the beginning
after the end
ft. la plus belle
dream
team
team
La chaleur enveloppe ton corps en une fraction de seconde. L’interaction est trop rapide pour que tu en aies réellement conscience, ce ne sont que les flammes qui t’englobent et te recouvrent qui viennent te mettre la puce à l’oreille. Bras tendu vers Juniper, tu vois tes doigts se refermer et n’attraper qu’un vide béant laissé par la demoiselle. L’oiseau de feu t’a consumé, sans un au revoir à la Davies.
La sueur qui dégouline de ton front est-elle issue de cet enfer ardent ou simplement d’un réveil abrupt ? A moitié redressé sur le matelas du lit de Juniper, tu t’essouffles à tenter de stabiliser ta respiration frénétique. Elle est bien là, toujours là, et toi aussi. Le regard abaissé sur ce bras qui t’a fait défaut un instant plus tôt, tu comprends le fin mot de cet énième cauchemar. T’échappant discrètement des draps, tu te hisses jusqu’à la fenêtre de la chambre, scrutant la capitale nocturne. L’horloge indique qu’il est trop tôt pour réveiller Jun’, trop tard pour espérer fermer à nouveau l’œil.
Tu as donc un peu de temps pour finaliser les préparatifs. T’es resté un peu mystérieux, bien que t’aies quand même dû avancer quelques informations pour avoir la grâce de voir Juniper se décharger pour quelques jours de la tonne de travail qu’elle s’impose. Valises bouclées, le départ imminent en vacances n’est un secret pour personne. En revanche, votre destination et la nature de votre séjour le sont. Attrapant ton sac à dis, tu y glisses une petite boîte qui vient se caler péniblement entre les dizaines de broutilles inutiles que tu as amassées pour ne définitivement pas les utiliser une fois sur place…
Les derniers temps ont été difficiles. La Menace Obscure s’est révélée et s’est manifestée. Beaucoup sont tombés, l’Empire a failli, Genesis a été ébranlé, la Ligue Impériale a même perdu son maître. Les travaux de reconstruction qui environnent votre domicile sont un rappel constant d’une réalité encore tue. Les informations sont protégées et maquillées, les réactions sont disproportionnées, mais pas dans le sens dans lequel tu l’espérerais. Tout ici te semble désormais dangereux. Tout semble motif de batailles à livrer, de combat à mener, d’idéaux à défendre. Et c’est maintenant que le danger revêt ce voile de terreur.
Tu n’as jamais eu peur de défendre ta cause, de t’améliorer pour être à la hauteur de tes principes. Tu n’as jamais eu peur de te dresser, mais maintenant si. Maintenant, l’idée de perdre la vie, de perdre cette vie qui se pave devant toi, cette famille qui se profile, cet amour qui nait… Ces idées te rendent faible. Pourtant, jamais une idée que tu as acceptée, celle d’être faible ou inutile, ne t’a autant hanté.
« Debout ! Debout, debout, debout, debout, on part ! » La sonnerie du réveil est un glas salvateur à l’égard de ces songes qui s’infiltrent chaque jour un peu plus dans ton esprit. « Tout est prêt, le petit-déjeuner à emporter est sur la table. J’ai chargé les bagages dans la voiture et l’avion est à l’heure. » T’hausses les épaules et sans trop laisser le temps à ta dulcinée d’émerger, tu lui enfiles un masque cache-yeux de vol que tu laisses relevé sur son front. « T’auras qu’à finir ta nuit pendant le voyage ! »
Un masque qui, après quelques heures de vol, te permet poursuivre ton effet de surprise et de garder Juniper dans l’inconnu et le noir total. « Ne l’enlève pas tant que je t’ai pas donné le go ! Tu vas voir, ça vaut le coup ! » Il n’y a de toute façon qu’une dizaine de minutes de trajet avant d’arriver à ton petit bout de paradis sur Terre.
« Tada. » C’est le go. Le go qui l’autorise à découvrir le grand espace privé qui vous est réservé sur cette île paradisiaque, non loin du littoral de Maeston. Celui qui dévoile la maison sur pilotis qui baigne dans une eau translucide où les pokémons aquatiques errent paisiblement. La période n’est probablement pas idéale, mais le climat demeure encore assez doux et l’endroit ne prévoit pas de mauvais temps pour la durée de votre séjour. Et puis, c’est maintenant que vous aviez besoin de tout ça. « Il y a de quoi transférer tous les pokémons jusqu’ici, pour qu’ils puissent profiter aussi. Et puis, c’est assez grand normalement. » L’océan, une piscine, de la verdure, du sable, une maison capable d’accueillir votre immense tribu -si elle se tient à peu près sage- : il y a définitivement de quoi faire.
« On peut se reposer, se détendre, découvrir des trucs, faire des activités terrestres ou aquatiques, il y a vraiment de quoi s’occuper. » T’essayes presque de justifier le choix de l’endroit. « On peut juste être tous les deux. Avec tous les indésirables qui nous accompagnent bien sûr, mais… On peut juste être nous. » Elle, toi, vos pokémons, votre famille. Il y a tout à faire ici, ou rien, c’est comme vous le préférez. L’important et ce dont vous avez besoin avant tout, c’est simplement d’être l’un avec l’autre. Le cadre aidera peut-être également à délier vos langues quant à tout ce qui est survenu… Les vacances ne font que commencer, après tout.
