Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Lorsque l’agent Wendigo avait annoncé qu’il prévoyait de conquérir les arène de l’empire pour briguer une place de champion, il s’était évidemment attendu à entendre parler de lui lorsqu’il affronterais le duo de champion de Neropolis. Les champions eux aussi l'intéressaient d’ailleurs, pas en tant que potentiel rival mais en tant que source d’inspiration pour franchir convenablement la frontière qui le séparait des dresseurs de pokémon professionnels. Si il en avait le loisir, il essayait d’assister au match de haut niveau de sa région et pour le combat de Bruce, il en avait même fait une priorité. Il avait donc vu son affrontement contre Clara Figueirdo et Erin Paim et s’il avait apprécié le spectacle, il avait surtout été intrigué par la dresseuse qui l’avait secondé pour ce combat en duo : Une jeune fille à la chevelure bleutée dont la silhouette lui était familière. Il se souvenait effectivement bien d’avoir vu une jeune femme au cheveux bleu pendant le bal d’Halloween, une personne qui semblait proche de la princesse Lavinia, mais qu’il n’avait pas été capable d’ifentifier correctement en raison du masque que les conventions de la soirée leur avait tous contraint de porter. Il n’était donc pas certain qu’il s’agisse bien de la même personne, mais les probabilités étaient plus que suffisante pour qu’il demande à la domestique l’ayant accompagnée d’écrire une lettre à destination de la gagnante du jour :
“ Mademoiselle Feinstein Fried,
Par la présente lettre, le marquis Thaddeus Apollo Rosethorn tient à vous faire part de ses félicitations les plus sincères pour cette éclatante victoire dans l’arène de Neropolis. En ce jour, le seigneur Rosethorn a effectivement eu le plaisir de compter parmi les spectateurs de votre match et il a été particulièrement impressionné par vos performances.
Pour cette raison, il tient désormais à vous inviter au manoir de Lowell pour partager une tasse de thé et discuter de vos projets futurs.
Dans l’attente de votre réponse prochaine, Nous vous faisons part de l’entière considération de la maison Rosethorn,
Cyrène Layla Elfead, Intendante au service du seigneur Rosethorn ”
La lettre était bien évidemment accompagnée des coordonnées nécessaires pour répondre rapidement à l’invitation ainsi que l’adresse du manoir en question. Celui-ci ne se trouvait effectivement pas au centre de Neropolis, mais au cœur de la campagne environnante, proche de l’un des grands lacs qui faisait la fierté de la région.
Là-bas, l’invitée serait accueilli par le majordome du manoir qui l'accompagnait alors jusque dans l’un des nombreux salons de la demeure, celui où l'attendait patiemment le marquis. Celui-ci était tranquillement assis au centre d’un long canapé recouvert de velours rouge faisant face à une petite table basse et un autre canapé au parfaitement identique. Assis nonchalamment , le regard porté en direction d’une grande fenêtre donnant sur le grand jardin de la cour arrière, il s’était levé prestement au moment de l’ouverture des portes pour ensuite faire quelques pas en direction du duo et laissé ensuite son serviteur annoncé l’identité de la jeune femme :
- Je vous remercie monsieur Schwarzer, vous pouvez disposer pour aller chercher le service à thé. Voulez-vous peut-être quelque chose de particulier pour l’accompagner mademoiselle Fried ?
Un premier regard pour le domestique, puis un second pour le jeune femme, le marquis esquissa un sourire lorsque son regard croisa le siens, puis il alla à son rencontre pour lui proposer de lui offrir sa main :
- Je suis Thaddeus Rosethorn, marquis de la région des grands lacs, enchanté mademoiselle.
Comme à son habitude, il portait un costume somptueux, sombre et orné des dorures qui représentait les couleurs de sa famille. Entretemps, il avait prit le temps de ce renseigner sur la jeune femme, il savait qu’elle travaillait au palais impériale au service de la princesse Lavinia et qu’il n’y avait donc plus beaucoup de doute sur sa présence au bal. Il se demandait cependant si elle se souvenait de lui. Pour le peu d’interactions qu’ils avaient eu ensemble.
