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Ailbhe J. Cassady
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La sève des coquelicots • Arène Solo MAGylht
ft. Rivaille, SnK
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Ailbhe J. Cassady
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Badge Plante
Vous avez vaincu le champion type plante. Ne prenez pas racine.
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Mar 16 Jan 2024 - 0:58

La sève des coquelicots
vs Maud Besnard
Le choc est puissant, étourdissant, assourdissant. Et soudainement, c’est un peu tout autour de nous qui se met à vibrer, et à trembler, dans l’vacarme de cette confrontation, dans l’vacarme de ces deux bagnoles qui s’rencontrent sur une autoroute, de ces deux poids-lourds dépourvus de freins, de ces deux comètes qui s’percutent, encore, et qui s’écrasent l’une sur l’autre. Le souffle de cette collision, il manque de m’emporter, si bien que j’flanque mon bras devant mon visage, comme pour m’protéger, même si je sais que ça n’sert à rien… Je relève la tête, et elle est là, de l’autre côté de cette arène, et j’ai l’impression qu’elle n’a pas bougé. Pas d’un pouce, pas d’un cil, rien. J’ai l’impression qu’il n’y a que ses cheveux qui s’baladent un peu, et que c’est comme de fines flammes délicatement tissées dans d’la soie, ou dans un cachemire qui tirerait tendrement sur le brun, histoire de n’pas foutre le feu à toutes ces plantes qui l’entourent… Je m’redresse. Je me redresse et je serre les dents et les poings, et je n’sais pas comment elle peut paraître si douce, comment elle peut avoir tout ça qui s’dégage d’elle, un peu comme si elle la transpirait du moindre pore de sa peau, cette douceur… Maud Besnard. C’est comme si elle était l’roseau de l’histoire. Et moi ? J’inspire, et j’lâche toutes mes pensées dans une expiration profonde qui m’vide les poumons… La poussière et la fumée se dissipent un peu, et les silhouettes de son Dratatin et d’mon Noadkoko sont d’plus en plus nettes… L’arène, elle cesse doucement de trembler, et qu’importe, puisque j'compte bien en remettre un bon coup, et secouer encore un peu plus tout ça. « Rackham, que j’répète alors, Draco-Marteau ! » Et il plonge aussitôt vers l’avant, de toute sa hauteur de palmier gigantesque, histoire d’assener un sale coup destructeur à son opposant… Mais je l’vois qui s’recroqueville et qui s’enroule aussitôt sur lui-même, le Dratatin, sa tête disparaissant entre ses pattes, et son dos, peut-être bien aussi bossu qu’appétissant, semble soudain indestructible. Sa colonne vertébrale comme une citadelle impénétrable, une porte millénaire contre laquelle vient s’abattre un bélier… Tout son corps s’abrite en lui-même… Une nouvelle onde de choc, un nouveau vacarme qui s’propage et qui s’répand un peu partout, comme une trainée d’poudre…

C’est que je m’suis déjà défilé devant les portes de cette arène, sans trop savoir pourquoi. Et si je suis revenu, si j’ai brûlé tout c’pétrole, si j’ai grignoté des kilomètres et des kilomètres de route pour me retrouver là, à Arsinoe, c’est peut-être parce que je n’sais plus vraiment comment m’y prendre pour aider ce Chevroum. Il est toujours marqué, toujours traumatisé, par les évènements d’Octobre dernier. Par tous ces portails, par cette aura noirâtre, par ces combats, ces blessures et ces cris, par toutes ces secousses et ces séismes… Je pourrais abandonner. Je pourrais abandonner l’combat et remettre ce fichu Chevroum à Madison. Mais c’est comme si quelque chose en moi m’interdisait de lâcher l’affaire, et de tout délaisser aussi facilement et c’est peut-être bien la simple idée de l’abandon qui provoque un peu ça, en moi… Alors qu’il n’y avait plus qu’elle pour me montrer la voie. C’est qu’elle est la championne de type plante, après tout, alors je suis rentré dans cette arène, et c’était comme une mauvaise blague. Comme un glitch au beau milieu d’une partie qui plante, comme une canalisation qui pète sous l’carrelage. J’avais cette sale impression que tout venait m’chuchoter quelque chose au creux de l’oreille, que tout autour de moi voulait m’dire que je n’avais rien à faire ici. Que je n’étais pas à ma place, que ça n’était pas pour moi, tout ça… Comme si tous les sièges étaient réservé, et que j’pouvais bien m’contenter d’observer l’arène depuis l’extérieur, au travers d’une fenêtre cradingue. Que je serai toujours ce perdant, que c’était dans mon sang et dans mes gènes, là, quelque part au fond d’moi, que je pouvais bien essayer autant que je l’voulais, mais que je n’pouvais pas  vraiment changer grand-chose à tout ça…

