Il était plus que temps de se bouger le popotin ! Mémé avait hiberné pendant un peu trop longtemps, et elle avait fini par se foutre un pied au postérieur. Sauf que là tout de suite, son gros sac à dos chargé sur Alecto, Artémis voulait crever. Elle n’aurait pas dû jouer à God of war aussi longtemps … mais l’heure passait si vite aussi ! Du coup pour quelqu’un qui fait des grasses matinées en permanence, le coucher à quatre heures et le réveil à six avait été un tantinet violent. Bref, là tout de suite, dans son gros sweat à capuche “Pika-TchouTchou”, des lunettes noires sur le nez, Artémis n’en menait pas large. Elle ressemblait étrangement à un dealer plutôt sûr de lui.
Son Brocélôme lui apporta un jus de fraise et une paille, tandis que la vieille vérifiait son téléphone. Il foutait quoi le pilote de Blabla-Motorizard ? Voila, avec ses conneries l’ancienne allait être de mauvais poil pour la journée ! Surtout que les Dunes Arides, c’était pas la porte à côté ! Et finalement, la voiture arriva. Sans même attendre que le chauffeur le lui propose, mémé avait sauté à l’avant, faisant signe à son Jungko de monter à l’arrière. La ceinture de sécurité passée sur Brocélôme et elle, l’ancienne sortit une sucette de sa poche et en proposa une au conducteur.
▬ Salut gamin ! Go les Dunes Arides ! CHAUFFEUR SI T’ES CHAMPION APPUIES SUR L’TROMPIGNON !
… oui, mémé avait tendance à changer d’humeur comme de chemise. La capuche toujours bien vissée sur la tête, voyant à peine la route, elle régla son propre GPS.
▬ Alors partenaire, t’es chaud pour vivre une aventure avec mémé Arty ? Parce qu’aujourd’hui …
Elle observa à gauche, puis à droite, et chuchota.
▬ Aujourd’hui minot, toi et moi on sauve le monde.
Bah oui, rien que ça.
Ailbhe J. Cassady
Rang B
ft. Rivaille, SnK
2840
570
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Badge Plante
Vous avez vaincu le champion type plante. Ne prenez pas racine.
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
MAD MAX : ARTY & AILBHE SAUVENT LE MONDE ft. Artémis Lorenz
Moi, je chantais en appuyant sur l’accélérateur. Mon index, il tapotait sur l’volant en suivant le rythme de la batterie, et les enceintes crachotaient un son assez faiblard. Ça parlait d’un type qui attendait dans les étoiles, un type qui aimerait bien nous rencontrer mais qui avait la frousse de nous faire sauter le cerveau, ou quelque chose comme ça, et ça ressemblait à un peu près à ça : Il y a un homme dans les étoiles qui attend dans le ciel, il nous a dit de ne pas tout foutre en l’air, parce qu’il sait que tout ça en vaut l’coup. Je pensais alors que Castellano, mon Crocofeu, il pourrait peut-être bien reproduire le son et le rythme des percussions, et que ça serait sans doute sympa d’chantonner ça en fumant une clope au beau milieu des Dunes Arides… Après tout, c’est exactement là-bas que j’me rendais et je n’avais rien à y foutre, un peu comme d’habitude, et qu’importe. Ça ne m’empêchait en rien. Puisque vivre sur la route comme un vagabond dans un vieux van miteux n’enlevait rien à l’absurde de notre condition, au contraire. Je n’avais pas besoin d’raison, simplement d’un moteur et d’un peu d’essence dans l’réservoir, et peut-être bien d’chanter l’histoire de ce mec qui attendait comme un couillon entre quelques étoiles pour m’sentir bien.
Je finis par m’arrêter sur le bas-côté d’la route, et les portes s’ouvrent une à une. Je n’ai peut-être pas besoin d’grand-chose pour m’sentir bien, mais si j’peux économiser un peu d’oseille, je vais pas cracher dessus non plus, alors voilà… Faut croire que je m’lance dans l’covoiturage. Je vois un Jungko grimper dans mon van, et une grand-mère se hisser sur l’siège passager avant de s’mettre à gueuler. Bordel, c’était quoi cette énergie ? Une espèce de dernier sursaut de vie avant d’calancher ? Je viens attraper la sucette qu’elle me tend pour m’la coller dans la bouche, et j’déboite pour m’en retourner bouffer du bitume. Tout tremble un peu à l’intérieur de cette vieille carlingue, mais la mécanique est bonne et c’est déjà ça. Elle me demande alors si j’suis chaud pour une aventure inattendue avec elle, et ça m’fait vaguement penser à un récit fantastique où un vieux magicien débarque chez un petit gars pour foutre un peu l’merdier dans sa vie. Faut croire qu’Arty arrive comme ça dans la vie des gens. Comme un vieux mage pas loin de la sénilité, ou comme une comète décrépie qui s’écrase dans l’Pacifique. « J’suis pas spécialement l’genre de mec ayant des tendances à s’la jouer héroïque, que j’lui réponds alors, mais si ça peut t’faire plaisir, mamie… » Je hausse les épaules, un sourire aux lèvres. Si elle veut de l’aventure, c’est pas tellement ce qui m’dérange. J’espère simplement que l’cœur va pas lâcher sur l’trajet… Déjà parce que ça serait dommage, et ensuite parce que je n’ai aucune envie de m’trimballer un cadavre jusqu’à... je n’sais pas vraiment où… au milieu du désert, peut-être ?
A l’intérieur, ça sent un peu l’tabac froid, et l’arrière du véhicule est un peu en bordel. Dans un vieux sac en toile, des conserves et des bouteilles de bière s’entrechoquent par instant. Il y a quelques fruits qui traînent aussi sur une planchette faisant office d’étagère, et tout un tas d’bric et d’broc qui finissent inévitablement par s’accumuler, combien même on s’acharne à n’trop rien posséder. Des souvenirs de là, des cadeaux de Machine, des livres cornés et abîmés, des disques et des disques, des photographies plaquées contre les parois, deux minuscules cactus qui survivent dans tout ça, des couleurs et des trucs utiles et d’autres un peu moins… Tout semble se réunir pour créer un univers en soit. Et cet univers, c’est le mien. Je suis une espèce de roi sans couronne, mais avec un volant entre les mains, et j’tourne un peu la tête vers la grand-mère à côté d’moi : « Alors, comment on s’y prend, pour sauver l’monde, que je lui demande alors, t’as un plan ou quelque chose dans l’genre ? » Sur l’vieux cadran, l’aiguille indiquant la vitesse, elle commence doucement à s’envoler alors que la ville finit de disparaître dans l’rétroviseur. Mes doigts viennent retirer un instant la sucette entre mes lèvres. J’ai peut-être encore des cernes violacées qui viennent un peu m’ternir le visage, mais il reste quelque chose de vivant dans l’fond de ma voix. « Qu’est-ce que tu t’en va faire dans l’fin fond des Dunes Arides ? ». Je refourgue la sucette dans ma bouche, et ma langue s’enroule un peu dessus avant d’la balancer contre l’intérieur de ma joue. La chanson dans les enceintes, ce n’est plus la même que tout à l’heure. Maintenant, c’est un son provenant d’un vieux film des années 70, et ça parle de danser tous ensemble et d’rester en vie, comme ça… Il paraît même que ce rythme-là est parfait pour faire un massage cardiaque… Et il faut croire que mon index, qui s’en revient battre contre le volant, essaye déjà de s’en imprégner…
Artémis Lorenz
Rang A
ft. Recovery Girl - My Hero Academia
1435
1145
Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Des bidules et des machins
On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Versatile
Avec douze pokémons, personne ne vous prendra par surprise. Gare à eux !
