La colère est palpable dans ce salon privé du palais impérial, au sein duquel se trouve la mère ainsi que ses trois enfants. William se tient droit sur l’un des fauteuils, son regard n’osant pas se lever jusqu’à sa mère. Keigan, pour sa part, est debout, faisant les cent pas en gardant tout de même une distance respectable avec celle dont le regard ne dit rien qui vaille. Quant à Lavinia, elle est assise sur le canapé, ayant amené avec elle Dvora, pauvre malheureuse qui ne peut qu’être spectatrice de ce qui va se dérouler ici. Un soutien moral, aussi, qu’elle peut être pour l’enfant du milieu, qui est assise droite, tendue, le regard fuyant, ses ongles laissant des marques dans la paume de ses mains.
Le silence est lourd. Pesant. Jusqu’à ce qu’elle s’exprime finalement, cette femme imposante. Impressionnante. - Est-ce que l’un d’entre vous peut me donner ne serait-ce qu’une raison, une bonne raison, pour m’expliquer pourquoi est-ce que vous avez été si décevants ? Le ton est froid. Glacial. D’une colère sourde à peine contenue par cette femme qui, aussi impassible peut-elle apparaître au grand public, l’est tout de suite moins derrière les murs de sa maison. - William. Incapable de gérer trois tauros par toi-même, vraiment ? Elle laisse entendre un rire sarcastique, désabusé, avant de secouer la tête. - Tu es un général, William. Un général, tu l’entends ? Il serait peut-être temps d’essayer de te comporter comme tel et faire honneur à ton nom, tu ne crois pas ? Il n’ose même pas répondre, si ce n’est que d’un bref hochement de tête.
- Et toi Lavinia ? Tu le vis comment, tous ces morts par ta faute ? L’accusation est dure. Cruelle, presque.
Heureusement pour elle, elle ne s’attarde pas trop sur son cas, ayant déjà exprimé toute sa déception le soir même des événements. Non. Celle qui reçoit actuellement son regard sombre, c’est la cadette. La plus jeune. La plus problématique. - Une manifestation au nom de Callero, vraiment ? Une manifestation aux côtés de Kyra Bazzano, c’est vraiment ce que t’es allée faire ? L’énervement, encore une fois, contenu mais pas totalement, alors qu’elle la dévisage. - Tu veux bien me dire ce que tu faisais là-bas ? Et ais un peu plus de courage que tes aînés, je n’accepterai pas le silence de ta part. Le ton monte et peut-être même que la voix peut être entendue au-delà d’une fenêtre ouverte.
Entendue par celle qui s’occupe des fleurs décorant les environs, tout autour du palais impérial. Entendue par celle qui pourrait peut-être bien y porter une oreille plus attentive.
HRP Ce rp sera un peu particulier dans la mesure où vous ne serez pas obligés de répondre à tous les tours et qu'il vous sera possible d'être témoin passif et silencieux. Cependant, ne vous gênez pas pour intervenir si le coeur vous en dit ! (bon, je vous demande tout de même un premier tour)
La tension est palpable. Tu n’aurais aucune envie d’être présente à cette petite réunion de famille, mais forcée de constatée que Lavinia préfère te trouver à ses côtés. Bien que cette perspective ne te réjouisse pas spécialement, tu trouves du réconfort dans l’idée d’être présente pour les deux princesses impériales. Bien que ce ne soit pas chose aisée que d’exprimer du soutien envers Keigan en présence de Lavinia, dû à l’aversion de l’une pour l’autre. Tu te retrouves bien trop souvent mise à l’écart de la vie de Keigan, alors que tu voudrais être davantage être là pour elle, mais quand ? Accompagner Lavinia représente la majore partie de ton temps et quand ça n’est pas ça, tu as ton entreprise, maintenant les combats Pokémons aussi, qui semblent avoir piqué ton intérêt. À moins que tout cela ne soit qu’une excuse, si tu voulais vraiment, tu libérerais du temps pour cette seconde princesse pour qui la tendresse que tu éprouves à son égard ne suffit pas à te faire agir.
S’opposer à Lavinia, rogner sur le peu de temps personnel qui te reste, tout cela te semble complètement inenvisageable, alors te voilà, pas si éloignée de cette sœur et pourtant pas nécessairement proche. Tu te tiens aussi droite que ta maîtresse, à ses côtés sur ce canapé dans le salon privé. Tu attends patiemment que la sentence tombe et elle ne tarde pas. Tu repenses immédiatement à ce soir-là, ce dont ton esprit à accoouché, serait-ce ici l’occasion d’en dire un peu plus sur ce que tu penses vraiment de cette femme en face de toi ? Certainement pas dans les mêmes proportions que lors de ton songe éveillé, pour sûr, mais rien qu’une phrase, quelques mots… Pour l'heure, tu attends patiemment, dévisageant l’Impératrice silencieusement, sans bouger, le regard ombrageux.
Rowena passe en revue les exploits de chacun de ses enfants et n’en semble pas ravi, tu apprends sur le tas la dernière distinction de Keigan, est-ce réellement surprenant, à ce stade ? Peut-être plus tant que ça, mais ça n’empêche pas ton cœur de se resserrer dans le creux de ta poitrine. Ton attention bascule sur la jeune femme que l’Impératrice interpelle, exigeant d’elle des explications. Tu es certaine que tu ne voudrais pas voir la seconde princesse impériale tremper dans des histoires de révolte et la voir en subir les conséquences, mais tu ne peux que trop bien comprendre l’envie qu’elle peut avoir de s’opposer à sa mère ou même la compassion que l'on pourrait ressentir pour le peuple de Callero.