Et pourtant, je suis là. Et l'combat a commencé depuis plusieurs minutes. Le soleil, lui, il fait voler en éclats de larges espaces vitrées comme pour prendre d’assaut le terrain et les tribunes, tout autour de nous. Entre les plantes, qui s'étirent et s'étendent, comme pour gratter et traverser ce plafond de verre, j'entends que ça applaudit. Ça applaudit et ça gueule, ça encourage et ça prend quelques photos aussi. Ça braque des dizaines de rétines et des dizaines d’objectifs dans la même direction… Un frisson, qui se laisse glisser tout le long d’ma moelle épinière… Et je vois une sphère verte et scintillante qui s’écrase subitement contre le corps immense de Rackham, qui fait alors quelques pas en arrière, et qu’importe tout ça. Il faut croire que j’ai décidé d’emmerder mon propre Destin aujourd’hui. Alors j’aperçois le Dratatin de Maud qui traverse tout l’terrain dans une charge hallucinante, et je m’décide à le tacler maintenant. « Coupe lui l’herbe sous l'pied avec un bon gros Choc-Mental. » D’un coup, les yeux du Noadkoko s’illuminent et s’mettent à briller, et il faut moins de quelques secondes pour constater que le Dratatin recule, agitant alors son crâne dans tous les sens, comme si cette vague télékinétique lui frappait autant l’cœur que le cerveau. Il tremble, et Rackham pousse un râle rauque trahissant ses efforts cérébraux. « Désolé mon grand, que j’ajoute sans vraiment lui laisser l’temps de s’remettre de son effort, mais endors-le maintenant, et utilise Hypnose ! » Alors ses yeux, ils gagnent à nouveau en intensité, et j’remarque également que les feuilles, au sommet de son crâne, se mettent à trembler. Mes sourcils, eux, se froncent, pendant que j’lâche entre mes dents : « On va l’bolosser pendant qu’il sera en train d’ronquer… » Et c’est peut-être un peu retors, mais tant pis. J’ai l’impression de n’pas vraiment avoir le choix. Je devais tirer mon épingle du jeu. Alors quand il tombe et qu’il ferme les yeux, le Dratatin, de nouvelles attaques dragon tombent sur lui, comme une myriade de météores marquant définitivement la fin d’un ère. Et on pourrait peut-être croire que je n’voulais que fissurer les fondations de tout l’bâtiment, mais ce n’est pas si vrai que ça. Il n'y a que mes propres fondations que j'voudrais bien fissurer. Et quand j'vois le Dratatin, désormais dans l'incapacité de se battre, être retiré du combat par sa dresseuse, je commence à m'dire que je suis bien foutu de tout ébranler.

HRP
Comme on en a discuté sur le Discord, j'ai découpé mon gros Rp Solo en plusieurs morceaux pour la semi-modération. Si c'est ok pour vous, concernant l'équipe de Maud, je l'avais pensé ainsi : Dratatin, Manternel puis Florizarre. Son prochain pokémon était Manternel, pour le coup. J'avais même pensé à ce qu'elle finisse par retirer son Manternel au profit de son Florizarre, histoire de finir le match sur un combat Manternel vs Escroco, mais je vais pas abusé non plus...

En tout cas, j'espère que c'est ok pour ce début d'arène. S'il y a besoin de modifications, je peux faire ça rapidement ! Et encore désolé de ne pas vraiment avoir fait attention, et merci de m'avoir proposé des solutions. Vous êtes au top, sérieusement ! (Et je dis pas ça pour gratter l'amitié) (Ni pour faire valider mon arène) (Je suis sérieux, oh!)

Pour ce qui est du résumé du pavé au-dessus : Ailbhe se présente à l'Arène et se débrouille pour combattre Maud, qu'il voulait rencontrer dans l'espoir de trouver une piste pour aider le Chevroum récupéré lors du dernier Event. Après un combat bien bourrin entre le Noadkoko d'Alola d'Ailbhe et le Dratatin de Maud, ce dernier est K.O et retiré du terrain.

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Mer 17 Jan 2024 - 3:40

MAUD BESNARD

CHAMPIONNE PLANTE

La sève des coquelicots
team
Être poussée à reprendre un peu plus son rôle de championne commence à fonctionner pour Maud. Elle ne se sent si légitime, ni pleinement présente, mais certains de ses derniers duels l’ont aidé à reprendre un peu de confiance. Oh, elle continue de perdre plus souvent qu’autrement - ce qui est un peu son rôle malgré tout - et ce n’est pas simple parfois, mais elle retrouve la petite pointe de plaisir qui l’a poussée à prendre la place en premier lieu. Et c’est donc avec un plus de fermeté qu’elle se présente face à son adversaire cette fois-ci. Il semble différent de la majorité de ses challengers, mais c’est peut-être l’attitude qui le sépare plus qu’autre chose, comme s’il n’avait pas sa place - ou croyait ne pas l’avoir. Maud ne dit rien sur la question, se contentant de lui souhaiter la bienvenue dans l’arène d’Arsinoe avant de laisser l’arbitre donner les indications nécessaires avant le début du match.