Team Shiny
Une équipe complète de pokémon chromatiques ! Si avec ça, vous ne vous démarquez pas...
Monotype
Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Mémé scrollait sur son téléphone avec insistance : à quel moment avait-elle coché l’option “vibromasseur” sur l’application ?? Le vieux taco pouvait exploser à tout moment, envoyant mémé voyager sous forme de poussière d’étoile ! A chaque imperfection du bitume, Artémis avait l’impression que sa tête frôlait la lune ! Encore un peu et son Brocélôme allait lui rendre son petit déjeuner sur les genoux. Le p’tit jeune avait visiblement dû la confondre avec une bouteille de cacolac : ça se fait pas de secouer les vieux comme ça ! Et puis bon, après réflexion, le tas de ferraille est un peu comme elle, âgé mais toujours fonctionnel. Donc finalement, c’était plutôt cool.
L’ancienne se hissa du mieux qu’elle put pour s’accouder à la fenêtre, histoire d’avoir l’air cool. Ca aurait été plus simple avec une pile de livres pour se mettre à hauteur. Mais tant pis. Grignotant sa sucette avec énergie, Artémis toisa le conducteur, histoire de déterminer de quel bois il se chauffait. A tous les coups, le minot menait des activités pas très licites dans son van de gangster ! Peut-être prévoyait-il de revendre les organes de première jeunesse de mémé ? Elle sirotait son lait fraise histoire de bien se pourrir les artères, au cas où.
Le regard par-dessus ses lunettes, elle n’eut aucun mal à croire le bougre sur parole : bien sûr qu’il n’avait pas la trogne des héros ! On était quand même très loin de la Batmobile hein !
▬ Jure, t’es pas Superman ? Bah tant mieux hein, chez moi les minots avec un slip sur le pantalon ça s’appelle des tocards ! Bon, aujourd’hui tu seras mon lieutenant ! T’auras peut-être une promotion si tu te comportes bien !
Voila, commencer par poser les bases ! C’est mémé qui commande, c’est son opération, son plan d’attaque ! Après tout, elle faisait des noscopes avec sa manette alors elle avait déjà vachement d’expérience ! Artémis croqua dans sa sucette, et observa l’arrière du van histoire de se faire une idée de son soldat du jour. Un sacré bordel. Maltraitance envers cactus. Consommation de boîtes au goût infecte. Mouais … il avait l’habitude des rations de survie lui, non ? Un dur de dur ! Tapotant sur ses genoux, l’ancienne remarqua qu’elle ignorait totalement le nom de son chauffeur. Enfin, … Ailbhe c’est vraiment un prénom ça ? Qu’importe ! Replaçant ses lunettes de soleil sur son nez, Artémis entreprit de présenter la mission du jour !
▬ Ok Lieutenant “Ail” ! Mémé a fait ses devoirs, alors écoute bien -et coupe ta musique de léthargique, tu veux me faire clamser ?-. Je suis tombée sur plein d’articles sur internet, et sur Tylter, concernant … des monstres !
Elle avait baissé le son de sa voix, et imitait un fantôme avec ses bras.
▬ Ouais ! Y a des gens qui ont été agressés par des vilaines bestioles, apparemment pas des pokemon. Et toujours au même endroit, à n’importe quel moment de la journée et de la nuit. Même les pokemon sauvages n’osent pas s’approcher. C’est très, TRES louche ! Alors toi et moi on va élucider le mystère, comme deux vieux potes qui assurent. Et t’inquiète, si on reste longtemps j’ai pris des rations !
Des jus de fraise, des biscuits, un sac de couchage, une tente … Artémis avait TOUT prévu ! Son regard se figea sur son GPS, attendant les réactions du chauffeur … avant de beugler sans crier gare.
▬ Là, TOUUUUUUURNE !
Peut-être aurait-il fallut prévenir un médecin, juste au cas où.
Ailbhe J. Cassady
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
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MAD MAX : ARTY & AILBHE SAUVENT LE MONDE ft. Artémis Lorenz
Je dois bien avouer qu’en la regardant escalader l’siège passager, je n’aurai pas mis un billet sur l’fait qu’elle serait du genre à moins trembloter que mon van. Mais j’me gourrais, et voilà qu’elle semble comme s’obstiner à m’prouver qu’elle autant d’énergie que de cheveux gris à revendre, et ça réussit à m’faire marrer. J’ai l’impression qu’elle gueule dans les vielles entrailles métalliques de c’vieux véhicule monté sur quatre vieilles roues, et que la musique sortant des enceintes se prosterne et qu’elle s’efface devant ses aboiements vigoureux. Je contemple tout c’qui nous attends, droit devant, et tout ce qu’on dépasse dans les deux rétroviseurs, et quelque chose en moi ne peux pas s’empêcher de penser qu’elle est complétement givrée. Ouais, elle est dingue, dingue de la vie et de tout, et ça m’plaît plutôt bien. C’est que j’ai tendance à aimer les furieux qui veulent tout à la fois, ceux qui flambent et qui flambent encore comme autant d’feux d’artifice dans le ciel, et qu’les éclats qu’elle semble avoir dans l’fond du cœur ne sont pas aussi terne que son visage peut l’être. Alors je m’contente simplement d’esquisser un sourire un peu en coin quand elle en vient à m’sortir qu’elle me veut comme lieutenant, et je n’lui dis rien de l’échec cuisant que mon service militaire a pu être. Je ferme ma gueule, j’la laisse déblatérer tout un tas de conneries sur des monstres qui se seraient assis sur le trône des Dunes Arides, et qui porteraient peut-être même des couronnes tressés de mystères et de camomilles, et je m’dis que ça a quand même l’air plus palpitant que cette année en caserne, plus palpitant que tous ces mois perdus derrière des bains d’huiles bouillantes, plus palpitant que pas mal d’autres trucs en vérité… « Je sais pas de quelle époque tu viens, mémé, que je n’parviens pas à m’empêcher de lui répondre, mais d’nos jours, les monstres, ça n’existe pas… » Je tourne la tête un instant vers elle, mes yeux sombres percutant les siens comme un platane sur l’bord de la route, et voilà que je hoche la tête en esquissant une moue. « Mais c’est d’accord, que j’ajoute alors, moi, ça me va. Et de toute manière, j’ai pas grand-chose d’autre à foutre pendant les jours qui arrivent… » Ou plutôt, j’ai justement tout à faire.
Elle beugle à nouveau, Arty, et je flanque un coup d’volant qui nous fait quitter la route. On s’engonce sur un chemin de terre, et ça secoue un peu mais les vieux Bourrinos mécaniques amateurs d’essence qui sont enfermés dans l’moteur de c’vieux tacot en ont vu d’autre. Les roues tracent des sillons dans une terre molle qui s’assèche au fur et à mesure des kilomètres. Le soleil, lui, il entre par effraction en défonçant les vitres pour mieux s’écraser contre ma peau. Quelques coups de moulinet, et je passe un bras par la fenêtre, le vent jouant un peu avec mon épiderme, mes muscles et mes os. Un peu plus loin, un troupeau de Ponyta semble s’amuser à taper des sprints, mais j’écrase la pédale d’accélération et ils ne sont pas encore aussi rapide que nous… « Et t’en sais pas plus sur ces vilaines bestioles ? Que je lui demande enfin, à ma passagère. C’est que j’me dis que ça aurait été sympa d’avoir davantage d’informations pour échafauder un plan d’attaque en fait. Parce que là, à part leur radiner directement sur la courge propulsés à 120 km/h… » Une main sur l’volant, je plonge l’autre dans une des poches de ma veste, un truc de survêtement indigo traversés par trois longues bandes blanches au niveau des manches, et j’en tire un paquet d’cigarettes et j’en glisse une tige entre mes lèvres, sèches. Je sens bien que quelque chose bouillonne un peu à l’intérieur d’mes tripes, mais un dernier bastion dans un coin d’mon cerveau continue d’clamer que c’est le taff des Rangers d’enquêter là-dessus… une pensée pour ma sœur me traverse le crâne… Et tout ça sentait l’plan foireux à plein nez, et qu’importe. Après tout, c’est monnaie courante désormais, et puis, c’est bien pour ce genre d’histoire que j’ai embrassé une vide d’nomade, hein ? « J’espère juste que t’es pas du genre cardiaque... », que j’lui balance alors, en regardant les Dunes Arides qui s’profilent timidement, droit devant…
Artémis Lorenz
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Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Des bidules et des machins
On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Versatile
Avec douze pokémons, personne ne vous prendra par surprise. Gare à eux !
