Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
Badge Sol
Vous avez vaincu le champion type sol. Et en sol-itaire.
Hurt and grieve, but don't suffer alone avec William Kingston
Après avoir parcouru une partie de la route 01, et après s’être arrêté à la ferme Winchester, Gento avait décidé d’appeler le taxi pour se rendre directement à Carteia. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour arriver en ville.
Il comptait rencontrer la championne de l’arène locale, Cynthia Hawthorne, pour les mêmes raisons qu’il avait rencontré Ahsoka à Syene, et aussi par pure curiosité. Une partie de lui voulait la provoquer en duel pour disputer son badge. Malheureusement, son équipe – composée uniquement de Chrysanthème – ne remplissait pas les règles des arènes, et le diplomate était plutôt réticent à l’idée de laisser la Ptiravi se battre. Peut-être qu’à l’occasion, il aurait la possibilité de la défier amicalement. Mais pas d’ici les prochains jours.
Gento se dirigeait vers l’hôtel qu’il avait réservé la semaine passée, en vue de son arrivée à Carteia, pour y passer une soirée somme toute sans histoire. Chrysanthème marchait joyeusement derrière lui, gazouillant comme à son habitude. Rien d’anormal, bref.
Le diplomate, bien qu’il ne fut pas spécialement surpris, ne s’était pas non plus attendu à ce qu’un soldat s’approche de lui. Assez jeune, il avait l’air fort peu commode, les sourcils froncés, tandis qu’il toisait Chrysanthème. Cette dernière, apeurée, se cacha d’ailleurs derrière les jambes de son dresseur. « Monsieur, lança le soldat. « Essayez d’éviter de tenir vos Pokémon en-dehors de leur Pokéball. » C’était commun en l’Empire. Les Pokémon n’étaient pas bien vus, considérés comme des armes, des objets. Une vision bien différente de Palera.
Gento soupira. « Attendez monsieur, j’ai les docu- » Il n’eut pas l’occasion de finir sa phrase, que le militaire, peut-être un peu trop zélé, ordonnait : « Veuillez faire rentrer ce Pokémon dans sa Pokéball, sans quoi je devrai faire appliquer la loi impériale. » Le diplomate leva un sourcil. Aucune loi n’interdisait que les Pokémon soient en-dehors de leur Pokéball dans la rue. De plus, il possédait la documentation nécessaire pour tenir Chrysanthème près de lui, en tant que Pokémon médical. Cependant, il était également conscient de ne pas se mettre les militaires à dos et faire preuve de bonne volonté face aux coutumes de l’Empire.
Il s’apprêtait donc à rentrer Chrysanthème dans sa Pokéball avant de poursuivre sa route.
Jusqu’à ce que quelqu’un arrive.
MESSAGE HORS RP > Kouya arrive à Carteia et se fait interpeler par un militaire trop zélé, qui veut que Chrysanthème rentre dans sa Pokéball.. > Chrysanthème a peur du vilain monsieur.
William Kingston
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
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Il avait l’humeur d’un homme qui s’était fait passer à tabac par son propre géniteur pour une erreur qu’il n’avait pas commise. Autrement dit, une humeur de chien, à juste titre. Prisonnier de sa propre demeure, William avait prétexté le besoin d’aider ses compagnons de l’armée, même sur son jour de repos pour sortir des griffes de son geôlier pour quelques heures.
Bien évidemment, il n’avait pas du tout l’intention de s’approcher des quartiers militaires, et il n’avait que faire de la punition plus que sinistre qui l’attendait s’il venait à être découvert par son père.
William voulait juste un peu de calme, de liberté, même factice, l’occasion de continuer son deuil en paix.
Alors quelle ne fut pas l’étendue de sa rage lorsque William entendit la voix de Henry. Henry avait fait son service militaire avec William. Il était le cliché du soldat de l’armée, celui qui était trop arrogant pour être une bonne personne, mais pas assez pour faire une connerie assez conséquente pour être viré de l’armée.
Et Henry était connu pour son envie de se sentir puissant, pour ses abus de pouvoir et surtout, pour sa haine des Pokémons. Et William ne mit pas longtemps à déchiffrer la scène qui se déroulait devant ses yeux.
Un géant qui avait l’air abasourdi, et à ses côtés, une toute petite boule rose apeurée qui se cachait derrière lui.