Et quel match c’était ! Elle en oublie totalement l’attitude du jeune homme jusque là, surprise de voir à quel point il devient bourrin dans le combat. Ce n’est pas un mal en soit, même si c’est quelque chose qu’elle-même ne réussit pas toujours très bien. Le plan d’endormir le Pokémon plante pour pouvoir en profiter est… une bonne idée en soit. Ce n’est pas une méthode que Maud aurait utilisé, mais voyant son dratatin tomber hors combat, elle peut difficilement la critique. « Bien joué ! » Ce n’est pas feint, c’est même accompagné d’un doux sourire pour la peine. « Ce n’est pas une technique que bien des challengers décident d’utiliser. » Et peut-être que ce serait quelque chose qui lui serait reproché dans une autre arène, mais il n’en est rien pour Maud qui décide simplement de rappeler son dratatin pour envoyer son remplaçant. Il faut qu’elle y reprenne goût après tout.

HORS RP
> Manternel est le deuxième Pokémon de Maud
Ailbhe J. Cassady
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Ven 19 Jan 2024 - 15:50

La sève des coquelicots
vs Maud Besnard
Un flux rougeoyant, aspirant le Dratatin dans la pokéball qu’elle tient entre ses mains. C’est peut-être seulement dans ma tête que tout ça semble si doux. Ou bien c’est encore à cause de ce contraste, violent, qui s’obstine et qui subsiste entre la voix d’la Championne et la brutalité d’mes attaques. Elle me félicite, et je me dis que c’est peut-être à cause de ça, aussi, à cause de ses lèvres qui se meuvent, et qui m’donne cette sensation bizarre que je suis, moi aussi, plus proche de celui que je suis lorsque je ne m’abandonne pas à la férocité, ou quelque chose comme ça. Je ferme les yeux, mes paupières s’abaissant sur mes yeux et sur mes pensées, à la manière d’un rideau qui tombe et qui s’effondre sur la scène, soustrayant les acteurs à tous les regards, avides de spectacle. Je n’suis pas tellement là pour me taper une psychanalyse. Alors je ne dis pas grand-chose de plus, et je le vois seulement qui apparaît, le Manternel, afin d’prendre la place de l’autre pokémon plante. Et c’Manternel, il prend un peu tout l’monde de vitesse, frappant mon Noadkoko de ses deux feuilles, comme des lames, et je m’dis seulement que la rapidité de cet insecte est prodigieuse, et hallucinante. Je vois à peine ses deux jambes jaunes qui bougent, et il est déjà là, devant moi, et l’gigantesque palmier vacille sous la force de sa frappe. Il est là et il semble s’octroyer le luxe de me regarder, l’insecte, et c’est comme s’il me jauger, comme s’il essayait de voir quelque chose à l’intérieur de moi, comme si le temps n’était plus vraiment un problème pour lui, et qu’il laissait volontiers cet encombrant fardeau peser sur les épaules des autres… Mes pupilles, elles s’écarquillent peut-être un peu. Comme si une petite pointe de panique venait les faire grossir et les étirer dans tous les sens. Comme si quelqu’un, ou quelque chose, venait d’souffler dans un grotesque ballon de baudruche…

Le Manternel disparaît, et il esquive la moindre attaque. Il surgit seulement pour revenir, encore et encore, à la charge. « Rackham, lance Protection ! » que je bafouille alors, un peu promptement. Un mur de lumière semble presque tomber entre les deux belligérants, mais ça n’semble pas suffisant. Ces deux feuilles sont des faux qui réduisent rapidement toute cette force psychique en charpie, et elles frappent le Noadkoko qui vacille de plus en plus, un peu comme s’il était pris dans l’cœur d’une tempête tropicale. Mes dents, elles attaquent l’intérieur de ma joue droite. Et j’finis par me résoudre et j’en viens à lâcher quelque chose comme : « Draco-Météore ! ». Et c’est comme un baroud d’honneur, finalement. C’est quelque chose que le Manternel ne parvient pas à éviter. C’est une nouvelle pluie de comètes violacées, entourées d’une aura plus violine encore, qui s’abat sur l’terrain. Le choc est peut-être moins monstrueux qu’les premiers, mais il est suffisant pour dégager de nouveau toute cette fumée, toute cette poussière, de laquelle émerge l’insecte, qui se penche légèrement vers l’avant, avant d’fondre infatigablement sur cet impressionnant palmier qui n’semble plus vraiment l’impressionner.