Team Shiny
Une équipe complète de pokémon chromatiques ! Si avec ça, vous ne vous démarquez pas...
Monotype
Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Il est paumé le minot ! Bien sûr que de nos jours les monstres existent ! Ils revêtent simplement des costumes différents de ceux qui sont dépeints aux enfants. Point de fourrure hirsute, de griffes pointues, de désirs ardents de se nourrir de la chair des petits enfants … non, les monstres d’aujourd’hui sont bien plus sombres. Souvent en treillis, ou en jolies tenues d’apparat. Il y a aussi différents niveaux de monstruosités. Celle qui traîne dans les rues est souvent violente et directe. Tandis que celle des hautes sphères est plus aseptisée, moins honnête. Après tout, les gradés et les têtes couronnées sont bien souvent plus sadiques, mais plus intelligents. Ce qui rend leurs actes d’autant plus cruels. Bref, Artémis venait de prendre cinq minutes pour dresser un tableau très morbide dans son esprit. Mais à quoi bon tenter de convaincre ce jeune idiot ?
Et puis inutile de s’opposer à lui, il était déjà prêt à lui filer un coup de main. Mémé aurait bien mis une tape dans la cigarette du Lieutenant, histoire de lui enlever cette mauvaise habitude. Mais l’autre idiot aurait été capable de se cramer l’entre-jambe et de dévier du chemin déjà bien assez merdique. A 120km/h, ça n’aurait pas été rigolo ! Artémis relut ses notes attentivement pour donner une réponse à son comparse.
▬ C’est un peu flou en fait. Faudra déjà enquêter sur l’origine du problème, avant de le régler. Faudrait t’arrêter près de l’oasis, là-bas. Plusieurs personnes ont envoyé ces coordonnées GPS. Apparemment le “truc” attaque à la tombée de la nuit surtout. Je propose donc qu’on enquête auprès des pokemon et sur le terrain. On fait des déductions. On attaque le truc.
Le pire plan de l’histoire mais eh, ils n’avaient pas grand chose comme indice !
▬ Imagine, si ça se trouve on va tomber sur un nouveau pokemon secret !
… oui ou alors sur des psychopathes. Espérons qu’Ailbhe ait des pokemon plus aptes au combat que les siens ! Mémé sauta finalement du van, faisant mine à son Jungko de porter son gros sac. Bon. Avec le vent et les roches, pas d'empreintes particulières pour l’heure. En revanche il y avait des traces de combats récentes plus au Nord. Liées à leur enquête ? Alors qu’elle réfléchissait intensément, Artémis remarqua qu’un Bébécaille la poussait doucement vers le point d’eau le plus proche. Puisque son Jungko ne disait rien, l’ancienne en déduit que le pokemon sauvage n’était pas agressif, simplement en quête d’attention.
▬ … bon, j’imagine que les traces sont pour toi ! Je vais voir ce qu’il veut celui-ci !
Un sabelette gisait près de l’eau, une entaille étrange sur le flanc. Mémé l’examina, après une courte bataille pour qu’il accepte de se faire manipuler. En bon assistant, Alecto ouvrit le sac et fit passer le petit kit de soin à sa dresseuse. Mémé releva des bouts de métaux très fins, nettoya la plaie et mit un petit pansement Leveinard au Sabelette, avant de lui proposer une baie pour sa patience. Hum. Un pokemon acier qui l’aurait attaqué ? Bizarre tout de même ! Artémis rangea son attirail, et retourna vers Ailbhe, toujours escortée par un Bébécaille désormais curieux.
▬ Il y avait un pokemon blessé là-bas, ça ressemblait à une entaille faite avec une arme métallique, mais certainement pas une attaque Coupe. C’est très bizarre. Tu as trouvé quelque chose Lieutenant ?
En tout cas pour l’heure, Artémis trouvait très étrange d’avoir croisé si peu de pokemon en plein désert. Et par un temps si radieux. Trop radieux.
Ailbhe J. Cassady
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On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
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Vous avez vaincu le champion type plante. Ne prenez pas racine.
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MAD MAX : ARTY & AILBHE SAUVENT LE MONDE ft. Artémis Lorenz
Le soleil commence sérieusement à m’dévorer les rétines lorsque j’attrape enfin l’frein à main. Le van, il s’arrête alors brutalement à proximité d’un oasis dans l’désert des Dunes Arides et, une fois le contact coupé, il en a terminé avec tous ses tremblements frénétiques, et les rugissements sourds de son vieux moteur. J’ouvre la portière, et je saute dans l’sable qui tressaute, et qui peine à s’élever, un peu comme un d’ces nuages totalement détruits à la tequila. J’prends quelques longues secondes pour contempler l’horizon, et il tremble un peu et ça m’fait toujours le même effet. Des dunes qui s’étendent à perte de vue, et qui ressemblent à autant d’vagues pétrifiées et figées dans un silence morbide. Cette lumière, implacable, qui m’griffe un peu l’épiderme et le vent, qui fait tourbillonner la poussière et qui s’amuse, par instant, à faire siffler le sable… C’est comme un chuchotement… Je tends l’oreille comme si tout ça cherchait à m’parler, mais l’univers n’a pas grand-chose à me raconter… Alors j’lâche un sourire comme un crachat sur un bout de trottoir, et je flanque mon sac à dos sur mes épaules. Il s’agirait de pas trop lambiner quand même, sinon j’vais avoir cette grand-mère un peu cintrée sur les côtes, et il y a quelque chose qui m’fait penser que je n’en ai pas vraiment envie.
