Le Prince est debout, regarde à l'une des fenêtres du palais impérial. Ses yeux sont perdus dans le lointain ; si loin même que William en a perdu la notion du temps. La salle dans laquelle il attend son invité est richement décorée, exemple même du pouvoir que possède la famille impériale. Tant de pouvoirs... incapables de protéger qui que ce soit. L'amertume et le deuil lui colle à la langue, teinte son regard bleuté d'une tristesse glaciale. Ce n'est que lorsque les gardes du palais te laissent entrer dans la pièce qu'il est rappelé à la réalité, au moment présent. Peut-être avec un peu de lenteur, avec un délai qui ne ressemble pas au général, il finit par se tourner vers toi, par te sourire avec lamentation. Ses habits royaux sont noirs, marque de son chagrin. « Marquis Rosethorn. Merci d'être venu. » Même en ces circonstances, n'ajoute-t-il pas. A la place, il fait un signe de la main, et les hommes qui t'ont escortés dans les couloirs du palais s'effacent, vous laisse en tête à tête. La pièce est étrangement froide, tant en température qu'en ambiance. « Vous portez-vous bien ? » Car après tout, il est lui aussi une victime de cet attentat sur Néropolis. Y avoir assisté aux premières loges signifie sans doute que le noble a écopé de quelques séquelles.
Le Prince t'invite à prendre place sur l'un des canapés, avant d'en faire de même, de te dévisager un peu longuement ; sans doute perdu dans ses réflexions. Il y a quelques jours, il t'a après tout promis un entretien. « Je suis navré de ne pas avoir pu vous recevoir avant. » Tout a été chaotique. Tout a été difficile, long, et perturbé. Mais dans cette accalmie, l'attention entière du Prince se porte sur toi, Thaddeus. Et cet entretien privé te laisse donc l'opportunité de dire ce que tu souhaites, puisqu'il semble vouloir te laisser ouvrir cette entrevue.
Thaddeus A. Rosethorn
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Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
En famille
Tiens, vous n'êtes pas venu seul. En famille, vous parviendrez sans doute à conquérir l'Empire !
Badge d'Or
Vous êtes capables de recruter ceux qui n'ont pas encore reçu la vérité. Mais choisissez-les biens ; vous restez une organisation secrète.
Depuis cette nuit funeste du 16 avril, le soleil ne semblait plus vouloir se lever. Thaddeus avait survécu, Cyrène avait survécu, ses pokémons avaient survécu, les quelques connaissances qu’il avait aperçu sur les lieux avaient survécu, mais comment était-il possible de se réjouir d’une chose aussi futile alors qu’il avait assisté à temps de désespoir et de souffrances. Les morts s’étaient comptés par centaine, les membres broyés allaient bouleverser l’existence de ceux qui les avaient perdus, des familles étaient désormais déchirées et de nombreux foyers heureux se retrouvaient maintenant sans toits, sans ressources. Neropolis la morose était devenue la brisée, elle était revenue plus vite qu’elle n’aurait pu le croire aux heures sombres du Cataclysme. Et face à ce champ de ruine, le marquis Rosethorn se sentait impuissant. Pire encore, il se sentait incompétent. Car ce qui était arrivé, il aurait peut-être pu le prévoir, il aurait peut-être pu l’empêcher, et le souvenir de cette phrase qu’il avait prononcés résonnait terriblement dans ses pensées : “Ce n’est pas la révolution qui nous attaque”. Et pourtant c’était bien le cas. Après avoir fait tout ce qu’il pouvait pour sauver autant de monde que possible et avoir ramené sa domestique inconsciente au camp de soin provisoire qui avait été installé par le personnel hospitalier sur place. Thaddeus avait appris ce qui était arrivé au barrage du lac Maeston et il s’était senti sombré dans un abysse vertigineux. Comment avait-il laissé passer un raisonnement aussi évident ? Pourquoi n’avait-il pas compris qu'au-delà des extrémiste de Genesis, le désespoir des rebelles de Callero en faisait des cibles faciles pour les manipulations de la Menace Obscure ? Et comme si ce n’était pas suffisants, les mauvaises nouvelles continuèrent à affluer, il apprend pour ce qui était arrivé à l’arène, pour ce qui était arrivé à l’un des champions et à la princesse Lavinia. Il apprit aussi pour Madison et ne pu rien faire pour s’y opposer, elle était une inconnue pour lui, et l’avenir lui semblait désormais bien sombre.
Malgré celà, il fallait quand même qu’il se batte, qu’il fasse quelque chose, et la première chose qu’il ordonna fut la mise en place d’une cellule psychologique pour venir en aide à tous ceux qui avaient été traumatisés par le carnage. C’était un moyen simple de venir d’apporter un peu de soutien à chacun, mais aussi de prendre la mesure des dégâts invisibles qui avait été provoqués, des tâches qu’il faudrait accomplir en priorité et aussi, insidieusement, d’essayer de repérer d’éventuels profils qui aurait pu succomber à la proposition de la menace obscure. Car c’était une certitude, parmi tous les survivants de cette nuit-là, nombreux étaient ceux qui avaient du succombé à son appel, pour les libérer de leur douleur, et de la peur qui les étreignait.
