L’histoire, l’archéologie, voilà deux domaines que Yingyue semble maîtriser, en ayant passé tellement de temps à étudier dans ses matières durant sa scolarité. À présent, elle était libre de mener sa vie et elle a décidé d’être historienne pour rétablir l’histoire et découvrir le passé du pays ainsi que ses secrets. En plus, elle allait l’associer à l’archéologie pour faire bien plus de découvertes à travers des sites anciens ou de fossiles. Cependant, la jeune femme sait pertinemment que cela allait durer sur le long terme, mais tellement loin qu’une seule vie n’allait pas être suffisante. Le service militaire lui a gâché une année de sa vie, en plus de l’avoir bien secoué psychologiquement avec la mort de son Pikachu. Heureusement, Ying avait pu compter sur sa famille et particulièrement sa jeune sœur, Ira. À présent, la Wang doit se débrouiller seule au sein de l’Empire où le danger peut être partout, si elle ne fait pas attention. En tout cas, son aventure commence et elle a déjà traversé quelques villes afin de se rendre à Venetiae. Pourquoi la ville où il fait super froid ? Tout simplement, parce que cela la rapproche de Artikodin et autant commencer par le moins agréable des températures. Les Pokémon légendaires l’intéressent, les zones où ils vivent, peuvent renfermer bien des choses.
Yingyue n’a pas spécialement l’envie d’aller à la Pointe d’Artikodin, dans le but de ne pas déranger le pokémon légendaire, s’il s’y trouve réellement. De plus, elle n’a pas trop d'informations sur cette zone et elle ne souhaite pas se mettre en danger inutilement ni même Wangshu. Pour une fois, elle est bien contente de laisser sa Tarsal dans sa pokeball, au moins, elle n’attrapera pas froid dans cette ville. Portant une tenue chaude, après tout, la jeune femme avait tout prévu afin d’éviter de tomber malade bêtement. De la neige partout et par chance, le temps semble relativement calme comparé à ce qu’on a pu lui dire, il y a deux jours. Le destin a décidé que la jeune historienne arrive dans la ville, quand Mère Nature a décidé d’être sage. En soi, c’est mieux ainsi, cela évite qu’elle se perde dès son premier jour. Le froid n’aide pas à trouver quelqu’un à l’extérieur et Ying ne connaît pas Venetiae. Peut-être, si elle a encore de la chance, l’archéologue pourra trouver quelqu’un qui pourra la guider. Se déplaçant, elle cherche le quartier des habitations et sans trop se presser. En effet, Wang en profite pour observer les alentours que ce soit les bâtiments commerciaux ou même l’arène au loin.
« C’est plus grand que je ne l’aurais cru, vu que cette ville est un peu en hauteur et qu’il y a pas mal de tempête de neige. J’aurai bien aimé que Wangshu puisse sortir de sa pokeball pour admirer tout cela avec moi. »
Dit-elle en continuant de marcher. Il n’y a pas mal d'immeubles style appartement avant d’apercevoir des maisons, un peu plus loin. Il y a quelques habitants, mais ils ont l’air d’être occupés à discuter ou à faire leurs courses. Certains travaillent et Ying ne souhaite pas les embêter plus que ça. Soudain, elle aperçoit une jeune femme, plutôt mignonne, qui semble être seule. C’est une occasion en or pour se renseigner sur la Pointe d’Artikodin ou sur l’emplacement de l’université de cette ville. D’ailleurs, si cette habitante n’a rien à faire de spécial, Wang pourrait lui demander de lui servir de guide et apprendre à socialiser avec les gens. À force d’avoir la tête dans les livres, elle ne s’est pas fait énormément d’amis, contrairement à sa cadette qui est plus ouverte socialement pour être populaire. En plus de cela, elle n’a pas beaucoup de Pokémon et Tarsal doit se sentir seule. Il faut vraiment qu’elle fasse un peu plus d’effort de ce côté-là ou avoir quelqu’un qui lui donne le goût d’être une bonne dresseuse de Pokémon. Pour l’instant, Ying va se concentrer sur cette femme dont elle s’approche peu à peu et voir pour ses petits problèmes, plus tard.
« Bonjour, mademoiselle. Navrée de vous déranger, mais je viens d’arriver en ville et je me suis un peu perdue. Est-ce possible de prendre un peu de votre temps pour m’aider ? S’il vous plaît. »
Demande-t-elle après l’avoir salué avec le sourire. Une femme plutôt mignonne, en espérant tout de même que celle-ci va accepter de l’aider.
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Gabriel Lalande
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Heureusement, ce n'était pas un examen de botanique... Vous avez obtenu le ruban des jardins extérieurs.
Errante même. Voilà comment on aurait pu qualifier ton train de vie de ces derniers mois, et pourtant. Tôt ou tard, on revenait inévitablement à son domicile, surtout lorsqu'on avait rien de mieux à faire. Découvrir le monde était une chose intéressante, surtout pour toi qui t'en était privée une majeur partie de ton existence, néanmoins, sans but, la route était solitaire et finissait forcément pas te faire revenir à ton point de départ. Ce n'était pas gênant. L'air froid était rassurant pour ton âme malgré qu'il brulait tes poumons habitués. Tu préférais la vision d'un horizon d'un blanc infini que celle d'un paysage ensablé.