William était un homme simple, il appréciait deux choses. Jouer les héros, et faire chier Henry. C’était peut-être son jour de chance, au final.
Orton. Laisse-moi m’occuper de ça. Le ton de William était calme. D’un froid glacial.
Dégage, retourne chez ton daron, traître. T’est pas en service. Henry aboya en réponse, rougissant de rage.
William se rapprocha, presque assez pour coller son torse contre celui de Henry. Le soldat blond était plus grand que lui d’une vingtaine de centimètre, le regardant de haut sans problème. Puis, il murmura.
J’ai dit: laisse-moi m’occuper de ça. Ou j’te jure que j’aurais aucun scrupules à reproduire l’incident de Castra Nicia. Un simple sourire, la main posée sur une de ses Pokéballs.
Henry devint fou de rage, et poussa William à deux mains, qui recula d’un pas. Néanmoins, après ce geste de violence futile, Henry et ses sous-fifres firent enfin demi-tour, et William se retrouva seul avec l’homme au petit Pokémon.
Pardonnez cet accueil désastreux… Les Pokémons en liberté sont un sujet épineux. Il expliqua, penaud. Puis-je voir les documents, s’il vous plaît? William demanda avec un sourire sincère.
Je remplirais un rapport sur le soldat Orton, et confierait que vos papiers ont été traité par un soldat. Vous n’aurez plus de problèmes avec ça. C’était le moins que William pouvait faire, après que ce pauvre homme ait eu à partager une conversation avec Henry…
Puis, après un petit sourire attendri envers le petit Pokémon, il offrit une main tendue à l’homme.
William. William Kingston. Soldat quand je ne suis pas sur mon jour de repos. Il se présenta enfin, avec un petit rire gêné.
It's not my fault. I tried to stop it, okay? Please Believe me. It's not my fault.
ft. Gento Kouya
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William
Eddie...?
Gento Kouya
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La personne arrivée, elle s’adressa directement au soldat, ignorant le diplomate et sa Ptiravi toujours cachée derrière sa jambe, terrorisée. « Orton, laisse-moi m’occuper de ça », ordonna froidement le nouveau venu, toisant le dénommé Orton. Le soldat vociféra des insultes, avant que son vis-à-vis ne se colle presque à lui, murmurant quelque chose d’inaudible au diplomate à l’oreille du militaire, le dominant de toute sa hauteur. Ce dernier repoussa l’inconnu, avant de s’en aller sans demander son reste. Chrysanthème, pendant toute la confrontation, était restée blottie près de la jambe de son dresseur, terrifiée à l’idée de sortir de sa cachette. Une fois le militaire parti, Gento la prit dans ses bras pour la rassurer. La Ptiravi tremblotait doucement.
L’homme se tourna vers le diplomate et son Pokémon, toute l’animosité disparaissant de son regard. Gento ne put s’empêcher de remarquer l’état de son visage – l’homme s’était visiblement battu peu de temps auparavant. « Pardonnez cet accueil désastreux… Les Pokémons en liberté sont un sujet épineux, commença-t-il, l’air penaud d’un coup. Puis-je voir les documents, s’il vous plaît? » Un sourire se dessina sur le visage de l’homme. Gento, coopératif, et voyant que l’homme était familier des cercles militaires – en tout cas suffisamment pour parler familièrement à un soldat et l’intimider – il décida de montrer les papiers relatifs à Chrysanthème sans faire d’histoires. Il tendit les documents d’une main tandis que de l’autre il tenait toujours la Ptiravi dans ses bras. « Je remplirai un rapport sur le soldat Orton, et confierai que vos papiers ont été traités par un soldat. Vous n’aurez plus de problèmes avec ça », annonça l’homme après avoir vérifié les papiers. Gento hocha la tête, reconnaissant.
L’homme sourit en voyant Chrysanthème blottie dans les bras de son dresseur. Cette dernière, un peu calmée à la suite du départ du militaire et par l’apaisement de la conversation, lançait désormais un regard curieux au nouveau venu. « William. William Kingston, se présenta-t-il. Soldat quand je ne suis pas sur mon jour de repos. » William eut un petit rire gêné, et Gento serra la main qu’il lui tendait. « Gento Kouya, diplomate en service pour la République de Palera », se présenta-t-il à son tour. Il reposa ensuite Chrysanthème sur le sol, puisque cette dernière s’agitait pour descendre. Elle se précipita dans les jambes de William, où elle gazouilla en l’observant. Gento soupira. « Je crois qu’elle vous apprécie », déclara-t-il. En effet, la Ptiravi était occupée à tourner autour de son nouveau héros en piaillant joyeusement, les soucis précédents oubliés. « Merci pour votre aide, Monsieur Kingston. »
MESSAGE HORS RP > Chrysanthème a un nouveau copain.