En parallèle, il fallait qu’il s’occupe aussi des dégâts matériels, qu’il anticipe la reconstruction et qu’il aide au logement des personnes privées de leur toit. Et puis, il y avait les conséquences politiques, la mort de l’une des héritières de l’impératrice, ses funérailles auxquelles il devait bien entendu assister en personne, sur place. Et puis, il y avait le prince avec qui il avait demandé de pouvoir discuter. Celà lui avait semblé être une demande importante sur l’instant, mais désormais, ça lui semblait si futile. Il avait répondu à son appel néanmoins, et malgré l’ampleur écrasante des tâches qu’il devait accomplir, il s’était apprêté pour se rendre à la capitale et se faire annoncer auprès du prince. Là-bas, il fut autorisé à le rejoindre dans le salon qu’il avait désigné pour cette rencontre et, silencieusement, il avait franchi les portes qui le menaient à lui. Leurs regards se croisèrent, ceux de Thaddeus, habituellement perçant, laissait deviner sa fatigue et le maquillage dont il s’était fait recouvrir ne masquait pas complètement les cernes qui s’étaient formés sous ses yeux. Cérémonieusement cependant, il prit la peine de courber l’échine devant le héritier :
- Mon prince… je tiens à vous faire part de mes plus sincères condoléances. Le trépas de votre sœur fut une nouvelle terrible à apprendre, mais j’ai en moi la certitude que par ses actions, elle aura protégé de nombreuses vies.
La main droite posée sur le corps, les paupières closes, il resta en position de révérence pendant un temps plus long qu’à l’accoutumée. Il ne connaissait pas bien la princesse Lavinia, il l’avait peu cotoyé et il aurait été bien incapable de citer la moindre de ses qualité, mais il avait été à ses cotés lorsque Sulfura s’était déchainé et il avait nourrie l’espoir de pouvoir la rencontrer elle aussi pour en faire une alliée. Un espoir désormais parti en fumée :
- Je vous remercie également, pour cette invitation et si cela peut vous réconforter, sachez que même si mon cœur est meurtri, mon corps parvient à le soutenir aussi vigoureusement que possible.
Il avait fini par se redresser, pour ensuite jeter un coups d'œil en direction des canapés. Il attendait une autorisation du prince pour s’y installer et faire avec lui le bilan de ce qu’il s’était passé cette nuit-là. Contrairement à Lavinia, Thaddeus avait eu l’occasion de côtoyer un peu le prince pendant son service militaire, il avait donc pu se faire une bonne idée de sa personnalité et de ses valeurs et si les années ne l’avaient pas trop changé, il lui avait semblé qu’il était un homme juste. Il pourrait peut-être obtenir un peu d’espoir de sa part et jouer auprès de lui, les cartes qu’il avait prévu pour sa puinée.
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William hoche la tête, te dévisage longuement. « Merci. C'est une période difficile pour nous tous. » Difficile. Le mot est faible, manque la lourdeur et l'impact de ce qui s'est joué en une soirée pour trop de vies. Mais là où les mots manquent, là où les actions ont été insuffisantes, que reste-il au commun des mortels sinon le chagrin et la douleur ? L'émotion s'est répandue comme une traînée de poudre ; embrassée par la Révolution. « Personne ne s'est attendu à ça. Je suis sûr que vous êtes au courant, mais le barrage de Néropolis a lui aussi été victime d'une attaque ; tout porte à croire que ce sont les Callériens qui ont mis en danger l'Empire. » Les Callériens. Peut-on encore parler de révolution, d'une minorité qui hurle au nom d'une injustice ? Le mouvement s'est certes désolidarisé, mais qu'en est-il du reste ? Combien verront cet attentat et cette tragédie comme une victoire ? Comme une revanche ? Comme une justice ?
Les yeux de William se ferment un instant pour refermer également les doutes qui empoisonnent son esprit, avant qu'un léger rire jaune ne s'échappe de ses lèvres. L'amertume déborde dans ses mots. « L'Empire a manqué de prudence. » C'est un échec, un aveu. Nous nous sommes cru intouchables. Nous ne l'étions pas. Cela ne se reproduira pas. Surtout lorsque l'image de sa dernière et maintenant unique petite sœur hante son esprit. Keigan, qui chaque jour un peu plus semble croire en ces mêmes Callériens qui pourraient lui ôter la vie. « Votre présence lors de cet événement, bien que malheureuse, aura sûrement permis d'éviter plus de pertes. J'aimerais savoir si vous avez quelconque information à apporter à l'Empire, Marquis Rosethorn. Ce que vous avez vécu... J'aimerais entendre votre version. » Le Prince est calme et pourtant d'une autorité évidente. « Cette tragédie est le fruit de nos erreurs. Nous devons pas les reproduire. » Qu'as-tu donc vu, Thaddeus ? Qu'est-ce que tes yeux ont pu voir qui a échappé à la vigilance de l'Empire, au contrôle exercé ? Qu'as-tu à dire ?