Ainsi, tu traînais en ville. L'avantage d'être native de Venetiae, c'était qu'ici, tout le monde connaissait les Lalande, et la plupart était en mesure de converser avec toi malgré ton handicap. Rarement avec le langage des signes, mais il n'en fallait pas autant pour te comprendre et inversement. Ici, tu étais en sécurité, bien loin de l'abus des hommes et du danger que pouvait représenté la faune des terres de l'Empire.
Sous les rayons du jour, tu t'étais trouvée un petit endroit pour tenter d'apprendre à connaître tes derniers compagnons de route, notamment Belladone qui refusait de te quitter voir même de rentrer dans sa pokéball. Le lien qu'elle avait développé avec toi avait été rapide et expéditif mais cela ne te déplaisait pas forcément. Après tout, bien que tu étais solitaire par essence, tu ne refusais jamais la venue d'une personne dans ton aventure. Aussi différent de toi pouvait-il être.
Mais cette fois-ci, ce ne fut pas un Pokémon qui vint à interrompre ton existence, mais une femme. Ravissante, plaisante au regard mais qui affichait clairement son appartenance à une autre région ne serait-ce qu'à travers sa tenue vestimentaire. Penchant ta tête sur le côté, tu essayais de décrypter les paroles sur ses lèvres. Une étrangère en recherche d'indication... Tu ne comptais pas le nombre de fois où tu avais dû tenir ce rôle ces derniers mois, et ton handicap avait rendu cela bien souvent très ardu. Naturellement, tu venais donc à te redresser pour lui faire face avant de transcrire tes paroles en gestes.
- Bien sur. Comment puis-je vous aider ?
Tu souriais malgré que tu comprenais rapidement que celle-ci n'avait pas les moyens de décrypter ton langage. Un mur à laquelle tu te heurtais très souvent mais qu'il fallait quand même surmonter. Plissant les yeux, tu venais donc à sortir ton portable avant de réitérer tes paroles cette fois-ci à travers la voix informatique de ton téléphone. Tu venais même à rajouter quelques indications.
- Pardonnez moi. Je ne vous entend pas. Je serais ravie de vous aider mais veuillez parlez lentement s'il vous plaît.
Avec le temps, lire sur les lèvres était devenu un exercice dans laquelle tu étais experte. Cependant, si tu comprenais facilement les habitants de ta ville, certains étrangers avaient le don de manger leur parole derrière des accents difficile à décrypter. Dans ces cas précis, il te fallait plus de temps et d'énergie, ce qui n'était pas toujours le plus reposant. D'ailleurs, ta Germéclat venait à se glisser sous tes bras avant de fixer l'étrangère de ses petits yeux.
Une rencontre écrite par le destin Gabriel Lalande
Yingyue souhaitait trouver un habitant de Venetaie afin qu’on puisse la guider dans toute la ville, mais elle a eu du mal à trouver quelqu’un de seul. La jeune femme n’aime pas trop déranger les gens, quitte à mettre des plombs pour demander un service. Par chance, en errant dans le quartier des habitations, elle trouve une habitante qui semble être seule et libre de toute discussion afin d’aller la voir. Finalement, à force de faire des efforts et de patience, on est souvent récompensé. D’un pas déterminé, la jeune femme se dirige vers cette dernière afin de se présenter en la saluant avant de lui demander un coup de main. Cela dit, après sa prise de parole, Ying remarque que son pokémon est en liberté et normalement, il est interdit par la loi de le faire. Évidemment, elle risque qu’une simple amende si ce dernier est enregistré. Ceci dit, ce n’est pas la Wang qui va aller la dénoncer, car honnêtement, elle aurait aimé laisser Wangshu en liberté. Peut-être qu’elle avait eu une autorisation spéciale ou quelque chose de ce genre. L’inconnue s’adresse en faisant des signes de la main, tout en parlant à sa manière. Sur le coup, la Corniviumienne trouvait cela étrange, mais avec le froid et une légère fatigue, elle n’avait pas cherché à comprendre. En tout cas, la femme à la chevelure bleue voulait bien l’aider.
« Je te remercie ! Je suis un peu perdue dans ta ville et je souhaiterais savoir si tu pouvais me servir de guide afin que je puisse trouver l’université ou une bibliothèque. Et également, un hôtel et un lieu chaud pour manger comme pour me reposer. Le voyage et le froid m’ont un peu épuisé. Ah et…une dernière chose, sortir son Pokémon de sa pokéball pour se déplacer avec, est interdit par la loi. Je préfère te prévenir avant qu’un policier ou une policière vienne te mettre une amende. »
Yingyue la trouvait bien gentille et mignonne, du coup, elle avait envie de l’aider et la prévenir qu’il fallait qu’elle remette sa Germéclat dans sa pokéball. Cela dit, la jeune femme avait remarqué que l’habitante l’avait un peu regardée bizarrement durant sa prise de parole, comme si elle cherchait à comprendre ses mots ou peut-être que Ying avait quelque chose sur le visage. La deuxième option ne serait pas surprenante. D’un coup, elle va jusqu’à sortir son téléphone et à tapoter dessus afin d’adresser un message vocal à l’Historienne. À l’écoute du message, Ying comprend alors que son interlocutrice du moment est sourde et souhaite qu’elle parle plus lentement afin de la comprendre. La voyageuse venait donc de mieux saisir l'étrange manière de cette habitante dans sa façon de la regarder depuis tout à l’heure. C’est bien la première fois qu’elle rencontre une personne avec l’handicap de surdité. En tout cas, malgré son handicap, cette jeune femme fait l’effort de vouloir l’aider et lui expliquer la meilleure manière de communiquer ensemble. Yingyue lui adresse un tendre sourire avant de reprendre la parole, mais en y allant moins vite.
