Il eut un sourire en réalisant ce qui lui avait fait peur. Un petit zarbi qui est bien loin des murs que son espèce longe habituellement. La pauvre créature ne semble pas en grande forme et Pierro s'étonne de la voir tomber dans le sable comme une masse, comme s'il était épuisé, au bout de ses forces. Peut-être cherchait-il quelque chose, comme de la nourriture qui lui manque depuis trop de jours. Le jeune homme s'en approche en faisant de doux sons pour le rassurer, le voyant trembler, son oeil ayant de la difficulté à rester ouvert. Da Silva prit le temps de s'agenouiller et glisser ses doigts dans le sable avant de le soulever. Il penche un peu ses mains vers la gauche, vers la droite, vers l'avant, observe le pokémon sous différents angles. Il ne semble pas avoir de blessures physiques, mais quelque chose de va clairement pas. Alors, il se lève et retourne vers ce campement où se trouve le groupe qu'il doit guider.

— Faites place.

Sa voix est calme, il semble savoir ce qu'il fait. Les autres sont surpris de le voir avec un pokémon ancestral entre les mains et se rassemble autour de lui, analysant ses gestes. Le jeune garçon le dépose sur une couverture puis fouille dans son sac. Dans un petit bol, il verse de l'eau, l'approchant du pokémon pour qu'il s'y abreuve. Pierro se met alors à faire un alégorie à son groupe, rappelant comment il est important de prendre soin de son corps pour pouvoir prendre soin de son âme, qu'il est important d'écouter ses besoins avant de finir dans un tel état et que si on y arrive pas, il faut trouver l'aide nécessaire comme le zarbi était venu vers lui. Il prend un bocal contenant des bouchées pour son Hoothoot, de petites boules brunes qu'il avait façonné lui-même, contenant toutes sortes de nutriments, et en fait de plus petits morceaux, les déchirant entre ses doigts avant de les mettre à côté du pokémon en espérant qu'il en mange. Après tout, il pourrait toujours l'envoyer praître de l'utiliser pour faire des comparaisons aussi ridicules.