Thaddeus A. Rosethorn
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Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
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En famille
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Toujours aussi calme qu’à son habitude, le marquis se contenta de hocher faiblement la tête pour confirmer la supposition du prince, sans laisser entrevoir la moindre émotion. Il était bien entendu au courant du barrage, il avait lu les rapports et avait voulu se rendre compte sur place de l’état de ce dernier. Il était important de pouvoir le réhabiliter rapidement, mais celà passait tout de même derrière l’aide à apporter à la population. Quant au Callerien, leur évocation provoquait en lui une profonde amertume qui lui avait été très coûteux de ravaler. Cependant, elle devait l’être encore plus pour le prince pour qui le sujet devait être depuis longtemps une source de préoccupations. Sans doute était-ce à cause d’elle qu’il se permit de laisser échapper une petite phrase qui surprit un peu son invité en lui provoquant un haussement de sourcil. Est-ce que sa mère se serait permise la même chose ? Il en doutait fortement, mais d’un autre côté, il la sur-estimait peut-être. Elle avait perdu un de ses enfants quand même. Il ne devait pas exister de douleurs plus profondes à faire subir à une mère.
Par courtoisie, Thaddeus ne fit pas la moindre remarque, s’il avait été aussi stoïque que l’image que ce qu’il essayait de paraître, il l’aurait peut-être fait, il se souvenait avoir ressenti de la colère pendant un court instant. Mais depuis, la fatigue s’était accumulée, et cette émotion futile s’était vite retrouvée étouffée. De plus, au-delà des regrets et des émois, il y avait plus important à dire. Lorsqu’il avait aperçu le prince la dernière fois, il avait ressenti le besoin impérieux de lui dire quelque chose, mais le moment n’était pas assez bien choisi. Même s’il n’en aurait peut-être pas l’occasion plus tard, il avait dû le reporter, aujourd’hui était désormais le bon moment :
- Effectivement.
Considérant la demande du prince comme une autorisation, Thaddeus se décida à s’avancer en direction des banquettes pour s’installer sur l’une d’elle et faire face à son suzerain. Il le regarda dans les yeux, le regard un peu plus vif qu’à son entrée. Malgré son état de fatigué, il était prêt à mener une nouvelle bataille, une pour laquelle il était beaucoup plus habitué :
- Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de consulter les témoignages des survivants de la fête des lendemain, mais si vous le faites, vous constaterez que beaucoup d’entre eux évoquent une voix mystérieuse qui leur a ordonné de rejoindre une menace obscure s’il voulait survivre. Étant donné les circonstances, il serait tentant de penser qu’il s'agisse d’une sorte d’hallucination auditive causée par le choc des événements, cependant je peux vous l’affirmer en pleine conscience mon prince, j’ai moi aussi entendu cette voix.
Bien entendu, il jouait gros en évoquant une telle chose si frontalement. Il n’était toujours pas question de tomber le masque et de révéler ses relations avec Génésis, mais même sans en faire partie, il ne voyait pas comment il pouvait garder une telle information pour lui. Il avait pu vérifier ne pas être le seul à avoir entendu la voix, il avait demandé à Cyrène et à ses hommes de mains, il avait écouté lui-même quelques récits et avait dressé une liste des personnes n’en ayant pas fait mention. Il s’agissait à ses yeux de potentiels nouveaux alliés de cette menace. Il prenait le risque de perdre en peu en crédibilité, mais il voulait tout de même voir la réaction de William à cette révélation. Il était arrivé trop tard, il n’avait pas dû entendre quoi que ce soit, mais si il savait quelque chose, il le pousserait peut-être à faire quelques révélations :
- Vous dites avoir manqué de prudence, mais vous n’êtes pas les seuls. A Neropolis, nous avons toujours considéré que la question Callerienne n’était pas notre problème. Nous sommes le nord, eux le sud, et aujourd’hui encore cette position n’a pas changé. A cause de cela, notre garde était baissé comme elle l’avait toujours été jusqu’à maintenant et nous étions une cible facile. Mais nous n’aurions pas dû en être une. Quel est le sens de cette attaque ? A-t-elle été revendiquée ? J’ai entendu qu’en plus du festival et du barrage, il y avait aussi eu une attaque à Carteia. A-t-elle profité de l’attaque du barrage ? Étions nous une sorte de diversion ? Les moyens me paraissent démesurés et je pense que si nous devions parfaitement comprendre ce qu’il s’est passé afin d’empêcher qu’une telle tragédie ne se reproduise de nouveau, nous pourrions mettre en commun nos versions pour en tirer la vérité.