Rackham, il s’écroule, arrivant au bout d’ses forces, et croulant sous cette célérité et ces averses incessantes d’assauts. J’ai la mâchoire qui se resserre. Je suis peut-être bien accablé par la vision de ce géant qui s’effondre, comme un immeuble dont on dynamite les fondations. Je le rappelle dans sa pokéball, lui aussi, et c’est Castellano qui prend sa place au combat. Le Crocogril, il dodeline un peu, et sa démarche est peut-être toujours aussi maladroite, mais les flammes au-dessus de sa tête, elles, elles s’agitent dans tous les sens. Ses yeux, eux, ils sont braqués comme deux flingues prêt à faire feu sur le Manternel, dont les feuilles acérées de ses bras n’attendent plus que les indications de Maud pour faucher le crocodile de feu qui se tient gauchement devant lui. Et quand son corps se penche à nouveau vers l’avant, je commence seulement à comprendre quelque chose. C’est sa posture, et elle est là même à chaque fois. Alors il se met à fondre sur le Crocogril, qui n’sait pas tellement quoi faire. « Lance-flammes, que je lui demande alors, maintenant ! » Et un torrent de feu jaillit alors de cette gueule, grande ouverte, et les braises que Castellano portent sur le haut d’son crâne brillent peut-être plus que jamais auparavant. L’insecte, il disparaît quelques secondes là-dedans. Dans ce brasier. Dans ce ballet ardent, qui parvient à l’emporter. Il recule et il tombe, il se relève mais j’ai capté son rythme. Comme si tout cela n’était rien d’autre qu’une partition de musique, un simple solo de percussion. Et les percussions, c’est justement tout ce que ce jeune Crocogril adore…

Le Manternel, lui, semble avoir besoin de quelques secondes pour se remettre, mais je n’lui accorde rien de ce temps, qui devient soudainement un fardeau pour lui aussi. La chaleur de l’incendie, elle ne s’est même pas encore vraiment dissipé quand tout l’corps du crocodile s’écrase contre le sien, et l’projette un peu plus vers le fond de ce terrain. Il y a alors un filin d’soie tissé qui s’enroule autour de Castellano, et tout va vite, très vite, peut-être même trop vite. Les minutes, elles se contractent et elles se compressent en une poignée insignifiantes d’instants, et les deux faux du Manternel, elles se rapprochent déjà d’mon compagnon. Elles sont toutes deux luisantes comme autant d’bijoux en toc, et qu’importe. Ce n’est qu’une stupide histoire de partition. « Calcination ! ». C’est intense, et cruel. Un nouvel incendie entoure l’insecte, qui grimace et qui grogne, et qui n’a encore plus d’autre choix que de reculer. Castellano, lui, tourne son visage vers moi. Et il y a quelque chose dans l’fond de ses yeux, comme une lumière qui m’laisse penser qu’il a compris, lui aussi. Et c’est tout aussi bien comme ça. Quelque chose en moi commençait à espérer. Quelque chose à moi commençait à croire que tout ceci était plié, joué, et terminé. Que face à tous ces faux, les plantes finiraient par se flétrir. Mais le Manternel bat en retraite, retiré du terrain par sa dresseuse, et l’rugissement rauque et profond d’un Florizarre enterre ces espoirs, beaucoup trop maigres et rachitiques pour survivre…

Ses quatre pattes, imposantes et épouvantables, elles se posent sur le sol qui semble en frissonner. Toutes les parties d’mon corps tremblent un peu, elles aussi, et Castellano, lui, semble presque aussi insignifiant que tout ce qui l’entoure, face à ce monstre sortant tout droit du Crétacé, ou d’une autre époque comme ça. Et pourtant, il aboie, comme pour répondre à ce mugissement mésozoïque, et c’est comme une provocation absurde et insolente. Ils se toisent, l’un et l’autre, pendant quelques secondes, le Crocogril redoutant l’envergure du Florizarre, et le Florizarre se méfiant peut-être bien des flammes. De longues lianes se dévoilent, sinueuses, molles et intimidantes, s’agitant dans l’air comme dans un bassin d’eau de mer… J’entends les directives de Maud, et quelques secondes plus tard, le soleil semble briller plus qu’il ne l’a jamais fait jusque-là. Ses rayons, qui passent au travers de larges vitres pour venir se fracasser sur l’terrain, redoublent en intensité… Ils sont bizarrement menaçant, comme une longue canicule qui s’éternise dans le cœur, les poumons et les bronches de l’hiver… Quelques-uns s’écrasent sur ma peau, et j’retrouve quelque chose ressemblant à la chaleur de Callero, en plein mois d’Juin… Mes sourcils, ils se froncent, comme pour résister à cette soudaine clarté, mais aussi parce que je devine à peu près l’sort que ce nouveau soleil peut bien nous réserver, à Castellano et à moi. « Profites de ce Zénith pour attaquer avec Lance-Flamme ! » que j’lui demande alors, à ce Crocogril baignant, lui aussi, dans les lueurs de cet astre brûlant.