Quoiqu’il en soit, j’fais sortir Muirghen de sa pokéball, et il y a des éclats vifs qui apparaissent dans les yeux de la jeune Tritox devant le spectacle de ces gigantesques plaines sèches et désolées. Elle s’agite, sa queue s’amusant à balayer le sable pour m’en foutre sur les pompes avant de s’tourner vers moi, et de m’regarder avec un semblant d’sourire malicieux traversant son visage mutin. Mais je n’dis rien, au contraire, je mets un genou à terre pour caresser le sommet d’son crâne reptilien. Artémis avait repéré des traces de lutte, m’indiquant que c’était pour moi, avant de disparaître avec un Bébécaille qui trainait dans l’coin. D’accord. Je pense même pas plus que ça à la fragilité d’notre plan d’action, et c’est peut-être bien parce que ce n’est pas le plus fragile et foireux des plans que j’ai pu suivre au cours de cette vie. Je fais quelques pas dans l’désert, et je m’agenouille une nouvelle fois pour regarder un peu les vestiges et les stigmates qu’un combat semble avoir laissé dans l’coin. C’est confus, chaotique et brouillon, et ça m’semble assez logique pour ce genre d’empreinte. Muirghen, elle, elle vagabonde et elle se redresse par instant comme pour essayer d’jeter un œil un peu plus loin. Il y a quelques Cacnea, à une dizaine de mètres, qui dodelinent et qui attirent sa curiosité et, ça, je l’sais sans même relever la tête. La faute à sa queue, qui s’met à nouveau à remuer. « Muirghen, que je murmure alors, reste avec moi… » Mais je sais tout aussi bien qu’elle risque de n’en faire qu’à sa tête, et qu’importe. Je m’tourne pour regarder l’empreinte de mes semelles, et j’sais alors que celles que j’vois n’sont pas les miennes…
Une autre pokéball, et c’est un Voltoutou qui apparaît à mes côtés. Paillette se met à sautiller devant moi, et il lâche quelques aboiements jusqu’à ce que je plonge une de mes mains dans sa fourrure. « J’ai besoin de ta truffe mon grand, que j’lui explique alors, tu peux m’aider ? » Sa langue qui pendouillait jusque-là s’en retourne immédiatement derrière ses crocs, et le voilà qui enfonce aussitôt son pif dans l’sable, un peu comme un cocaïnomane tirant un trait colossal sur le rebord d’un évier. J’relève la tête, et la Tritox est déjà là-bas, avec les Cacnea, redressée sur ses deux pattes et les bras ballants, essayant d’les imiter dans leurs démarches gauche et grossière, et il faut croire que ça suffit à m’faire marrer… Mais voilà que l’canidé jappe à nouveau et qu’il attire aussi sec mon attention. Je l’rejoins, et je ramasse sa trouvaille et j’comprends, mais j’ai pas vraiment l’temps de dire quoique ce soit que la voix d’Artémis m’extirpe de mes réflexions. « Une plume d’Etouraptor, que j’lui réponds alors, et j'crois bien que ça n’vit pas vraiment dans l’coin, cette espèce-là… » Aucun doute possible, ça s’voit dans c’noir virant au rouge sur la pointe. « Et des traces de pas aussi, que j’en viens à ajouter, ça ressemble à des pompes, à des bottes, et c’est pas les miennes, évidemment. » Le Voltoutou, il s’en va dans les pattes de la grand-mère, visiblement heureux de rencontrer une nouvelle personne, et ça lui ressemble assez. Quant à Muirghen, je tourne la tête pour la retrouver en train d’mâchouiller quelque chose, un peu plus loin. J’plisse les yeux, et à bien y regarder, ça ressemble à un morceau d’pain. « Mamie, sauf si c’est ton pote le Bébécaille qui s’est mis à la boulangerie, que j’formule à voix haute, j’crois bien qu'il a reçu de la visite humaine récemment… » Et quelque part, c'est pas vraiment étonnant.
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Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Des bidules et des machins
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Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
C’était très bizarre de voir le Lieutenant avec un Voltoutou. Parce que bon, on va pas se mentir, c’est quand même drôlement un chien-chien à sa mémère ! Pas le genre de pokemon qu’Artémis apprécie particulièrement. Mais bon, pas de quoi non plus le haïr. En tout cas, celui-ci semblait plutôt affectueux vu la fête qu’il était en train de faire à l’ancienne. Celle-ci se pencha pour caresser le pokemon, espérant ne pas se prendre une méchante décharge au passage. Elle écouta patiemment le compte-rendu de son partenaire, tout en acquiesçant parfois de la tête. Tout ça ne lui plaisait pas beaucoup. Comme certains l’avaient avancé sur les articles trouvés sur le web, les pokemon n’avaient peut-être rien à voir dans tout ça. En tout cas, elle avait choisi le bon Lieutenant pour cette mission, il avait l'œil !
▬ Lieutenant Ail, je te félicite ! Tu es très efficace sur le terrain mon grand, même si tu as un pokemon de vieille dame ! Je sais que derrière la dune, là, il y a un endroit un peu plus isolé. Il semblerait que ce soit un nid à Onyx, les touristes ne s’en approchent jamais. Mais je ne vois aucune traînée propre aux Onyx …
En revanche, il lui semblait percevoir un drôle de son, un brouhaha qu’elle n’avait pas l’habitude d’entendre dans les dunes. Le bruit semblait s’être activé tout récemment. Le Bébécaille chouina, puis prit la fuite. Quant à Alecto, il semblait prêt à en découdre. Ils étaient donc bel et bien sur une piste. Artémis sortit son téléphone, prête à mitrailler de photo le moindre élément suspect, avant de se diriger vers la dune. Et si elle s’attendait à beaucoup de choses, elle resta néanmoins sur le cul devant le terrible spectacle qui leur faisait face. Une énorme machine semblait creuser le sol, faisant trembler chaque grain de sable, perçant probablement les tympans des pokemon à l’ouïe fine. L’engin mangeait le sable, et du gaz semblait s’échapper de grosses soupapes, tels des poumons mécaniques.
▬ J’y crois pas…
Non, Artémis n’y croyait pas. Elle prit des dizaines de photos de l’installation, qu’elle envoya aussitôt à plusieurs de ses contacts avec une position GPS, rangers comme civils. Au moins s'ils crevaient ici, ce ne serait pas vain ! Et agacée par la situation, mémé se lança dans la mêlée, bien décidée à assommer le premier être humain qu’elle verrait !
▬ VIENS IL FAUT QU’ON SABOTE LA MA- … chine.
Alors que mémé hurlait pour échanger avec Ailbhe, sa voix couverte par la machine, celle-ci s’arrêta net. Et plusieurs têtes se tournèrent vers les deux intrus. Des têtes pas très amicales. Avec la chaleur qu’il faisait, la machine devait sûrement tourner la nuit, et les techniciens devaient avoir fait un test exceptionnel en pleine journée. Pourquoi Artémis n’y avait-elle pas pensé ? L’un des brigands voulut se jeter sur la vieille, proie facile, mais Alecto fut plus rapide : le Jungko envoya Double-Baffe au visage du vil gredin, et mémé ponctua d’un coup bien placé dans les parties molles. Elle se retourna vivement vers son Lieutenant.
▬ … On fait quoi ? On tente le tout pour le tout où on prend la fuite ?
Aïe. Ils n’avaient aucune info sur le nombre d’assaillants, ni sur leurs pokemons éventuels. L’installation ne semblait pas très développée, aussi avaient-ils plus de chance d’être tombés sur des méchants-débutants mais … le risque restait important. Or partir c’était aussi courir le risque qu’ils se déplacent. Mais Artémis n’imposerait pas un tel choix à quelqu’un qui n’avait pas autant profité de la vie qu’elle.
Ailbhe J. Cassady
Rang B
ft. Rivaille, SnK
2840
570
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Badge Plante
Vous avez vaincu le champion type plante. Ne prenez pas racine.
