Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Les flocons de neige tourbillonnaient doucement autour de Cyrène alors qu'elle se tenait devant le majestueux manoir des Solberg, son manoir d'enfance. L'air froid et calme semblait emprisonner le poids des événements récents, tandis que la jeune domestique, vêtue modestement d'une jupe longue et d'un haut couvrant, ajustait son manteau pour se protéger du froid.
Le manoir, imposant et orné, semblait avoir ses propres secrets dissimulés derrière ses portes. Cyrène sentait la nostalgie et la tristesse monter en elle alors qu'elle s'apprêtait à franchir le portail. La valise qu'elle tenait dans sa main était bien plus que du simple bagage physique. Elle portait avec elle le poids de ses préoccupations, de ses déceptions, de ses conflits intérieurs.
La neige, douce compagne de ce moment mélancolique, formait un tapis blanc sous ses pieds. Les arbres dénudés entourant le manoir semblaient se fondre dans le paysage hivernal. Cyrène, pourtant habituée à la vie dans cet environnement noble, se sentait étrangère, comme si quelque chose avait changé irrévocablement. Elle avait grandi et n'était plus la jeune adolescente qui partit à l'aventure lors de son service militaire. Elle n'était pas retournée là depuis son départ en service.
Elle inspira profondément, essayant de rassembler son courage avant de sonner au portail. Les secondes semblaient s'étirer alors qu'elle attendait, l'esprit tourmenté par les souvenirs d'une vie partagée entre les murs de ce manoir. La sonnette résonna, rompant le silence pesant qui entourait Cyrène.
Un domestique qui déblayait la neige non loin ouvrit le portail, ses yeux écarquillés en reconnaissant la jeune femme devant lui. "C'est Cyrène, Cyrène L. Elfead", annonça-t-elle d'une voix calme mais empreinte d'une tristesse que les domestiques pouvaient sentir. Les regards se croisèrent, et un instant d'hésitation plana dans l'air.
Elle remercia le domestique qui annonça la venue de Cyrène au personnel du manoir, avant de marcher lentement vers l'entrée, se trouvant plus loin. Se demandant si tout le monde allait bien.
Hildagarde était enfin sortie de sa période de deuil et avait pleinement retrouvé gout à la vie. Certes, cela était en partie due à ses pokemons et aussi à ses nouveaux « objectifs » qui réclamaient toute son attention mais tout le monde avait une manière différente de gérer ce genre de crise… Son planning était « léger » pour ainsi dire, en cette période de l’année. Les fêtes approchaient et elle pouvait se permettre de trainer un peu plus au lit que d’habitude… Chose dont elle ne se gêna pas, n’étant pas avare de sommeille récupérateur.
Alors qu’elle dérivait entre le sommeil et la réalité en ce matinée neigeuse, les pensées émergeantes d’Hilda se focalisaient sur ses nouveaux devoirs. Il semblerait que même en période de « vacance », elle ne pouvait pas complétement oublier ses engagements. Après tout, l’idéal serait de ne pas trainer, de se bouger, de valider ses compétences, confirmer son utilité et se faire bien voir à Genesis. Mais pas aujourd’hui. Pas ce matin en tout cas. La chambre d’Hilda était relativement fraiche, une fraicheur qu’elle combattait avec d’épaisses couches de couette sur son lit. Pas qu’ils n’avaient pas les moyens de chauffer la pièce, bien entendu, loin de là même … Mais pour le petit pokemon qui se tortillait de temps à autre sur le ventre d’Hildagarde, cela était en général plus confortable. La température du corps d’Ophélia, sa Frissonille, permettait à sa carapace de glace de ne pas fondre mais une plus grande température dans la chambre changerait sans doute la donne en plus de lui faire suer des perles.
Mais au final, grasse matinée ou pas, quand l’horloge interne d’Hilda sonnait, elle ne pouvait y réchapper. Elle bailla, remua un peu… Et finit par se redresser, poussant ses couettes hors du passage. La fraicheur de la chambre passa sur sa nuisette, la faisant frissonner un peu mais après s’être frotté les yeux, elle s’y sentait déjà habituée. Les effets secondaires de vivre à Venetiae surement. Elle regarda mollement autour d’elle en recherche d’Ophelia.
Puis elle réalisa et fouilla les couettes qu’elle venait de jeter en avant pour retrouver son gros vermicelle glacé qu’elle avait enseveli. Elle prit le pokemon dans ses bras, prenant quelques couvertures pour la tenir afin de ne pas se geler les mains sur sa carapace, la principale concernée encore un peu dans les vapes de s’être réveillée sous une avalanche de couverture.