« Je m’appelle Yingyue Wang. Je viens de Cornivium à l’Ouest d’ici. Je souhaiterais savoir, si tu pouvais me servir de guide dans ta ville. Je ne connais rien de cette ville et j’ai besoin de ton aide. Je souhaiterai trouver un endroit où dormir et manger, le temps de séjour. Et aussi d’un bon bain. »
Se présenter comme savoir ce qu’elle voulait aller avant de pouvoir entamer ses recherches. De plus, elle y est allée doucement dans sa prise de parole afin que l’habitante puisse mieux la comprendre. D’ailleurs, cela allait lui servir de motivation pour aller trouver un livre afin de parler la langue des signes. Rencontrer une personne sourde, ce n’est pas fréquent, mais quand cela arrive, elle aimerait bien être capable de ne pas donner trop d’effort à son interlocutrice. Ying se met tout de même à trembler, car malgré sa tenue d’hiver, elle n’est pas encore habituée au froid. Croisant les bras, elle cherche un moyen de se réchauffer un peu. Peut-être que passer quelques jours à Venetiae pourrait l’aider à s'acclimater à la température, même si elle n’y compte pas trop là-dessus.
« Une dernière chose, tu n’as pas le droit de laisser ton Pokémon en dehors de sa Pokéball. Tu risques une amende si un policier te voit. Personnellement, ça ne me dérange pas, car je trouve cette loi, très nulle…ah glagla…On peut aller dans un endroit chaud, s’il te plaît. Je vais me transformer en Grelaçon…»
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Heureusement, ce n'était pas un examen de botanique... Vous avez obtenu le ruban des jardins extérieurs.
Tu comprenais plus ou moins ce que la jeune femme tentait de te dire. Penchant ta tête sur le côté, tu arquais un sourcil, puis un autre avant de reprendre ton sourire presque amusé de sa remarque. Pour une étrangère perdue, elle paraissait avoir le cœur sur la main à tenter de t'aider de la sorte en t'indiquant quelque chose que tu ne semblais pas déjà savoir. Tu n'étais pas une hors la loi, loin de là même, mais tu te permettais ce genre de petite facilité, il était vrai. Alors, tu reprenais en pianotant une nouvelle fois sur ton portable qui parlerait pour toi.
- Vous avez raison. Cependant, Venetiae est un petit endroit et tout le monde se connaît. Il y a une plus grande tolérance ici entre nous et puis mon handicap me permet aisément de justifier avoir besoin d'un Pokémon pour me soutenir.
Car effectivement, il y avait de ça aussi. Même si tu n'aimais pas vraiment du genre à revendiquer ta surdité pour t'accorder des passe-droits, il n'en restait pas moins que tu étais diminuée par rapport aux autres. Généralement, tu ne sortais pas plus d'un Pokémon à la fois, et jusqu'ici, tu n'avais eu que Rodin, ton Zarbi à tes côtés. Mais même lui avait besoin de se reposer quelque fois et Belladone s'était chargée de prendre le relais dans sa mission. Nucléos et Crocorible étaient deux pokémons que tu avais encore du mal à contrôler, naturellement, tu préférais ne pas prendre de risque en les sortant en pleine ville.
Tu avais gagné leurs considérations mais peut-être pas leurs obéissances. Qu'importe, ils étaient des compagnons de route agréables nonobstant.
- Je peux vous aider. Mais vous devriez acheter des vêtements plus chauds avant toute chose.
Toi, tu étais habituée à la morsure du froid si bien que ta tenue paraissait très légère en comparaison du climat local. Mais elle... Même couverte, elle n'avait pas le luxe de porter des vêtements fait avec l'expertise locale. Ceci dit tu pouvais le comprendre, il n'y avait que difficilement plus froid qu'ici.
- Mais si vous insistez, je connais une auberge. Je suis amie avec la gérante.
L'une des rare personne avec qui tu avais crée un semblant de lien. C'était la fille de la précédente gérante qui avait fini par reprendre l'affaire familiale et qui avait plus ou moins ton âge. Tu te souvenais jouer avec elle lorsque tu étais bien plus jeune.
Yingyue voulait la prévenir que la loi stipule qu’il n’est pas autorisé à sortir un Pokémon de sa Ball dans les villes et qu’il y avait des endroits spécifiques pour le faire. Rien de bien méchant, elle ne voulait pas que cette femme ne puisse avoir une amende à cause de cela. Et de toute manière, Ying trouvait cette loi des plus stupides et qu’elle espère qu’un jour qu’on puisse se balader librement avec son Pokémon sans courir le risque d’être attrapé par la police. L’habitante adresse une réponse plutôt encourageante concernant la mentalité de cette ville. Apparemment, comme Venetiae est une petite ville, tout le monde se connaît et il y a donc une grande tolérance entre eux. Si seulement, ça pouvait être partout pareil afin de faire changer la balance du côté de l’Empire et de l’Impératrice, Rowena Maeston, ça serait intéressant. De plus, son handicap semble justifier l’utilisation d’un Pokémon en liberté afin de la soutenir. Ce n’était pas bête, il est vrai que pour une sourde, mais surtout pour une personne aveugle d’avoir un Pikachu ou un Caninos par exemple pour le guider dans son existence et être ses yeux.
