser de question ; et qu’il devine de quoi elle parle.
peut-être
que fortunato apprécierait la vue grisante d’une mer bleutée dans un endroit trop huppé pour sa propre classe sociale - irène s’aimait à croire qu’elle en faisait partie,
en avait les moyens ;
et voulait y inviter son ami des mots tardifs,
compagnon d’une infortune propre de leurs toiles vides et puis le ressac incessant des c(d)ouleurs.
irène avait pour thème la mer elle-même, les horizons infinis qu’elle offrait
comme la multitude de soi qu’elle contenait ; elle avait décidé aujourd’hui d’arborer
la lady mondaine en coiffe soignée dont les plumes imitaient à perfection celles du légendaire artikodin
(car irène, déjà majesté, se battait
en lèse-divinité) ;
elle en était convaincue,
elle avait l’inspiration des illustres et la bénédiction des glorieux.
assortie à la coiffe et le remous des coquillages dans l’alcôve onéreuse,
elle avait, jolie dame, une robe d’un bleu-blanc perlé des véritables trésors de coquiperl
un collier qui scintillait le soleil couchant au rivage ;
elle s’inspirait de l'orangé rougeaud,dramatique ; des journées qui meurent sous le coup de son pinceau.
car attablée, un thé refroidissant à ses côtés (irène avait tendance à les laisser trop infuser)
elle trempait déjà son pinceau élégant dans la palette d’aquarelle qui éclaboussait de couleurs tristement pastellisés le recueil qui se trouvait en pages béantes devant elle,
et la nappe qui n’avait rien demandé.
fortunato !! ;
son regard ne se lève pourtant pas vague trait qu’elle façonnait sur le canva maltraité,
aux silhouettes vagues qu’il était difficile de discerner.
j’espère que tu apprécies la vue ; tu m’excuseras ton dernier poème est une merveille j’essaie
de finir avant que ne fuie encore l’inspiration.
c’est comme si elle s’attendait à ce que son invité s’asseye en face, sans poser de question ; et qu’il devine de quoi elle parle.