En face, le quadrupède encaisse l’incendie craché par le crocodile, et les flammes en ont à peine fini de s’étirer et de s’étioler que la gigantesque fleur sur le dos du Florizarre surgit, déployée et brillante, et que sa gueule s’ouvre à son tour… Je n’vois plus rien pendant quelques secondes… Et je m’sens un peu stupidement comme un Laporeille pris dans les phares d’une bagnole… Je bats des paupières, de nombreuses fois, avant d’pouvoir discerner quelque chose… et je sais même pas comment Castellano peut être encore là, debout, ni comment il se débrouille pour tenir sur ses deux pattes, mais il est là. Le Florizarre, lui aussi, il semble marquer un tant d’surprise, et je sens un feu qui brûle également à l’intérieur de moi. « Castellano, fonce avec Nitro-charge ! » Alors c’est tout son corps qui devient plus ardent que jamais, et toutes les flammes qu’ils portent comme une couronne sur sa tête qui sont plus folles encore. Il charge, traversant l’terrain à vive-allure pour frapper le Florizarre de toute sa vitesse. Mais le choc est rapidement encaissé, et déjà, des lianes jaillissent de l’énorme batracien pour s’enrouler autour du Crocogril. Elles l’entravent et elles l’enserrent, elles le soulèvent avant de l’projeter vers moi. Il retombe, plusieurs fois sur le sol, et je retiens ma respiration autant de temps, sans même vraiment m’en rendre compte… Il se relève. Et comme face au Manternel, il comprends que tout ça n’est qu’une question de rythme. Il esquive, il contre-attaque, il est dans les temps, il est joue selon cette nouvelle partition, il exécute un mouvement. Il trouve des mélodies dans toute cette cacophonie jurassique, il l’entend cette musique. Il est la musique.

Mais la symphonie, elle s’achève dans l’parfum de la fleur du géant. La symphonie se tait lorsque le sol commence à s’ébrouer, un peu comme un Ponchiot sortant d’une eau congelée. Et tout se met à vibrer. Je vois le grondement sourd de la terre qui tremble, et qui craque. Je vois le sol qui n’est plus rien que de la gelée, ou d’la guimauve, comme si tout était mou, et que plus rien n’avait vraiment de substance. Je vois mes muscles, mes os et mes émotions, et tout est un peu pris de spasme. C’est comme si l’monde entier entrait dans une grande crise d’épilepsie. Je vois une épaisse poussière qui se soulève de la terre, et, en relevant la tête, je n’vois plus grand-chose du tout. Je vois Capone disparaître dans un fatras tonnant de rocailles et d’fumée. Je vois les jambes de Kyra qui manquent de céder, et la princesse héritière qui s’apprête à chavirer comme un d’ces navires pris dans un cyclone. Je vois les autres, je vois les corps, je vois les cris, je vois la peur et la panique. Je vois les battements d’mon cœur qui s’accélèrent, et putain, c’est quoi cette tachycardie ? Je vois l’passé qui s’est inscrit à l’intérieur de moi, comme des tatouages préhistoriques, à l’encre et à l’os, comme avec un fer incandescent brûlant les chairs dans un sifflement. Ma respiration, elle est lourde et courte et difficile, et mes poumons sont comme pris sous une épaisse chape de plomb… Et quand j’parviens enfin à discerner ce qui est de tout ce qui était, le présent du passé, au travers de la poussière et d’la fumée, je me rends compte que plus rien ne tremble depuis plusieurs secondes déjà…

Je relève la tête, et j’entends qu’ça peste à l’intérieur de moi, et c’est l’seul bruit qui se fait entendre. Je me redresse, essayant d’foutre un peu de cette peur qui m’a paralysé les tripes dans une poubelle dans un recoin d’ma tête. Bordel… j’ai le regard perdu, et c’est comme un trousseau de clefs… je sais pas ce que j’en ai fait, je sais pas où je l’ai foutu… Je rappelle simplement Castellano, qui n’est plus en étant de combattre, dans sa pokéball… Tout ça, ça ne me ressemble pas. Et c’est peut-être un peu pour ça que tout c’qui était autour de moi essayait de m’dire que je n’étais pas ma place, lorsque j’ai débarqué là-dedans. C’est un peu comme s’il n’était pas question de celui que je suis, mais de celui que je tends à devenir. Depuis quand j’ai l’cerveau en miette ? J’attrape ma troisième pokéball, et Capone, mon Escroco, apparaît au milieu du champs de bataille. Il se tourne vers moi, visiblement dubitatif, et un sourire apparaît alors sur mon visage, avec un peu de retard, un peu de latence… « Je sais, je viens de comprendre que c’est un plan foireux, que je lui explique alors, mais ce n’est qu’un plan foireux parmi tant d’autre, non ? » Et il semble sourire à son tour, avec son museau remontant légèrement vers le haut, lui donnant cette dégaine arrogante qu’il arbore peut-être trop souvent. C’est comme si l’impressionnant Florizarre en face de lui ne l’impressionnait pas, et c’est quelque chose qui lui ressemble assez, cette désinvolture. Et la mienne, elle semble revenir un peu, elle aussi, surgissant des tréfonds de la terre comme un autre mort-vivant.