« Une ville bien sympathique et il est vrai que pour soutenir les personnes en situation de handicap, ça peut être utile d’avoir un Pokémon en soutien. »
Cela dit, Yingyue commençait réellement à avoir froid et pourtant, elle s’était bien couverte afin d’éviter ce problème. Décidément, elle aurait dû aller plus souvent aux vacances d’hiver que son père et sa mère lui proposaient, au lieu de rester à Corvinium pour étudier au chaud et dans sa chambre. En tout cas, son interlocutrice a décidé de l’aider, mais elle lui propose tout de même d’acheter des vêtements chauds avant de le faire. Peut-être que dans les magasins de vêtements de sa ville, il y a des tenues bien plus adaptées à la météo de la région. De plus, elle connaît une auberge et la propriétaire est une amie à elle. Un lieu pour se reposer et se réchauffer, en plus d’avoir un bon bain chaud à prendre. Cela dit, elle peut juste réserver une chambre et visiter la ville en la compagnie de cette gentille femme. Ying lui adresse un tendre sourire.
« Bon, commençons dans l’ordre…On va aller m’acheter des vêtements chauds et ensuite, on va aller à l’auberge pour que je puisse me réserver une chambre. Par la suite, tu me feras visiter ta ville et en échange, je t’invite à manger, en guise de remerciement. Ça te va ? »
Par contre, il y a quelque chose qui ne va pas et Yingyue a un peu de mal à le lui dire. Mais comment s’appelle-t-elle ? L’Historienne ne connaît pas l’identité de son interlocutrice et c’était un peu gênant. Ce n’est pas de sa faute, la pauvre femme a été prise un peu au dépourvu avec les demandes de la Wang. De plus, elle a surtout cherché à comprendre ces mots et à retranscrire tout cela afin de lui répondre. Un peu mal à l’aise à le lui demander, mais bon, au moins, elle pourra mettre un prénom sur ce joli visage.
« D’ailleurs, comment t’appelles-tu ? Avec tout ça, j’ai oublié de te le demander. Et euh…Ça te dirait de m’apprendre le langage des signes, comme ça, je pourrais facilement communiquer avec toi. En tout cas, tu es adorable à m’aider, je t’apprécie déjà. »
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Heureusement, ce n'était pas un examen de botanique... Vous avez obtenu le ruban des jardins extérieurs.
Tu penchais une nouvelle fois ta tête sur le côté, tandis que tu t'assurais de bien comprendre ce qu'elle voulait te dire. Évidemment, certains mots venaient à se faire manger dans la transcription et ses paroles venaient à perdre un peu de sens mais fondamentalement tu arrivais à te faire une idée. Elle était du genre assez directe et franche, pas comme si cela te gênait mais pour une solitaire comme toi, cela restait un peu déroutant. Surtout que ton handicap n'aidait pas vraiment à être sur la même longueur qu'elle. Qu'importe, tu pouvais bien l'aider un petit peu tout en gardant le sourire.
- Je me nomme Gabriel.
Encore une fois, ton portable t'épaulait pour t'exprimer. Il n'y avait pas vraiment de manière de décrire un prénom si ce n'était en l'épeulant, mais tu doutais de sa capacité à le comprendre. Alors tu resterais sur cette alternative qui n'était pas le mieux pour toi mais qui ferait l'affaire. Hochant la tête, tu l'invitais donc à te suivre, Belladone ne la lâchant pas du regard, davantage par curiosité qu'inquiétude.
- Vous n'êtes pas obligé de me remercier. Je ne fais que rendre un petit service.
Le quartier où tu te trouvais n'était pas bien grand si bien qu'il ne vous fallut que quelques minutes de marche avant d'arriver à la première boutique de vêtement. Celle-ci était davantage une boutique pour touriste un peu tête en l'air, n'ayant pas prit la peine de bien se préparer au climat mordant de Venetiae.
- Ici vous trouverez tout ce que vous voulez. Je vous attend devant l'entrée. Pour ce qui est d'apprendre le langage des signes, je crains que cela ne soit présomptueux.
Tu souriais, l'air un peu rieur. Tu n'étais pas méprisante loin de là, tu trouvais cela touchant qu'une personne cherche à s'adapter à toi plutôt que l'inverse. Mais malheureusement c'était un fait indéniable. On apprenait pas un nouveau langage en quelques jours, encore moins aussi différent des autres. D'autant qu'il n'y avait finalement qu'une infime utilité à savoir parler le langage des signes dans un monde où la plupart des handicaps pouvaient être guérit par la science. Tu avais juste eu la malchance de tomber dans l'extrême qu'on ne pouvait pas encore réparer.
Hochant une nouvelle fois la tête, tu venais à reculer avant de la laisser se perdre dans les rayons de la petite boutique. Ce n'était pas trop ton fort de faire les boutiques et tu préférais le froid de l'extérieur à la chaleur des boutiques chauffées.
Sans s’en rendre compte, Yingyue avait donné pas mal d'informations à son interlocutrice. Cela dit, elle peut mettre à présent, un prénom sur le visage de cette charmante personne : Gabriel. Gaby a tout de même accepté de l’aider et pourtant, Ying est une étrangère à sa ville et elle l’a directement accosté tout en restant polie. Cette jeune femme a bon fond et si elle pouvait s’en faire une amie, l’Archéologue ne serait pas totalement contre cette idée. La température n’est pas trop agréable pour la Wang, elle n’est pas habituée à se retrouver dans le froid, surtout un tel froid. Et pourtant, durant son service militaire, elle a connu bien des conditions météorologiques différentes. Or, il est vrai qu’elle n’a jamais mis les pieds dans cette région de l’Empire et c’était une première pour l’Historienne. En plus de son prénom, elle disait à Yingyue qu’elle n’était pas obligée de l’inviter ni de la remercier pour son geste, car c’était naturel de l’aider. Après tout, elle ne fait que rendre un petit service, mais la Wang aimerait surtout mieux la connaître derrière ce remerciement. Ceci dit, en quelques minutes déjà, l’adulte a pu la cerner un peu, mais ce n’était pas suffisant. Curieuse de nature, Yin souhaite en savoir plus et Gab l'intéresse beaucoup.