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
MAD MAX : ARTY & AILBHE SAUVENT LE MONDE ft. Artémis Lorenz
Mes deux pieds, ils s’enfoncent lentement dans la tiédeur lancinante du sable, et je regarde la main de la grand-mère qui s’perd un peu dans l’pelage de Paillette. Je crois bien sentir un sourire qui se ramène sur mes lèvres, et peut-être bien qu’il est désaccordé avec cette pointe de tristesse inondant mes yeux. C’est la faute à cette vision. C’est la faute à cette sale envie de lui dire, au Voltoutou, que ce n’est pas elle, mais aussi à ce satané désir de n’pas lui dire. C’est la faute à ces putains d’envies contradictoires, de le protéger et de l’voir heureux. Et il lève sa tête vers elle, avec ses deux yeux brillants et sa langue pendante, et sa queue en forme d’éclair se balance, frénétiquement, de droite à gauche et d’gauche à droite, un peu comme une vieille horloge qui n’sait plus rien faire d’autre que ça… Et mon cœur aussi, il oscille… J’ai des souvenirs de ces années qui m’semblent éloignées. Quand je toquais sur cette porte et que je l’récupérais dans cet appartement chargé d’odeurs provenant d’un autre temps. Il l’aimait, sa dresseuse, et dans sa petite caboche de canidé, elle a simplement disparu et il ne l’a pas revu depuis. Ou peut-être qu’il ne la revoyait que maintenant. Et bordel, j’dois bien avouer que ça m’serre le cœur alors je dis pas grand-chose quand Artémis me sort que c’est un pokémon de vieille dame. J’hoche la tête en écoutant l’reste de sa phrase, même si j’ai du mal à l’entendre. Et c’est pas tellement à cause du ronflement profond qui provient de derrière l’une de ces dunes, un peu plus loin. C’est à cause du brouillard qui commence à m’envahir le crâne, et à engluer mes synapses et mes tympans…
Elle parle d’Onyx, Artémis. Elle parle d’Onyx et de nid à Onyx et de trainée d’Onyx et, moi, je bats des paupières comme pour me ramener ici, dans l’bon espace-temps. Je me redresse, et Muirghen ayant délaissé le morceau d’pain qu’elle avait déniché dans l’sable, on se met à suivre la grand-mère qui a toujours le Voltoutou dans les pattes. Et il semble pas vouloir la lâcher d’une semelle, pas maintenant, pas après tout c’temps, et voilà qu’on crapahute dans l’désert en direction de ce bruit sonnant d’plus en plus mécanique, et qu’on poursuit ce grondement, jusqu’à tomber sur… « Une foreuse, que j’peux pas m’empêcher de murmurer, qu’est-ce que… ? » Il y a vraiment des mecs s’lançant en amateur dans la recherche de pétrole ? Et ils savent qu’il y a des moyens moins galère pour commencer à se faire du fric ? Sans pour autant s’lancer dans une grande carrière et même sans parler de postuler au moindre petit boulot chiant à mort, ne serait-ce que vendre de la weed demande nettement moins d’logistique que tout ça… J’ai le nez qui renâcle un peu, et les sourcils qui s’froncent. C’est que ça m’semble étrange comme plan, et j’ai pourtant pas mal de diplômes dans l’domaine des plans foireux. La machine, elle creuse la terre comme une espèce mécanique de taupiqueur géant, et toute son ossature métallique s’met en branle. Je regarde la grand-mère et elle mitraille le tout, la caméra d’son téléphone portable braquée sur l’installation mécanique, et elle a pas vraiment l’temps de finir de gueuler que ses cris sont étouffés et emportés par un soudain silence de plomb.
Plus un seul bruit, seulement des yeux, et j’crois bien que c’est maintenant que ça devient déconnant. Le Jungko d’Artémis, il s’interpose et il voilà qu’il envoie valser un mec, et qu’elle me demande ce qu’on fait maintenant. J’ai les yeux écarquillés et les pupilles dilatées, et comme une décharge électrique qui s’promène le long d’ma colonne vertébrale. On fait quoi ? Mais j’en sais foutrement rien moi ! Je n’sais qu’embobiner les gens moi, et avec un mec déjà à terre, ça complique quand même pas mal les choses… J’regarde ce type qui s’relève en grognant quelque chose dans l’épaisseur hirsute de sa barbe et… non… Faut vraiment qu’tu penses à arrêter les conneries, Ailbhe, que j’en viens à m’dire. Alors ma mâchoire se resserre et, sans trop rien dire de plus, j’attrape la ball du Voltoutou pour le rappeler là-dedans. « Mamie, couvre-toi la bouche, maintenant, que j’lui dis alors avant m’adresser à la Tritox tapie derrière mes chevilles, Muirghen, c’est l’moment de lâcher une belle Purédpois ! » Ses poumons se gonflent et sa petite gueule reptilienne s’ouvre pour la laisser souffler un épais nuage violacée nous recouvrant tous les deux. Je ramène le haut d’mon t-shirt sur ma bouche et mon nez, et je m’dis que c’est le moment pour foutre un beau bordel dans tout ça. Et peut-être bien que c’est comme balancer de l’huile ou un jerrican d’essence dans l’feu, de souffler sur des braises, de flanquer du sel sur une plaie ouverte, ou de rajouter du piment dans un Chili, mais qu’importe. Une troisième pokéball. Je m’extirpe de tout c’brouillard nauséabond pour faire surgir Aubéron. C’est que je sais pertinemment que mettre des bâtons dans les roues d’êtres humains salopant un espace naturel n'serait pas pour lui déplaire, et le voilà qui se dresse déjà, son air patibulaire les agressant sans un mot. Il est plus grand, plus imposant, et plus impressionnant que les autres Chevroum, et c’est comme s’il avait encore quelque chose de cette terrible aura obscur dans l’fond des yeux. J’esquisse un sourire en coin, et quelque chose à l'intérieur de moi me dit que tout ça n’ferait pas remonter les meilleurs souvenirs, mais, tant pis… « Aubéron, Séisme. » Tu l’as ta réponse, la vieille. On se bat.
La terre se met à trembler. Et c’est comme si tout devenait mou, comme si le désert n’était plus qu’une forme de gelée. J’ai les jambes qui vacillent, le palpitant qui s’accélère et les poumons qui m’paraissent sous cocaïne tant ils se gonflent et s’dégonflent comme des tarés. Je sens la peur qui remonte, du fin fond d’mes entrailles, et j’ai les poings qui se serrent à m’en planter l’peu d’ongle que j’peux avoir dans la paume de mes mains. Putain, j’ai plus qu’à espérer que le Jungko puisse nous couvrir jusqu’à ce que la structure mécanique finisse par céder, et par s’écrouler…
Artémis Lorenz
Rang A
ft. Recovery Girl - My Hero Academia
1435
1145
Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Des bidules et des machins
On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Versatile
Avec douze pokémons, personne ne vous prendra par surprise. Gare à eux !
Team Shiny
Une équipe complète de pokémon chromatiques ! Si avec ça, vous ne vous démarquez pas...
Monotype
Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
C’était quand même sacrément parti en sucette cette histoire ! Si mémé avait su qu’elle partait dans une aventure aussi tendue du slip, elle se serait mieux équipée ! Avec des bombes au poivre, par exemple. Ou un lance-composte. Ou encore des pinces crocodiles … oh oui ! Elle aurait branché les pinces sur Coup d’Jus ET DZIIII elle aurait électrocuté tous les méchants ! Non, Artémis partait trop loin. C’était peut-être à force de respirer cette odeur d’essence qui planait dans l’air. En tout cas, elle ne connaissait plus vraiment son anatomie l’ancienne : fermer la bouche, elle plaquait ses mains sur ses oreilles ! Nickel, super efficace ! Heureusement le Jungko était toujours là pour veiller sur mémé, lui bouchant le nez et la bouche et couvrant ses propres narines avec sa queue. La vieille lui adressa un pouce en l’air, fière de son pokemon.