Une nuée de feuille prend son envol, et pique brutalement vers Capone pour pleuvoir sur lui. « Dévie l’attaque avec Tourbi-sable ! ». Emergeant du sol et poussé par le vent, une bourrasque de sable vient disperser les feuilles, qui retombent mollement. Sans que je n’ai véritablement le temps de dire quoique ce soit, l’Escroco profite de cette distraction offerte par cette petite tempête qui persiste, et il disparaît déjà dans les entrailles de la terre. De ses griffes, il se creuse un tunnel, devinant pertinemment là où j’voulais en venir avec tout ce sable. Ses pensées, c’est comme si elles précédaient les miennes, et il émerge déjà, de l’autre côté du terrain, dans un bond, pour frapper l’Florizarre de toutes ses griffes. Aussitôt, de nouvelles lianes émergent des racines de cette fabuleuse fleur plantée sur l’dos du terrible batracien, mais le crocodile parvient à les esquiver en se tordant sur lui-même, avant d’poser ses deux pattes sur le sol. « Balaye le terrain, Capone, que j’lui indique alors, et aveugle ce Florizarre avec un bon jet d’sable. » Son sourire, il me semble qu’il s’agrandit encore, tandis que sa queue projette encore un peu d’poussière dans les deux grands yeux d’son opposant, qui en vient alors à charger dans l’vide. « Aiguisage, que je lui indique alors, au crocodile, puis fonce avec Morsure ! ». L’Escroco se penche alors un peu vers l’avant, et il fond sur le pokémon plante. Sa mâchoire se referme sur l’une des pattes arrières du mastodonte, qui faiblit de plus en plus. C’est que les attaques de Castellano ont dû l’vider un peu d’ses forces, et qu’toute cette roublardise, c’est un peu un truc de Capone qui semble le dépasser. Et ce si bien que, lorsque le Florizarre s’écroule, quelques minutes plus tard, je vois l’sourire de l’Escroco qui ne trahit plus seulement une forme primaire d’arrogance, mais une envie presque carnassière de se battre, encore…


HRP
Le Manternel de Maud vient à bout du Noadkoko d'Alola d'Ailbhe. Castellano, le Crocogril d'Ailbhe, prend sa place sur le terrain. Mis à mal par les attaques de type feu, le Manternel est retiré du terrain au profit d'un Florizarre. Un Séisme finit par mettre le Crocogril d'Ailbhe hors-combat, non sans secouer psychologiquement le dresseur. Finalement, Capone, l'Escroco, arrive sur le terrain, et parvient à se débarrasser du Florizarre.


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Lun 22 Jan 2024 - 14:46

MAUD BESNARD

CHAMPIONNE PLANTE

La sève des coquelicots
team
Le dratatin ne peut pas tenir le combat et le manternel doit être envoyé pour affronter le dragon palmier. Ça fonctionne assez bien et Maud n’est pas peu fière de forcer un changement chez son adversaire. Ce n’est pas qu’elle doutait de son Pokémon ou quoi que ce soit, mais il faut dire que la différence de taille entre les deux est notable. Toutefois, la fierté est de courte durée, remplacée par une évidence : le crocogril qui est envoyé à sa place est un plus gros problème pour le Pokémon insecte-plante. Peut-être qu’elle aurait pu continuer en lui donnant de bonnes directives, peut-être qu’elle aurait pu s’entêter, mais ce n’est pas le genre de la championne d’Arsinoe. Non, elle préfère pivoter et envoyer un Pokémon qui pourrait davantage tenir contre le feu. En ce sens, son florizarre est tout indiqué et c’est donc lui qu’elle envoie sur le terrain dans une tentative de préserver le maternel un peu plus longtemps.

Et ça fonctionne, au moins en partie. C’est assez pour que le crocogril finisse par tomber. Elle est curieuse de voir ce qui serait le prochain Pokémon de son adversaire. C’est un escroco qui fait son apparition et vu le comportement du dresseur, il semblerait que c’est un Pokémon duquel il est proche. Ça devient vite évident aux yeux de la championne qui sourit. C’est le genre de chose qu’elle aime bien observer dans les combats, ça fait partie de ce qu’elle préfère voir chez celleux qui la défit. Et le lien entre le dresseur et le Pokémon apparait encore plus dans une complicité et les réactions du Pokémon. « Finalement on dirait que c’était pas un plan foireux. » Le tout avec un sourire lorsque son florizarre tombe au combat. Oh, elle aurait bien voulu qu’il tienne plus longtemps, mais bon, son rôle n’est pas de gagner, juste d’évaluer. « Vous devriez vous faire plus confiance. » Un commentaire qui s’applique à elle aussi, mais c’est un détail qu’elle taie. Elle essaie juste de contrer le malaise qu’elle croit avoir discerner chez le jeune homme. Au moins comme ça, elle se sent bien utile.