« Vient là toi… Smooch-smooch-smooch ~ »
Puis après avoir répété de manière audible « Smooch smooch », elle vint bisouter la tête blanche de l’insecte. Ophélia savait que ce n’était pas la première fois et que ça sera loin d’être, soufflant des petits cliquetis récomfortant en réponse à l’affection de sa dresseuse et amie. Cependant, elle n’eut pas l’occasion de faire grand-chose de plus qu’on vient frapper à sa porte, soupirant un instant avec de petits yeux. « Déjà ? … Oui, entrez ? »
Un domestique passa sa tête au travers de la porte entre-ouverte. « Madame, on m’a demandé de vous faire part… Que Madame Elfead est là. »
Elle n’enregistra pas tout de suite l’information et demanda, un peu dans la brume. « Elfead ? … Oui, elle … Elle travail aujourd’hui, non ? »
« Non madame, CYRENE Elfead. »
Cela lui prit un autre instant avant de réaliser… Mais lorsqu’Ophélia vit le visage d’Hildagarde lentement s’illuminer, la chenille de glace sembla… Presque inquiète et vint se tortiller comme pour enfuir sa tête dans les couvertures, ayant une idée de ce qui allait arriver.
« C-Cyrène ?! Cyrène est là ?! Où ! Où ça ?! »
« Dans la cours, madame, elle traverse le jardin à l’heure actuelle, elle … Oh, on la voit de votre fenêtre. » Dit le domestique en pointant vaguement la fenêtre de sa chambre.
En une fraction de seconde, Hildagarde entoura sa petite Frissonille dans une couverture et sauta de son lit, enfila ses pantoufles, encore en petite tenue avant d’ouvrir la porte vitrée qui menait vers un tout petit balcon, sur le devant du manoir. Lorsqu’elle vit Cyrène au loin, son sourire s’élargit encore et sans réfléchir, elle monta sur la rambarde, laissant le domestique présent sans voix.
« Cyrèèèèèène !! ~ » Celle-ci cria pour se faire entendre avant de bondir dans le vide… A la grande panique d’Ophélia qui tortillait encore dans ses bras. Mais alors qu’elle faisait un majestueux saut de l’ange, elle prit son pokemon entre ses mains et le tendit vers le sol. « Ophélia ! Poudreuse ! » Et celui-ci ayant en réalité l’habitude de ce genre de folie compris ce que voulait Hildagarde … Commençant à cracher de la neige en quantité de sa bouche arrondie, créant très rapidement un gros mont de neige qui finit par amortir leur chute, Hildagarde roulant vers l’avant pour protéger son pokemon de la chute.
Le résultat ? Une Hildagarde frigorifiée qui se redressa avec d’épaisses couches de neiges ici et là sur son corps, dans ses longs cheveux, laissant rapidement Ophélia sortir de sa couverture pour la libérer au sol, titubant un peu vers la maid, grimaçante mais toujours toute sourire.
« Pfeuah… P-Pourquoi j’ai fait ça, moi ? Hihi … Cyrène !! » Et finalement, Cyrène se fit saisir à la taille pour un gros calin d’Hildagarde, la noble forçant son amie de toujours à se dandiner avec elle. « Ç-Ça fait si l-longtemps, ahah … B-Bienvenu à-à la maison, Cy-cy » Et immédiatement, elle la prit par la main, pointant vers le manoir. « V-Vient vite à l’intérieur ! Tu vas attraper froid ! »
Dit celle qui était couverte de neige et bégayante … La petite frissonille semblant secouer la tête d’embarras alors qu’elle remue vers elles. Tout aussi rapidement, la porte d’entrée s’ouvrit, dévoilant le même domestique à moitié terrifié, portant sur son épaule une couverture et dans ses bras une serviette pour Hildagarde. Mais il n’y avait pas de quoi paniquer pour la noble qui avait vu bien pire ne serait-ce que dans son service militaire seul.
« T-Tu dois t-tout me raconter de ce qui s’est passé d-depuis … Depuis ? Euh … » Elle se remémora un instant de la dernière fois où elles s’étaient vue… Changeant bien vite ses idées. « Enfin, ç-ça va ? Tu reviens ici pour les fêtes ? ~ »
Cyrène L. Elfead
Rang B
ft. Belfast - Azur Lane
2320
1020
Préouverture
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Cyrène franchit le seuil du Manoir Solberg, un endroit qu'elle n'a pas visité depuis une éternité. Les souvenirs affluent alors que ses yeux se posent sur les murs familiers et les décorations qui ont accueilli son enfance. La nostalgie s'empare d'elle.
Dans la cour, une silhouette familière attire son attention. Hildagarde Solberg, sa première Maîtresse, saute gracieusement depuis la fenêtre pour la rejoindre. Un sourire éclaire le visage de Cyrène alors qu'elles se serrent chaleureusement dans les bras. Les années n'ont pas altéré leur amitié, et le lien qui les unit semble intemporel.
“ Jeune Maîtresse, faites attention ! Vous pourriez vous blesser ! “ annonça la jeune servante inquiète.
"Merci Jeune Maîtresse, je suis heureuse de vous revoir également. " dit-elle, lui confiant son écharpe et son manteau pour ne pas qu’elle aie froid.
“ Je suis ici pour les fêtes, mais malheureusement, je dois repartir le matin du 25, mon Maître actuel m’attend et nous avons une grosse festivité prévue le soir-même avec notre groupe. "
Ensemble, elles pénètrent dans le manoir, où l'atmosphère chaleureuse des festivités de Noël se fait déjà sentir. On prit alors les affaires de Cyrène, elle même n’était pas habituée à être servie de la sorte par d’autres domestiques, mais c’était une invitée ici, cela la mettait quand même un peu mal à l’aise.
