« Cette rencontre est maintenant terminée. L’empire de Matseon prendra contact avec votre république en fonction de ce que je déciderai. Tous, Disposez. » Et rapidement, les militaires se déplacent au pas, se plaçant à côté de vous pour vous amener à la sortie. L’imposante porte de la pièce se referme, ne laissant derrière que Rowena, en pleine réflexion, avec au creux de ses yeux une flamme de colère qui pointe.
« Et bien Gentho, cela ne s’est pas mal passé, félicitations, je suis fier d’avoir un citoyen aussi compétent auprès de moi. » Le président de Palera est rayonnant, comme si tout s’était passé pour le mieux. Il coiffe ses cheveux d’un mouvement de la main, sort un miroir pour les replacer quelque peu, le rendant plus que jamais solaire… Puis, alors qu’il le range, ses pensées se perdent vers des horizons inaccessibles pour vous deux. Après tout, tu le sais, Kouya. Le président est beaucoup de choses, mais il n’est pas un imbécile, et il doit dès à présent réfléchir à ses prochains coups.
« Par contre, tu as l’air bien pâlot. Il ne faudrait pas que quelqu’un d’aussi compétent que toi disparaisse, ce serait terrible pour la république… Ho, tu n’es peut-être pas au courant, mais un ami très proche vient de développer quelque chose d’assez miraculeux. On raconte que cela aurait permis de soigner le conseiller Milèsse d’un terrible cancer, c’est formidable, non ? »Il met sa main sur ton épaule pour te la tapoter. Après tout, tu le sais, le président a le bras long, peut-être le plus long de tout ton pays… aussi saugrenu que cela puisse paraître, cette histoire n’est pas dans le champ de l’impossible, loin de là.
« Enfin, pour l’instant, ce n’est réservé qu’à de rares privilégiés. Tu comprends que cela coûte très, très cher… au point qu’il n’est ici plus vraiment question d’argent. Je comprends le ressentiment que tu as envers moi… des affaires politiques, c’est normal, je dirais même que c’est sain de ne pas être d’accord en démocratie. Mais je serais ravi de t’aider, cela ne coûte rien d’essayer, non ? » Enfin, alors qu’il avance, Pacheco positionne son bras comme s'il voulait te proposer un appui pour le peu de chemin qu’il vous reste à parcourir jusqu’à l’endroit où il prendra son envol vers Palera. Mais avant, il y a une dernière personne à qui il voudrait parler.
« Et pour vous, Madame la sénatrice… Et bien, quand les temps seront durs, quand l’empire sera absent, quand vous ne verrez peut-être pas d’autre solution, rappelez-vous que vous avez un ami par-delà la frontière. » Le président te fait un regard charmeur, Mino, mais avec une pointe de tristesse qui transparaît… Comme s'il savait que tu allais refuser, ou peut-être est-il triste pour les habitants de ta ville ? Difficile à dire.
PRÉCISIONS GÉNÉRALES
La réunion est terminée et Rowena vous a fait sortir. Vous ne savez pas ce qu'il va se passer dans un futur plus ou moins proche mais les choses sont ce qu'elles sont. Pacheco, lui, est encore avec vous et fait quelques derniers échanges avant de partir lui-même.
Et.
Merde.
Quelle idée d'être polie. Et curieuse, surtout. C'est un sujet qui t'inquiète - qui te terrifie en fait - surtout que toutes les informations que tu as viennent de sources non officielles, qu'elles proviennent d'amis, des rangers ou de champions. Si le pire a été évité, tout semble recoupé pour dire que ça a été plus par chance qu'autre chose, avec les bonnes personnes au bon endroit. Et tu peux aussi rajouter "trauma" à la liste des conséquences pour beaucoup de personnes (et autant ne pas considérer le bilan humain).
Donc bon, tu aimerais avoir un peu plus d'informations que le silence radio que tu as, mais non. C'est pour ce genre de chose que tu dépenses énormément de tom temps sur cette histoire de drone et de recherche de Diancie : pour assurer une certaine sécurité pour Nepthe.
Tout ça pour finalement entrouvrir une porte, porte que le président Palérien ouvre en grand avant que l'impératrice lui claque la porte dans la gueule (et aussi dans la tienne). Tu comprends très bien que tu vas passer un sale quart d'heure après ça. Voire pire. Tant que ça ne dégage pas tout les efforts que tu as faits, ça devrait aller.
"Mes excuses, impératrice."
La réaction la plus logique est donc de t'excuser, de fermer ta gueule, te faire petite et attendre que l'orage passe.