« Enchantée, Gabriel. Et j’insiste pour t’inviter à manger. Dans un sens, je souhaiterais mieux te connaître et manger seule, c’est déprimant. »
Habituellement, Yingyue n’est pas du genre à insister, car elle n’aime pas se montrer trop collante envers les gens. Cela dit, Gabriel est gentille et serviable, du coup, il était normal de la récompenser comme il se doit. Et comme dit plus tôt, la jeune femme veut apprendre à la connaître et faire d’elle une amie. Marchant dans le froid, elle suit sa nouvelle amie à travers les rues de la ville jusqu’à un magasin de vêtements. En réfléchissant, il lui restait quelques monnaies pour s’acheter des vêtements et d’autres choses. Dans un sens, Ying est bien contente de ne pas être accro au shopping ou de dépenser sa thune à droite et à gauche sans regarder son compte en banque. Au moins, ça lui permet de se sauver en cas de besoin, comme aujourd’hui. Les voilà à présent, face à une boutique. Ying regarde les articles depuis la fenêtre à l’extérieur tandis que Gaby prend la parole pour lui expliquer des choses. Les prix n’ont pas l’air d’être fou et tant mieux, ça pourrait l’aider à ne pas trop dépenser d’argent. Et pour le langage des signes, Gabriel trouvait cela un peu trop présomptueux. Un léger sourire s’affiche sur le visage de l’historienne.
« Merci pour le magasin, je ne te ferai pas attendre trop longtemps. Et même si c'est présomptueux, je le ferai quand même pour toi. Et si je croise d'autres malentendants sur ma route, ça pourrait m’être utile. J’aimerai juste converser avec toi sans problème; Comme dit, je t’aime bien. »
Finit-elle avant d’entrer dans le magasin de vêtements et de chercher une tenue adéquate pour le climat de la région. Cela pourrait lui être utile, si elle devait revenir un de ses jours pour visiter la Pointe d’Artikodin. Yingyue n’est pas le genre de fille à mettre trois heures dans un magasin et surtout, elle n’aime pas faire attendre les gens. Avec l’aide d’une vendeuse, la jeune femme parvient à se trouver une tenue adéquate et souhaite la mettre tout de suite, après l’avoir acheté. La propriétaire accepte et l’amène dans une cabine. Entre l’entrée dans le magasin et le moment où elle a tout fini avant de sortir et rejoindre Gabriel, cela n’avait duré que trente minutes.
« Me revoilà ! J’espère que je ne t’ai pas fait attendre trop longtemps. Alors comment me trouves-tu ? »
Dit-elle en tournoyant sur elle-même avec un léger sourire. En tout cas, Yingyue avait moins froid qu’avant. Maintenant que l’achat de vêtements est terminé, il fallait se rendre à l’auberge afin que la Wang puisse réserver une chambre pour la nuit. La ville ne semble pas bien grande et du coup, elle ne devrait pas mettre beaucoup de temps pour s’y rendre. L'archéologue se met à suivre Gabriel sans dire quoi que ce soit, juste montrant un air joyeux envers sa camarade. En tout cas, elles ne mettent pas longtemps avant d'arriver devant le bâtiment. Le Pokémon de Gab était toujours à l’extérieur de sa Pokéball et Ying ne pouvait pas s’empêcher de lui faire des coucou avec sa main, tout en souriant.
« Je suppose qu’on y est. D’ailleurs, je me demandais, est-ce qu’il y a des bains publics, style des onsens par ici ? »
Demande-t-elle à Gabriel en la regardant dans les yeux. Ça pouvait être intéressant et ce type de lieu est bien plus sympa pour se détendre et se réchauffer. Cela dit, Yingyue ne sait pas s'il y en a dans Venetiae, mais depuis qu’Ira lui en a parlé, elle aimerait bien essayer aussi. Par moment, Ying aurait aimé sortir plus souvent que de rester dans ses livres pour étudier.
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Gabriel Lalande
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Heureusement, ce n'était pas un examen de botanique... Vous avez obtenu le ruban des jardins extérieurs.
Tu hochais la tête, comprenant dans ses paroles ce qui semblait être une invitation que tu ne pouvais pas esquiver. Un moyen de te remercier. Soit. Tu n'avais pas vraiment fait cela en quête de bonté de cette inconnue mais il était toujours bon d'en recevoir. Ne serait-ce car elle tenait à te rendre la pareille et que tu savais que cela pouvait angoisser certaine personne de se sentir endettée.
Elle semblait aussi profondément convaincue de vouloir apprendre le langage des signes. Sa détermination était étonnante et presque touchante. Évidemment, elle ne connaissait pas l'ampleur de la tache et le peu de gain qu'elle en tirerait, mais tu ne pouvais que louer sa bonté d'âme. Et puis, tu n'étais pas contrainte de lui apprendre l’entièreté de ton langage. Quelques signes les plus utilisés et les plus vitaux suffiraient, bien que même là, il lui faudrait plusieurs heures voir jours avant de vraiment les assimiler et de pouvoir les ressortir en temps et en heure.