Peu après, le couple de femmes rejoignirent leur mères respectives, prenant le thé dans le grand salon, près du feu.
A la vue de sa mère, Cyrène sentit un réconfort instantané monter en elle. C’est bon, enfin, elle était rentrée. Son aventure pouvait marquer une pause.
La mère de Cyrène, Pénélope Elfead, une femme bienveillante dont le regard est empreint de tendresse, apparaît devant elle. C'est une rencontre chargée d'émotion après deux longues années de séparation. Cyrène fond en larmes en prenant sa mère dans ses bras, laissant éclater la joie et l'affection refoulées.
"Mère, tu m'as tellement manquée..." murmure Cyrène, sa voix étouffée par l'émotion.
La Mère de Cyrène, Pénélope Elfead, souria et caressa doucement la tête de sa fille.
“ Ah la laa… Bienvenue à la maison mon ange. Tu m’as manquée aussi. Tu vas bien ? Tu manges bien au Manoir Rosethorn ? Tu semble avoir perdu du poids… “
Sa mère, tout aussi émue, la serre contre elle, murmurant des paroles réconfortantes. Ces retrouvailles sont un moment précieux, une parenthèse dans le tumulte de la vie quotidienne.
Déjà inquiétée, Pénélope se demandait déjà ce qu’elle allait faire à manger pour sa fille, un plaisir qu’elle n’avait pas eu depuis longtemps. “ Assieds-toi ma chérie, on va prendre un petit déjeuner ensemble, je reviens. “ dit-elle en allant s’attaquer aux fournaux.
Ensuite, Cyrène se dirige vers la mère d'Hildagarde, une noble respectée. Elle s'incline respectueusement, échangeant quelques mots de politesse. Les premières étapes de son retour au Manoir Solberg sont empreintes de chaleur, d'affection et de la magie particulière des retrouvailles familiales.
“ Maîtresse Solberg, c’est un plaisir de vous revoir. J’espère que vous vous portez bien. Pardonnez mon arrivée impromptue. “
La Première Maîtresse de Cyrène était comme une seconde mère pour elle, qui a grandi dans ce manoir. La voir ainsi lui rappelait moult souvenirs.
Reprenant la main d'Hilda qu'elle savait un peu demandeuse, Cyrène souria à nouveau à tous.
" Désolée pour ces larmes, je me suis emportée, j'ai beaucoup sur le coeur en ce moment et j'avais vraiment besoin de rentrer un moment... "
"La seule chose qui pourrait me blesser, c-c’est de t’avoir loin de moi une m-minute de plus !"
Hildagarde ria de bon cœur, sincère dans ses propos et rayonnante malgré le froid qui la mordait. Elle accepta avec plaisir l’écharpe de la maid, non pas pour la chaleur que cela pouvait lui offrir mais parce que c’était celle de Cyrène et personne d’autre. Ayant grandi ensemble, Hilda n’a jamais réussi à la considérer comme une servante et lorsque celle-ci décida de suivre la même voie que sa mère et confirmer son statut, rien ne changea pour la noble qui de tout temps n’était pas fan des différences sociales au manoir. Encore aujourd’hui, elle était heureuse de voir que malgré les politesses de Cyrène, ce sentiment semblait partagé.
"T-Tu reste ici autant que tu veux, Cy-cy ~ O-On pourrait même t’accompagner j-jusque là…"
…
Un petit rinçage et une couche de vêtement supplémentaire plus tard, les deux jeunes femmes ont rejoint joyeusement le salon où elles retrouvèrent leur mère respective pour une tasse de thé. Du moins, Hilda avait toujours le sourire, tenant sa copine et pour ainsi dire sa petite sœur de toujours bras dessus bras dessous jusqu’au moment où Cyrène voulu rejoindre sa mère. Elle comprenait bien que c’était important pour elle, la lâchant pour simplement rejoindre sa propre maman, Kriemhild Solberg, et laisser aux Elfead du temps rien qu’à elles. Entre Hildagarde et Kriemhild, l’ambiance était plus distante mais il n’y avait rien d’anormal à cela. En plus d’être assez stricte, Hildagarde avait le luxe de la voir tous les jours, elle. C’est avec amusement et tendresse que la jeune comtesse assista aux retrouvailles de sa jeune amie avant que Cyrène ne revienne vers elle et sa mère pour saluer cette dernière. La grande et élégante dame brisa son air un peu froid pour sourire un peu face à l’enfant de sa plus fidèle servante et vint lui pincer une joue, un geste qui rappelait ses manières lorsque Cyrène était encore toute jeune et qui était un signe de sermon tout autant qu’une marque d’affection.
"Moi aussi je suis heureuse de te revoir, Cyrène. C’était certainement plus calme lorsque toi et ma fille n’étiez pas ensemble pour faire des folies … Mais ne t’excuse pas. Cette demeure est autant la mienne que la tienne."