Au fur et à mesure qu’il avait déversé ses paroles, Thaddeus avait pris de l’assurance, il avait gagné en ferveur et en énergie. Même dans son état de fatigue actuel, il se devait de rester fort car avoir survécu ne suffisait pas, il fallait préparer la riposte. Et à défaut de pouvoir la mener véritablement, il l'avait longuement réfléchis.
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Le Prince t'écoute, attentif et pourtant- ses yeux se plissent à tes histoires. Il t'est difficile de comprendre ce qu'il en pense, ce qu'il en tire ; son visage est étonnement stoïque, véritable façade derrière laquelle il se cache sans problèmes. « J'entends vos préoccupations. » C'est vrai ; ce n'est pas une, mais plusieurs attaques. Qui les ont orchestrés ? Qui doit en être tenu responsable ? Pour William, le doute n'est pas permis. Mais toi, tu sembles penser autrement. « L'attaque sur l'arène était l'œuvre d'une fugitive recherchée, dont nous savons l'affiliation aux rebelles. » Bien qu'il n'aurait jamais cru qu'elle puisse déverser une telle puissance sur eux. « Nous avons également confirmé que le Steelix qui s'est déchaîné sur la place lui appartenait. Elle a payé de sa vie cet attentat. Pareillement, le barrage était un coup des rebelles, probablement destiné à endiguer la résistance et la fuite des citoyens sur place. » Une méthode barbare, de lâches. Si pour Callero, les revendications doivent passer par le meurtre de masse de civils innocents, alors Callero n'a aucune raison d'avoir voix au chapitre.
« Vous avez raison de mentionner le fait que c'était gros, pour une distraction. L'arène a été très endommagée, et c'est une façon nette de vouloir saper le pouvoir de l'Empire. Une grande partie de nos forces se sont mobilisées rapidement pour aller sur Néropolis ; et nous avons laissé Carteia affaiblie. Nous avons perdu un général par la main d'Edward Silverlake. Il est raisonnable de penser qu'Edward aurait voulu plus que simplement ce général ; mais une bonne réaction des soldats présents sur place l'aura forcé à la fuite. » Non, c'est certainement Electhor qui a fait fuir le leader de la révolution. Et il y a sans doute plus que simplement la mort d'un général, au vu des pertes engendrées à Néropolis. « Cette voix que vous avez entendu, c'est probablement leur manière de répandre la terreur. Toute cette opération a certainement marqué les citoyens de l'Empire. » Et la peur est une excellente manière de créer de la dissension, du chaos et de tenter de régner. William ne les laissera pas faire. « Il apparaît maintenant clair, que d'une manière ou d'une autre, cette "menace obscure" est l'arme cachée de la révolution. Une arme que nous neutraliserons. » Par tous les moyens.
Puis, l'homme te scrute Thaddeus, presque hésitant. « J'ignore si vous avez déjà songé à faire carrière en politique, Marquis Rosethorn. Vous le soulignez bien, nous n'avons pas su absorber la globalité de la situation dans les régions les plus lointaines de Callero. Vous êtes une figure bien connue du public, et très présente à Néropolis. Peut-être serait-il intéressant pour vous de tenter votre chance au Sénat ? » C'est une piste qui semble trotter dans sa tête depuis quelques temps, au vu de la manière prudente dont il te dévisage. La suggestion n'est que ça : une suggestion. Le Prince héritier a longuement été formé pour choisir ses alliés et apprendre à placer ses intérêts. Thaddeus, peut-être pourrais-tu devenir un allié à long terme de ce Prince.
Thaddeus A. Rosethorn
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Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
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On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
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En évoquant la possibilité d’un but de distraction, Thaddeus ne s’était pas attendu à ce que son scenario, formulé sur l’instant, puisse trouver un tel échos dans les mots du prince. Ainsi, le chef des révolutionnaires avait effectivement profité du départ d’Artikodin pour attaquer la base de Carteia. Il y avait donc véritablement eu une alliance entre les rebelles et la menace obscure. Cet Edward avait-il été lui-même séduit par l’Apôtre ou est-ce l’un de ses lieutenants qui l’avait manipulé pour qu’il serve leurs intérêts. Selon le rapport que lui avait fait Cyrène, les révolutionnaires qu’elle avait rencontrés n'accordaient aucun crédit à l’existence de la Menace. Il n’était cependant absolument pas certain qu’ils aient été sincères. Le plus prudent à l’heure actuelle, était sans doute de considérer que l’ensemble des révolutionnaires étaient tombé sous la coupe de l’Apôtre, avec l’espoir que le monde ravagé qu’il leur promettait, leur offrirait la liberté qu’il désirait tant. Pour Thaddeus cependant, il était évident que c’était la Menace qui tirait les ficelles et que les révolutionnaires n’étaient qu’une arme de circonstance pour eux. Pour le prince Maeston, et pour l’ensemble de la population, il était plus crédible de penser l’inverse, avec les révolutionnaires en chef d’orchestre. En jouant sur ce tableau, il était sans doute possible de manoeuvrer pour enfin faire accepter l’existence de cette menace. Cependant, comment faire en sorte que cette reconnaissance soit vraiment efficace, que les révolutionnaires ne se retrouvent à jouer le rôle de Bouc Émissaire que l'Apôtre cherche certainement à leur donner et que l’effort de guerre soit véritablement orienté dans la bonne direction ?