William Kingston
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
William avait à peine regardé les papiers, mais s'il avait bien remarqué un détail à leur propos, c'était la mention d'un Pokémon d'assistance et à des fins médicales. Ce qui voulait dire que ce petit amour rose avait une sacrée mission sur ses petites.... Épaules ? Soit. Toutefois, un sourire meurtri était apparu sur le visage de William. C'était ces mêmes papiers qu'il avait tenté d'obtenir pour Eddie, avant le 31 Octobre.
Mais le petit Ptiravi fut rapide pour lui faire oublier toute pensées noires et travail sérieux, car elle était en train de voler son cœur en tournoyant joyeusement autour de ses pieds. Et William était un homme faible face à des petits Pokémons.
Elle lui rappelait son petit Toxizap, ou son Brutalibré, qu'il avait tout deux tenu à leur naissance, et il ne pu s'empêcher de s'accroupir pour venir jouer avec la petite boule d'amour.
Toutefois... Lorsque le dénommé Gento se présenta, William releva la tête dans un mouvement de panique. L'homme était un diplomate, quelqu'un envoyé pour discuter avec les hauts-gradés de l'Empire et cette simple idée lui glaça le sang. William n'était pas une personne exemplaire de l'armée, il manquait de professionnalisme à cet instant-même, alors qu'il chouchoutait un Pokémon en liberté, et qui plus est, un qui ne lui appartenait pas.
Effrayé par des scénarios trop ancrés dans son esprit à coup de poings et de bâton, William se releva doucement, adoptant une posture plus militaire.
...Je vous en prie, monsieur. En revanche, vous pouvez m'appeler William. Personne ne m'appelle monsieur, croyez-moi. Pas avec la réputation de traitre qui le suivait comme une ombre.
Qu'est-ce qui vous amène à Carteia? Je peux vous escorter, si vous êtes d'accord. Les gardes ne vont pas vous importuner si je suis à vos côtés. William offrit, sa voix manquant de sureté. Il cherchait à gagner un peu de temps, à fuir cette maison dans laquelle il ne trouverait que coups et injures. Il voulait profiter de l'air libre, même si cela voulait dire s'enchaîner à un diplomate étranger pour la durée d'un après-midi.
It's not my fault. I tried to stop it, okay? Please Believe me. It's not my fault.
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Gento Kouya
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William s’était accroupi pour jouer avec Chrysanthème, qui gazouillait joyeusement à l’idée de se faire un nouvel ami. Elle escalada ses genoux puis son dos, se tenant près de son épaule, se sentant plus grande que jamais. Tout ceci, avant d’utiliser le dos du soldat comme un toboggan, bien évidemment.
Cependant, lorsque William entendit Gento se présenter, il se redressa, légèrement embarrassé. Il adopta une posture plus professionnelle. « ...Je vous en prie, monsieur, balbutia-t-il légèrement, en revanche, vous pouvez m'appeler William. Personne ne m'appelle monsieur, croyez-moi. » Gento haussa un sourcil. Il s’agissait de la courtoisie générale en l’Empire, pourtant. « Qu'est-ce qui vous amène à Carteia ? demanda le soldat, sa voix tremblant d’indécision, je peux vous escorter, si vous êtes d'accord. Les gardes ne vont pas vous importuner si je suis à vos côtés. »
Le diplomate acquiesça, reconnaissant de son aide. « J’aimerais rencontrer la championne de la ville », avoua-t-il. Puis, sentant l’hésitation dans la voix de William, sentant qu’il cherchait quelque chose, qu’il avait un objectif qu’il ne lui disait pas, Gento reprit : « Pourriez-vous me guider jusqu’à l’arène ? Il serait facile de prendre un taxi, mais je pense que cela ferait du bien à Chrysanthème de marcher un peu. » Non seulement la Ptiravi aimerait beaucoup découvrir la ville, mais encore plus aux côtés de son « héros ». Et pour elle, comme pour lui, un grand bol d’air frais ne faisait jamais de mal.