Puis Hilda tendit instinctivement la main vers sa copine de toujours lorsqu’elle s’approcha, toute sourire et des étoiles dans les yeux. Elle avait raison, la comtesse en était demandeuse, surtout après tant d’année. C’est une marque de profonde amitié que de constater que rien n’a changé et ce, malgré des années sans se voir. Hilda la fixa et hocha la tête à ses paroles.
"Et bien tu auras quelques jours pour vider ton sac alors, Cy-Cy ~ Tu verras, on va se balader ensemble, jouer à des jeux de société comme à l’époque et plein d’autres choses encore dépendant de ton humeur !" Puis elle se glissa à son oreille pour lui dire des mots rien que pour elle et non pour leurs mères. "Maintenant qu’on est toutes les deux adulte, plus rien ne nous est interdit … !"
… Ignorant elle-même l’insinuation qu’elle venait de lui glisser, parfois trop innocente pour son propre bien, elle se contenta de lui sourire dans un effort de la rassurer le plus possible. Après tout, si elle avait beaucoup sur le cœur, cela veut dire que quelque chose s’était passé et qu’elle se sentait mal mais c’était un sujet qu’elle gardera pour quand elles seront seule.
La petite famille s’installa à une table, pas trop loin d’une imposante cheminée, essentielle à Venetiae et pendant que Pénélope préparait le petit déjeuner pour elles, Hilda eut un déclic.
"Oh ! Oh non, Ophélia ! J’ai oublié ma Ophélia !"
Et elle déguerpit presque en faisant tomber sa chaise. Kriemhild Solberg soupira un peu en voyant sa fille oublier ses manières et sa maitrise. Ce n’était pas grave puisqu’elles étaient dans l’intimité de la famille mais il était connu que l’artistocrate matriarcale aurait préféré réussir un peu mieux son éducation. Pas qu’elle l’air échoué, Hildagarde se comportant mieux en société mais elle avait toujours cette crainte qu’Hilda paraisse avoir un comportement déplacé qui lui attirerait des problèmes dans ce milieu basé sur l’apparence.
"Intenable, comme d’habitude … Dans tous les cas, Cyrène, après toutes ces années, j’espère que tu as réussi à trouver ta place chez les Rosethorn ou ailleurs. Tu travailles toujours pour eux, n’est-ce pas ? Je me souviens qu’on en a brièvement parlé à l’enterrement de mon défunt mari."
Le temps que Cyrène réponde, Hildagarde revint dans la pièce, un léger vent froid l'accompagnant alors qu'elle revenait du jardin avec sa grosse chenille des glaces en mains. En effet, le pokemon était trop petit et voir même potelé pour pouvoir suivre les deux humaines à la même allure jusqu'à la porte mais Hildagarde avait pour excuse qu'elle était trop frigorifiée pour avoir réfléchit à ce détail. Heureusement qu'Ophélia est un pokemon glace ne craignant pas l'extérieur, ne semblant pas particulièrement vexée de cet oublit. Cela n'empêcha pas la jeune dresseuse de faire des gouzi-gouzi comme pour masquer son oublit et son embarras.
"Ahahah, ah ... Regarde Ophélia ! Cyrène est revenue à la maison ! Tu lui as manqué, tu sais ? Regarde !"
Et elle tendit la frissonille près du visage de la maid, le pokemon agitant ses petites mandibules rondes en de petits cliquetis qu'Hilda trouvait adorable... Venant déja attraper une mèche de cheveux à sa portée pour doucement la machonner sans la lui arracher ou même la couper mais la libérant avec une fine couche de glace là où elle la prit entre ses mandibules. Un rire attendrit d'Hilda avant de déposer son pokemon dans les bras de sa meilleur amie, celle-ci se sentant rapidement comme chez elle en sa compagnie, connaissant aussi très bien la servante.
"Et du coup, c'est quel genre de festivité qui t'attend, le 25 ? Noël, je me doute, mais c'est quoi ? Si c'est un bal, tu DOIS m'y ammener ~"
Après tout, Hilda adorait les bals et brillait toujours durant ce genre d'évènement... Même si elle avait clairement deux pieds gauche.
Cyrène L. Elfead
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Préouverture
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
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Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Se faisant un peu tirer la joue par une femme qu’elle considérait comme sa seconde mère, Cyrène avait l’impression de retourner en enfance. C’était le geste qui montrait qu’elle faisait quelque chose de pas bien comme mettre les couverts du mauvais côté ou des bêtises d’enfant avec Hildagarde.
Peu après, quand Hildagarde souffla des bêtises à Cyrène, celle-ci lui répondit de la même manière.
“ Jeune Maîtresse, je ne pense pas pouvoir affronter encore Madame Votre Mère même adulte, elle a encore ce pouvoir que possèdent toutes les mamans je le crains… “ souffla-t-elle dans l’oreille d’Hildagarde.
La jeune Elfead, assise à la table bien garnie du manoir Solberg, savourait un moment de réconfort auprès de sa famille. L'atmosphère chaleureuse de la pièce, illuminée par la lueur de la cheminée, contrastait avec la tristesse qui avait accompagné Cyrène ces derniers temps.