Plongé dans ses pensées, le marquis Rosethorn n’avait pas pu masquer l’intense concentration dans laquelle l’avait plongé les mots du prince. Toutefois, la phrase qu’il utilisa pour affirmer sa volonté à l’égard de cette arme résonna tout particulièrement dans ses souvenirs, et il ne pu retenir une brève grimace :
- Hum… J’ai déjà entendu une phrase de ce genre, de la bouche même de l’impératrice. Vous vous en souvenez sans doute, c’était juste après que votre sœur ait perdu le contrôle de Sulfura pendant les festivités d’automne. Je me souviens bien de ce soir-là, l’empereur des flammes était alors lui aussi entouré de l’aura sombre qui recouvrait le Steelix de cette fugitive. Si ce que vous me dites est vrai, alors celà signifie que déjà à ce moment-là, les révolutionnaires étaient en possession de cette arme et en capacité de l’utiliser jusqu’au cœur même de votre palais. Ce soir-là cependant, l’impératrice était parvenue à calmer Sulfura. Celà me fait donc vous poser une question. Que savez vous de cette arme ? Connaissez vous un moyen de la neutraliser ?
Bien qu’il contrôlait sa voix, le ton du marquis était un peu sec, et laissait deviner une autre question qu’il avait choisi de ne pas formuler directement car il avait considéré paraître trop accusateur en l’exprimant, elle demandait si derrière cette déclaration ferme, il pensait pouvoir la réaliser avant qu’un autre malheur de surviennent et que d’autres vies soient fauchés. La suggestion du prince qui vint ensuite cependant, prit quelque peu son interlocuteur au dépourvu et il marqua un instant sa stupeur, tant elle lui paraissait incongru, mais qui, au-delà de la problématique actuelle, restait très alléchante. Thaddeus considéra un moment le prince, pour essayer de deviner ses intentions, puis, sans le lâcher du regard, il entama un début de réponse prudente :
- Ma famille administre et protège la région de Neropolis depuis des années, et nous avons à cœur de défendre les intérêts de notre domaine, en collaboration étroite avec nos sénateurs. Il est vrai cependant que parfois nos avis divergent ou que la façon dont ils portent notre voix n’est pas assez ferme, et si nous pouvions accéder directement au débat de la chambre sénatoriale nous pourrions certainement porter plus efficacement les intérêts de la région.
Il était effectivement très intéressant pour Thaddeus d’obtenir un poste semblable en plus de son titre de marquis. Ce ne serait pas la première fois qu’un noble cumule les pouvoirs et il pourrait peut-être même en faire profiter Genesis. Cependant…
- Cependant, je pense que le moment n’est pas propice à ce genre de changement d’orientation. Pour venir vous voir, j’ai dû quitter une ville en deuil, dans laquelle résident de nombreuses familles dépossédées de leur proche et de leurs toits, et je dois leur venir en aide. De nombreuses tâches accaparent mon attention et dans ce chaos, nous avons besoin d’autant de stabilité que possible. Mes priorités actuelles sont de panser les plaies de Neropolis et de m’assurer que cette arme qui l’a frappé en plein cœur soit effectivement neutralisée. Ensuite, quand cette affaire sera derrière nous, je prendrai le temps de réfléchir à cette suggestion.
En effet, aussi alléchante que cette proposition puisse être, elle n’en restait pas moins une distraction. Tout comme l’était la révolution pour la menace obscure. Il allait devoir déployer beaucoup d’effort et s’il devait en plus accorder une partie de son attention à ses objectifs politiques, il augmentait ses chances d’être ralenti et d’être une fois de plus dépassé par la prochaine attaque de la Menace Obscure.