Il ne t’avait pas semblé particulièrement briller ce jour-là. Aussi, lorsque tu reçois une invitation à prendre le thé suite à ton « éclatante victoire », tu n’es pas bien sûre de comprendre. Non pas que tu considères avoir démérité ta victoire, plutôt que tu sais n’avoir eus, tout juste, que le niveau d’obtenir ton second et troisième badge. Rien à voir avec le déferlement de puissance des compagnons de Bruce ou bien de la synchronicité ahurissante des champions. Le nom de Rosethorn, celui de Cyrène, la rédactrice de cette lettre, lui aussi, ils te sont familiers. C’est assez étrange, mais le prénom de l’intendante, il te semble l’avoir entendu hurlé…
Des souvenirs flous, dont seul le titre de marquis te permets de réorganiser correctement les pièces du puzzle. Ce devait être ce noble et sa servante ayant pris part au combat lors du bal masqué donné au palais. Ce soir-là. Il serait malvenu de refuser l’invitation directe d’un noble de l’Empire, quand bien même l’es-tu toi-même et surtout, pour quel motif ? Tu n’arrives à trouver aucune bonne raison de décliner cette invitation opportune à boire le thé en bonne compagnie. Peut-être pourras-tu nouer de bonnes relations avec cette maison et y gagner quelques appuis pour mener Lavinia jusqu’au trône, si pas directement, en réseau et informations.
La perspective de laisse songeuse. Peut-être qu’une simple visite de courtoisie pouvait s’envisager. Ça n’est pas si souvent, dans ton quotidien, que tu peux te permettre de te soustraire de ton devoir envers la princesse. Tu pourrais même en profiter pour récupérer le contact de cette servante au courage ardent. Lui rendre, à elle, la politesse de son maître a quelque chose de particulière satisfaisant pour ton esprit. C’est le cœur léger que, ce matin-là, tu prends place dans un TGV en partance pour Neropolis. Tu t’étais bien évidemment annoncé en temps et en lieu, par la suivante :
« À l’intention de Monseigneur le Marquis Rosethorn,
Je souhaiterai tout d’abord remercier vivement le marquis Thaddeus Apollo Rosethorn pour ses félicitations, qui me vont droit au cœur. Je suis ô combien honorée d’avoir pu offrir à Monseigneur un spectacle qui lui sied. Je tiendrais, cependant, à lui présenter mes plus plates excuses, je suis confuse. Il était de mon devoir de reconnaître Monseigneur parmi l’assistance et de lui adresser mes salutations les plus chaleureuses. Je ne demanderai pas à Monseigneur de me pardonner, seulement, si Monseigneur y consent, de ne pas associer l’étourderie d’une humble servante à ses maîtresses.
C’est avec joie que je pourrais me permettre de consentir à me présenter au Manoir de Lowell à date et heure indiquées.
Au plaisir de partager une tasse de thé en présence de Monseigneur, Veuillez croire en la distinction des sentiments que nourrit le Palais Impérial pour le Marquis Rosethorn,
Dvora Feinstein Fried, Dame de Compagnie de leurs Altesses, les Princesses Impériales Lavinia & Keigan Maeston. »
Une fois arrivée en gare de Neropolis, c’est en taxi que tu conclus ton périple pour rejoindre le susnommé manoir. Sur un terrain bordé d’un des grands lacs de la région, le fief impressionne par son allure. Pas que cela ait de quoi faire pâlir le saint des saints de l’Empire, mais suffisant pour deviner l’importance de cette maison. Tu te félicites d’avoir répondu avec autant de prudence à la missive du noble, un incident est si vite arrivé. Bien sûr, ces ronds de jambes n’ont pour seul but que de mettre en lumière ton hôte du jour et d’afficher une politesse outrancière visant à transparaître la tradition d’excellence du palais.
Prestement, tu fus conduite dans l’un des salons privés du Manoir où, sur un canapé de velours rouge, t’attendais déjà le Marquis. Thaddeus eut tôt fait de congédier le domestique, non sans lui adresser certains égards, ce que tu apprécies. Portant une main à ton cœur, tu t’inclines très légèrement face au laquais, le remerciant d’un sourire poli, tandis qu’il disparaît de la pièce. Lorsque tu te retournes vers l’homme, richement vêtu, c’est pour l’entendre te présenter ses salutations. Tu as pour habitude d’être toujours bien apprêtée et habillée, suffisamment pour ne pas faire affront aux princesses en société, suffisamment peu pour ne pas éclipser leurs atours, aujourd’hui ne fait pas exception. Tu saisis délicatement les premières couches de tes jupons dans une révérence, un peu trop prononcée à ton goût. Malgré ton sourire, un sourcil qui trésaille vient trahir ton incertitude.
Il y a une différence, selon toi, entre une grande marque de respect et un épandage total de mièvrerie et de conduite sirupeuses. Tu espères donc ne pas donner l’impression au maître de maison, par tes maladresses, que tu te moques de lui. Tu relèves son regard vers lui, d’une voix calme et mesurée. « Enchantée Marquis Rosethorn, je suis Dvora Feinstein Fried. Comme j’ai déjà pu vous le confier par écrit, c’est un réel plaisir de vous rencontrer à nouveau. » Réponse que tu rehausses d’un sourire, un peu plus chaleureux. En effet, prenant le temps de plonger ton regard dans celui de ton interlocuteur, tu n’y discernes pas de trace de malice, jusqu’ici.
