Circulez, y'a rien à voir
Ft. Paz
Ft. Paz
Naël n'avait encore jamais visité Syene. Il fallait dire que, d'ordinaire, les lieux touristiques n'étaient pas nécessairement sa tasse de thé. Et puis, de ce qu'il avait entendu, la ville n'avait pas très bonne réputation. Clone de la capitale, elle perdait selon beaucoup son charme et son authenticité pour devenir un lieu plus adapté à sa riche clientèle. Riche clientèle qui avait, depuis quelques années, choisit la ville pour profiter des bienfaits du littoral. Le choix laissait par ailleurs Naël perplexe. Il y avait tant d'endroits, capitale comprise, où l'on pouvait profiter d'activité balnéaires et aquatiques qu'il ne voyait pas l'intêret d'en créer un nouveau. Peut-être que cette décision était plus politique ou stratégique qu'un simple caprice de personnes fortunées ? Politique, sans doute pas. Du moins pas à son humble avis, car Syene était trop éloignée de Paldera pour avoir un quelconque besoin d'influence. Dans tous les cas, ce n'était pas vraiment son problème...
Car si le dresseur Mésopotamien était là, ce n'était nullement par simple plaisir. Son enquête piétinait, c'était un euphémisme, aussi son voyage avait depuis quelques jours pris la forme d'errements sans buts. Il n'avait encore rien trouvé et, en dehors des informations de Jinkins, aucune piste si ce n'est celle là à creuser. Le siège de la société dont il devait obtenir des informations était ici, alors il avait fait le déplacement. Mais une nouvelle fois... Rien. Athénaïs semblait avoir comme... disparu des radars, et ce n'était guère rassurant. Un peu dépité, il s'apprêtait ce matin à partir, jusqu'à ce qu'un évènement imprévu vienne perturber ses plans.
Alors qu'il quittait l'auberge dans laquelle il avait pris ses quartiers, un endroit modeste, un peu sale mais surtout très peu cher au vu de l'inflation dans la zone balnéaire, un attroupement mais surtout des éclats de voix lui parvinrent aux oreilles. Si Naël avait bien un défaut, c'était qu'il était maladivement curieux. Alors, il s'approcha. Bien sûr, puisqu'il n'avait pas été là depuis le début, il ne comprenait pas totalement la situation et la problématique. Toujours était-il qu'une jeune femme, sac poubelle à la main, était en train de s'énerver contre trois gardes visiblement exédés par son comportement.
Naël regarda alors autour de lui. La rue semblait barrée, un peu plus loin, pour qu'une personnalité riche et influente puisse profiter d'un petit déjeuner dans une terrasse qu'elle avait visiblement privatisée. Problème ? Et bien... la rue était plutôt passante, et la jeune femme semblait incarner la grogne généralement des passants et commerçants qui voyaient leur trajet ou travail lourdement handicapés. Le dresseur Mésopotamien hésita un instant à tourner les talons. Tout cela ne le... concernait en rien. Et il avait promis de faire profil bas. C'était typiquement ce qui pouvait lui causer des problèmes, alors mieux valait s'abstenir d'intervenir.
Ces pensées étaient pragmatiques, aussi Naël se maudit intérieurement de faire un pas vers le quatuor en colère. Vraiment, c'était plus fort que lui.
Hum... bonjour ? Commença-t-il, lançant un sourire amical aux différents protagonistes. Je sais que ça ne me regarde pas... Mais qu'est-ce qu'il se passe au juste ? Pourquoi ne peux-t-on pas passer ?
Il joua la carte du touriste candide, espérant peut-être désamorcer la situation. Ou l'envenimer, qui sait...
Car si le dresseur Mésopotamien était là, ce n'était nullement par simple plaisir. Son enquête piétinait, c'était un euphémisme, aussi son voyage avait depuis quelques jours pris la forme d'errements sans buts. Il n'avait encore rien trouvé et, en dehors des informations de Jinkins, aucune piste si ce n'est celle là à creuser. Le siège de la société dont il devait obtenir des informations était ici, alors il avait fait le déplacement. Mais une nouvelle fois... Rien. Athénaïs semblait avoir comme... disparu des radars, et ce n'était guère rassurant. Un peu dépité, il s'apprêtait ce matin à partir, jusqu'à ce qu'un évènement imprévu vienne perturber ses plans.
Alors qu'il quittait l'auberge dans laquelle il avait pris ses quartiers, un endroit modeste, un peu sale mais surtout très peu cher au vu de l'inflation dans la zone balnéaire, un attroupement mais surtout des éclats de voix lui parvinrent aux oreilles. Si Naël avait bien un défaut, c'était qu'il était maladivement curieux. Alors, il s'approcha. Bien sûr, puisqu'il n'avait pas été là depuis le début, il ne comprenait pas totalement la situation et la problématique. Toujours était-il qu'une jeune femme, sac poubelle à la main, était en train de s'énerver contre trois gardes visiblement exédés par son comportement.
Naël regarda alors autour de lui. La rue semblait barrée, un peu plus loin, pour qu'une personnalité riche et influente puisse profiter d'un petit déjeuner dans une terrasse qu'elle avait visiblement privatisée. Problème ? Et bien... la rue était plutôt passante, et la jeune femme semblait incarner la grogne généralement des passants et commerçants qui voyaient leur trajet ou travail lourdement handicapés. Le dresseur Mésopotamien hésita un instant à tourner les talons. Tout cela ne le... concernait en rien. Et il avait promis de faire profil bas. C'était typiquement ce qui pouvait lui causer des problèmes, alors mieux valait s'abstenir d'intervenir.
Ces pensées étaient pragmatiques, aussi Naël se maudit intérieurement de faire un pas vers le quatuor en colère. Vraiment, c'était plus fort que lui.
Hum... bonjour ? Commença-t-il, lançant un sourire amical aux différents protagonistes. Je sais que ça ne me regarde pas... Mais qu'est-ce qu'il se passe au juste ? Pourquoi ne peux-t-on pas passer ?
Il joua la carte du touriste candide, espérant peut-être désamorcer la situation. Ou l'envenimer, qui sait...
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