Pianotant alors sur ton téléphone une nouvelle fois tandis que tu fixais la belle demoiselle sortir de la boutique, bien mieux équipée qu'à son entrée, tu tenais à lui exprimer ton avis là dessus.
- Cela te va très bien. Fais attention de ne pas découvrir trop ta peau, le froid est piégeur ici même pour les touristes les mieux équipés.
Tu souriais, soucieuse de son bien être. Cette inconnue quitterait sans doute ta vie aussi vite qu'elle était arrivée, mais tu tenais à ce qu'elle passe un bon moment dans cet endroit qui t'avait vu naître. Et après quelques dizaines de minutes de marche vers l'auberge, tu pénétrais dans celle-ci tandis que la dirigeante n'eut pas vraiment le besoin d'exprimer des quelconques paroles pour comprendre la raison de ta présence ici. Aussi vite, elle vint à t'indiquer du coin de l’œil une table où vous seriez parfaitement en position de vous détendre un peu autour d'un bon repas en préparation. - Tu vas pouvoir goûter aux localités. De plus, il te faudra la voir ensuite, nous ne voyons pas beaucoup de touriste passer au quotidien, il devrait y avoir de quoi t'héberger sans soucis.
Puis, tu vins à pencher ta tête. Des sources chaudes ? Pas à ta connaissance. Du moins, cela ne t'avait jamais vraiment intéressé de ton côté.
- Pas naturelle en tout cas. Mais je sais que nous avons des bains chauffés artificiellement. Je n'y suis jamais allée.
Yingyue était dans un magasin pour acheter une nouvelle tenue, des vêtements conçus pour résister au froid de la région. Et honnêtement, Ying n’était pas contre cette idée afin d’éviter de mourir de froid tout bêtement. La jeune femme ne souhaite pas durer trop longtemps à l’intérieur. En effet, la Wang sait que Gabriel l’attend à l’extérieur du bâtiment et même si elle semble à l’aise avec la météo, ce n’était pas une raison pour faire durer l’attente. De plus, l’archéologue n’est pas une fétichiste du shopping surtout que là, elle n’avait pas besoin d’acheter pour le plaisir. C’était juste pour s’adapter un minimum au climat de froid qui parcourt le village. Après avoir choisi une tenue avec l’aide de vendeuse, la femme à la chevelure blanche comme la neige sort de la boutique afin de retourner vers sa guide et sans doute, nouvelle amie dans sa vie. Pour rendre l’ambiance toujours aussi joviale, l’historienne demande l’avis de la brune sur sa nouvelle tenue. Avec l’aide de son téléphone, Gaby taponne un message vocal afin de pouvoir communiquer avec Yingyue. Heureusement que la technologie est là, ça simplifie la communication avec les individus qui sont sourds ou autres. Son interlocutrice donne un conseil sur le froid piégeur que tout touriste tombe toujours en venant dans ces lieux.
« Je te remercie du conseil, Gaby. Je ferai donc attention ! »
Dit-elle avec un léger sourire. Par la suite, les deux femmes partent jusqu’à l’auberge afin que Ying puisse réserver une chambre pour la nuit. Le trajet ne fut pas très long et il a fallu au moins, une dizaine de minutes pour s’y rendre. Yingyue a pu prendre le temps de regarder un peu autour d’elle et les bâtiments reflétés bien avec l’ambiance hivernale de la région. Venetiae est vraiment une belle ville et ça serait sympa de rester un peu plus longtemps ou d’y revenir de temps en temps pour profiter de ce village. En entrant dans le bâtiment, il ne fallut pas longtemps pour que l’aubergiste comprenne Gabriel. Après tout, les deux se connaissaient très bien, d’après les dernières paroles de Gaby et donc, ça facilite souvent la communication. Une table était disponible pour les deux afin de pouvoir manger tranquillement avant de pouvoir réserver une chambre pour la nuit. Les deux femmes s’installent à la table avant de discuter un peu. Dans un premier temps, Ying prend la parole avant que son interlocutrice puisse lui répondre tranquillement. Avec le temps, l’archéologue a pris le rythme adéquat pour que la malentendante puisse la comprendre en lisant sur ses lèvres. D’après Gab, il n’y a pas beaucoup de visiteurs qui passent dans le coin et du coup, il doit y avoir pas mal de chambres disponibles pour que Ying ait l’embarras du choix.
« Je vois, c’est dommage, car pour le peu de temps que j’y suis, je trouve Venetiae plutôt jolie et intéressant à visiter. De plus, j’ai la chance d’être tombé sur une guide plutôt mignonne et serviable. »
dit-elle avec un petit clin d'œil. De plus, Yingyue va pouvoir goûter à la gastronomie locale et ça va être sympa. La Wang n’est pas une grande mangeuse, mais elle apprécie goûter à divers plats et surtout locaux afin d’apprécier le talent des cuisiniers de la région.