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Approbateur, le marquis contempla les manières de la jeune fille qui lui faisait face, et par bien des aspects, elle lui évoquait beaucoup de celle de l’intendante du manoir. L’intransigeante mademoiselle Elfead dont il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle pourrait s’entendre à merveille avec l’invité du jour :
Le plaisir est partagé mademoiselle Feinstein Fried. Jusqu’à présent je n’avait eu l’occasion que de vous apercevoir de loin ou dans l’ombre de vos honorables maîtresses.
L’air effectivement charmé, l’homme effectua un petit mouvement de rotation pour venir se positionner au côté de la servante et lui offrir son bras pour qu’elle puisse s’y approcher :
- Si vous voulez bien me le permettre ?
Qu’elle accepte ou non la coquetterie, il la guidera ensuite vers le coeur du salon pour l’emmener auprès des canapés et l’invité à s'asseoir sur celui qu’il n’occupait pas en premier lieu, pour ensuite venir s’installer de l’autre côté de la table et ainsi lui faire face. Tout en l’emmenant, il aura continué l’échange de politesse :
- J’ose espérer que vous avez fait bon voyage, Castra Nicia et Neropolis ne sont pas tant éloignés que celà, mais le temps de trajet n’est tout de même pas négligeable. Surtout quand il faut en plus considérer devoir rejoindre Lowell. Avez-vous pu admirer tout de même admirer les beaux paysages de notre région ?
Neropolis et la région des grands lacs ne brillait pas spécialement pour la beauté de son environnement, nombreux étaient ceux qui la considérait comme grise et déprimante et Thaddeus n’était pas ignorant de cela, cependant, même s’il comprenait bien faire pâle figure face à la modernité de Castra Nicia ou à l’attrait de Syène, il lui trouvait tout de même un charme unique, notamment pour ceux qui appréciait la tranquillité.
Une fois le duo installé, le majordome revint avec service à thé accompagné de petite cadeau, qu’il déposa sur la table entre les deux convives pour ensuite servir la jeune femme, puis son maitre, il s’écarta ensuite pour se positionner près de la porte afin de laisser les deux hotes discuter sans les gêner, tout en se tenant pret à répondre à toute demande si besoin :
- Bien, tout d’abord mademoiselle Fried, je voulais vous rassurer concernant votre étourderie. J’aime assister au match d’arène de ma ville, mais je ne tenais pas spécialement à me faire remarquer. De plus, il n’y a rien de honteux à ne pas faire attention au public quand on participe à une compétition officielle. Vous deviez être très concentrée et, bien que je ne sois pas un expert du sujet, j’imagine qu’un combat duo demande encore plus de concentration.
Ceci précisé, il vint soulever la coupelle de la tasse qui lui avait été servie pour la porter jusqu’à proximité de ses lèvres. Il souffla délicatement sur le liquide fumant, puis la huma doucement, à travers l’arôme il reconnu le travaille de sa servante à la chevelure de neige et le simple fait de voir son visage en pensée le fit sourire :
- Ensuite, je dois bien vous avouer que j’ai été très surpris de vous apercevoir pour ce match. N’est-ce pas une démarche surprenante pour une demoiselle de compagnie que de se lancer dans une telle compétition ?
Il avait beaucoup de question en vérité, cependant, il considérait, plus encore qu’à son habitude, devoir marcher sur des oeufs avec Dvora car, même si elle n’était qu’une servante, elle était certainement capable de rapporter chacune de ses paroles à l’une de ses maîtresses et, sachant la voie qu’il avait choisi de suivre, la moindre petite maladresse pourrait lui coûter très cher.
Il semblerait que l’étiquette soit sauve, du point de vue de l’aristocrate qui te reçoit aujourd’hui. Soulagée de n’avoir pas froissé ton hôte par excès de zèle, tu t’éclaircis la voix en prévision de la conversation qui allait pouvoir débuter. Tu prêtes une oreille attentive aux dires de Thaddeus, sans savoir comment y répondre. Il te semble reconnaître dans son regard un éclat.. Amusé ? Lorsqu’il te propose son bras, tu y consens d’un hochement de tête, accompagné d’une œillade sémillante. Tu n’es cependant pas bien sûre du comment interpréter ses propos. Sur le fond, le Marquis à entièrement raison et se montre même remarquablement poli.