La sueur qui dégouline de ton front est-elle issue de cet enfer ardent ou simplement d’un réveil abrupt ? A moitié redressé sur le matelas du lit de Juniper, tu t’essouffles à tenter de stabiliser ta respiration frénétique. Elle est bien là, toujours là, et toi aussi. Le regard abaissé sur ce bras qui t’a fait défaut un instant plus tôt, tu comprends le fin mot de cet énième cauchemar. T’échappant discrètement des draps, tu te hisses jusqu’à la fenêtre de la chambre, scrutant la capitale nocturne. L’horloge indique qu’il est trop tôt pour réveiller Jun’, trop tard pour espérer fermer à nouveau l’œil.
Tu as donc un peu de temps pour finaliser les préparatifs. T’es resté un peu mystérieux, bien que t’aies quand même dû avancer quelques informations pour avoir la grâce de voir Juniper se décharger pour quelques jours de la tonne de travail qu’elle s’impose. Valises bouclées, le départ imminent en vacances n’est un secret pour personne. En revanche, votre destination et la nature de votre séjour le sont. Attrapant ton sac à dis, tu y glisses une petite boîte qui vient se caler péniblement entre les dizaines de broutilles inutiles que tu as amassées pour ne définitivement pas les utiliser une fois sur place…
Les derniers temps ont été difficiles. La Menace Obscure s’est révélée et s’est manifestée. Beaucoup sont tombés, l’Empire a failli, Genesis a été ébranlé, la Ligue Impériale a même perdu son maître. Les travaux de reconstruction qui environnent votre domicile sont un rappel constant d’une réalité encore tue. Les informations sont protégées et maquillées, les réactions sont disproportionnées, mais pas dans le sens dans lequel tu l’espérerais. Tout ici te semble désormais dangereux. Tout semble motif de batailles à livrer, de combat à mener, d’idéaux à défendre. Et c’est maintenant que le danger revêt ce voile de terreur.
Tu n’as jamais eu peur de défendre ta cause, de t’améliorer pour être à la hauteur de tes principes. Tu n’as jamais eu peur de te dresser, mais maintenant si. Maintenant, l’idée de perdre la vie, de perdre cette vie qui se pave devant toi, cette famille qui se profile, cet amour qui nait… Ces idées te rendent faible. Pourtant, jamais une idée que tu as acceptée, celle d’être faible ou inutile, ne t’a autant hanté.
« Debout ! Debout, debout, debout, debout, on part ! » La sonnerie du réveil est un glas salvateur à l’égard de ces songes qui s’infiltrent chaque jour un peu plus dans ton esprit. « Tout est prêt, le petit-déjeuner à emporter est sur la table. J’ai chargé les bagages dans la voiture et l’avion est à l’heure. » T’hausses les épaules et sans trop laisser le temps à ta dulcinée d’émerger, tu lui enfiles un masque cache-yeux de vol que tu laisses relevé sur son front. « T’auras qu’à finir ta nuit pendant le voyage ! »
Un masque qui, après quelques heures de vol, te permet poursuivre ton effet de surprise et de garder Juniper dans l’inconnu et le noir total. « Ne l’enlève pas tant que je t’ai pas donné le go ! Tu vas voir, ça vaut le coup ! » Il n’y a de toute façon qu’une dizaine de minutes de trajet avant d’arriver à ton petit bout de paradis sur Terre.
« Tada. » C’est le go. Le go qui l’autorise à découvrir le grand espace privé qui vous est réservé sur cette île paradisiaque, non loin du littoral de Maeston. Celui qui dévoile la maison sur pilotis qui baigne dans une eau translucide où les pokémons aquatiques errent paisiblement. La période n’est probablement pas idéale, mais le climat demeure encore assez doux et l’endroit ne prévoit pas de mauvais temps pour la durée de votre séjour. Et puis, c’est maintenant que vous aviez besoin de tout ça. « Il y a de quoi transférer tous les pokémons jusqu’ici, pour qu’ils puissent profiter aussi. Et puis, c’est assez grand normalement. » L’océan, une piscine, de la verdure, du sable, une maison capable d’accueillir votre immense tribu -si elle se tient à peu près sage- : il y a définitivement de quoi faire.
« On peut se reposer, se détendre, découvrir des trucs, faire des activités terrestres ou aquatiques, il y a vraiment de quoi s’occuper. » T’essayes presque de justifier le choix de l’endroit. « On peut juste être tous les deux. Avec tous les indésirables qui nous accompagnent bien sûr, mais… On peut juste être nous. » Elle, toi, vos pokémons, votre famille. Il y a tout à faire ici, ou rien, c’est comme vous le préférez. L’important et ce dont vous avez besoin avant tout, c’est simplement d’être l’un avec l’autre. Le cadre aidera peut-être également à délier vos langues quant à tout ce qui est survenu… Les vacances ne font que commencer, après tout.
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