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William Kingston
Rang A
[Aventure] Did you get enough love, my little Dove? 5lh5nyM
ft. Billy Hargrove (Stranger Things)
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William Kingston
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Six mois
Qu'avez-vous fait ce semestre dernier ? Beaucoup de Lux Novae, apparemment.
18.11.23 15:31
Did you get enough love, my little Dove?
[Trigger Warnings: Insultes, violence physique envers un Pokémon/humain, descriptions implicites de violences/tortures sur un mineur (passé), violence psychologique.]

William était parti aux petites heures du matin pour s’occuper de son terrain sur lequel il gardait ses Pokémons, ce jour-là.

C'était une zone privée dans les montagnes, qu’il avait aménagée lui-même pour ses équipes, évitant les questions gênantes à propos de Pokémons en sa possession qui n'était pas déclaré… Mais aussi pour leur offrir un peu de paix, un peu de liberté dans un monde où il n'était que des armes aux yeux de la plupart. C'était idéal pour cacher à quel point il était proche d'eux.

Aucun de ses Pokémons ne l’avaient accueilli aujourd'hui. C'était étonnant, mais pas impossible. Ses protégés étaient capricieux, parfois.

Il siffla, une mélodie bien connue de son équipe, les quatres premières notes d’une musique populaire qu’il avait souvent jouée à la basse avec Eddie. C'était un cri de ralliement, en quelque sorte.

Fils. Ici.

Pure terreur. Suffocante. Son cœur rata un battement dans sa cage thoracique.

Peu de mots avaient le pouvoir de faire trembler William aussi vite que ceux-là. Ou peut-être était-ce la voix plus que les mots, qui lui avait hurlé ordres et insultes jusqu’à ce qu’il devienne un soldat parfait. Ou du moins, ce qui s’en rapprochait le plus.

William n’avait jamais été parfait aux yeux de son père, bâtard né dans un pays étranger. Ce n'était qu’un détail, une erreur de planification, un prématuré… Mais son Père avait pris celà comme un message de Dieu. Un mauvais présage que son fils n'était pas le bienvenu. N'était pas le bon.

Alors il l’avait laissé là-bas, à Syene, presque toute son enfance, jusqu’à ce qu’il soit prêt à se battre, prêt à donner des ordres à des Pokémons. William avait neuf ans lorsque le Général lui avait ordonné d'exécuter un Pokémon à la suite d’un combat d’entraînement que ce dernier avait perdu. Ce fut le premier d’une longue série.

“Seuls les plus forts survivent.”

“L’un de nous doit juste crever avant l’autre. J’espère juste que ce sera pas moi.”


Mais toutes ses pensées étaient lointaines, effacées, oubliées. Remplacées par la vision cauchemardesque qui s'étendait devant lui.

Sur les arbres autour se trouvaient des giclées de sang encore fraîches. Des marques profondes et terrifiantes d’une joute qui s'était apparemment finie sans même l’ombre d’une once de pitié.

Par terre, sous le pied du Général qu’il gardait au sol comme un trophée de chasse, se trouvait Kas. Ses yeux étaient fermés. Sa peau était rouge et trempée, de terre et de sang, couverte de griffures que William reconnaissait entre mille car il portait les mêmes sur son dos.

Les griffes d’un Galeking avaient déchiré Kas. Sa respiration était courte et sonnait douloureuse et William avait peur qu’il ne soit déjà trop tard. Il était tétanisé à l’idée de perdre Kas. De voir mourir l'âme d'Eddie alors qu'il était revenu à la vie.

J’ai lû le rapport sur l’incident de la Base. Je savais pas que tu étais si proche de cette bête. Tu l’avais bien planqué, ce putain de cafard, mais tu m’la fera pas, mon grand.

Le Général expliqua d’une voix mielleuse, appuyant sur le torse de Kas avec son pied, assez fort pour faire feuler la bête au sol. William sursauta, mais resta immobile, se forçant à rester de marbre sous les yeux de son père. Une habitude qu’il avait depuis toujours.

Je ne me souviens pas avoir élever une putain de mauviette, donc tu vas me faire le plaisir de m'expliquer d’où vient cet élan d’attachement. Tout de suite. Il appuya encore et Kass commença à se débattre, cette fois, la voix de William était déchirée entre la supplication et la rage.

Laissez-le, Père.

Tu sais ce qu’il se passera, si je te livre aux autorités pour trahison? Ils vont te descendre, Will. Mais pas avant de lui couper la gorge sous tes yeux pendant que t’est attaché sur la place publique. Juste avant qu’ils te coupent la tienne, petit ingrat.