« N’empêche, j’ai hâte de goûter à vos spécialités. J’ai pu visiter quelques villes et je n’ai jamais été déçue de la gastronomie régionale. Bon, après, je ne suis pas une experte, mais ça reste sympa. »
Par la suite, Yingyue voulait savoir, s’il existait des onsens, connus sur le nom de sources chaudes dans la région. Généralement, les sources thermales sont souvent situées dans ces zones-là. En voyant la tête de Gabriel, il semblerait qu’elle ne sache pas ce que c’est. Peut-être qu’au final, il n’y en avait pas du tout. Cela dit, ce n’est pas bien grave, au pire, elle prendra un simple bain et puis c’est tout. D’après Gaby, elle n'est pas naturelle, mais artificielle. Cela dit, la brune n’y est jamais allé et donc, elle ne doit pas savoir comment cela doit fonctionner.
« J’irai peut-être faire un tour, tu pourrais m’accompagner, si tu le souhaites, Gaby. En dehors de cela, on devrait commander afin de manger et on pourra en profiter pour discuter un peu. »
Dit-elle d’un ton calme. Yingyue lit le menu et décide de commander, après que Gabriel ait également choisi ce qu’elle souhaitait prendre. Du fait qu’elles sont à table et qu’elles vont bientôt manger, il y a moyen d’apprendre à mieux se connaître. Ça serait dommage que de se contenter juste de lui parler de ce qu’elle est venue faire à Venetiae et de lui montrer l’université ou de lui parler des Pics d’Artikodin. Gaby a l’air gentille et serviable, ça serait intéressant de mieux la connaître et de devenir amie. Et pourquoi pas, ne pas échanger leur numéro de téléphone afin de communiquer lorsqu’elles seront éloignées l’une et l’autre par des obligations. Ainsi, Ying pourrait demander des nouvelles à cette dernière et même l’inviter à la rejoindre ou autres, ça pourrait être amusant.
« Dis-moi Gabriel, ça te dit qu’on apprenne à se connaître ? Pour ma part, j’aimerai en savoir un peu plus sur toi, comme tes loisirs, tes Pokémons préférés ou encore, je ne sais pas, si tu as des frères et soeurs, ce qui te passionne ou encore, si tu as déjà voyagé ! Et d’ailleurs, j’y pense, mais on pourrait s’échanger nos numéros de téléphones afin de communiquer entre nous. Qu’en penses-tu ? »
MESSAGE HORS RP >...
Gabriel Lalande
Rang B
ft. Alisma
1035
585
Ruban Floral
Heureusement, ce n'était pas un examen de botanique... Vous avez obtenu le ruban des jardins extérieurs.
Tu arquais tes deux sourcils, affichant une expression de surprise pendant quelques secondes face à ce que tu semblais comprendre de ses paroles prononcées. Elle voulait en apprendre sur toi ? Pourquoi donc ? Tu n'étais pas la personne la plus palpitante de cet endroit, loin de là même. De plus, elle venait ici en tant que touriste, pour apprendre de ce monde qui semblait lui avoir été privée durant toute sa vie. Alors pourquoi s'attarder sur toi ? Ce n'était pas de la fausse modestie qui passait dans ta tête, mais une réelle interrogation, toi qui avait toujours été une piètre amie, préférant une vie calme et solitaire au reste.
Tu ne savais donc pas vraiment comment prendre l'information. D'habitude, on te trouvait au mieux intrigante par ton côté atypique, mais on lâchait bien vite l'affaire. Ce n'était juste pas agréable d'essayer d'apprendre d'une personne aussi réservée que toi et incapable de communiquer efficacement. Mais cette inconnue aux cheveux d'un blanc pur ne voulait pas lâcher l'affaire, bien au contraire. Tu lui avais tapé dans l’œil pour une raison que tu ignorais et il ne t'était pas évident de composer avec. Simplement car c'était là une situation qui ne t'était jamais arrivée.
Prenant alors quelques secondes, tu venais à pianoter à nouveau sur ton téléphone.
- Je crois que tu fais erreur. Je ne suis pas si intéressante au point de s'attarder sur moi. Je veux bien te guider mais tu devrais apprendre à connaître d'autres habitants d'ici.
Mal à l'aise ? Un peu peut-être. Tu n'avais pas l'habitude d'être sous les feux des projecteurs, et même si tu t'y contraignais, comme cette lubie du moment qui voulait que tu t'exprimes à travers des concours, malgré que tu n'en avais pas forcément le courage, tu restais qu'une amatrice en terme de relation sociale. Il n'y avait eu que ton frère d'assez téméraire pour briser ta carapace et entretenir un lien étroit avec toi... Quant au reste de ta famille, ils avaient fini par saisir qu'il valait mieux te laisser dans ton coin. C'était le mieux pour tout le monde et ils n'avaient plus l'impression de perdre leur temps avec toi.
- Si tu veux tout savoir cependant. J'ai une famille nombreuse mais un seul frère jumeaux.
Ayant choisi ton plat quelques minutes auparavant celui-ci vint enfin à être apportée sur la table, tranchant un peu avec l'étrange échange de sourd de ces derniers instants. D'un point de vue extérieur, vous étiez ridicule à parler à travers un téléphone alors que tu étais incapable de lâcher un regard de ses lèvres charnures sous peine de perdre définitivement le fil de la discussion.
Finalement elle vint à te demander ton numéro de téléphone, encore une fois, une chose que tu n'avais pas l'habitude. En réalité, tu utilisais si peu cette technologie au quotidien. Non pas par une aversion envers celle-ci ou un manque de compétence, simplement car tu n'avais pas grand monde avec qui échanger. Fronçant cette fois-ci les sourcils, affichant une expression des plus concernés, tu venais à hocher la tête avant de pianoter ton numéro sur ton écran pour ensuite lui tendre l'écran.