Chrysanthème, d’ailleurs, était toujours collée dans les pieds du militaire, même après qu’il se soit redressé, essayant d’escalader la jambe du soldat pour faire un nouveau tour de toboggan… Sans grand succès. « Doucement, ma puce », la réprimanda calmement son dresseur. Une moue au visage, Chrysanthème abandonna ses rêves d’attractions et resta sagement auprès de William. « Veuillez l’excuser, commença le diplomate, elle est encore jeune et apprécie beaucoup la compagnie des autres. » Puis le diplomate lança un regard à la Ptiravi, avant de se retourner vers le soldat, un peu plus sérieux. « Vous avez souri, en voyant ses papiers. » Un simple commentaire, et non une question, car Gento se doutait bien qu’il pouvait s’agir là d’un sujet bien trop intime pour être soulevé.
MESSAGE HORS RP > Willy est un toboggan.
William Kingston
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William soupira discrètement, rassuré de ne pas être contraint à rentrer dans sa geôle tout de suite. Il hocha la tête avec un sourire et commença à chercher le chemin le plus rapide jusqu'à l'arène de la Championne des Pokémons type sol. Il connaissait Carteia comme sa poche.
Moins que Syene, évidemment, mais tout de même, il n'aurait pas de mal à aider Gento.
Avec plaisir. Suivez-moi. Mais il ne pût repartir au pas carré et militaire car une petite boule d'amour l'avait fait prisonnier de ses petites pattes et de son charme. William dû résister à tout ses instincts paternels pour ne pas se baisser et soulever la petite Chrysanthème dans ses bras. Et d'ailleurs... Son professionnalisme finit par s'effondrer encore un peu, trop faible pour résister à ce petit trésor.
Elle est adorable. Je peux la porter, si vous m'en donnez l'autorisation. J'suis plutôt doué avec les p'tits bout'choux. William sourit à la petite Ptiravi, se penchant vers elle pour attraper l'une de ses petites pattes comme pour la saluer.
Mais le commentaire du Diplomate figea William sur place. Il perdit son sourire, et ses couleurs, un air de deuil tintant son visage d'une couleur blafarde. Il se redressa avant de continuer à marcher, plus droit, plus impersonnel, à présent. Le sourire qu'il afficha ensuite était plus froid, plus triste, aussi.
...J'ai essayé d'obtenir ses papiers pour un ami cher. Mais l'Empire ne les accordes pas à tout le monde. William préférait le présenter ainsi. Blâmer l'Empire pour son manque de compassion, pour son manque d'aide envers Callero. Il préférait penser à ça, et non au fait qu'il avait perdu cet homme dans sa vie.
Je m'excuse. Je ne veux pas vous importuner avec des histoires personnels. William annonça sèchement, une pointe de colère envers lui-même alors qu'il faisait preuve, encore, d'un manque flagrant de professionnalisme.
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Un petit soupir, et le soldat accepta de guider Gento à travers la ville jusqu’à l’arène de Carteia. « Avec plaisir. Suivez-moi. » Le militaire affichait un certain enthousiasme à mener le diplomate jusqu’à sa destination. Cependant la curiosité de Chrysanthème dut légèrement repousser l’échéance. William ne s’en offusqua pas, son regard attendri posé sur la Ptiravi blottie dans ses jambes. « Elle est adorable, complimenta le soldat, je peux la porter, si vous m'en donnez l'autorisation. J'suis plutôt doué avec les p'tits bout'choux. » Chrysanthème gazouilla à cette idée, heureuse de faire presque une tête de plus que son dresseur sur les épaules de William. Devant tant de gaieté, Gento fut contraint de céder. « Elle a l’air de vous apprécier, répondit-il, mais ne la portez pas tout le long du trajet, il est important qu’elle fasse un peu d’exercice. » Et qu’elle ne s’éloigne pas trop, mais cela allait de soi, au vu de la condition du diplomate.