Reprenant une bouchée de saumon fumé, la domestique en congé sourit chaleureusement à Kriemhild, ayant perçu les regards inquiets de sa mère et de la comtesse Solberg concernant sa situation chez les Rosethorn,.
"Ne vous en faites pas. Monseigneur Rosethron est un homme remarquable. Sa promotion récente en tant que Marquis est une preuve de sa compétence et de son dévouement envers l'Empire. Il est également respectueux envers son personnel, y compris moi-même, et veille au bien-être de chacun au manoir. Sa noblesse d'esprit et son engagement envers l'amélioration de la société sont des qualités qui m'inspirent au quotidien."
Cyrène poursuivit, partageant des anecdotes de la vie quotidienne avec Thaddeus, soulignant son sens de l'humour, sa générosité et son respect envers chacun. Elle insista sur le fait que le Domaine Rosethorn était un endroit où elle se sentait véritablement chez elle. Elle avait des étoiles dans les yeux quand elle parlait de son Seigneur qu’elle respectait grandement et rougissant un peu en parlant de lui.
"Je suis reconnaissante pour l'opportunité de servir le Marquis. Soyez assurées, que je suis entre de bonnes mains." conclut Cyrène avec un sourire confiant, espérant dissiper les inquiétudes qui pouvaient subsister dans le cœur de sa mère et de la comtesse Solberg.
C’est alors qu’un pokémon se posa sur elle. Le Frissonile d’Hildagarde.
“ Ooooh qu’elle est adorable ! Tu es mignonne toi ! “ dit-elle en laissant le pokémon aller sur ses genoux. “Oh mais j’y pense !” Elle libéra alors ses propres pokémons dans le manoir qui avaient fait tout le voyage et n’avaient pas mangé également. Parmi eux son Mélodelfe effrayant qu’à l'époque et qui n’était qu’un Mélo taciturne, mais toujours aussi silencieux. Son Lucario fidèle au poste, un Togekiss et enfin un Mentali, Noctali et Givrali.
“ Ce sont mes compagnons, ils m’ont beaucoup aidée lors de mes péripéties. Travailler au Manoir m’a donné l’occasion de recruter de nouveaux camarades. A part mon Lucario et mon Mélodelfe je sais que ce sont des nouvelles têtes pour vous huhu. “
Le petit déjeuner copieux prit fin, mais Cyrène, nostalgique, ne put s'empêcher de se remémorer des souvenirs d'enfance. Elle tourna son attention vers Hildagarde et lui demanda, avec une pointe de curiosité, si sa chambre d'enfant existait toujours. "Je me demande ce qu’est devenue ma chambre. Les murs doivent résonner des rires de notre jeunesse, l’avez vous mise à disposition d’une autre servante comme je l’ai demandé quand je suis partie ?" murmura-t-elle avec une touche de mélancolie.
C’est alors que sa mère, qui n’avait fait qu’écouter sa fille depuis le début du repas, prit enfin la parole.
“...Je suis navrée ma chérie, mais ta chambre est encore là, je n'ai réussi à se résoudre à la ranger. Et tout le monde a respecté mon souhait que tu aies encore ta chambre à toi pour que tu aies toujours un point de chute. Pardonne-moi. “
C’était les paroles d’une maman qui avait eu beaucoup de mal à faire le deuil du départ de son enfant. Même si il fallait laisser les enfants quitter le foyer, ce fut un moment très difficile pour Pénélope Elfead, encore plus du fait que Cyrène est sa seule enfant qui a bien voulu apprendre le métier de Domestique, ses frères et sœurs sont partis travailler avec leur père à la Capitale. Le lien entre Cyrène et Pénélope était fort et cette dernière avait pleuré puis déprimé des jours durant après que Cyrène soit partie et aimerait au fond de son cœur que sa fille reste au manoir à travailler ici.
“ Ce n’est pas grave Mère, ne t’en fais pas. “ annonça Cyrène compréhensive.
Voulant naturellement et par conscience professionnelle aider sa mère et les autres servantes à débarrasser le repas après chaque assiette, elle fut interrompue par les autres domestiques qui lui firent comprendre que ce n’était pas le moment et qu’elle devait juste profiter aujourd’hui. Elle resta donc assise avec Hildagarde à côté d’elle et avec Kriemhild.
“ Demain d’ailleurs, je suis prête à aider au Manoir, j’ai même emporté une tenue de domestique au cas où ! “
« Tu apprendras un jour que le statut sociale n’est pas réellement un facteur pour déterminer si une personne est, pour le dire grossièrement, « bonne » ou « mauvaise ». Mais si c’est le cas, alors je suis soulagée pour toi, Cyrène. »
Kriemhild ne pouvait que se fier à ses paroles, elle-même ne connaissant que très peu la famille Rosethorn. Après tout, tous les aristocrates ne se côtoyaient pas nécessairement mais elle savait au moins que ce jeune seigneur réussit à grimper assez d’échelon pour se hisser au titre de Marquis.