Dissimulées sous les couches successives de jupons que tu portes sur toi aujourd’hui, tu glisses une main jusqu’à la cuisse de Lavinia, discrètement. Un simple contact anodin pour lui laisser savoir que malgré tout ce que pourra bien raconter sa mère, ta sœur, elle, brillera toujours à tes yeux et que tu seras systématiquement là pour elle. Tu préfères ne pas lui adresser de regard pour le moment, concentrée sur l’ennemie et cette autre sœur. Tu ne préfères pas assister au déchirement intérieur que tu saurais lires dans les traits de Lavinia.
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
THE SHIP HAS SAILED !
Vous avez trouvé l'élu de votre cœur ! A deux, on s'amuse beaucoup plus ! Maintenant, assurez-vous de le garder, ce ship.
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Versatile
Avec douze pokémons, personne ne vous prendra par surprise. Gare à eux !
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Team Shiny
Une équipe complète de pokémon chromatiques ! Si avec ça, vous ne vous démarquez pas...
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Trinité
Trois personnages, trois fois plus de fun. Essayez de les garder tous actifs, par contre.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
une histoire de famille ✧ avec la famille royale & dvora F.Fried
Tu étais là, simplement. Tu étais silencieuse et occupée. À genoux, les mains dans la terre, tu travaillais. Les dernières journées avaient été mouvementées et la trace de brûlure sur ta peau pouvait en témoigner.. sauf que tu les cachais sous tes vêtements de travail, ne voulant pas t'exposer davantage, ne voulant pas devoir expliquer ce qui t'était arrivé. Il n'y avait qu'à Even et votre colocataire actuel que tu étais prête à en parler.
Ainsi, tu prenais soin d'enlever les mauvaises herbes autour de la base des arbustes d'hortensia que tu avais planté dernièrement, suite à des conversations avec Dvora. Tu avais bien hâte de les voir devenir des fleurs, savoir leurs teintes exactes, car il était question de l'acidité du sol et tu ne pouvais confirmer à cent dix pourcents le résultat final. La nature avait ce don de surprendre, comme tu étais surprise en cet instant alors que tu entends crier par la fenêtre, que tu entends la reine s'énerver. Tu restes accroupis, soulagée de n'avoir que ton sablaireau qui s'affaire à t'aider dans tes tâches. Blink n'était pas le roi de la discrétion, il fallait l'avouer. Tu te colles contre le mur sous la fenêtre et t'accroupis, continuant d'avoir l'air de travailler.. Et c'est ce que tu faisais, simplement pour le compte d'une autre personne.
Tu restes le visage très neutre, ne voulant pas exprimer une émotion quelconque, de crainte qu'un collègue puisse te voir réagir, te questionner. Heureusement, tu as également ce petit chapeau de paille pour couvrir ton visage, tes cheveux. Ce vêtement qui te rendait aussi distinguable que les autres jardiniers du palais, te permettant de te fondre dans la masse. Tu n'avais aucune caractéristiques précises.. ne serait-ce que ton pokémon. Tes doigts tracent un cercle, le creusent, l'effacent puis le recommencent. Comme une personne qui dessine sur une feuille pendant qu'elle est au téléphone. Tu écoutes, sans regarder. Tu n'es pas assez stupide pour te montrer le bout du nez. Surtout quand tu entends le ton de la reine, ça te fait apprécier la colère de tes parents lorsque tu as annoncé tes intentions de ne pas poursuivre la carrière familiale.
Tes épaules se courbent, tu rentres ton corps vers lui-même, comme si tu voulais te protéger de ses paroles alors que tu n'es même pas visée. Tu n'oses pas imaginer ce que ses propres enfants doivent ressentir.
tldr; Alexis écoute attentivement.
Empire de Maeston
Rang EX
ft. sulfura
0
1800
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
La situation est on ne peut plus catastrophique, Keigan n’a pas besoin d’entendre sa mère parler pour le savoir. Elle le sent tellement il est impossible d’ignorer la tension dans la pièce. Puis bon, considérant ce qu’elle faisait lors de l’Halloween, elle n’est pas naïve au point de penser qu’elle échapperait au courroux de Rowena Maeston. Elle essaie de s’en protéger autant que possible en faisant les cent pas à l’autre bout de la pièce. Si elle le pouvait, elle sortirait pour éviter la discussion en venir. Au moins, elle n’est pas la première à passer sous le couperet de la colère froide. La douceur maternel n’a jamais existé dans leur foyer et cette fois n’y fait certainement pas exception. Elle frappe ses effets les un après les autres. Tous.tes décevant.e.s selon ses dires et peut-être que personne ne peut la contredire. Ses ainé.e.s n’essaient même pas. William reste silencieux se contentant d’hocher la tête comme si c’était une explication. Lavinia, elle, se fait presque épargner. Elle est visée par une vive critique, mais au fond, elle est épargnée du besoin de répondre.