HORS RP
> Manternel revient sur le terrain.
Ailbhe J. Cassady
Rang B
La sève des coquelicots • Arène Solo MAGylht
ft. Rivaille, SnK
La sève des coquelicots • Arène Solo Krookodile La sève des coquelicots • Arène Solo 5_croc10 La sève des coquelicots • Arène Solo Totodile La sève des coquelicots • Arène Solo Yamper La sève des coquelicots • Arène Solo Gogoat La sève des coquelicots • Arène Solo Salandit
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Ailbhe J. Cassady
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Badge Plante
Vous avez vaincu le champion type plante. Ne prenez pas racine.
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Lun 22 Jan 2024 - 18:55

La sève des coquelicots
vs Maud Besnard
Le Manternel revient sur l’terrain, et les deux feuilles de ses bras luisent encore un peu plus fort sous ce nouveau soleil convoqué par le Florizarre. C’est comme une trainée d’étoiles dans la nuit, comme un défilé de feux follets pernicieux qui s’baladent… Mais il y a les griffes de l’Escroco qui brillent, elles aussi. Je sens comme une excitation dans l’creux de mon ventre, une tension, une envie d’rire. Mes épaules, elles se sont détendues, et peut-être bien que c’est un peu l’cas pour chacun de mes muscles. Vous devriez vous faire plus confiance, qu’elle dit, la championne de l’arène… Non, vraiment, je n’ai rien à faire ici, et ma présence est une absurdité en soit, et c’est cette sensation qui me suffit à dénicher une forme de plaisir dans tout ça. Je ne suis qu’une suite de provocation, et je crois bien que j’compte aller tout au bout d’mon inconvenance… Je sens la chaleur du soleil sur ma peau… Je contemple le Manternel que le feu a affaiblit… Mais il se redresse et il se pavane un peu dans toute cette lumière qui inonde le terrain, et il semble doucement reprendre des forces… Mon visage se penche vers mon épaule gauche, et Capone l’observe quelques secondes, lui aussi. C’est comme une forme de photo… synthèse… Et je n’ai même pas vraiment l’temps de réagir… Je vois à nouveau l’visage de Kyra, dans un recoin d’mon crâne, et elle tient une tasse de café entre ses doigts et je m’entends dire quelque chose qui ressemble à quelque chose comme ça : "Le temps, ça lui fera du bien". Je m’souviens que nous parlions du Chevroum à ce moment-là. Je m’souviens que nous parlions de lui, et que les semaines et les mois finiront bien par lui venir en aide, d’une manière ou d’une autre. Cela aussi passera, ouais. Et je n’avais peut-être pas vraiment tort dans l’fond, mais je me plantais de temps. Ce n’était pas le bon. Le temps dont il a besoin, c’est peut-être celui-là. Celui qui permet au Manternel de se régénérer un peu, et de guérir de ses blessures. Et putain, je m’sens subitement assez con de n’pas y avoir pensé auparavant…

Finalement, le plan est foireux, mais peut-être pas tant que ça. Il finit par porter ses fruits, et Maud, elle, m’apporte des réponses à des questions que je ne lui ai même pas encore posé. Alors, on peut bien clore cette confrontation. Capone et le Manternel, ils finissent par fondre l’un sur l’autre. Ils se propulsent vers l’avant et j’dois bien dire qu’ils se ressemblent un peu. La même façon de s’regarder, la même manière de s’pencher avant de passer à l’attaque, et ils se frappent l’un et l’autre, mais une nouvelle projection d’sable vient déstabiliser l’insecte. « C’est une ouverture, mon grand, que j’lance alors à l’Escroco, immobilise-le avec Tourbi-sable ! » Et la poussière et l’vent se lève à nouveau, dès l’instant où il frappe le sol d’une de ses deux pattes. Un cri du Manternel trahit sa surprise, et ce n’est rien d’autre qu’une nouvelle faille à exploiter. « Ravage-Rampant ! » L’Escroco se glisse alors derrière l’insecte, qui n’parvient pas à s’échapper de ce cyclone de sable, et il le frappe à nouveau. Ses feuilles comme des faux, elles s’agitent dans l’vide, jusqu’à ce qu’il puisse se dégager de l’emprise de la poussière. Et il contre-attaque. Un premier coup, touchant Capone de plein fouet, et l’renvoyant un peu dans les cordes. Je serre les dents, et lui aussi. Le Manternel, il charge déjà, ses deux feuilles croisées devant lui, mais le crocodile s’enfouit sous terre pour se soustraire à cette seconde attaque. Un nouveau tunnel, qui se fait attendre, et qui s’éternise. L’insecte scrute le sol, comme pour essayer de le trouver avant qu’il ne frappe, sans prévenir. Mais les secondes, elles s’écoulent. Et quand il surgit, l’Escroco, il le fait un peu comme un diable qui sortirait de sa boîte, et il ne frappe pas. Il s’élance. Il s’élance et il s’élève, et certains dans les gradins pourraient peut-être bien penser qu’il essaye de s’envoler, et il n’auraient peut-être pas spécialement tort, et qu’importe. Je comprends ce qui se trame dans sa cervelle… « Capone, lance Aéropique ! » Alors il se tourne encore sur lui-même, et retombe rapidement sur l’Manternel, surpris par cette attaque de type vol. Les griffes de Capone, elles lacèrent l’insecte, et elles semblent pas vraiment vouloir le lâcher… Et quand elles le font enfin, les deux pokémons semblent fatigués, blessés, à bout de force, se tournant tous les deux l’dos, et haletant. Il ne reste plus qu’à savoir lequel des deux s’écroulera en premier.

