La réponse est plus ou moins celle attendue. L'histoire du grand cataclysme reste relativement floue. Personne n'est vraiment capable d'expliquer ce que c'est réellement sans partir dans des récits extrêmes et apportant finalement peu de crédit à la menace. Peut-être que le fin mot sera connu lorsque cet incident se décidera à frapper à la porte du continent. Toutefois, la photographe fait un constat réel de l'humain. Malheureusement, celui-ci ne se soucie guère d'importants événements et pense plutôt à sa poire. C'est dans sa nature et c'est parfois pour cette raison que des catastrophes réussissent à naître. Potts, se range-t-il dans cette catégorie ? D'un côté, il sert une cause honorable et apporte un vrai savoir-faire à son échelle grâce à sa profession. D'un autre, il se bat corps et âme pour prouver à son père ainsi que quelques détracteurs supplémentaires qu'il n'est pas la cause perdue de son enfance. Pour le coup, il ne se contente que d'affirmer les propos de son interlocutrice sans vouloir s'embêter de plonger profondément dans la réflexion.
Quant à la nature qui change, l'apprenti ranger n'est pas réellement inconnu d'éventuels changements.
— Disons que oui. Mais forcément, j'ai une approche propre à mon métier. Lorsqu'il y a un changement qui doit capter mon attention, je dois mettre tout en œuvre pour trouver une réponse afin d'avoir une conclusion. Un peu comme la fois où un Draïeul était loin de son habitat naturel : la faute à des braconniers.
Sa toute première patrouille avec son formateur. Des beaux souvenirs, mais surtout une transition dans tout ce qu'il est aujourd'hui.
— Jusqu'ici, j'ai toujours réussi à avoir une réponse à apporter à mes supérieurs pour justifier un comportement inattendu et anormal. Toujours par rapport aux méthodologies inculquées durant ma formation. Peut-être devrais-je changer mon approche.
Cela veut dire avoir une vision moins théorique pour faire plus facilement le lien avec cette fichue menace.
Le volatile se présentant loin a l'air définitivement coriace et Hunter ne préfère pas s'approcher. Naturellement, il incite Lantsov à prendre un tout autre chemin pour éviter un potentiel grabuge.
— Ouaip. J'ai un compte uniquement dédié à mes abdos. Tu veux le voir ?
Pour le coup, il n'arrive pas à se retenir et explose littéralement de rire en réalisant sa connerie.
— Non, non. Je n'ai jamais pensé à ouvrir un Altagram. Puis, je ne suis pas photogénique et je n'aime pas en prendre. 'suis pas doué pour ça. Même si pour le coup, je pourrais avoir de magnifiques clichés !
Les seules fois où il se permet de prendre des photographies sont lorsqu'il doit apporter des éléments matériels à sa paperasse.
— J'ai l'impression que ma théorie et celle avancée par mes supérieurs sont bonnes. Les volatiles se comportent normalement. Ce sont sûrement des adolescents bêtes et méchants qui viennent les embêter. Forcément, ils se défendent.
Et il ne peut pas leur reprocher cela.
Oh les beaux oiseaux
ft.Hunter
dream
team
team
Riley s’en voulait d’avoir évoqué la menace. Parce qu’elle ne savait jamais quoi répondre à la question qui suivait toujours : de quelle nature ? Malheureusement, la dresseuse était tout en bas de l’échelle, et n’avait pas plus d’informations que le commun des mortels. Elle prit le temps de photographier un Passerouge au plumage violet, à la fois pour réfléchir et pour immortaliser la beauté du spécimen. Elle savait que certains partisans de Genesis préféraient raconter n’importe quoi, affabuler. Pour tenter de convaincre, ou pour se convaincre d’être quelqu’un d’important, qui détenait la clé. Mais Riley était bien trop honnête pour se soucier de ce genre de choses. Aussi préférait-elle dire la vérité.