C’est pas le cas de la plus jeune. Celle qui se prend le gros de la colère maternelle, qui se prend les mots les plus durs, les plus arides. Les cents pas s’arrêtent et Keigan vient affronter le regard glacial de sa mère. Elle n’ose pas s’en approche, n’ose pas hausser la voix à son encontre, mais elle reste rebelle jusqu’au bout. Une véritable petite révolutionnaire qui se découvre, à croire que ses nouvelles fréquentations l’influencent, peut-être pas pour le mieux. « J’écoutais celleux qui sont oublié.e.s par vous trois. » Ça commence bien. « Parce que oh Rowena, je sais que c’est difficile pour toi de penser à autre chose que ton pouvoir, mais il y a des gens qui souffrent. » Est-ce vraiment par soucis d’aider Callero qu’elle y était ou était-ce peut-être un peu pour contredire sa famille ? Qui sait vraiment. La princesse feint une réalisation avant de reprendre : « C’est vrai que tu oublies ce qui t’arrange pas. » C’est toujours ce que Keigan a été après tout, l’enfant oubliée parce qu’elle est arrivée à un moment inopportun, parce qu’elle était de trop. « Et Lavinia est trop préoccupée par ses idées de grandeur pour penser à autre chose que sa personne. » Et William ? William échappe un peu à la gronde de sa cadette parce qu’elle ne le déteste pas autant, parce qu’il semble plus sincère dans son rapport avec Callero. Il mérite mieux que cette famille lui aussi. « Donc j’ai protégé nos citoyen.ne.s. » Sujets, qu’importe. Elle, au moins, elle a été utile, n’en déplaise à sa mère.
À la première affirmation de Keigan, tu opines ostensiblement du chef, en signe d’approbation. Certes, ça n’est pas l’opinion la plus populaire dans cette pièce. Cependant, à ce moment-là, tu décides de montrer à tous ici que tu suis la petite dernière et lui témoigner à elle, davantage de soutien. Il est hors de question qu’elle se lance dans un plaidoyer aussi important que celui-ci sans un visage amical dans ce huis clos. Peut-être que ça ne plaira pas à Lavinia, tant pis. Pas que tu te fiches de son avis, pas que tu ignores ses positions quant à Callero, pas que tu sois entièrement d’accord.
Mais il faut bien composer avec les égos de chacun. Persuadée, que tu es, que sous le règne de Lavinia rien de tout cela n’aurait jamais vu le jour, tu ne peux résolument pas te convaincre que si elle devait reprendre la main sur cette situation aujourd’hui, la répression serait autrement plus virulente envers cette terre et ses habitants, qui ont pourtant déjà tant soufferts. C’est ainsi. On ne fait pas d’œuf sans casser des omelettes. Tu te persuades tant bien que mal que c’est un constat avec lequel tu es en paix, la réalité est peut-être légèrement différente.
Tu retires ta main, en contact avec Lavinia jusqu’ici, jugeant bon de garder tes extrémités pour toi après pareil affront. La teigne à la chevelure blonde poursuit, elle débite au moins autant de vérités sur Rowena que tu aimerais un jour pouvoir le faire. Le reproche que la seconde princesse impériale fait à sa mère résonne en toi, tu ne peux qu’acquiescer, à nouveau à ces propos. Les yeux plissés, tu inclines le menton vers le sol et ta tête suit, délivrant une mèche de tes cheveux teints qui vient passer devant l’un de tes yeux. Tu auras toi-même constaté amèrement que l’Impératrice ne se gêne pour oublier et ranger prestement au placard toute chose insignifiante ou n’allant pas en direction de son idéal de grandeur.
Soudainement, une balle perdue pour ta maîtresse. Après tout, rien de bien extraordinaire là-dedans, tu te décides finalement à lui adresser un regard, malgré ta trahison toute relative un peu plus tôt – n’aurais-tu donc pas le droit d’exprimer une opinion propre ? Tu n’es pas bien certaine que le blâme soit tout à fait mérité, tu ne vois pas, comme elle, en quoi Lavinia ne se soucierait que d’elle-même. Toi qui l’accompagnes par monts et par vaux, tu la vois tout de même se démener pour obtenir des informations, étendre son réseau, son influence, gagner en statut et en crédibilité, tout cela au compte de l’Empire pour le jour où elle montera sur le trône, rien à redire ici.
Mais, tu entends la colère de la benjamine et l’habitude aidant, tu ne pipes mot, pas que ce soit le moment de toute façon. Elle conclut remarquablement sur l’essentiel dans cette situation, elle a accompli son devoir, elle est irréprochable. Enfin, si l’on omet toute la suite d’actions qui l’a mené là… Disons plutôt, qu’au-delà de ce qu’elle a pu faire dans l’absolu, lorsque l’Empire et ses habitants ont eu besoin d’elle, elle a été là et c’est déjà bien mieux que William ou Rowena - qui de toute façon, devient dernièrement l'avatar de toutes tes frustrations. Lavinia, évidemment étant une sainte dont nul ne saurait remettre la vertu, le sens de la justice et l’honneur en cause.
Le mot se fait entendre. Fort. Suffisamment pour imposer le respect. Il n’a pas été crié, non, mais il a été dit avec toute l’autorité d’une mère. D’une Impératrice. - Silence. Elle regarde sa fille, les sourcils froncés, avec une tempête faisant rage dans ses prunelles. Une colère sourde, froide, qui gronde dangereusement alors qu’il n’y a finalement que dans le confort de sa propre maison qu’elle se permet de l’exprimer, à l’égard de ces enfants qui ne font que la décevoir toujours un peu plus à tous les jours.
Qu’a-t-elle bien pu faire pour mériter tant de médiocrité ? Alors qu’elle-même avait été l’enfant parfait pour son père, l’Empereur avant elle.
- Tu écoutes ceux qui ont été oubliés. Elle répète ses mots avec une certaine raillerie, dans la voix, se moquant presque ouvertement de la benjamine. - Les seuls coupables de leur souffrance sont eux-mêmes. Elle se tient droite devant sa fille, avec cette expression presque terrifiante que tous ceux dans la pièce ont déjà connus alors que Rowena a toujours su comment s’assurer de garder ses enfants dans les rangs, n’ayant jamais hésité à les disputer lorsqu’il le fallait. Et c’est peut-être finalement la seule chose qu’elle ait vraiment faite dans leur vie, autrement assez absente, elle qui était si occupée avec toutes les responsabilités qui viennent avec un Empire.