… Lorsque Hilda revint pour les retrouvailles avec Ophélia, celle-ci ricana tendrement en voyant son pokemon favoris et son amie favorite se retrouver, la petite Frissonille pressant sa tête blanche contre le ventre de Cyrène. Un bon moyen d’oublier l’acrobatie de tout à l’heure, un calin avec quelqu’un de familier. Mais du côté de la jeune comtesse, elle se redressa immédiatement lorsque Cyrène sortit ses Pokémons de leur prison, des étoiles plein les yeux.
« Cyrène ! Ils sont tous adorable ! » Et elle se précipita vers eux, donnant une légère caresse sur la tête de Tatl, connaissant un peu la bête depuis leur enfance ensemble. « Bonjour Tatl ! Ça fait longtemps ! » et elle passa vite au suivant en sachant que Tatl ne serait pas des plus réceptive à son enthousiasme ou son affection tactile. « Teal ! Calin ~ »
Mais alors que la jeune femme avait abandonné le repas pour papouiller les pokemons présent dans cette pièce de vie, la réelle maitresse des lieux sembla pousser un soupir las. D’une expression proche de « certaines choses ne changent jamais » et en l’occurrence, cette chose en question était qu’entre Hilda et Cyrène, on ne cesse de sortir toute sa ménagerie sur les tapis propre du manoir. Elle qui a été élevée dans les traditions pure et dure de l’empire, elle laissait Hilda à son amour des pokemons, d’avantage heureuse de la voir ainsi que lorsqu’elle était terrifiée d’eux mais sans comprendre ce changement drastique entre peur et amour inconditionné. Elle-même limitait ses interactions avec les pokemons mais elle avait appris à évoluer avec son temps.
« … Oui, ils sont adorable, Cyrène. La prochaine fois, peut-être pourrions-nous faire tous connaissance … Hors de mon salon. » Puis elle jeta un coup d’œil à sa fille qui tournoyait avec le givrali dans ses bras. « Hildagarde, s’il te plait, tes manières … »
Celle-ci s’arrêta et sourit à sa mère, portant le Givrali dans ses bras. « Roh, maman, ça va. Ce n’est pas une visite officielle. On est entre nous, non ? ~ »
Peu après, elle revint s’installer à table en ayant, sans gêne, kidnappé le givrali de Cyrène pour le porter sur ses genoux pendant qu’elle picorait dans son assiette, bien trop survoltée par cet événement pour réellement apprécier un repas. Cependant, elle prit un air espiègle quand son amie de toujours demanda à propos de sa chambre. « On a essayé mais quelqu’un n’a pas voulu ~ » Puis elle rajouta, après les excuses de Pénélope. « Je pense que tu auras une chambre ici pour toujours, du coup ! » Dit-elle avec un large sourire, cette idée la ravissant également.
Hilda s’était forcée à s’habituer toute sa vie à être servie comme les servants le faisaient aujourd’hui encore en débarrassant les assiettes. Elle détestait être ainsi mise sur un piédestal, sans doute parce qu’elle l’a toujours été toute sa vie et comme le dit l’expression : l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Mais elle se tourna tout de même d’un coup sec vers sa Cyrène adorée lorsque celle-ci proposa (encore) son aide.
« Ah non, pas question ! » Et elle lui prit une main pour l’entrelacer avec la sienne, la fixant d’un air faussement bougon. « Tu ne nous sers pas et tu n’es plus en formation ici non-plus. Tu es chez toi. Alors tu vas profiter de tes vacances ici en tant qu’invitée ou simplement de résidente … Et tu vas cesser de m’appeler « jeune maitresse » également, compris ? »
Kriemhild surenchérie, si ce n’est de manière bien moins expressive bien évidement. « Hildagarde a raison. Je suis sûre que tu travailles déjà énormément auprès des Rosethorn. Ton séjour ici ne doit pas rajouter à cet épuisement. »
…
Après le repas et les retrouvailles, Hildagarde fut prompt à kidnappé Cyrène (comme elle semble si douée pour le faire) afin de rejoindre la chambre de la maid qui n’avait pas bougé depuis des années. La tenant par la main et la tirant un peu pour lui faire déplier ses bagages, la petite noble ouvrit la porte avec extravagance et tendit la main vers l’intérieur d’un air de faire « Tada » face à cette pièce qui n’avait même pas un gramme de poussière dedans, merci aux bons soins de Pénélope.
« Le château de la princesse a été préparé, rien que pour elle ~ »
Une fois qu’elle fut rentrée, Hildagarde ferma la porte derrière elle et quelques secondes plus tard, quand Cyrène déposa ses bagages et retira ce qui lui servait de manteau pour se protéger du froid extérieur… Hilda la poussa sans réelle brusquerie sur le lit et grimpa dessus avec elle pour se coucher contre elle dans une position très intime, Hilda posant un coude contre le matelas, près de la tête de la servante pour venir soutenir son propre visage au-dessus de celui de Cyrène … Son sourire et son dynamisme mourant un peu pour pouvoir s’exprimer avec elle en toute sincérité, loin de la famille ou même de leur pokemon.