- Mais et toi. Pourquoi tu es venue ici ? Tu fais quoi dans la vie exactement ?
Elle n'était pas la seule à avoir le luxe de la curiosité après tout.
Assise face à Gabriel, il n’y avait qu’une table qui les séparait, là où leur repas sera déposé quand le serveur reviendra. Visiter la ville est intéressant, avoir une chambre où dormir sera l’idéal et de quoi se laver ainsi que se nourrir. Finalement, sa nouvelle amie lui avait offert tout cela en si peu de temps. Pour patienter, la femme à la chevelure aussi blanche que la neige souhaite en savoir un peu plus sur son interlocutrice. Ça pourrait être fort intéressant, en espérant qu’elle puisse s’ouvrir à l’historienne assez rapidement. Cela dit, la demande de Yingyue semble la rendre un peu perplexe comme si ça semblait inhabituel que quelqu’un puisse s’intéresser à elle afin de mieux la connaître. En tout cas, son expression faciale l'a trahi un peu, mais bon, Ying n’est pas une psychologue, une experte en profilage donc sur le coup, l'archéologue peut aisément se tromper sur ce qu’elle peut apercevoir. Or, cela aurait pu être intéressant de voir ce métier et deviner les pensées des autres juste à leur expression ou autre. Observatrice, Wang aperçoit que sa guide se met à pianoter sur son téléphone afin de lui répondre. En écoutant le message vocal, Gaby semble se sous-estimer, se dénigrer en ne se pensant pas intéressante. Ying devrait, selon elle, s’intéresser surtout aux autres habitants de Venetiae.
Yingyue lui adresse un léger sourire, signe qu’elle ne la trouve pas si inintéressante que cela. Connaître les autres habitants ? Pourquoi pas, mais pour le moment, seule Gaby l’intéresse plus que tout. Du coup, elle n’aura pas le choix que de lui parler d’elle.
« Allons, Gabriel. Tu m’intéresses, donc tu es forcément intéressante afin que je souhaites te connaître. Ne fais pas ta timide ni ta modeste ou ne te dénigre pas en te pensant moins intéressante que les autres. C’est faux. »
Dit-elle dans un ton plutôt calme à l’intention de Gabriel. La grande brune n’avait aucun intérêt à se rabaisser de la sorte. Pourquoi pense-t-elle de cette manière sur sa propre personne ? A-t-elle vécu quelque chose de peu agréable à cause de son handicap ? Difficile de le savoir. Or, ça ne serait pas surprenant, après tout, les Hommes peuvent se montrer cruels envers son prochain disposant d’un différend. Cela dit, le passé reste le passé, il faut savoir avancer dans la vie, malgré les difficultés qu’on a pu rencontrer. Ceci dit, il est plus facile de le dire qu’à faire et tout dépend du vécu des uns et des autres. En espérant que Gabriel n’a pas été trop maltraité durant son enfance et aujourd’hui encore. Un défaut de Yingyue, c’est qu’elle a toujours tendance à toujours s’imaginer le pire, chez les autres. Or, ils n’aident toujours en rien sur ce point. La voilà en train de pianoter à nouveau sur son téléphone en expliquant qu’elle a une famille nombreuse et un frère jumeau. Ce n’était déjà pas mal, au moins, Ying sait une chose sur Gaby.
« Oh, je vois. Une famille nombreuse et tu as un frère jumeau, c’est cool. Pour ma part, j’ai toujours mes deux parents, j’ai un père professeur et une mère militaire. J’ai une petite sœur qui s’appelle Ira et qui est dans l’armée. »
Dit-elle avec un léger sourire. En espérant que sa nouvelle amie puisse prendre exemple sur elle afin de s’ouvrir un petit peu plus. D’ailleurs, le repas vient d’être servi, après quelques minutes d’un léger silence. En tout cas, ça sentait bon et l’historienne ne risque pas de regretter son choix. Maintenant qu’elle y pense, Yingyue souhaite le numéro de téléphone de Gabriel et celle-ci le lui donne sans hésiter ni se poser de questions sur cette demande. À présent, Ying a le numéro de Gaby et cela lui fait grandement plaisir. Enfin un numéro autre que celui de sa famille ou collègue de boulot. D’ailleurs, à la suite de cela, tandis que Wang se met à manger une gorgée de son assiette, la malentendante se met à lui poser des questions. Une sur la raison de sa présence à Venetiae et ce qu’elle fait dans la vie.
« Autant commencer par la deuxième question afin que tu comprennes mieux ma présence à Venetiae. Je suis archéologue et historienne à mes heures perdues. Je suis venue ici, car le Pic d’Artikodin m’intéresse beaucoup et que je souhaite y mener des recherches, en allant dans une bibliothèque. Cela dit…Je ne connais pas la région et j’ai un peu changé d’avis, du coup, j’irai peut-être faire une chasse aux pokémons. »
Répondit-elle à sa camarade, tout en faisant attention à ce qu’elle puisse la comprendre. Pour le Pic d’Artikodin, elle a peur de s’y perdre et il faut qu’elle trouve des informations sur ce dernier. Et avoir un Pokémon de type glace, ça pourrait être sympa à l’avenir. Le goût de la chasse au Pokémon, il est difficile d’y échapper quand on capture déjà des Pokémon. On apprend à vite aimer cela.
« Du coup, je te retourne tes questions, enfin sur pour ta présence à Venetiae vu que tu habites ici. Tu fais quoi dans la vie ? Et…ça te dirait de venir avec moi pour capturer du pokémon ? »
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