- Mais je ne pense pas que ça serve à quoi que ce soit de m’étendre sur le sujet ou de te rappeler ceux qui sont morts, suivant leurs attentats. Elle fait un pas vers Keigan, suivi d’un second, l’expression sévère. - Parce que je suis certaine que tu n’en as rien à faire d’eux. Elle lance l’accusation en roulant des yeux. - Si au moins tu croyais un peu en tes propres paroles et à ce que tu es allée défendre, j’aurais pu te donner du crédit pour ton audace. Or, tu veux savoir ce que c’est, tout ça ? Elle dit ça en la désignant d’un vague geste de la main.
- C’est une crise d’une enfant capricieuse qui veut s’opposer à sa mère. Tu vas donc me faire plaisir et arrêter de te comporter comme si tu avais encore treize ans. Elle lève la main pour se pincer l’arête du nez, un soupir s’échappant de ses lèvres. - T’auras pas le choix, de toute façon. Tu commences la semaine prochaine ton service militaire.
Il ne s’agit pas d’une question. Il s’agit bel et bien d’un ordre auquel elle n’échappera pas.
Alexis O'Malley
Rang S
ft. emma woods (identity v)
4210
1795
Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
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Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
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Versatile
Avec douze pokémons, personne ne vous prendra par surprise. Gare à eux !
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
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Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Trinité
Trois personnages, trois fois plus de fun. Essayez de les garder tous actifs, par contre.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
une histoire de famille ✧ avec la famille royale & dvora F.Fried
Avoir des croyances qui sont différentes de celles de nos parents. Prévoir un chemin pour nous qui ne sera pas celui qu'ils ont décidé. Tu ne pouvais que comprendre le sentiment qui animait la princesse Keigan, tu ne pouvais que comprendre son désir et sa détermination. Tu pouvais seulement imaginer, parce que tu n'étais pas une princesse et que ta mère à toi était bien moins terrifiante que sa mère à elle. Les mots qu'elles s'échangeaient ne tombaient pas dans l'oreille d'une sourde.
Faussement en train de creuser dans le sol, déplaçant de la terre pour déplacer de la terre, la petite dame que tu es prend bien soin de noter la situation qui pourrait être un avantage. La jeune dame a déjà fait quelques pas dans la révolution, des pas à travers une manifestation. Même si elle ne peut pas changer le monde, elle a une visibilité qui peut être pratique pour le mouvement et maintenant, peut-être un motif. Tu as bien entendue l'impératrice dire à cette dernière qu'elle ira faire son service militaire. Et si elle veut envoyer sa progéniture loin des autres, peut-être est-ce le coup de pouce qui est nécessaire à la révolution pour la faire tomber dans leur camp définitivement. Peut-être pouvez-vous utiliser cette information pour la convaincre, pour toucher les cordes sensibles, pour bien jouer vos cartes.
Une partie de toi pourrait être dégoûté de planifier ainsi sur le malheur d'une jeune femme qui vit une épreuve que tu as connu dans un degré qui t'es inconnu. Néanmoins, tu es également dégoûtée de la façon dont ton oncle est décédé et tu ne peux que fermer les yeux sur tes actes et continuer d'écouter, les sourcils soulevés, surprise tout de même par la tournure des évènements, te retenant d'émetter un gasp de surprise comme si tu écoutais un télénovela digne de ce nom. Tu restes à ton poste, discrète, espérant en avoir plus. Il était certain que tu allais avoir un message à envoyer à Isana après tout ceci.
tldr; Alexis écoute attentivement.
Empire de Maeston
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ft. sulfura
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De la vieille école
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Sans surprise, son plaidoyer ne tombe pas dans la bonne oreille. Elle n’est pas face à une personne qui l’a déjà écoutée ne serait-ce qu’une fois dans sa vie alors pourquoi est-ce que ça changerait maintenant ? Keigan n’est pas dupe, elle ne s’attendait pas à une autre réaction de sa mère. Et pourtant, elle ne peut que reculer - vainement - devant la froideur de sa voix. Elle a beaucoup de bravado, un tempérament explosif qui lui permet généralement de tenir tête à quiconque se dresse devant elle, mais contre sa mère ? Contre Rowena Maeston, elle ne peut qu’avoir peur. Elle s’efforce tout de même de se tenir droite, de faire l’effort de soutenir un regard bien trop froid. Elle n’a jamais connu sa mère comme quelqu’un qui prenait soin d’elle, ça ne change certainement pas dans le moment présent.
Et sans doute que dans ce que l’Impératrice dit, il y a une certaine vérité. Keigan n’est pas la plus convaincue par la cause, mais elle en apprend de plus en plus sur la région, sur ce que ses habitant.e.s ont subi avec le retour de l’Empire. Et peut-être qu’il est idiot qu’elle dresse un parallèle avec sa propre personne, mais elle n’arrive pas à s’en empêcher. Comme elle dans sa famille, Callero est l’enfant non-désiré de l’Empire. « Non. » C’est tout ce que la princesse trouve à dire à la fin de la tirade de sa mère. « Je n’irai pas à l’armée. » Est-ce qu’elle pense avoir le choix, ne serait-ce que pendant un instant ? Bien sur que non, elle connait suffisamment sa mère pour savoir qu’elle finirait dans une baraque pour son service militaire sans même avoir le choix.