Pourtant, malgré l’ambiance légère qui régnait depuis le début de leur conversation, le visage de William se décomposa à la mention des documents de Chrysanthème. Ou plutôt, de son sourire en les voyant. Un air triste erra sur son visage. « ...J'ai essayé d'obtenir ces papiers pour un ami cher, souffla le militaire, mais l'Empire ne les accorde pas à tout le monde. » La phrase resta en suspens, et le diplomate comprit. Il acquiesça d’un air solennel et désolé. « Je vois. Je suis sincèrement désolé pour votre ami. » Il avait la chance d’être une personne importante de Palera envoyée auprès de l’Empire, d’avoir quelques passe-droits que d’autres n’avaient pas, des privilèges, grâce à ses relations. Il se sentait coupable d’avoir eu cette chance là où d’autres citoyens fort honnêtes en étaient de fait privés.
« Je m'excuse. » La voix de William s’emplit d’un coup de froideur, et de colère. « Je ne veux pas vous importuner avec des histoires personnelles. » Gento comprit que le sujet était très sensible pour l’homme face à lui, et décida de ne pas insister davantage. « Ce n’est rien, vous ne m’importunez aucunement », rassura-t-il. Chrysanthème, désormais dans les bras de William, lui lançait un petit regard inquiet, ses yeux ronds brillants de tristesse. La Ptiravi avait toujours eu une empathie assez démesurée pour son âge, et voir son héros ainsi déstabilisait lui causait de grands soucis.
Cette dernière décida donc de gazouiller un petit air tranquille, comme pour bercer le soldat à l’esprit troublé. Cela lui arrivait de bercer Gento lorsque ce dernier n’arrivait pas à dormir – habitude qu’elle avait d’ailleurs prise de son dresseur à l’origine. Puis, au terme de sa chanson, la petite créature canalisa son énergie à offrir un Cadeau au militaire. Après tout, rien de mieux qu’un présent pour réconforter quelqu’un…
Au bout de quelques instants, Chrysanthème sortit de sa poche une petite boîte, et piailla à grands cris afin d’attirer l’attention de William. Une fois ceci fait, elle déposa le Cadeau dans ses mains, un sourire radieux sur son visage aux joues rosies par la fierté.
MESSAGE HORS RP > Le cadeau est une boîte dans une boîte dans une boîte dans une boîte.....
William Kingston
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Un fin sourire se dessina à nouveau sur le visage de William lorsque le diplomate l’autorisa à porter le petit trésor qui essayait toujours d’escalader ses jambes. Il s’accroupit prudemment, avant de récupérer le petit ange dans ses bras qui manifestement, avait un cadeau pour lui. Une petite boite. William remercia le petit Pokémon discrètement, se sentant toujours un peu mal à l’aise lorsqu’il faisait preuve d’empathie envers un Pokémon lorsqu’il avait une audience.
Non pas que le Diplomate avait l’air de ne pas tolérer les Pokémons, bien au contraire, mais la méprise de ces êtres avait été enfoncer dans son esprit au fil des années, et bien qu’il ne pouvait pas faire preuve de cette même méprise, il savait aussi que la gentillesse et la considération envers eux était plus que mal vu.
Eddie avait fait tout ce qu’il avait pu pour enseigner à William cette considération pour les Pokémon, mais il n’avait jamais rien pu faire pour empêcher le soldat d’en avoir honte. Il espérait un jour pouvoir chérir ses Pokémons sans se cacher. Au moins en l’honneur de la mémoire d’Eddie.
Toutefois, William oublia bien vite ses doutes alors que la petite Ptiravi, sentant son mal à la mention de son ami, tenta de le rassurer. Le diplomate était patient, rassura un peu William à son tour. Il déposa alors le petit Pokémon au sol, pour ouvrir son adorable cadeau.
Pour en trouver un autre à l’intérieur.
Puis un autre.
William ricana doucement devant ce petit cadeau plus qu’original, faisant bien attention de refermer toutes les petites boîtes avant de placer l’attention dans son maigre sac, un précieux souvenir de cette jolie rencontre.
Il se baissa pour lui caresser la tête, mais décida de ne pas la porter à nouveau, de par la demande de Gento qu’elle fasse un peu d’exercice.
Vous m’avez dit que vous vous dirigiez vers l’arène… Un Diplomate de Palera qui vient récolter les badges ? C’est peu commun. A moins que vous vous intéressiez à notre championne pour une autre raison ? Ah- excusez ma curiosité, vous n’êtes pas obligé de répondre. Ca n’avez rien d’un interrogatoire. Après tout, William n’était même pas soldat, aujourd’hui. C’était son jour de repos, après tout. Même si son visage tuméfié laissait à penser le contraire.
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