Expédition brumeuse
ft. Mino Valentine
dream
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« Et qu'elle est-elle ? »
Je n'étais plus à une curiosité près. Il me semblait intéressant de connaître l'image de l'armée aux yeux des politiciens. Après tout, même s'ils avaient peu de pouvoir, il était rare que politique et militaire soient parfaitement séparés. Nous étions appelés dès qu'il y avait un problème. Or, sénatrice d'une des ville maestonnienne qui avait le plus de difficulté, il était fort probable qu'elle cherche à l'avenir à demander une intensification des moyens militaires pour sa région. Enfin... Ce n'était pas comme si sa ville était survolée continuellement par des dragons. Ce serait vraiment un manque de chance cruel.
« Vous semblez avoir une haute opinion de ce qu'un soldat doit connaître... »
Bien sûr, pour un civil, il était normal de penser aux soldats comme des individus. Cependant, c'était plus complexe que cela. L'échelon soldat devait certes être pris en compte dans les stratégies modernes, car il était peu probable que n'importe qui accepte une charge suicidaire s'il était sûr d'y laisser sa peau... Pourtant, la hiérarchie et le formatage militaires poussaient les soldats de métier à obéir sans tenir compte des limites.
« Ce que vous dites est important pour la hiérarchie, les soldats des forces spéciales... Là où il y a des marges de manœuvre importantes où l'individu fait la différence... Mais les soldats de bases comme moi... Nous ne sommes que des pions sur un échiquier. La seule chose que nous devons savoir ce n'est ni nos limites, ni nos forces... Uniquement nos ordres et les procédures. »
Akyllis eut un petit rugissement qui me fit rire. Je n'étais pas sûr de ce qu'il voulait dire, mais une chose était sûre, j'étais un mauvais exemple.
« Même si je dois avouer que dans des missions comme celle-ci cette image du soldat est mise à mal... Disons que pour la plupart de nos manœuvres nous devons obéir plus que réfléchir... Ce n'est ni une histoire de compétence ou de travail, juste de loyauté aveugle. Même si ça peut sauver quelques situations. »
Après tout, je n'avais pas eu d'officier pour me donner des ordres et gérer la situation. Une exception, mais elle était bienvenue pour la sénatrice.
D'ailleurs, elle m'étonna quand défendit sa partenaire. Lui en vouloir ? Cela ne me venait même pas à l'esprit.
« En vouloir à un Pokémon qui défend sa dresseuse me semblerait assez idiot. Surtout vu son bon travail aujourd'hui. »
Sans elle, j'aurai eu du mal à protéger la sénatrice et à contenir les souris. Je n'avais qu'un petit Salamèche, non définitivement, je n'avais qu'une chose pour elle ainsi que la Floramantis, un profond respect. La conversation déviant sur ce qu'elle retenait, j'eus un petit rictus sur sa marque d'humour concernant les peluches, mais il disparut quand elle parla de la fin. Regardant un instant vers le ciel au lieu de surveiller la terre, je méditais à cette idée. Elle semblait dire cela comme si c'était un problème. L'était-ce ? L'humain avait une peur morbide de la mort, mais était-elle si effrayante ?
Elle n'était rien d'autre qu'un pari... Soit la religion disait vrai et nous serions plus heureux morts que vivants, soit la religion se trompait et la seule chose qui nous attendait était le néant. Dans ce cas, il n'y avait rien à craindre non plus. Tout comme il ne fallait pas craindre avant notre naissance, pourquoi craindre après notre mort ? Les morts ne souffraient pas, c'était le privilège des vivants. Ce n'était rien d'autre qu'une chose naturelle, or, fallait-il craindre la nature ? Hum... Sans doute, ma réponse serait différente d'une sénatrice d'une ville comme Nepthe.
« Est-ce un problème ? Toute chose a une fin... La seule chose que l'on peut faire, c'est chercher à la retarder... Ou faire en sorte que cette fin serve une plus grande cause. »
Même si dans ce cas, la fin était assez futile. Néanmoins, si on prenait un autre exemple, Callero n'existait plus, quoi qu'en disent les révolutionnaires. Était-ce un problème ? Non, car la fin de mon ancien pays permettait la naissance d'une meilleure entité, un Empire. La fin n'était rien d'autre qu'une destruction, mais pour toute création, il fallait d'abord détruire. Maintenant la question à un milliard de pokédollar... Qu'avait créé la fin de cette ville ?