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Ta question un peu sèche ne désarçonne absolument pas le Prince. Son visage reste fondamentalement le même, et son langage corporel ne t'informe certainement pas plus. Cet homme a depuis longtemps maîtrisé chaque aspect de contrôle de lui-même. Calme, il te répond une réponse sans doute déjà préparée : « Je ne suis pas libre de vous partager cette information. Restez néanmoins assuré que nous travaillons activement à la question. » C'est le général qui parle ici - et est-ce réellement surprenant, comme réponse ? Néanmoins, toi aussi, tu maîtrises la politique. Tu devines tout de même à son ton de voix que l'Empire a certainement préparé quelque chose... Ou semble avoir une certaine confiance dans ses avancées. Ou alors n'est-ce que la réputation du Prince des glaces, de sa capacité à être la personne la plus stable de l'Empire même sous stress ? « Je comprends vos inquiétudes. Vous avez été confrontés par deux fois à cette arme, et nous nous assurerons de fournir à Néropolis les moyens de se défendre au plus tôt. »
William hoche la tête à ta réponse quant à sa proposition. « Je comprend. N'oubliez cependant pas que c'est une position qui vous permettrait certainement d'agir avec plus de moyens dans cette région, d'autant que vous en semblez soucieux. » Tous les Sénateurs et politiciens ne voient pas leur région du même œil ; pour certains, ce n'est qu'une position de pouvoir à conserver, sans réelle envie de se soucier du bien-être de ses habitants. « C'est votre compassion et votre sens du devoir qui font de vous la personne idéale pour ce poste. Vos responsabilités sont sans doute déjà nombreuses ; mais vous en tant que Sénateur, vous ne serez pas seul pour gérer Néropolis. » Car Thaddeus ne sera certainement pas laissé pour compte, à assumer seul l'entièreté des responsabilités qui lui tomberaient dessus. William insiste, peut-être plus que ce que tu aimerais, mais il semblerait que cette idée lui tienne à cœur. « La Couronne tient également à vous rassurez ; l'Empire n'abandonnera pas Néropolis face à cette tragédie. » Non, il est impensable de laisser la ville paralysée. Particulièrement avec ce qui s'est déroulé au barrage.
Thaddeus A. Rosethorn
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Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
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Tiens, vous n'êtes pas venu seul. En famille, vous parviendrez sans doute à conquérir l'Empire !
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Bien qu’il essayait d’imiter le prince dans son impassibilité, Thaddeus ne pu s’empêcher de plisser les sourcils lorsqu’il lui répondit qu’il n’était pas autorisé à répondre à ses question concernant la nature de la menace obscure. La seule personne qui pouvait le lui empêcher était sa propre mère et il pouvait donc en tirer deux interprétations. La première était qu’il était au courant de ce qu’était la menace obscure et qu’en la présentant comme une arme des révolutionnaires, il mentait sciemment. C’était cette possibilité qui lui avait fait plisser les yeux. La seconde était qu’il ne savait effectivement rien, mais qu’il savait cependant que des informations étaient cachées au public et suivait simplement les ordres, ce n’était pas si différent. Dans les deux cas, il savait quelque chose qu’il se refusait de partager avec un allié potentiel et par la même occasion il faisait preuve soit d'orgueil, soit d’aveuglement, et désormais, le concernant, Thaddeus saurait à quoi s’en tenir le concernant :
- Bien…
Répondit il sur un ton qui laissait deviner une légère déception :
- J’ai accordé ma confiance à l’impératrice, et je la renouvelle de nouveau devant vous. Je prierais cependant pour que vous obteniez des résultats rapides et que nous n’ayons pas à souffrir d’autres tragédies.
Son regard pesa lourdement sur le prince, silencieusement, il le mettait au défi, puis, soudainement, il relâcha ses traits pour adopter une attitude plus détendu, bien qu’encore légèrement acide :
- D’ailleurs, sachez que je prévois d’organiser un bal de charité au sein de mon manoir. L’objectif sera de rassembler des fonds pour aider à la reconstruction de la cité et du barrage, ainsi que de venir en aide aux familles dans le besoin. Je serais honoré si vous acceptiez de nous faire la grâce de votre présence ce soir-là. J’aimerais aussi, si possible, obtenir une autorisation pour mobiliser quelques soldats impérial afin de renforcer la sécurité sur place. Il serait peu probable qu’une seconde attaque survienne si peu de temps après la dernière, mais je tiens à rassurer tous les convives qui accepteront de venir et démontrer que malgré nos blessures, l’empire et Néropolis restent forts.
Concernant le sujet de la Menace Obscure, il avait obtenu les informations qu’il souhaitait et il pouvait maintenant aborder les sujets secondaires. Il en avait de nombreux et peu d’entre eux avaient besoin de l’aval du prince. Cependant, il fallait aussi qu’il traite la proposition qu’il venait de lui faire et pour laquelle il lui paraissait étonnement insistant. Peut-être se faisait-il des idées mais il se demandait si à toute hasard, l’un des sénateurs actuels de Neropolis ne serait pas un opposant au prince. Ca paraissait peu probable car sa principale rivale était sa sœur Lavinia et qu’elle n’était plus. Etait-il possible que Keigan ait aussi ses partisans ? Non, ça devait être autre chose et il tâcherais de creuser cette piste plus tard s’il en avait le loisir :
- Je le comprends bien mais je tiens à me consacrer pleinement à ma fonction de marquis. Si je devais cependant considérer que nos sénateurs actuels seraient cruellement défaillants, je prendrais alors les décisions nécessaires.
Il pouvait se présenter lui-même, ou soutenir un candidat qu’il jugerait plus capable. Jusqu’à présent, Thaddeus avait fait le choix d’agir sur le plan économique, plutôt que politique. Il lui arrivait de manoeuvrer dans ce sens, mais il lui suffisait de faire du lobbying auprès des concernés. Que ce soit un Sénateur de Neropolis, ou d’une autre région de l’empire avec qui il voulait nouer une alliance.