▬ Ce que je sais, c’est que les gens préfèrent se concentrer sur leur quête de pouvoir, et de reconnaissance. Ils préfèrent se soucier des frontières, des dominations. Ils préfèrent rire de ce qu’ils ne voient pas, parce qu’ils sont incapables de trouver le courage d’affronter la réalité.
C’était davantage un constat qu’une réelle crise de colère. Le regard dans le vide, la jeune femme faisait le point sur ce qu’elle savait, et qu’elle voyait.
▬ Je n’ai pas d’information précise à te fournir, comme la plupart des gens. En revanche je peux te dire que la nature change. Les scientifiques relèvent des données étranges. Toi et moi parcourons le pays, on en voit des choses, tu n’as jamais noté de changement particulier ? De mouvement de pokemon de masse ? De désertion de certains lieux ? Et ce n’est pas dû qu’à l’activité humaine. On balaie trop facilement le Grand Cataclysme sans se poser de question.
C’était vrai. Riley avait souvent demandé des éclaircissements à l’école. D’où avait-il surgit ? Pourquoi avait-il fallu tant de temps pour le contrôler ? Comment pouvait-on être sûr que tout était terminé ? Tant d’interrogations sans réponse. Et pour être honnête, ça lui faisait peur. Elle frissonna. Il fallait se reprendre ! La photographe tenta d’esquisser un sourire, en espérant qu’il ne soit pas aussi flippant que celui de son Feuforêve.
▬ Si ça famille était là, elle l’aurait protégée. Je pense que tu as raison ! En vérité je travaille pour une revue écologique et d’éveil des consciences. C’est surtout que j’aime bien prendre des photos, et bouger. Ca fait un moment que je pense à un altagram, mais j’ai jamais osé. Tu as un compte toi ? Tu dois avoir plein de clichés intéressants ! Oh là …
Riley venait de se redresser en observant le Lakmécygne qui semblait bien remonté. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais ne tenait pas à rester dans les parages si le pokemon décidait de tout détruire.
▬ Ce que je sais, c’est que les gens préfèrent se concentrer sur leur quête de pouvoir, et de reconnaissance. Ils préfèrent se soucier des frontières, des dominations. Ils préfèrent rire de ce qu’ils ne voient pas, parce qu’ils sont incapables de trouver le courage d’affronter la réalité.
C’était davantage un constat qu’une réelle crise de colère. Le regard dans le vide, la jeune femme faisait le point sur ce qu’elle savait, et qu’elle voyait.
▬ Je n’ai pas d’information précise à te fournir, comme la plupart des gens. En revanche je peux te dire que la nature change. Les scientifiques relèvent des données étranges. Toi et moi parcourons le pays, on en voit des choses, tu n’as jamais noté de changement particulier ? De mouvement de pokemon de masse ? De désertion de certains lieux ? Et ce n’est pas dû qu’à l’activité humaine. On balaie trop facilement le Grand Cataclysme sans se poser de question.
C’était vrai. Riley avait souvent demandé des éclaircissements à l’école. D’où avait-il surgit ? Pourquoi avait-il fallu tant de temps pour le contrôler ? Comment pouvait-on être sûr que tout était terminé ? Tant d’interrogations sans réponse. Et pour être honnête, ça lui faisait peur. Elle frissonna. Il fallait se reprendre ! La photographe tenta d’esquisser un sourire, en espérant qu’il ne soit pas aussi flippant que celui de son Feuforêve.
▬ Si ça famille était là, elle l’aurait protégée. Je pense que tu as raison ! En vérité je travaille pour une revue écologique et d’éveil des consciences. C’est surtout que j’aime bien prendre des photos, et bouger. Ca fait un moment que je pense à un altagram, mais j’ai jamais osé. Tu as un compte toi ? Tu dois avoir plein de clichés intéressants ! Oh là …
Riley venait de se redresser en observant le Lakmécygne qui semblait bien remonté. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais ne tenait pas à rester dans les parages si le pokemon décidait de tout détruire.