Le cœur de la Meganium était complètement brisé.
Gento avait tenté de se renseigner, de voir si quelqu’un avait perdu un Meganium dans les environs. Mais la politique de l’Empire au sujet des Pokémon ainsi que le fait qu’elle avait été trouvée sauvage rendait la tâche compliquée. Le diplomate n’avait trouvé aucune piste. Il ne savait même pas si Asphodèle pleurait la perte d’un être humain ou d’un autre Pokémon. Il soupira.
Il avait décidé, en désespoir de cause, de faire le tour des cimetières de la ville. Nepthe était loin de la Pointe d’Artikodin, mais peut-être trouverait-il un indice, quel qu’il soit, quant à l’identité de la personne perdue par sa Meganium. Pour l’accompagner dans son deuil.
Il fit une fois de plus chou blanc, et ce même après s’être entretenu auprès des employés des cimetières, afin de savoir si certains des défunts possédaient un Meganium. Mais personne ne put lui répondre. Gento soupira, dépité, sans pour autant s’être attendu à trouver une quelconque piste. Chrysanthème gazouillait à ses pieds pour le rassurer. Après quelques instants, il la prit dans ses bras, et continua d’arpenter les rues de la ville à ses côtés. La Ptiravi semblait réellement inquiète au sujet de son dresseur depuis cette excursion en montagne avec Cynthia.
Son attention fut attirée par une pierre tombale, derrière une grille. Gento s’arrêta. Il était pourtant sûr d’avoir visité tous les cimetières de la ville. Pourtant, il se trouvait face aux portes d’un mémorial qu’il n’avait vu sur aucune carte. Après rapide inspection, l’homme se rendit compte qu’il était dans un cimetière pour Pokémon. Il haussa un sourcil. Les lieux de repos de ce genre n’étaient vraiment pas courants en Empire.
Sans vraiment réfléchir, il entra.
Chrysanthème était toujours dans ses bras. Il observait d’un air pensif chacune des tombes, gravées des noms des Pokémon disparus. Par respect pour les défunts, et sentant la gravité de l’endroit, la Ptiravi avait cessé de chanter. Elle se contentait de darder ses petits yeux en direction de son dresseur, l’inquiétude lisible sur son visage.
Bientôt, Gento reconnut une silhouette familière recueillie sur une des tombes. Une personne qu’il ne connaissait somme toute que très peu. Autant dire pas du tout. Pour autant il halta tout de même sa marche. « Bonjour. » Accompagné d’un salut respectueux, comme pour lui aussi payer hommage au défunt.
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