J’AI DIT LAISSEZ-LE.

ME DONNE PAS D'ORDRES, SALE BATARD! Le général leva la main, et l'énorme ombre du Galeking sortit d’entre les arbres. La bête était massive, ses griffes et cornes acérées et William n’avait aucun doute qu’elles finiraient plantées dans sa chair comme tant de fois auparavant. Le bout de ses doigts tremblaient.

Rafale Feu. William murmura, mais c'était bien assez pour que le concerné l’entende. Gojira, son Dracaufeu, se laissa tomber du ciel en hurlant à la mort, crachant une gerbe de flammes noires sur la bête de métal. Le dragon et le dinosaure étaient prêts à s’entre-tuer, plantant griffes et crocs dans les points faibles de l’autre.

Sur toute la durée de sa vie, William n’avait affronté son père que deux fois. Et lorsque les cendres retombaient sur son terrain calciné, que William était au sol, non loin de Kas, le soldat aux os brisés savait que c'était déjà deux fois de trop. Il ne vaincra jamais ce démon.

Qu'aurait-il donné pour la compagnie de Eddie, un baume sur son cœur en sang, lui qui pansait les blessures de son âme, Orphée restaurant son esprit et ses rêves par un simple sourire joueur et de sa lyre moderne. Qu'aurait-il donné pour entendre la voix d'Edward, pilier incassable, Atlas portant le monde. Son protecteur et mentor.

William toussa, traînant sa carcasse abimée jusqu’à son Pokémon pour le protéger de son corps cette fois, prenant les assauts tranchants et méticuleux du Galeking à la place de Kas. Ca ne le tuerait pas, mais la douleur était insoutenable. Le Général le regardait avec dégoût.

Tu as de la chance, tu sais? Tu me dois un putain d’héritier, sombre merde. C’est la seule raison pourquoi j’t’ai pas déjà exécutée moi-même. Neil cracha avec hargne, ponctuant sa phrase d’un coup de pied dans les côtes attendris du soldat à terre.

...J’me les couperais avant que t’ais ce que tu veux, trou d’uc’... William ricana, rendu fou à lié, tremblant de rage et de désespoir, téméraire grâce à l’adrénaline et la perte de sang.

William ne se souvenait plus de rien après ce commentaire. Il s’était simplement réveillé à l'hôpital, avec une nouvelle page dans son dossier médical bien trop gros. Il avait hurlé, s’était débattu, avait exigé que quelqu’un l’informe de l’état de son Pokémon…

Kas avait survécu. Il était en état critique, mais les dernières blessures dont William l’avait protégé l'auraient tué. Après s’être occupé Kas, qui était plus que mal en point, William avait décidé de partir s’isoler à la pointe d’Artikodin. C’était là qu’il l’avait aperçu à nouveau, au même endroit que la dernière fois.

Eddie se trouvait là. Encore et toujours

William n’osa pas approcher, cette fois. Il était trop émotionnel, trop endommagé pour supporter de voir Eddie le fuir une nouvelle fois. Il était brisé, physiquement et psychologiquement, autant par les assauts de son père que de la vue de cet homme, si proche et pourtant trop loin de lui.

Après s’être assuré que Eddie allait bien, de le voir sourire à ses Pokémons… William libéra Gojira, grimpant sur son dos avant de rejoindre les airs. Malgré la distance qui les séparaient, William pouvait voir Eddie s’approcher de son point de décollage…

William y avait laissé une Mémoire Ball, ainsi qu’une carte, écrite à la main d’un geste tremblant et sincère.

‘Joyeux anniversaire, Eddie.
Ceci est le cadeau qui devait te revenir le 31 Octobre dernier,
le jour de ton anniversaire,
le même jour où je t’ai perdu.

Tu m’avais un jour dit, lorsque nous étions plus jeunes,
que tu rêvais d’en avoir un.
Elle s’appelle Queen. Elle attendait de te rencontrer avec impatience.
Prend soin d’elle.

Et si tu souhaites en savoir plus sur ton passé…
Retrouve-moi au café des anges de l’aube, à Venetiae,
Le 7 Mars, à 19h.

J’espère pouvoir un jour te dire en face, à quel point tu me manques.
Que la paix et la lumière t'accompagnent.

Ton ami d’enfance, Willy.’
It's not my fault. I tried to stop it, okay? Please Believe me. It's not my fault.
Aventure Solo
Nombre de mots: ~1300 (NOTE: cette aventure est de Mars 2024, dû à une erreur de copier-coller...)
William Eddie...? 
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