Je n'étais plus à une curiosité près. Il me semblait intéressant de connaître l'image de l'armée aux yeux des politiciens. Après tout, même s'ils avaient peu de pouvoir, il était rare que politique et militaire soient parfaitement séparés. Nous étions appelés dès qu'il y avait un problème. Or, sénatrice d'une des ville maestonnienne qui avait le plus de difficulté, il était fort probable qu'elle cherche à l'avenir à demander une intensification des moyens militaires pour sa région. Enfin... Ce n'était pas comme si sa ville était survolée continuellement par des dragons. Ce serait vraiment un manque de chance cruel.
« Vous semblez avoir une haute opinion de ce qu'un soldat doit connaître... »
Bien sûr, pour un civil, il était normal de penser aux soldats comme des individus. Cependant, c'était plus complexe que cela. L'échelon soldat devait certes être pris en compte dans les stratégies modernes, car il était peu probable que n'importe qui accepte une charge suicidaire s'il était sûr d'y laisser sa peau... Pourtant, la hiérarchie et le formatage militaires poussaient les soldats de métier à obéir sans tenir compte des limites.
« Ce que vous dites est important pour la hiérarchie, les soldats des forces spéciales... Là où il y a des marges de manœuvre importantes où l'individu fait la différence... Mais les soldats de bases comme moi... Nous ne sommes que des pions sur un échiquier. La seule chose que nous devons savoir ce n'est ni nos limites, ni nos forces... Uniquement nos ordres et les procédures. »
Akyllis eut un petit rugissement qui me fit rire. Je n'étais pas sûr de ce qu'il voulait dire, mais une chose était sûre, j'étais un mauvais exemple.
« Même si je dois avouer que dans des missions comme celle-ci cette image du soldat est mise à mal... Disons que pour la plupart de nos manœuvres nous devons obéir plus que réfléchir... Ce n'est ni une histoire de compétence ou de travail, juste de loyauté aveugle. Même si ça peut sauver quelques situations. »
Après tout, je n'avais pas eu d'officier pour me donner des ordres et gérer la situation. Une exception, mais elle était bienvenue pour la sénatrice.
D'ailleurs, elle m'étonna quand défendit sa partenaire. Lui en vouloir ? Cela ne me venait même pas à l'esprit.
« En vouloir à un Pokémon qui défend sa dresseuse me semblerait assez idiot. Surtout vu son bon travail aujourd'hui. »
Sans elle, j'aurai eu du mal à protéger la sénatrice et à contenir les souris. Je n'avais qu'un petit Salamèche, non définitivement, je n'avais qu'une chose pour elle ainsi que la Floramantis, un profond respect. La conversation déviant sur ce qu'elle retenait, j'eus un petit rictus sur sa marque d'humour concernant les peluches, mais il disparut quand elle parla de la fin. Regardant un instant vers le ciel au lieu de surveiller la terre, je méditais à cette idée. Elle semblait dire cela comme si c'était un problème. L'était-ce ? L'humain avait une peur morbide de la mort, mais était-elle si effrayante ?
Elle n'était rien d'autre qu'un pari... Soit la religion disait vrai et nous serions plus heureux morts que vivants, soit la religion se trompait et la seule chose qui nous attendait était le néant. Dans ce cas, il n'y avait rien à craindre non plus. Tout comme il ne fallait pas craindre avant notre naissance, pourquoi craindre après notre mort ? Les morts ne souffraient pas, c'était le privilège des vivants. Ce n'était rien d'autre qu'une chose naturelle, or, fallait-il craindre la nature ? Hum... Sans doute, ma réponse serait différente d'une sénatrice d'une ville comme Nepthe.
« Est-ce un problème ? Toute chose a une fin... La seule chose que l'on peut faire, c'est chercher à la retarder... Ou faire en sorte que cette fin serve une plus grande cause. »
Même si dans ce cas, la fin était assez futile. Néanmoins, si on prenait un autre exemple, Callero n'existait plus, quoi qu'en disent les révolutionnaires. Était-ce un problème ? Non, car la fin de mon ancien pays permettait la naissance d'une meilleure entité, un Empire. La fin n'était rien d'autre qu'une destruction, mais pour toute création, il fallait d'abord détruire. Maintenant la question à un milliard de pokédollar... Qu'avait créé la fin de cette ville ?
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En espérant que ça te plaise !
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