« … Tu m’as terriblement manqué, Cyrène. » Elle lui embrassa la joue avant de redéposer son visage dans sa main. « Mais aujourd’hui n’est pas à propos de moi. Toi, ça va ? Je suis contente que tu sois là mais j’ai l’impression que venir ici n’est pas totalement innocent… Je me fais des idées ou bien t’ai-je imaginé un peu triste en arrivant ici ? »
Cyrène L. Elfead
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Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
“ …Bon très bien, je n’insisterai pas. Merci pour tout Maîtresse Solberg, et Jeun…Hildagarde. “ annonça la servante qui faisait la moue de ne pouvoir aider comme l’impliquait son métier.
Peu après, la Domestique se leva et suivit son amie à travers les couloirs familiers du manoir. Hildagarde la conduisit jusqu'à une porte en bois richement ornée, ornée de motifs délicats. Lorsqu'elle ouvrit la porte, Cyrène découvrit avec émotion la chambre qui avait été la sienne pendant son enfance.
Les murs étaient toujours peints de la douce teinte pastel qu'elle avait choisie à l'époque, les étagères étaient remplies de livres et de souvenirs précieux, et le mobilier, bien que légèrement vieilli, conservait son charme d'antan. Une vague de nostalgie l'envahit, ramenant des souvenirs enfouis depuis longtemps.
Cyrène s'approcha du bureau, où des dessins qu'elle avait créés dans sa jeunesse étaient soigneusement encadrés. Elle se remémora les heures passées à rêver, à imaginer des mondes fantastiques, assise à ce même bureau. Les souvenirs affluaient, faisant briller ses yeux d'une lueur mélancolique.
"Je ne peux pas croire que vous ayez conservé tout cela. C'est comme si le temps s'était arrêté ici…”, murmura Cyrène, ses yeux parcourant chaque recoin de la pièce chargée d'histoire.
La soubrette fut alors poussée gentiment sur le lit par la femme qu’elle considérait comme une grande soeur. “ Aaah ! Jeune Maîtresse voyons… “
Elle prit place sur son lit, ressentant l'émotion de retrouver un morceau de son passé qui demeurait inchangé malgré les années qui s'étaient écoulées.
“ Vous m’avez manquée aussi. Je suis contente d’être rentrée. Je voudrais juste que le temps s’arrête quelques jours. “ disait-elle sur le lit, regardant le plafond de sa chambre. On pouvait y voir un tas de photos collées au plafond.
“ Je vais bien, en soi oui, je vais bien. Mais… “
Une fois couchée sur le lit, laissant Hildagarde caresser doucement ses cheveux, Cyrène ressentit le besoin de partager le poids qui pesait sur son cœur. Elle prit une profonde inspiration avant de commencer à expliquer ce qui la tourmentait.
"Vous savez, ces derniers temps, les choses n'ont pas été faciles pour moi. J'ai eu une dispute avec le Marquis Rosethorn, mon Maître actuel", commença Cyrène d'une voix chargée d'émotion. "Cela me fait mal. Je ne comprends pas pourquoi il cherche à créer une distance entre nous, à maintenir une barrière. C'est comme s'il voulait que je reste à ma place de domestique, sans franchir ces limites invisibles malgré le fait que nous avons affronté plusieurs situations dangereuses ensembles."
Cyrène poursuivit, exprimant également ses préoccupations liées à la Menace Obscure qui planait au-dessus de leur quotidien.
"Et puis, il y a cette menace obscure. Ces événements me tiennent éveillée la nuit, me faisant craindre pour l'avenir. Je crains que nous ne soyons pas prêts à affronter ce qui pourrait arriver, j’ai combattu avec le Marquis Rosethorn et Son Altesse Impériale Lavinia le Sulfura en mode obscur, sans l’intervention de Sa Majesté Impériale, je serai morte.", ajouta-t-elle avec un soupir.
Enfin, Cyrène prit la main d'Hildagarde, plongeant son regard dans le sien avec une sincérité palpable.
"Jeune Maîtresse, Hildagarde, je vous fais confiance plus que quiconque. Est-ce que je peux vous confier un secret, un poids qui pèse sur mon âme, et être certaine que tu le garderas jusqu'à la tombe ?"
Après sa demande, Hildagarde resta au-dessus d’elle dans le lit, à l’écouter essentiellement vider son sac… En la sentant émotionelle, Hilda eut le réflexe de simplement poser une main contre la joue de Cyrène, la fixant avec un peu d’inquiétude. Après tout… Elle aimait tellement cette femme. Sa copine de toujours, sa petite sœur, sa protégée. Qu’importe ce qui la tracasse, qu’elle soit tracassée de base est ce qui lui faisait un peu mal au cœur.