Ce qui ne l’empêche pas de tempêter, de s’opposer de toutes ses forces. « C’est pas parce que personne ici est capable de penser à autre chose que sa propre personne que je suis comme vous. » Elle est celle qui a jamais été voulue, celle qui a jamais été aimée. « Combien de gens as-tu tué en les abandonnant à leur sort, Rowena ? » C’est sans doute l’accusation de trop. Sous-entendre que là où l’Armée révolutionnaire fait des morts, sa mère en a causé tout autant. Mais la tempête est lancée, le ciel commence même à s’obscurcir du fait des émotions de la benjamine. Son protecteur n'est, après tout, jamais bien loin quand elle en a besoin.
Empire de Maeston
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L’énervement de la cadette de la famille ne passe inaperçu aux yeux de personnes, certainement pas à ceux de sa mère qui la dévisage, sourcils froncés. L’Impératrice reste silencieuse devant les plaidoyers de sa fille et ne réagit pas davantage lorsque le ciel commence à s’assombrir. Elle laisse à peine Keigan terminer dans ses enfantillages. « Ça suffit. » Le ton glacial ne laisse pas de possibilité de répondre. Même le ciel semble s’éclaircir d’un coup comme si le protecteur de la princesse se fait écarter des cieux. « Ce n’était pas une discussion et tes enfantillages vont cesser que tu le veuilles ou non. » Il s’agit toujours d’ordre, d’un ordre qui ne peut pas être ignoré si aisément peu importe la volonté de la jeune femme. Rowena Maeston ne fait pas dans la dentelle et elle n’accepte pas l’impertinence de qui que ce soit, surtout pas ses propres enfants.
Sauf que lorsqu’elle se tourne vers sa fille ainée pour adresser le prochain problème, elle ne s’attend pas à ce qu’on vienne lui répondre. Keigan apprendra de gré ou de force à prendre son trou et faire ce qu’on attend d’elle. « Mère, Keigan n’a pas complètement tord. » Sans surprise, ce n’est pas Lavinia qui prend la parole pour défendre sa cadette. Non, c’est le prince, le supposé héritier qui se dresse également contre l’Impératrice. « Ton avis n’a pas été demandé William. J’arrive bientôt à tes manquements considérables. » Parce qu’il y a le cas de Lavinia à régler avant, le fait qu’elle a mis la noblesse et autres membres émérites de l’Empire en danger avec Sulfura. Comment son enfant peut être aussi incompétente est une question que se pose sérieusement l’Impératrice ? Elle n’a pourtant pas le temps de lister ses reproches que William reprend la parole. « Je ne cherche pas à vous importuner, mais il faut admettre que nos décisions en ce qui concerne Callero n’ont pas porté leurs fruits. Il serait peut-être temps de les écouter. » Et d’un coup ce n’est pas l’Impératrice qui se retrouve piquée par la proposition, mais plutôt l’autre enfant, celle qui jusque là était rester silencieuse. « T’as finalement décidé d'assumer ta stupidité William ? Pourquoi est-ce qu’on écouterait les demandes d’un groupe de pleurnichard.e.s qui n’apporte rien à l’Empire ? » Lavinia Maeston, dans toute sa splendeur, se lève d’un coup, insultée par la proposition. « Ils méritent simplement de voir toute la grandeur de l’Empire. Ça leur apprendra. » Voilà qui soulève de nouvelle passion dans la salle alors que Keigan se permet encore une petite couche d’impertinence. « C’est certainement pas toi qui va leur montrer. » Alors que l’Impératrice soupire d’un coup, prête à mettre tous ses enfants à la poubelle s’il le faut.
Alexis O'Malley
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Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
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Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
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Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
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Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Team Shiny
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Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Trinité
Trois personnages, trois fois plus de fun. Essayez de les garder tous actifs, par contre.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Oh, Alexis, que fais-tu donc à cet endroit? Tu te questionnes un peu, tu te questionnes beaucoup, mais tu fais taire ton esprit pour mieux écouter ce qu'ils disent. Un bol de popcorn serait agréable, tu pourrais lorgner par la fenêtre comme on fixe l'écran de la télévision, sauf que ton regard dévie vers ce ciel qui devient d'un gris foncé, d'un gris terrifiant. Un orage, aujourd'hui? Tu t'arrêtes dans tes faux mouvements dans la terre, comme ton Sablaireau qui lève aussi la tête. Il te le pointe de sa griffe, sans faire un bruit, pour ne pas dévoiler votre position. Lui aussi se demande ce qui se passe, parce qu'en tant que jardinière, tu regardes toujours la météo pour planifier ta journée et ça, ce n'était absolument pas prévu.
Puis, tu te rappelles ce qui a été rapporté des évènements liant la princesse et un certain oiseau légendaire. Était-ce là la force de la monarchie? Si un avait un oiseau légendaire, les autres devaient avoir également le leur.. mais trois oiseaux, une reine.. Tu te demandais ce que Rowena s'était gardé pour elle, quelle était sa force de frappe ou de défense? Ils étaient une famille de dresseurs d'exceptions, mais n'était-ce pas un peu de la triche, une puissance interdite d'avoir recours à ces êtres? Tu t'arrêtes une seconde, t'assoies en indien sur le sol et regarde le ciel en caressant le dessus de la tête de ton pokémon pour le rassurer. C'est qu'il n'aime pas les éclairs, le pauvre.
