Les légendes du bayou

Après son aventure dans le bayou, Thaddeus Rosethorn avait fait halte à Arsinoe pour se reposer un peu et redécouvrir avec plaisir les joies de la civilisation et des repas sophistiqués.
La ville était très différente de Syène qu’il avait quitté plus tôt, elle était plus simple, plus calme et bénéficiait surtout d’une atmosphère vraiment unique qui la dotait d’un charme certain. Le comte n’avait que très peu l’occasion de s’y rendre et, même s’il ne pouvait pas se permettre d’y rester trop longtemps, car il fallait bien qu’il retourne au manoir pour s’occuper de ses affaires en suspens, toujours nombreuses et urgente, il comptait tout de même en profiter pour faire la lumière sur un mystère qu’il venait tout juste de se présenter à lui.
Il avait rencontré sur le chenal 10 un pokémon très mystérieux qu’il n’avait pas su reconnaître et qui ne correspondait à aucun pokémon recensé dans la région.
Il ne connaissait pas toutes les espèces et il n’était pas forcément aisé de trouver les bons renseignements sur les créatures les plus rares, mais il voulait tout de même un avis d’expert et donc, il s’était mis en tête d’en trouver un en ville.

Rapidement, le nom de Zaniyah Bello lui était parvenu aux oreilles, une professeure pokémon qui se spécialisait dans le type plante. Ce n’était pas forcément le cas du canidé qu’il avait rencontré dans le bayou, mais il n’était sûr de rien, il avait une partie de sa fourrure qui était verte en plus, il n’était peut-être pas si éloigné que cela de ce type.
Toujours était-il qu’il obtenu une adresse et qu’il alla sonner à la porte de la scientifique pour essayer de lui demander une entrevue :

- Madame Bello ? Je suis le comte Thaddeus Rosethorn de la région des lacs, j’aimerais m’entretenir avec vous si vous le voulez bien.

Comme il était en ville, il avait rappelé tous ses pokémons à l’exception de Jirika, la dracolosse, qui restait constamment en liberté à voler dans le ciel.
Il avait surtout en sa position, soigneusement rangé dans une poche dédié de son sac de voyage, deux dessins qu’il avait fait faire à son Alakazam, chacun représentant de façon précises les deux formes qu’il avait vu prise par l’être mystérieux qu’il avait rencontré.