Empire de Maeston
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De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
William t'observe, presque passivement. Ni ton ton ni ton regard lourd de sens ne semble l'affecter, et il hoche la tête à l'annonce de ton initiative. « Vous aurez du renfort, sans problèmes. Si je suis disponible à la date de votre bal, je viendrais également ; mais je ne peux pas le garantir. » Il fera au grand minimum un geste, c'est certain. Une donation, quelque chose pour essayer de montrer à tes futurs invités son soutien. « Je ne vais pas insister plus ; je respecte votre choix. Mais gardez en tête cette possibilité, si un jour vous avez l'impression d'être coincé. »
Car après tout, l'argent et la noblesse ne sont pas les seuls moyens d'obtenir quelque chose. Et si pour l'instant tu prends tes responsabilités très à cœur et estime ne pas avoir la place pour d'autre, peut-être que plus tard tu changeras d'avis. « Nous allons tâcher de sécuriser un maximum le territoire de l'Empire. Néropolis ne sera pas abandonnée, ni laissée seule dans son deuil, » répète-t-il, fort de cette confiance propre à un Prince. « Nous ne tarderons pas non plus à mieux équiper les villes contre cette menace. Vous en entendrez certainement parler prochainement. » William se relève, observe l'horloge murale de la salle et retient un soupir, lèvres pincées. « Veuillez m'excusez, marquis. Je ne dispose que de peu de temps. Aviez-vous autre chose dont vous souhaitiez parler ? » C'est ta dernière chance pour lui transmettre quoi que soit. William n'a visiblement pas beaucoup plus de temps à t'accorder, même si tu devines que peut-être, il apprécie ton répondant.
Thaddeus A. Rosethorn
Rang A
Zhongli (Genshin Impact)
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Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
En famille
Tiens, vous n'êtes pas venu seul. En famille, vous parviendrez sans doute à conquérir l'Empire !
Badge d'Or
Vous êtes capables de recruter ceux qui n'ont pas encore reçu la vérité. Mais choisissez-les biens ; vous restez une organisation secrète.
Ce n’était pas un refus, mais ce n’était pas un engagement non plus. Le prince Maeston n’était sans doute pas maître de son emploie du temps, tout comme il ne l’était pas lui-même. Cependant, Thaddeus fut un peu déçu par cette réplique ambiguë. Son visage en revanche, exprima une douce satisfaction alors qu’il refermait ses paupières et étirait ses lèvres en un doux sourire :
- Je vous remercie mon prince. Vous recevrez sans doute bientôt une invitation. Vous pourrez en faire ce que vous voulez.
Il écouta ensuite les promesses du prince, tout en acquiesçant silencieusement jusqu’à ce que ce dernier ne se lève en annonçant la fin de l’entrevue. Tout semblait effectivement avoir été dit et le marquis l’imita rapidement tout en continuant de lui faire face :
- Bien votre éminence. Je vous remercie pour ce temps que vous m’avez accordé et je vous souhaite le plus de réussite possible dans ce que vous allez entreprendre. J’espère d’ailleurs avoir très rapidement des nouvelles de votre part, notamment concernant ces équipements que vous prévoyez de déployer bientôt dans ma chère ville de Néropolis. Cependant, je me dois de vous préciser plusieurs choses importantes concernant ce que je prévois de faire. Le bal à venir n’étant bien entendu qu’une opération de communication.
Calmement, il leva un index devant lui, annonçant une énumération :
- Premièrement, je vous ai précisé que jusqu’à présent, nous considérions dans mon marquisat que la question Callerienne ne nous concernait pas. Vous comprendrez bien que ce n’est plus le cas désormais. Et si notre statut de région sinistrée ne nous permet plus de jouer le rôle de médiateur neutre, je prévois tout de même de m’entretenir directement avec les responsables du mouvement de libération de Callero. J’ai entendu que vous prévoyez d’ouvrir une cellule spéciale d’échange entre Palera, Callero et l’empire, nous suivrons les avancées de celle-ci avec intérêt.
Il leva ensuite son majeur pour indiquer le second point à venir :
- Ensuite, vous vous souvenez sans doute de ce qu’il s’est passé au cours de l’exécution de ses terroristes de l’armée révolutionnaire. Ce groupe se faisant appeler Genesis qui évoquait déjà la menace obscure. Je pense écouter attentivement ce que ces derniers peuvent avoir à dire. Vous n’ignorez sans doute pas que j’ai été en bonne relation avec Mihail Puskas avant que son mouvement ne se radicalise trop à mon goût. Les derniers événements me font penser qu’ils ne sont peut-être pas aussi fous que l’on aurait pu le croire.