La voix de l'impératrice se fait entendre et le ciel redevient claire d'un coup. Ça renforce ton idée, qu'il vous faut atteindre la princesse par ses convictions pour agir contre sa mère, pour lui démontrer une force qu'elle ne semble pas deviner chez sa fille, la déception qu'elle semble avoir sur ses enfants. Peut-être que d'autres pourraient être approchés.. William, du moins, car les paroles de Lavinia ne sont pas doux face à la Révolution et ton visage présente une moue de désapprobation. Tu fais violence à la terre, maltraite un peu les racines de la plante jusqu'à ce qu'une truffe te ramène à l'ordre. Tu soupires et continues d'écouter.
tldr; Alexis continue son écoute et ça renforce son idée que la Révolution doit approcher Keigan.
« Mère. » Tu choisis de fermer les yeux, préférant sans doute ignorer les visages de tous ceux ici présents. Tu auras mis le temps à dire quelque chose et tu mesures parfaitement l'ineptie qui vient de filer d'entre tes lèvres. Tu sais que tu n'as aucun droit d'appeler l'Impératrice ici, encore moins auprès de ses propres enfants qu'elle est bien incapable de traiter comme tel. L'image de l'Empire, de la famille Impériale, sa réputation, tout ça pour toi n'est pas une excuse acceptable pour avec si peu d'intérêt à soigner sa relation à la chair de sa chair. Il y aurait, d'après toi, était possible de concilier la discipline et la rigueur requise pour les héritiers de l'Empire en sachant tout de même leur apporter tendresse et compassion, quand bien même aurait-elle dû être apportée par un autre.
Dans ce cas, la faute te revient, penses-tu immédiatement. Tu secoues la tête, pour chasser cette mauvaise pensée. On ne demande pas à une enfant d'être sa propre mère et la mère de ses filles. Tu jugules du mieux que tu puisses l'animosité que tu ressens envers l'Impératrice, ça n'est ni le lieu, ni le moment de lui faire part de tout le dégoût que tu peux éprouver à son égard. Tu te décides à ouvrir un œil, unique, directement pointé vers Rowena, la seule de qui tu veux réellement capter l'attention ici. Une fois ciblée, tu reprends avec tout le calme et la diplomatie dont tu puisses être capable. « Je ne demanderais pas à votre Majesté de pardonner mon impudence, je souhaiterais seulement lui rapporter, avec mes meilleures intentions, qu'après le rôle d'Impératrice ô combien lourd qui pèse sur vos épaules, existe aussi celui de... Mère. » Tu joues nerveusement avec tes doigts, l'anxiété prenant peut-être le pas sur cette escapade héroïque, tu te veux détourer l'attention du monstre auquel tes pairs font face, lui montrer ta vérité, aussi, un peu.
« J'oserai ajouter, en outre, que si je ne remettrais jamais vos décisions en doute, qu'il en aille de l'affectation de Keigan à son service militaire, comme de toute décision que vous pourriez prendre vis-à-vis de Lavinia. » Tu portes un regard aimant et soutenant à l'une comme à l'autre lorsque tu les nommes. Quand bien mêmes tes propos n'iraient pas dans leurs sens, tu tiens à leur signifier tes plus sincères sentiments, William, lui, sera son propre avocat. « Tout ceci mériterait, peut-être, davantage de contexte. Vous n'éduquez pas de banals soldats, bons à exécuter parfaitement les ordres, ils se doivent tous devenir bien plus que cela et il est parfois difficile de se plier à une réalité sans en comprendre les tenants et les aboutissants. » Tu t'éclaircis la voix, la pression écrasante que tu ressens n'aidant en rien, tu penches la tête en avant, reprends une inspiration, mais, profondément mal dans ce canapé au côté de ton amie de toujours, tu décides de poursuivre là où tu n'aurais jamais dû commencer.
« En revanche, si jamais je ne serais en mesure de comprendre l'exactitude de la moindre de vos décisions, je vous exhorte tout de même à prêter davantage de crédit aux idéaux et désidératas de vos enfants. Ce qui semble n'être qu'une passion passagère et bien commode de Keigan recèle peut-être une tactique nouvelle de gérer une situation déjà bien trop envenimée ? L'invitation que j'avais faite à Lavinia, le soir de l'incident des portails, vis-à-vis de Sulfura aurait peut-être pu donner quelque chose, ses difficultés peut-être les avez-vous connus aussi, dans vos jeunes années ? » Tu tends un regard profondément doux à Rowena, bien sûr, elle ne se laissera jamais amadouer ainsi, peut-être même que tes sœurs te détesteront pour ça, comme le reste, ça leur passera. Du moins, tu agis avec cette conviction profonde et tu préfères croire en cela que de ne pas agir du tout. Tu es bien consciente que rien de ce que tu ne pourras dire ne saura altérer le cours des événements, mais il faut bien commencer quelque part pour entamer le cours du changement.
Tu auras su, dans cet échange, sceller parfaitement tes allégeances profondes, après tout, tu as été engagé dès l'adoption comme substitut de mère à ces deux filles que tu viens de tenter de défendre du mieux que tu lui puisses. Si ça n'est pas là, l'expression même de ce pourquoi tu es ici, alors autant s'en aller, se débarrasser de toi, non ? La chose n'aura pas été proprement faite, clairement pas sans faux pas, mais ça aura eut le mérité d'exister malgré tout et ça, ça vaut peut-être déjà la peine d'être salué.