Mais ce n’était pas le moment de somnoler ! Saperlipopette, si Artémis avait d’abord trouvé l’idée géniale, maintenant elle n’en était plus très sûre : il était passé où le Lieutenant Ail ? Heureusement, sa petite taille lui facilitait la vie. Elle n’eut qu’à se baisser un peu pour observer toutes les paires de jambes, et repérer la petite Tritox. Alors mémé attrapa la main du Jungko pour aller vers le pokemon familier. Tadaa ! La vieille s’en était sortie toute seule. Et heureusement, parce que le lieutenant était calibré sur l’objectif “destruction” de la mission, et pas sur “sauver le cul de mémé” ! Alors qu’elle s’apprêtait à complimenter le poil luisant du Chevroum, celui dit décida qu’il était temps de faire gargouiller la terre.
▬ Roh bah flûte, on fait pas dans la dentelle ! Va y en avoir des pokemon en thérapie après ça hein !
Oui, c’est sur que ce tremblement là serait perçu de loin. De très loin. Bon. Le Lieutenant Ail avait joué son rôle, en tant que cheffe mémé devait jouer le sien. A savoir, sauver les miches de son soldat. Et des soldats de son soldat. Artémis se retroussa les manches. Alecto était déjà prêt au combat, mais il lui semblait qu’un peu d’aide pourrait toujours dépanner. Elle farfouilla dans le gros sac, tandis que l’épaisse fumée se dissipait désormais tout à fait.
▬ Ah ah ! Haut les mains bande de clampins, la mémé va faire top 1 !
Et elle envoya la pokeball de Soliloque dans les airs, libérant le pokemon. C’était quitte ou double. Le Simiabraz n’était jamais de bonne composition, uniquement intéressé par la gestion du salon de thé. Alors il y avait des chances qu’il fasse un fuck à Artémis, encore une fois, et qu’il se barre sans se sentir concerné. Heureusement, le Jungko sembla lui expliquer la situation, et d’un regard noir il fit comprendre à l’ancienne qu’il était dans le plan.
▬ Ok la team du troisième âge, MODE BASTON !
Mémé pointa du doigt deux individus qui venaient déjà vers eux pour s’en prendre au Chevroum. Un Racaillou et un Croâporal déboulèrent. Artémis se mit en position de Western, cernée par ses deux pokemon.
▬ OK ALECTO ! Feuillage sur le pokemon moche ! Soliloque tu f- … oui bah voilà c’est bien ça.
Le Jungko avait instantanément réagit aux ordres. Mais le Simiabraz était déjà partit en croisade, enchainant les assauts de Mach Punch et Combo-griffe sans le moindre ménagement sur le Racaillou. En revanche, Alecto semblait en plus grande difficulté. Le Croâporal avait commencé par un simple Pistolet à O pour aveugler le Jungko, avant d’enchainer avec un Hydrocanon qui fit valdinguer le pokemon de mémé. Artémis avait juste eu le temps de s’écarter. Heureusement qu’Alecto possédait un avantage de type. Alors qu’elle aidait son pokemon à se redresser, elle vit le Croâporal se préparer à attaquer le Simiabraz, de dos. Sous la panique, elle beugla plusieurs ordres. Heureusement, Alecto avait plus de sang froid : il s’approcha avec une Vive attaque et en profita pour utiliser Méga-sangsue. Pas évident avec l’attaque séisme qui se déchainait.
▬ Dis donc petit, c’est bientôt fini ?
Parce que d’autres vilains rappliquaient. Heureusement pour eux, les pokemon sauvages ne semblaient pas décidés à se laisser faire ! Rassemblés en une petite armée, ils semblaient prêt à aider, soit à détruire la machine, soit à chasser les intrus. Et qui était à sa tête ? Le Bébécaille ! Finalement, ils auraient peut-être une chance de s’en sortir après tout…
Ailbhe J. Cassady
Rang B
ft. Rivaille, SnK
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Badge Plante
Vous avez vaincu le champion type plante. Ne prenez pas racine.
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
MAD MAX : ARTY & AILBHE SAUVENT LE MONDE ft. Artémis Lorenz
A mes pieds, la jeune Tritox est secouée comme une vieille feuille morte prise dans une bourrasque de vent, et je sens bien ses petits doigts noirs qui s’accrochent à ma jambe. Les genoux légèrement pliés et un peu d’souplesse dans les chevilles, et j’ai comme l’impression d’surfer sur les ressacs d’une terre sèche et aride. Je vacille. J’ai le dos qui fout l’camps vers l’avant, et mon bras qui se tend subitement comme pour amortir la chute à venir. Mais, la chute, elle me pose comme un Lockpin et elle ne s’pointe pas. Je m’redresse alors et l’monde continue d’vibrer et je m’demande comme la vieille ossature de la grand-mère s’en sortait, dans tout ce joli merdier. Je tourne un peu la tête et elle est là, debout, et les secousses redoublent en intensité. Ça se bat un peu partout, c’est une sorte de mêlée générale, c’est un chaos assez monstrueux, et le désert d’habitude terriblement taciturne ressemble de plus en plus à une mer agitée et violente, à une tempête tropicale, un cyclone percutant les caraïbes. La machinerie, elle, elle commence à s’écrouler dans un colossale vacarme mécanique. Et c’est à ce moment-là qu’elle se pointe. Une cohorte de pokémon sauvages commandés par l’Bébécaille, qui s’pavane, fier comme un Palmaval, avec le regard luisant… Griknot, Cacnea, Scorplane Onyx, Cryptéro, Kraknoix, Caratroc… Le sable était devenu une espèce d’océan, et voilà le raz-de-marée qui s’en allait tout balayer. Je fous difficilement un pied devant l’autre, et l’second est encore plus ardu à mettre. Du bout des doigts, j’parviens à effleurer le pelage du Chevroum dont le regard gagnait en sévérité à chaque vibration, et j’grignote encore un peu de terrain, et encore un petit peu, dans l’seul but d’attraper l’une de ses cornes. C’est encore l’unique moyen que j’avais trouvé pour le calmer. Lui faire ressentir ce que je ressentais vraiment, là, à l’intérieur, tout au fond d’mon cœur…
Le séisme, il s’estompe et il s’éteint, comme une bougie sur laquelle on retourne l’un d’ces verres qui servait autrefois de pot à moutarde. Je sens bien que mon souffle s’est emballé, et voilà que j’prends quelques secondes pour qu’il s’assagisse enfin. Merde. Je regarde ce défilé amer de pokémon sauvage qui en vient à submerger les malfrats. Un Onyx s’enroule doucement autour de la vieille, comme pour le protéger de l’épaisseur de ses pierres – combien même elle semble pas être la plus en danger dans tout c’bordel – tandis qu’un Gringolem vient secourir le Simiabraz en collant un Poing Ombre à un Mygavolt qui l’prenait à revers. Quant aux autres, il m’semble bien que beaucoup prennent un malin plaisir à l’achever, ce grand mécanisme de métal, cette foreuse dressée là comme un vieux moulin à vent au milieu de nulle part, et ils la démontent morceau par morceau et pièce par pièce… Et j’ai comme un sourire narquois et asymétrique qui s’tranche sur mon visage en contemplant ce spectacle. Jusqu’à ce qu’un cri me fasse relever la tête, et que j’en vienne à voir cette tâche sombre dans l’ciel. Un souffle s’échappe de mes deux narines, comme un soupir que l’on essaye de retenir. Au-dessus d’nos têtes, l’Etouraptor est là. « Ah, que j’finis par lâcher, te voilà enfin toi… » Et j’en suis pas vraiment sûr sur l’moment, mais j’crois bien qu’il pique vers le sol, qu’il pique droit sur moi.