Capone, il vacille, et le voilà qui se sert instinctivement de sa queue pour n’pas flancher. Et le Manternel, lui, c’est avec son bras qu’il essaye de reprendre ses appuis. Mais il se dérobe sous son poids. Un silence, soudain pesant, puis un faisceau carmin venant doucement entourer l’insecte, qui disparaît. Tout se termine, simplement, un peu comme ça. Capone, i les tourne vers moi, et je hoche la tête, un sourire traversant mon visage, et il comprend alors. Il comprend que c’est gagné, il comprends qu’on se sort enfin de cette galère dans laquelle je nous ai stupidement foutu, et il trouve assez d’force dans le fond de ses entrailles pour sautiller sur place, et revenir sur moi. Un d’mes genoux s’pose à terre, et ma main, sur son crâne, pendant que je relève la tête vers la championne. « Je vais peut-être avoir l’air con de dire un truc aussi banal, que j’annonce avant qu’elle ne puisse en placer une, mais merci, j’ai pas mal appris durant cet affrontement... et c'est exactement ce que je suis venu chercher... » Ouais, je sens bien que j’ai l’air con, mais qu’importe. Je m’redresse, rappelant Capone dans sa pokéball après l’avoir félicité. « Disons simplement, que j’ajoute alors, en essayant d’éviter un peu les vulgarités, que c’était pas d’la tarte, mais, merci !» Et je n’sais pas si c’était vraiment la plus appropriée des expression en pensant à la manière dont j’avais bourriné avec Rackham pour m’débarrasser de son Dratatin, mais tant pis. Ce que j’ai dit, je l’ai dit. Et je n’ai plus qu’à attendre qu’elle me refourgue mon premier badge… Bordel, un badge… Ouais, je crois bien que j’ai un peu d’mal à réprimer un rire quand j’y pense… C’est sans doute que l’gamin que j’étais n’aurais pas cru un truc pareil, mais qu’il avait manifestement tort, une fois de plus.  



HRP
Le Manternel de Maud finit par tomber, et Ailbhe obtient ce qu'il était venu chercher. Non pas tant un badge, mais surtout des pistes de réflexions quant à la manière dont il pourrait aider son Chevroum...


Empire de Maeston
Rang EX
La sève des coquelicots • Arène Solo Ic_emp10
ft. sulfura
La sève des coquelicots • Arène Solo Arcanine La sève des coquelicots • Arène Solo 31_car10 La sève des coquelicots • Arène Solo Copperajah La sève des coquelicots • Arène Solo Clawitzer La sève des coquelicots • Arène Solo Machamp La sève des coquelicots • Arène Solo Corviknight
0
1865
Empire de Maeston
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Lun 29 Jan 2024 - 16:44

MAUD BESNARD

CHAMPIONNE PLANTE

La sève des coquelicots
team
Le manternel essaie tant bien que mal de résister aux attaques de l’escroco, mais il apparait vite évident qu’il ne pourra pas faire le poids bien longtemps. Il a déjà pris trop de coup au dernier affrontement, avant que Maud ne le retire du terrain pour éviter le pire. Il essaie au mieux et Maud tente de l’aider en ce sens, mais il finit par s’écrouler, ne laissant aucun doute quant au vainqueur de ce duel. La championne ne perd pas de temps pour le rappeler dans sa pokéball, tendant les trois pour qu’un.e suppléant.e vienne les récupérer et aller faire soigner les Pokémons. Elle se retourne ensuite vers le challenger, lui laissant un moment pour célébrer sa victoire avec son Pokémon avant de se rapprocher. Elle est heureuse d’entendre ce que le jeune homme lui dit et elle ne le cache pas. « Tout le plaisir est pour moi. » Elle ne sait pas trop ce qu’il a pu apprendre grâce à elle, mais elle prend le commentaire comme une petite bénédiction. Elle a du mal à se trouver depuis les attentats de Syene, elle se sent constamment sous l’eau, mais ça fait quelques matchs que ça va un peu mieux, qu’elle se sent mieux surtout.

Elle s’arrête à sa hauteur avant de lui tendre le badge qu’il a gagné. « Il me fait plaisir de te remettre le badge de mon arène, tu l’as bien mérité. » Elle lui adresse un sourire avant de poursuivre. « Je ne sais pas ce que tu étais venu chercher ici, mais si tu as besoin de conseil pour quoi que ce soit, n’hésite pas à me contacter. » Peut-être que c’est ce qu’il lui faut à elle, d’aider un peu plus les autres. Peut-être que ça l’aidera à se replacer comme championne. Quoi qu’il en soit, c’est une façon de garder la porte ouverte pour le jeune homme, si jamais il décide d’utiliser cette perche.

HORS RP
> Félicitations tu obtiens ton premier badge, celui de l'arène plante et 75 p$ !
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