L’annulaire désormais :
- Enfin, j’ai entendu parlé de cette jeune femme, Madison Campbel qui gère un refuge près de Corvinium et qui était présente pendant l’attentat. Vos hommes semblent penser que c'est une ennemie. Cependant, d’après les témoignages que j’ai reçus, elle serait plutôt une héroïne. Je vais donc également entrer en contact avec elle et en fonction de ce qu’elle saura me dire, je lui accorderais la protection de ma famille. Peut-être m’autoriseriez vous d’ailleurs à l’inviter à mon bal. Je prévois de faire venir la plupart des héros qui se sont démarqués ce soir-là. Il serait bienvenu qu’un hommage à la hauteur de leurs actions leur soit rendu.
Ses doigts se rétractèrent pour illustrer la fin de son monologue et, dans un geste fluide, il vint toucher la zone de son coeur pour ensuite effectuer une révérence devant son suzerain :
- Votre aide sera appréciée, mais comme vous l’avez compris, nous n’avons pas prévu de rester passif en l’attendant. Neropolis doit panser ses plaies, mais cela ne nous empêchera pas d’aller de l’avant et de tirer les leçons de ce que nous avons subi.
Voilà tout ce qu’il avait à dire, il ne demandait rien, il prévenait juste de la nature de ses prochaines actions publiques. Si le prince y trouvait quelque chose à redire, il était disposé à l’écouter, mais s’il ne jugeait pas cela nécessaire, alors il le rendrait à ses autres obligations du jours et lui reviendrait aux siennes.
Empire de Maeston
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De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Le Prince t'observe, sans mot dire, presque prudent. Ses mots suivants sont- il y a quelque chose- le ton t'interloque, sans que tu ne saches réellement pourquoi. « Je comprends l'intérêt que vous portez à ces différents individus. Cependant, je vous enjoint à la prudence. Votre titre de noblesse ne vous permet pas d'outrepasser l'autorité de l'Empire. Madison Campbell est à l'heure actuelle sous protection militaire. De même, considérant le fait que l'ONG de Genesis semblait avoir des informations particulièrement avancées concernant les circonstances actuelles, une enquête va être ouverte. Libre à vous d'essayer d'en apprendre plus de votre côté, mais faites attention. » Il se tient droit, presque tendu. Est-ce la situation, tes propositions, ou quelque chose d'autre ? « Pareillement, si vous entrez en contact avec les têtes pensantes du mouvement de libération, je vous invite à être particulièrement délicat dans votre choix de mots. La situation entre eux et les terroristes est tendue, en grande partie car ils ne souhaitent pas y être associés. Même mon autorité a ses limites, Marquis, et si je pense que vous et moi sommes dans le même camp, vos actions ont encore la capacité d'attirer une mauvaise attention si elles sont imprudentes. »
La mise en garde est claire : fais attention à ne pas te poser dans une situation qui forcerait la main de certaines autorités de l'Empire. « Je vais voir ce que je peux faire pour votre invitation à Miss Campbell. » Il te salue de la tête une dernière fois, « Mes respects, Marquis, et bonne chance à vous dans vos entreprises, » te dit-il, pointe de respect évidente quant à ta prise d'action, avant de quitter la pièce. Tu lui a certainement donné matière à réfléchir, et William espère intérieurement que tu n'iras pas te jeter dans la gueule du Lougaroc. Au moins, il t'aura prévenu.
HRP - William te met en garde sur la portée de tes actions et la possibilité que tu entres en conflit avec l'autorité de l'Empire. Il ne désapprouve rien de ce que tu dis, mais t'enjoins à la subtilité.
Thaddeus A. Rosethorn
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Zhongli (Genshin Impact)
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Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
En famille
Tiens, vous n'êtes pas venu seul. En famille, vous parviendrez sans doute à conquérir l'Empire !
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Vous êtes capables de recruter ceux qui n'ont pas encore reçu la vérité. Mais choisissez-les biens ; vous restez une organisation secrète.
L’expression sereine, Thaddeus écouta les derniers avertissements du prince et, tout en hochant de la tête, il lui répondit sur un ton rassurant :
- Ne craignez rien mon prince, je n’ai pas pour objectif d’exacerber la moindre tension. Mon objectif n’est pas la vengeance. Il est, et sera toujours, l'intérêt de Neropolis et de l’empire. Concernant Génésis, je prendrai en compte votre enquête et si cela vous intéresse, je vous transmettrai les informations que j’aurais pu recueillir.
L’idée était séduisante, s’il se présentait directement comme en pleine investigation sur les activités du groupe, il pourrait plus facilement se défendre si cette fameuse enquête révélait des informations trop compromettantes concernant son implication. Et savait-on jamais, en fonction de l’évolution de la situation, il pourrait saisir l’opportunité de mettre un terme à son jeu de dupe.
Ceci précisé, il rendit respectueusement son salut au prince, puis sortit de la pièce pour rejoindre l’extérieur du palais. Il y avait de nombreuses activités à faire à Castra Nicia, mais aucune ne l’intéressait. Il voulait pouvoir rentrer le plus vite possible à Neropolis, pour s’occuper de tout ce qu’il était encore nécessaire de faire. Les journées à venir promettaient d’être particulièrement longues… et de paraître bien trop courtes.
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