Une nouvelle pokéball, et Capone apparaît, ses deux pattes s’enfonçant doucement dans l’sable chaud. L’Escroco comprends rapidement le barouf dans lequel il apparaît. Un coup de tête vers la gauche, un autre vers la droite, et là-haut. Un amas d’plumes comme un missile. J’ai encore la main sur l’une des cornes d’Aubéron, le Chevroum, et les yeux braqués sur le volatile, l’impression que l’temps s’dilate et tout ce genre de truc assez cinématographique. C’est l’adrénaline, c’est l’instinct de survie, c’est de la chimie et c’est peut-être juste dans ma tête que tout ça s’passe. Je compte les secondes, et c’est un compte à rebours avant l’impact. Cinq. Quatre. Trois. « Capone, que j’lui indique, aveugle-le avec Jet de Sable ! » Sa queue frotte les dunes et elle provoque un tsunami d’poussière s’écrasant sur l’oiseau tombé du ciel, et ça semble suffire à l’faire dévier de sa trajectoire. Il s’écrase sur le sol, un bruit sourd. Moi, j’suis sur le cul, littéralement. C’est que je m’suis projeté en arrière, au cas où, emportant la jeune Tritox dans ma chute. Et je regarde l’Etouraptor qui s’redresse difficilement, dans ce nuage de sable qui s’écrase sur le sol et qui s’désagrège petit à petit. Il a l’air balèze et assez vénère, et c’est peut-être pour ça que Muirghen lui balance un Toxic, directement, sans que je n’lui demande rien. Il s’ébroue un peu, et ouais, il a l’air costaud. Mais j’ai la puissance primitive d’Aubéron à mes côtés, la malice de Capone et tout les mauvais sorts de Muirghen aussi. Je serre les poings en m’redressant. Après tout, l’armée mal coordonné des pokémons sauvages couvrent nos arrières, et la grand-mère aussi, peut-être, j’crois bien…
Ça ressemble à un début de duel au flingue dans les vieux films de garçon d’Ecremeuh et de gardiens de Tauros. Si ce n’est qu’à la place du silence de la Mort planant comme un spectre au-dessus d’nos têtes, il y avait tout l’vacarme de la bataille vrombissant dans mon dos. Pas d’harmonica, seulement d’épaisses percussions post-modernes. Je serre les dents. J’vois bien que la volaille en face de nous a l’plumage hérissé, et j’sens bien que chacun d’entre nous attends que l’autre en vienne à bouger. Mais personne ne bouge. On s’regarde, sans parole et sans mouvement, et il y a un bien truc qui monte en-dedans. Ça grouille dans l’fond du ventre, tout à l’intérieur, dans les entrailles. J’ai même la sensation que j’arrête quelques secondes de respirer. Mais un flot rougeâtre apparaît et emporte l’Etouraptor avec lui, et voilà que j’laisse bruyamment partir tout l’air que j’gardais prisonnier dans mes poumons. « Putain de merde, que je me mets à gueuler avant d’me tourner vers la mémé, t’avais bien raison au final, il y avait quelque chose sous la roche, genre un bon gros Lampéroie… Une saloperie d’Wailord sur l’gravillon même… » La machinerie, elle ne ressemble plus à rien, et j’crois bien voir quelques-uns d’ces bandits déguerpir, non sans être poursuivi par quelques pokémons à la rancune plus tenaces que les autres. Et moi, j’lâche un dernier juron avant d’me laisser tomber sur le dos. Je sens l’sable qui s’infiltre à l’intérieur de mes fringues, et je m’lance comme dans un duel de regard avec le soleil. Le Chevroum, la Tritox et l’Escroco s’penche un peu sur moi… Sérieusement, voilà que j’donnerai bien mon royaume pour une bière fraîche…
HRP Les phrases en italique pour le Challenge "Pokexpressions!" "Elle me pose comme un Lockpin" pour "poser un lapin" "Fier comme un Palmaval" pour "fier comme un paon" "Il y avait quelque chose sous la roche, genre un bon gros Lampéroie" pour "il y a anguille sous roche"
Artémis Lorenz
Rang A
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Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Des bidules et des machins
On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Versatile
Avec douze pokémons, personne ne vous prendra par surprise. Gare à eux !
Team Shiny
Une équipe complète de pokémon chromatiques ! Si avec ça, vous ne vous démarquez pas...
Monotype
Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
C’était un sacré bordel. Mémé ne savait même pas ce qu’il se passait. Voilà qu’un Onyx sortit d’on ne sait où s’était mis en tête de l’encercler de ses pierres. Pourquoi ? Artémis ne voyait plus rien ! Elle hurla au pokemon de la laisser sortir, en vain. Alors elle tenta de shooter les cailloux. De les escalader. De le chatouiller. De lui raconter des blagues … en vain. Le pauvre pokemon sauvage semblait la regarder avec curiosité. Pourquoi ce petit bout de vieille peau s’acharnait tant à courir en tous sens ? Finalement, le pokemon relâcha son étreinte, et Artémis découvrit la situation de guerre qui s’était déroulée tout ce temps.
Une vraie catastrophe. Bon. L’ancienne prit une grande inspiration, et procéda de manière méthodique. Avait-elle tout pris en photo ? Oui. Les méchants étaient-ils neutralisés ? Oui. Ses pokemon allaient bien ? Oui. Le Lieutenant Ail ? Aïe. Ses pokemon s’étaient recroquevillés autour de lui. Artémis courut pour les rejoindre.
▬ Mince, pardon Ail, t’as été un super lieutenant. Je fleurirai ta tomb- AH MAIS T’ES VIVANT !
C’était peut-être un peu tôt pour l’éloge funèbre ! Mais pour l’heure, ils devaient fuir. Et fuir rapidement. Mémé n’avait pas tout vu, pas tout compris, mais ça sentait le roussi. Au sens propre, comme au figuré. Le Onyx se rapprocha, proposant au duo de le transporter un peu plus loin.
▬ La machine a eu son compte, je pense qu’il faut prendre la poudre d’escampette maintenant, mission accomplie ! On retourne à ton char d’assaut viiiiiiite.
Artémis ne chercha pas midi à quatorze heures. Elle récupéra ses pokemon, chacun dans sa pokeball, et grimpa sur le dos du pokemon sauvage. Et elle avait plutôt intérêt à ce qu’Ailbhe ait suivi, parce qu’elle n’atteindrait jamais les pédales du véhicule … La vieille eut l’impression d’entendre des sirènes au loin. Sa publication ou tout ce vacarme avaient sûrement fini par attirer les rangers ou les toutous de l’Empire. Restait à savoir s’ils pourraient fuir tels des héros inconnus ou s’ils devraient affronter les caméras …
Ailbhe J. Cassady
Rang B
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
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Vous avez vaincu le champion type plante. Ne prenez pas racine.
