Et ça passe ! Voilà qui doit être célébré parce que Pegu Club n’a même pas besoin de faire des efforts particuliers pour ramener l’otaria au rivage pour que tu la captures avec plus de facilités. Non, ton deuxième lancé suffit à enfermer la petite créature blanche dans une pokéball. Tout ce que ton obalie a à faire, c’est te ramener l’objet sans plus d’histoire. « Thanks. » Que tu dis à ton Pokémon avant de le rappeler dans sa propre pokéball. Ce n’est même pas pour être une terrible dresseuse (ce que tu es cela dit), mais juste parce que tu doutes que ton obalie trouve très plaisant l’idée de ressortir de cette caverne avec toi. Eh oui, tu fais ça pour elle on y croit presque vu comment c’est absolument pas crédible.
Cela dit, ça reste plus simple de ressortir de l’endroit en étant seule, sans devoir t’inquiéter de si Pegu Club risque de se blesser d’une façon ou d’une autre. Ouais, t’es peut-être égocentrique et franchement peu intéressée par le bonheur de tes Pokémons, ce n’est pas pour autant que tu fais exprès de les laisser se faire mal. T’es pas si pire que ça non plus ! C’est discutable, tu le sais très bien, mais au final, il faut s’habituer à ça avec toi.

Sans demander ton reste, tu repars de la zone, faisant le chemin à l’envers pour retrouver l’air libre. Tu préfères définitivement cela, on ne va pas se mentir. Tu descends un peu la montagne avant d’appeler un taxi corvaillus, tu doutes que leur service va jusqu’à venir te récupérer en pleine zone sauvage. Ce serait cool, mais au final, c’est juste douteux, tu le sais bien. Mais une fois que c’est fait, tu peux simplement t’écraser dans ton canapé une fois chez toi. C’est une journée rondement menée et t’es pas peu fière de toi. T’as presque tous les Pokémons que tu voulais après tout.