« Cyrène… Ma choupette. Une chose à la fois, attend.» Elle lâcha sa joue pour à la place saisir une de ses mains et lui embrasser le dos de celle-ci. « Je ne sais pas tout ce que vous avez vécu avec le marquis… Mais si tu as clairement dévoilé tes sentiments pour lui et qu’il les a rejetés… C’est… Malheureusement son choix. Si tu n’as PAS fait ça, et bien... Je suis d’avis que la sincérité règle beaucoup de chose, tu auras une finalité quelque part, au pire. »
La vérité était qu’Hildagarde était mal placée pour donner des conseils. Elle n’a jamais réellement VOULU s’engager dans une relation avec qui que ce soit. Elle ne cherchait pas cela, par le passé. Ne trouvant pas la bonne personne si ce n’est … Bref. Mais elle voulait apaiser sa douce d’une manière ou d’une autre.
« Je sais que ça fait du mal pour l’instant mais aussi … Nul à dire que cela est, la douleur va passer Cyrène. Et puis, je serais là pour te tenir la tête hors de l’eau, autant de temps, autant de fois qu’il le faut. Car entre toi et moi, c’est à la vie et à la mort, Cyrène ~ » Elle lui adresse un doux sourire, revenant lui embrasser la main plusieurs fois, tout plein tout plein. « Quand à la menace obscure, je ne m’en fait pas trop… L’homme a survécu à tellement de choses, Cyrène. On arrivera sans l'ombre d'un doute à la repousser, cette menace! Et quand bien même, si on est réellement destiné à échouer, alors il faut profiter de chaque instant d’autant plus ! Et puis, vu ce que tu me dis, tu peux avoir la certitude que je t’accompagnerais à partir de maintenant. Je veux dire … Risquer ta vie comme ça ?? »
Et elle se redressa un peu pour mieux la fixer, prenant un ton plus amusé, faussement boudeur. « Et tu ne m’as rien dit ? Pas un message, pas un petit quelque chose pour me faire comprendre que tu as besoin d’aide ? Alors maintenant, c’est MORT Cyrène. Je vais plus te laisser vagabonder chez le méchant Rosethorn comme ça, toute seule ! Maintenant on reste en contact et on partira à l’aventure ENSEMBLE, d’accord ?~ »
Puis elle se reposa sur ses coudes, de chaque coté de la servante, se tenant le visage en la fixant avec ce même sourire accueillant et léger, remuant ses pieds en l’air comme une adolescente.
« Aller, vas-y. Dit à ta « jeune maitresse ». Tu sais bien que si tu me le demande, je garderais le plus honteux de tes secrets. Pas de jugement avec moi, hmm ? ~ »
Cyrène L. Elfead
Rang B
ft. Belfast - Azur Lane
2320
1020
Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
“ Mes…mes sentiments ? Haha ne blague pas voyons, je ne pense pas que ce soit ça, et puis je ne suis qu’une domestique et lui un noble, il n’y a aucun monde où je pourrais être son égale… “ disait-elle dans un soupir mélancolique.
Elle laissait Hildagarde jouer avec son corps comme quand elles étaient plus jeunes. Ces contacts tactiles la rassuraient grandement. “ Tu as raison ! Je te servirai toujours, si les choses avaient été différentes j’aurais travaillé pour toi dès le début haha ! Comme nos mères. “ Il était vrai que les mères des deux jeunes filles étaient amies à la base et que par des circonstances la mère de Cyrène avait fini par travailler pour la mère d’Hildagarde pour prendre soin de son amie.
Dans la quiétude de sa chambre, Cyrène se retrouvait avec son amie de toujours, Hildagarde. Les lumières tamisées créaient une ambiance apaisante alors que les deux amies étaient confortablement installées sur le lit. Cyrène se sentait en confiance avec Hildagarde, comme toujours, et elle sentait que c'était le moment de lui révéler ses secrets les plus profonds.
"Hum…en vrai tu pourrais venir en tant qu’invitée oui Hildagarde, on reçoit souvent du monde, que ce soit d’autres nobles ou des relations importantes" commença-t-elle d'une voix douce, "Mais pour mes aventures…je ne veux pas que tu sois en danger, regarde." Elle marqua une pause, laissant un moment de silence suspendu dans l'air. Puis, avec un mélange d'excitation et d'appréhension, elle sortit de sa poche un petit badge en or.
"C'est mon badge d'or de Genesis. Je fais partie de cette organisation secrète depuis un moment maintenant."
Elle sortit le précieux insigne doré, le tenant entre ses doigts avec une certaine gravité. "Je n'ai jamais eu l'occasion de te le dire, mais je sais que je peux te faire confiance, Hildagarde. Tu es la seule personne de ma famille à qui j'ai choisi de révéler cela."
Cyrène regarda son amie avec un mélange de nervosité et de soulagement, attendant sa réaction avec attention.
“...et c’est pour mon Maître le Marquis Rosethorn que j’ai choisi de rejoindre l’organisation, je ne savais vraiment pas dans quoi je m’engageais au début. Enfin voilà, tu sais tout. Si jamais tu le révèles à qui que ce soit, même à nos mères je ne ferai plus ton petit déjeuner pendant un an ! “
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» Et immédiatement, elle la prit par la main, pointant vers le manoir. « V-Vient vite à l’intérieur ! Tu vas attraper froid ! »