Si la dissension au sein de la famille impériale semble être au plus haut, l’intervention d’une autre personne dans la salle reste surprenante. Aucun laquais prendrait le risque de fâcher l’impératrice et il est étonnant que la confidente des princesses s’y lance. Toutes les personnes présentes dans la salle se tournent vers elle, même l’Impératrice. Difficile de savoir là où tous.tes tombent, à l’exception peut-être du prince qui semble… impressionné par la tentative de la jeune femme. Une opinion qui n’est certainement pas partagée par Rowena Maeston qui, de toute sa grandeur, dévisage la servante. Et si elle la laisse terminer son discours, ce n’est pas sans raison et pas par bonté. Le ton froid qui traverse les lèvres de l’imposante dame ne laisse aucun doute là-dessus. « Je sais très bien qui j’éduque… » Un bref regard vers ses enfants, une pause qui se veut presque dramatique. « …des déceptions. » Voilà ce que que l’Impératrice pense de ses enfants, de celleux qui pourraient monter sur le trône. « Des prince et princesses qui ne savent pas réfléchir un instant, qui ne font qu’échouer alors qu’iels ont été si privilégié.e.s. » Le sous-entendu est évident, Rowena n’a pas eu des difficultés. Elle a su se montrer à la hauteur de son rang, contrairement à sa propre progéniture qui enchainent échec sur échec.
Et les dits enfants alors ? Keigan se croit soutenue pendant un instant entre son frère et Dvora… tout ça avant de tomber de bien haut lorsque leur confidente continue sur sa lancée. « Je n’irai pas à l’armée et je ne serai pas une tactique pour vous aider. » Sa colère gronde encore même si les nuages orageux se font bien plus timides, comme si tenus à distance par… quelque chose. « Comme si tu pourrais nous aider. » Lavinia semble moins choquée par l’intervention de Dvora ou peut-être est-elle plus douée pour cacher ce qu’elle ressent. Quoi qu’il en soit, elle rebondit dessus. « Je peux soumettre Sulfura à ma volonté. Je ne laisserai personne m’arrêter. » Que ce soit les révolutionnaires, sa mère ou même sa confidente, voilà ce qu’elle semble dire, même si la lueur du regard dirigé vers la servante semble plus doux. L’Impératrice n’en est que plus exaspérée et un bruyant soupir traverse ses lèvres. « Qu’importe. Je n’ai pas le temps pour ça. » Ça étant elleux, ses enfants, celle qu’elle a adopté. Rowena Maeston a un Empire à gérer et si ses enfants ne peuvent aider… « William, va reprendre le contrôle de la base de Carteia et prépare l’arrivée de ta soeur. Keigan tu partiras dès demain. » Ce n’est toujours pas une discussion. « Je te donne une chance Lavinia, tâche de ne pas me décevoir encore. Sinon je m’occuperai moi-même de Sulfura et de ton cas. » Ce qui ne laisse rien présager de bon. « Quant à toi. N’oublie jamais ta place. » Son ton se fait plus glacial alors qu’elle rappelle à Dvora que si elle a été adoptée, elle ne fait pas partie de la famille pour autant.
Sans un mot de plus, sans un regard en direction de ses enfants, l’Impératrice quitte la salle. Les ordres ont été donné et ne semblent faire plaisir à personne. « Toujours à défendre Lavinia. » Le commentaire est dirigé vers Dvora, la dernière chose dite avant que Keigan ne sorte à son tour, non sans une tempête d’émotion qui gronde avant de s’estomper pour de bon. William, lui soupire sans rien dire de plus. Reste à voir où Dvora voudrait aller, quelle soeur elle décidera de réconforter.
La réponse de l’Impératrice ne se fait pas attendre et c’est à croire que l’issue de ton intervention était on ne peut plus prévisible. Rowena se contente de rejeter en bloc tout ce que tu avais pu tenter d’apporter à la conversation. L’intérêt que porte William à tes propos ne t’échappe pas, tu imagines une réalité dans laquelle, c’est auprès de lui que tu aurais eus à officier, qu’elle serait ta vie aujourd’hui si tu avais été plus proche du prince ? Les choses, inéluctablement, s’enchaînent comme du papier à musique, aucune surprise, Keigan refuse de voir la réalité en face, Lavinia se veut impétueuse là où elle gagnerait à témoigner davantage de compassion, William et lancé à droite à gauche comme une poupée de chiffon par sa mère.
Intérieurement, tu soupires. Lorsque l’attention de l’Impératrice se pose sur toi quelques instants, tu soutiens son regard, puis t’inclines silencieusement, acceptant son jugement. Comme si tu avais jamais pu oublier que tu n’étais rien à ses yeux. En toi s’étire tout de même un sourire, et dire que tu auras pu l’appeler mère, sans perdre la tête, Rowena s’adoucit peut-être avec les années te dis-tu. Alors que tu pensais voir les choses retomber tranquillement, une dernière pique vient s’abattre à ton encontre, Keigan n’est décidément pas ravi de la façon dont tu as cherché à la défendre de sa mère, il te faut lui parler, clarifier tes intentions vis-à-vis d’elle. Tu le sais, tu ne l’as que trop négligée, depuis bien trop longtemps.
Pourtant, alors que le salon privé se vide rapidement, une présence demeure là, à tes côtés. Ton esprit essaie de trouver la meilleure stratégie possible pour juguler les egos de chacun, en accord avec tes propres désirs et tes ambitions. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Aucune idée, il semblerait que tu deviennes de plus en plus ta propre personne et que si toujours, tu t’attaches à vivre au nom de quelqu’un d’autre, tu gagnes en assurance. Peut-être cela se joue-t-il sur le fait que tu te rendes compte que, sans la bonne impulsion Lavinia, par exemple, serait capable de gâcher tout son splendide potentiel. Ce que ça pourrait signifier, tu préfères l’ignorer. Ça n’est là qu’une nouvelle manière d’accéder au mêmes objectifs selon toi, hors de question de te remettre en question pour le moment.