Tu ne saurais dire quoi, exactement, mais quelque chose dans l’affirmation te froisse. Cette idée, d’avoir été remarquée dans l’ombre de puissances, te titille. Accompagnée de M. Rosethorn jusqu’au centre de la pièce, il l’invite à s’asseoir sur un des canapés qui ornent la pièce. Tu ne te permets de prendre place que lorsque ton hôte fait de même et poursuit en suivant l’échange. « Ma venue s’est déroulée sans heurt, veuillez ne pas en douter. J’ai même plutôt apprécié les paysages que j’ai pu prendre le temps d’examiner, sans savoir m’en lasser. » Sur un poil d’enthousiasme dans la voix, tu conclus ta tirade. Il faut dire que oui, tu ne détestes pas les environs de Neropolis. Ils ont pour toi le goût doux-amer de la nostalgie, ni strictement positif ou négatif. Aussi, si tu ne mens pas à l’homme assis de l’autre côté de la table, tu sais que tu enjolives sans doute la réalité à ses oreilles. S’il ne se laisse pas amadouer, qu’il a quelque chose à en redire, tu as déjà une petite idée de la manière dont tu retomberais sur tes pattes.
« Je vous remercie pour votre compréhension, je n’insisterais pas. Je me dois de confesser que tous mes sens étaient dirigés vers le duel, ça n’aura pas été de trop pour cette escarmouche face à des adversaires aussi redoutables. » À l’écoute de sa dernière interrogation, tu n’hésites pas et choisis de prendre le temps de te servir une tasse de thé avant que ton interlocuteur n’ait le temps de finir. Ainsi, tu t’achètes un peu plus de temps pour ta réflexion, sans paraître demeurée ou lui manquer de respect. Tu as du mal à le dissimuler, mais le questionnement de Thaddeus te décontenance. Reposant sur le plateau la tasse dont tu n’auras siroté qu’une à deux gorgées, tu tâches de lui répondre, non sans hésitation.
« En.. En effet. Ça n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus orthodoxe. » Tu détournes le regard, à l’évidence, tu ne t’attendais pas à une remarque de cet acabit. Pourtant, ça n’est pas si exotique que cela comme questionnement. Tu ne t’y es pas préparée, voilà ton péché. « Disons que ça a d’abord commencé sur un coup de tête. J’ai eu la chance de pouvoir me mesurer à Ashoka avec mes plus jeunes recrues. Une mise à l’épreuve si l’on veut, des aptitudes de mes com- Pokémons, mais aussi de mes compétences en tant que Dresseuse. » Tu affiches un sourire convaincant, mais ça n’est qu’une façade. À être tout à fait honnête, tu n’en mènes pas large. C’était peut-être une mauvaise idée de choisir de simplement raconter ton histoire, voilà qu’à quelques syllabes, tu te compromettais auprès d’un noble de l’Empire sur ta trop grande proximité avec tes Pokémons. Quelle idée de manquer de les appeler des compagnons en face d’un Marquis de Maeston.
Tu te penches sur une sucrerie, mise à disposition, là sur ce plateau d’argent devant toi et conclus qu’il en irait pour le mieux, si tu t’astreignais à te taire, l’espace d’une bouchée. Les idées remises en place et le palais ravi des déciles de Lowell, tu reprends. « C’est comme ça que j’ai pris goût à l’apprêté et à la discipline des affrontements d’arène. Je vous confie cela, parce que bien que disposant du badge eau d’Ashoka, j’ai pourtant perdu mon premier match. C’est peut-être la frustration de la défaite ou la beauté de l’effort qui continue à me pousser encore vers cette voie, j’avoue ne pas m’être questionnée beaucoup plus que cela moi-même. »
Tu termines sur un rire léger, s’amusant de ton propre manque de consistance. « Quand pensez-vous, vous qui avez pu me faire l’honneur d’être spectateur de ma victoire ? Devrais-je mettre un terme à ma collecte des badges à travers l’Empire ? Dîtes-moi, Marquis Rosethron, pensez-vous que ce soit de mauvais goût pour l’image de mes maîtresses ou bien que ça puisse nuire à leurs intérêts ? » Si tu es très incisive sur la forme de ton discours, tu t’efforces de le déclamer sur le ton le plus courtois et sincèrement en attente d’une réponse. Après tout, prise à défaut pas une personnalité de l’Empire, tu ne t’en étais pas rendu compte, mais tu commets peut-être bien un impair à son auguste avis.