Par contre c'est un bonus que l'orage passe de l'autre côté de la table. Ça vous arrange. Beaucoup. L'accord sur la cellule semble légèrement l'embêter, et tu notes que tu as encore beaucoup à apprendre quand il s'agit de ce type de négociation - même si la dirigeante est encore moins "humaine" que toi.
"Un tel financement sera difficilement acceptable. Une telle source reviendrait à admettre que vous voulez profiter de leur situation pour vos intérêts personnels."
Oui tu as pris sa remarque un peu personnellement, tu les rencontres avec les types capables de clamer haut et fort qu'ils aident Nepthe pour mieux exploiter la situation. Tu as tendance a leur dire d'aller s'assoir sur un cactus - et c'est quand tu es de bonne humeur.
"Mais c'est comme vous le désirez."
Qu'il ose. Vous rendez les sources publiques, vous tournez le message pour dire que Palera a proposé de l'aide, mais pour vous enrichir sur leur dos, et vous en sortirez gagnant. Et si c'est un financement public de Palera, vous dissimulez en partie avec des termes plus vagues. Problème réglé.
"Merci. Nous attendrons votre proposition avant de continuer."
Quelque chose te dit qu'une telle proposition ne sera pas validée par le président. Ça va être très intéressant.
"Rassurez vous la place de Callero dans l'Empire est déjà toute trouvée."
Oust, dégage de nos plates bandes, on t'a dit. Enfin, poliment, bien sûr. Tu es en damage control de ton côté, autant insister même si c'est un peu stupide.
"Avez-vous d'autres sujets à discuter ?"
Tu as fait une erreur, tu ne vas certainement pas la reproduire.
Merde.
Quelle idée d'être polie. Et curieuse, surtout. C'est un sujet qui t'inquiète - qui te terrifie en fait - surtout que toutes les informations que tu as viennent de sources non officielles, qu'elles proviennent d'amis, des rangers ou de champions. Si le pire a été évité, tout semble recoupé pour dire que ça a été plus par chance qu'autre chose, avec les bonnes personnes au bon endroit. Et tu peux aussi rajouter "trauma" à la liste des conséquences pour beaucoup de personnes (et autant ne pas considérer le bilan humain).
Donc bon, tu aimerais avoir un peu plus d'informations que le silence radio que tu as, mais non. C'est pour ce genre de chose que tu dépenses énormément de tom temps sur cette histoire de drone et de recherche de Diancie : pour assurer une certaine sécurité pour Nepthe.
Tout ça pour finalement entrouvrir une porte, porte que le président Palérien ouvre en grand avant que l'impératrice lui claque la porte dans la gueule (et aussi dans la tienne). Tu comprends très bien que tu vas passer un sale quart d'heure après ça. Voire pire. Tant que ça ne dégage pas tout les efforts que tu as faits, ça devrait aller.
"Mes excuses, impératrice."
La réaction la plus logique est donc de t'excuser, de fermer ta gueule, te faire petite et attendre que l'orage passe.
Par contre c'est un bonus que l'orage passe de l'autre côté de la table. Ça vous arrange. Beaucoup. L'accord sur la cellule semble légèrement l'embêter, et tu notes que tu as encore beaucoup à apprendre quand il s'agit de ce type de négociation - même si la dirigeante est encore moins "humaine" que toi.
"Un tel financement sera difficilement acceptable. Une telle source reviendrait à admettre que vous voulez profiter de leur situation pour vos intérêts personnels."
Oui tu as pris sa remarque un peu personnellement, tu les rencontres avec les types capables de clamer haut et fort qu'ils aident Nepthe pour mieux exploiter la situation. Tu as tendance a leur dire d'aller s'assoir sur un cactus - et c'est quand tu es de bonne humeur.
"Mais c'est comme vous le désirez."
Qu'il ose. Vous rendez les sources publiques, vous tournez le message pour dire que Palera a proposé de l'aide, mais pour vous enrichir sur leur dos, et vous en sortirez gagnant. Et si c'est un financement public de Palera, vous dissimulez en partie avec des termes plus vagues. Problème réglé.
"Merci. Nous attendrons votre proposition avant de continuer."
Quelque chose te dit qu'une telle proposition ne sera pas validée par le président. Ça va être très intéressant.
"Rassurez vous la place de Callero dans l'Empire est déjà toute trouvée."
Oust, dégage de nos plates bandes, on t'a dit. Enfin, poliment, bien sûr. Tu es en damage control de ton côté, autant insister même si c'est un peu stupide.
"Avez-vous d'autres sujets à discuter ?"
Tu as fait une erreur, tu ne vas certainement pas la reproduire.