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Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
MAD MAX : ARTY & AILBHE SAUVENT LE MONDE ft. Artémis Lorenz
Merde… est-ce que j’ai fermé les yeux pendant un morceau ou une fraction de seconde ? Est-ce que j’ai cligné des paupières ? Est-ce que je m’suis endormi l’espace d’un instant, s’étirant doucement en une éternité ? Et du coup, est-ce que je l’ai perdu, cette baston de regard avec le soleil ? Je sens l’sable qui s’infiltre dans mes fringues, et l’goût salé de l’effort qui glisse sur mes lèvres. J’inspire, le silence serpentant entre ces dunes de sable sculptées par les vents, et l’horizon brûlant. J’expire, tout l’bordel bruyant de cette bataille dont les échos rebondissent encore dans ma poitrine. J’ouvre les yeux, et je prends toute ces lumières qui dégoulinent du ciel en plein dans les rétines, et j’comprends alors qu’ils étaient bien fermés, mes yeux. J’ai les paupières qui papillonnent, et les têtes de Capone, de Muirghen et d’Aubéron au-dessus d’mon visage. « Merci beaucoup, que j’leur murmure alors, vous êtes géniaux, et les pokémons du coin n’auront plus à vivre dans la peur grâce à vous... Ouais, ils vont pouvoir bien pioncer sur leurs deux oreilles, s’ils en ont… » Un sourire apparaît sur mes lèvres, et voilà que la jeune Tritox s’allonge sur moi histoire de profiter autant des rayons du soleil que des battements d’mon coeur. Capone la regarde faire sans trop rien dire, avant d’commencer à creuser l’sable pour se foutre un peu dedans. Quant à Aubéron, lui, les éclats sombres de son regard me semble moins durs, et c’est comme s’ils m’évoquaient désormais davantage les marécages du bayou que des montagnes austères… Je tend une main qui s’pose sur son sabot, et c’est là que la voix d’Artémis se fait entendre. « Hé mémé, t’as environ cent-cinquante ans d’plus que moi, que j’lui rappelle en m’redressant subitement, au grand drame de Muirghen, alors t’aurais quand même pas l’toupet d’penser que tu vas m’enterrer sérieux ? » La stupéfaction qui m’bouffait le visage s’estompe petit à petit, et j’me mets à secouer ma tignasse noirâtre dans tous les sens pour dégager l’sable qui s’est foutu là-dedans, genre comme un Briochien sortant de la flotte, avant d’pousser sur mes jambes et d’me relever…
Je grimpe sur cet Onix, mes godasses poussant sur d’gros rocher gris et mes bras m’tirant vers le haut, et, assis là-dessus, je rappelle mes trois compagnons qui s’éclipsent dans leurs pokéballs. La carcasse minérale de c’grand gaillard se met en branle dans un ronflement sourd, qui couvre le chant des sirènes un peu plus loin. C’est que, ouais, je suis assez d’accord avec Artémis, il faut qu’on se tire de là. J’ai la flemme d’expliquer tout ce bordel à des gens, j’ai la flemme de voir mon visage s’faire bouffer par une caméra froide, sans cœur et sans âme, de remplir et d’signer des papiers, de répondre à des questions, etc, etc… Puis, de toute manière, les autorités et moi, on ne s’entend pas vraiment. C’est comme l’huile et la flotte, la caféine et l’sommeil, les Séviper et les Mangriff, et d’autres trucs dans l’même genre. Mais dans tout c’merdier, je note quand même dans un recoin d’mon crâne qu’elle a dit que j’étais un super lieutenant, la vieille, et qu’elle fleurirait ma tombe. Et si j’fais bien mine de n’en avoir rien à cirer, je n’saurais pas tellement dire pourquoi je ressens une pointe de plaisir, quelque part. Peut-être parce que j’pourrais compter sur les doigts d’une main les personnes qui l’feraient. Peut-être. Quoiqu’il en soit, j’tourne la tête pour voir un peu c’qui se trame derrière, mais je n’vois rien d’autre que l’sillon que trace le pokémon roche dans l’sable… « Je crois qu’on a une galère, que j’sors alors à Artémis, on est en train de dessiner une belle piste pour les Rangers et pour l’Armée… » Mais je n’ai pas vraiment d’solution à proposer, et voilà que mon Van commence à s’dessiner dans l’désert. Ça serait assez cool d’éviter de traîner.
L’Onix se rapproche du sol, et j’en profite pour sauter dans l’sable. Je fouille dans l’fond de mes poches pour mettre la main sur la clef d’mon véhicule. Je me précipite peut-être un peu, un remerciement au pokémon qui nous a amené jusque-là, et voilà que j’saute déjà sur l’siège conducteur, les clefs sur l’contact et les pieds sur les pédales. Je n’entends plus vraiment les sirènes, mais je sais qu’elles sont dans l’coin. La moteur démarre dans un grognement lourd et métallique, et j’passe la tête par la vitre ouverte. « Et en fait, je te dépose où ? Que j’lui demande, à Artémis. Ton plan c’était un simple aller et retour pour dégommer du brigands, ou il y a un club de bridge qui t’attends quelque part ? » Je regarde un peu partout. Ce qui m’interroger, ce sont ces sillons qui mènent jusqu’à nous. Mais je m’dis qu’une fois en dehors du sable, on pourra dévorer du macadam sans trop se soucier de s’faire retrouver…
Artémis Lorenz
Rang A
ft. Recovery Girl - My Hero Academia
1435
1145
Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Mauvais jet
Bon, vous avez raté quelques lancers, et après ? Ça arrive à tout le monde ! ... En espérant que ça ne continue pas...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Des bidules et des machins
On a toujours besoin d'être bien préparé avant de partir... Et vous, vous avez fait quelques emplettes pour vous en assurer !
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Versatile
Avec douze pokémons, personne ne vous prendra par surprise. Gare à eux !
Team Shiny
Une équipe complète de pokémon chromatiques ! Si avec ça, vous ne vous démarquez pas...
Monotype
Il n'y a qu'un seul type pour vous. Challenger ou champion, vous vous êtes dévoués à eux. Espérons qu'ils se dévouent aussi à vous.
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Mince. Mémé aurait du penser à récupérer une feuille de palmier pour effacer leurs traces au fur et à mesure. Quoi qu’avec ses petits bras, c’était peine perdue. Et puis eh, fallait qu’elle se cramponne la vieille pour ne pas tomber ! C’était pas évident de faire du Onix, surtout avec des pattes aussi courtes. Alors Artémis s’était littéralement allongée sur le pokemon sauvage tout du long, histoire de ne pas glisser. Et enfin, ils étaient arrivés. Elle se redressa, jetta un oeil derrière et …
▬ Bop, de toute façon il y aura sûrement du vent à un moment donné. Et puis pourquoi ils suivraient la piste d’un pokemon, c’est pas des empreintes de pied !
Inspecteur Artémis au rapport !
▬ Tu peux faire demi-tour et jeter du sable sur tout être humain qui nous suivrait ? T’es gentil.
Mémé caressa le pokemon, lui fit même un bisou et lui offrit sa plus grosse baie. Sur ce, le pokemon reprit son chemin. Sans tenir compte des consignes de mémé. Bah, il était sauvage après tout, pourquoi obéir à une vieille bique ? Artémis lui fit coucou pendant un long moment, avant de comprendre que le Lieutenant Ail pouvait partir sans elle à tout moment ! Elle libéra à nouveau son Jungko pour récupérer son gros sac et le charger dans le van, avant d’escalader le siège à son tour. Bah dis donc, elle en avait fait du sport mémé !
▬ Du bridge … ah les gamins de nos jours ! Je te signale qu’on est mardi, c’est la mise à jour de Fortnite, je dois aller faire mes défis de la semaine moi ! En route vers Corvinium p’tite tête !
Et là-dessus elle se focalisa sur son téléphone. Les photos étaient bien. Mémé réfléchit un instant, tout en se laissant bercer par le van aménagé.
▬ J’irai filer ça aux autorités, peut-être. Ou alors j’enverrai le dossier à un bon ami à moi, c’est le meilleur des rangers tu le connais peut-être ? En tout cas, bon travail Lieutenant Ail, je te recontacterai si je dois de nouveau sauver le monde !
Mémé lui fit une petite tape sur l’épaule, de la même manière qu’on félicite un chien. Elle avait vécu suffisamment d’aventures pour aujourd’hui. Et Ailbhe aussi, sûrement.
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