De tes mains, tu claques tes joues et soupires profondément. Cela ne devrait plus étonner ta sœur à ce stade, tu la regardes, elle installée auprès de toi sur ce canapé, dans ton regard, elle est baignée de tendresse. Tu prends une courte inspiration et pose un genou à terre, à ses pieds. Tu entoures ses mains des tiennes et les joins ensemble, tu embrasses ses doigts, la tête penchée en signe de dévotion. « Une fois encore, ça aurait pu être pire. » Tu te redresses un peu, lui souris, ironiser de la situation, c’est une habitude dans vos conversations. Ton regard se durcit, s’affermit. Tu essaies de trouver la juste mesure pour qu’elle comprenne que ça n’est pas pour lui reprocher quoi que ce soit, mais simplement pour marquer ta détermination.
« Tu sais que je ne trouverais pas de répit avec que tu ne sois montée sur le trône ? » Tu laisses peser le silence, ta question n’attend pas réellement de réponse, tu veux simplement clarifier tes intentions auprès de la princesse. « J’userais et j’abuserais de tout et de n’importe qui pour toi. » Une de tes mains se détache des siennes pour venir rencontrer sa joue, caresser la naissance de ses cheveux, tu la contemples un instant, perdue dans ces traits si familier et à beauté toutefois éternellement renouvelée. « Fais tien Sulfura. Exactement, comme tu viens de le réaffirmer, je sais que tu en es plus que capable. N’oublie pas de céder à une divinité un peu de place pour son ego. » Tu ris un peu retirant délicatement ta main de son visage. « En revanche, je vais retrouver Keigan maintenant. Je pense qu’en étant présente pour elle maintenant, je pourrais peut-être me rapprocher des criminels de Callero et découvrir des informations clef sur nos ennemis. Évidemment, je viendrais tout te reporter directement. » Tu t’inclines une nouvelle fois. « Je ne suis qu’une humble extension de ta magnifique personne. » Tu prends le temps de te redresser, avec toutes les précautions d’usage, tu t’approches de l’encablure de la porte. « Tu pourras t’en servir comme il te plaît. Pourquoi pas faire avancer la réflexion Rowena dans la bonne direction de faire de toi la princesse héritière ou même, prendre les mesures que tu juges nécessaire pour gérer la situation avec ces traîtres. Si tu as besoin de quoi que ce soit, compte sur moi. Pour l’heure, nous avons à faire. » Ton ombre quitte la pièce alors que tu marches à grands pas dans la direction empruntée par la seconde princesse impériale.
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
THE SHIP HAS SAILED !
Vous avez trouvé l'élu de votre cœur ! A deux, on s'amuse beaucoup plus ! Maintenant, assurez-vous de le garder, ce ship.
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Petite pousse
Tout le monde a commencé quelque part un jour... Vous avez commencé à écrire votre histoire.
Aventurier.ère
Vous avez eu quelques aventures avant d'arriver ici. Mais le chemin à parcourir est encore long...
Au complet !
Une équipe pokémon, c'est le b-a.ba de tout dresseur ! ... Mais on peut en attraper plus...
Versatile
Avec douze pokémons, personne ne vous prendra par surprise. Gare à eux !
Ça brille !
Vous avez croisé la route de quelques pokémons shiny. Ça vous donne un certain style !
Team Shiny
Une équipe complète de pokémon chromatiques ! Si avec ça, vous ne vous démarquez pas...
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Trinité
Trois personnages, trois fois plus de fun. Essayez de les garder tous actifs, par contre.
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
une histoire de famille ✧ avec la famille royale & dvora F.Fried
Si tu pouvais regarder par la fenêtre, tu aurais l'impression de vivre une télénovela. Avec le cadre de la fenêtre et les paroles de l'Impératrice, c'était digne d'une scène dramatique télévisée. Sauf que tu ne peux qu'entendre et imaginer où sont tous et chacun, obligé de regarder le terreau que tu retournes, le minois de ton sablaireau qui se colle contre ta main, cherchant ton attention. Tu lui caresses l'espace entre les yeux, souriant tandis qu'il ferme les yeux de satisfaction, te concentrant tout de même sur ce que tu entends.
Elle est dure avec ses enfants, te dis-tu. Et encore une fois, tu n'aimerais pas être à leur place. Quand on se compare, on se console, dit-on. C'est bien le cas, tu réalises à quel point tes parents étaient doux lorsqu'ils ont désapprouvé ton choix de carrière. Des bruits de pas et tu cesses de respirer, comme si tu craignais qu'on s'approche de la fenêtre et qu'on te voit, qu'on t'entende vivre. Alors, tu colles ton dos encore plus contre le mur, te calles, tentes presque de fusionner avec ce dernier. Puis doucement, tu te calmes, entends que les pas s'éloignent, que l'un quitte dramatiquement, tu entends Dvora puis sa voix se tait et il n'y a que silence.
Tu attends alors quelques minutes, puis tu oses bouger. Tu termines ta petite besogne, finis de mettre les racines des plants sous terre et les recouvre, les protégeant du froid à venir avant de t'éloigner avec ton pokémon pour finir ta journée de travail. Tu te fais discrète et tu attendras, que ce soit une opportunité pour discuter avec Dvora ou avec une princesse en dépression. Une chose était sûre, tu allais devoir communiquer avec Isana.
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