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Par un acquiescement Thaddeus marqua son assentiment concernant le caractère redoutable des deux champions qu’elle avait affronté dans l’arène. Effectivement, pour avoir eu l’occasion de les voir se battre à de nombreuses reprises contre des challengers, le marquis avait pu se rendre compte du talent de Clara et d’Erin qui faisaient tout deux la fierté de Neropolis. De nouveau, il eut un petit sourire en pensant à eux, bien que son intérêt pour ces deux amants n’était que très récent et qu’avant celà il ne s’était jamais penché sur leur parcours. Il ne leur avait encore que très peu adressé la parole, comme il ne se faisait jamais annoncer quand il allait assister à leur match et qu’il tenait encore à conserver une relative discrétion. Il ferait certainement plus amples connaissance avec eux un jour, pour l’heure, c’était le parcours de Dvora qui éveillait sa curiosité et lorsqu’elle commença à évoquer ses motivations, il l’écouta avec grand intérêt :
- Je vois, c’est donc l’amitié qui a motivé vos premiers pas. Cette mademoiselle Ashoka, c’est la championne de Syenne c’est cela ?
Il lui semblait avoir entendu parler d’elle récemment. N’aurait-elle pas quitté ses fonctions ? Il se demandait si celà avait quelque chose à voir avec les événements qui avaient ébranlé les quartiers de la ligue en même temps que le palais royal. Son invité en savait peut-être plus, il pourrait peut-être apprendre plus de choses encore que ce qu’il avait imaginé. Mais pas tout de suite, il avait déjà fort à faire avec ses attentes initiales. Concernant l’écart de langage de la jeune fille, il ne l’avait même pas remarqué, il était bien trop concentré sur le fond du discours pour s'appesantir sur la forme et quand elle le questionna sur son avis sur son entreprise, le jeune homme se montra un peu surpris. Tant qu’il pris un peu de temps pour simplement dévisagé la jeune femme d’un oeil, sa tasse maintenu en l’air d’une poigne délicate au niveau de son buste avant de simplement hausser les épaules :
- Ma foi, je ne pense pas être un bon juge pour cela. C’est à vos maîtresses d’en décider et en fonction de ce qu’elles pourraient en penser, je m'allongeais sur leur volonté. Cependant, si un de mes propres domestiques venait m’annoncer son désir de défier les arènes, un domestique montrant les mêmes aptitudes que celles que vous avez démontrées…
Son regard s’était fait pensif, en réalité, c’était un exercice très amusant car il s’était lui même demandé s’il ne devait pas essayer de défier ses deux champions, pour voir, pour se mettre à l’épreuve, mais si il y avait pensé, il y avait aussi renoncé car il ne considérait pas envoyer une bonne image en faisant cela. Ce serait vu comme un caprice de noble, une excentricité déplacée. Pour un de ses serviteurs par contre :
- Je pense que je l’encouragerais. Je serais ennuyé car s’il devait se lancer dans ce défis, alors il ne pourrait plus remplir correctement son devoir auprès de moi. Mais d’un autre côté, s’il parvenait à obtenir quelques victoires j’en tirerais sûrement beaucoup de fierté. S’il devait perdre régulièrement par contre… ce serait plus regrettable. Quand vous entrez dans l'arène après tout, d’une certaine façon vous représentez celles que vous avez juré de servir et c’est un peu en leur nom que vous prétendez à la victoire.
En disant cela, son regard c’était posé sur la jeune femme, lourdement, sévèrement, mais s’il avait pu être intimidant pendant ce moment, il ne dura qu’un instant, car très rapidement, il adoucit ses traits :
- D’ailleurs, avez vous été félicité à votre retour au palais ?
Mais encore une fois, cette douceur ne dura qu’un instant, car très rapidement, il laissa une profonde gravité prendre possession de son expression, alors qu’un souvenir très sombre semblait s’être immiscé dans ses pensées :
- Je me demande aussi... Comment se portent les princesses ? J’ose espérer que son éminence Lavinia n’a pas été trop secoué par les événements du bal d’halloween. Je me souviens encore de la chaleur accablante que faisait régner son Sulfura et malgré le danger, elle est tout de même restée au plus près du brasier pour calmer sa colère. J’ose espérer qu’elle n’a pas payer un trop lourd tribut pour cela.
Il avait su garder ses distances et avait tout de même subi d’importantes brûlures en plus de sa commotion cérébrale et il se souvenait bien de l’état de Soren qui avait lui aussi été en première ligne. En y repensant, il paraissait certain que la princesse avait dû être encore plus touchée, à moins que pour une raison particulière, elle ait bénéficié d’une protection particulière, peut-être liée à son lien avec l’oiseau légendaire.
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