Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
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Badge d'Or
Vous êtes capables de recruter ceux qui n'ont pas encore reçu la vérité. Mais choisissez-les biens ; vous restez une organisation secrète.
Cyrène, vêtue de sa tenue de domestique, se tenait devant la porte de l'hôtel particulier où résidait William Miller, le paléontologue renommé. Elle sentait une boule d'anxiété se former dans sa poitrine, son esprit étant partagé entre l'espoir et la crainte. Depuis que son Ptera était tombé malade, elle avait cherché désespérément une solution, et c'était en la personne de William Miller qu'elle plaçait maintenant ses derniers espoirs.
La Domestique de métier était vêtue d'une longue robe de domestique, d'un noir profond qui accentuait la grâce de sa silhouette. Les courbes de son corps étaient mises en valeur par le tissu fluide, tandis que les détails délicats de la robe ajoutaient une touche d'élégance discrète. Ses escarpins à lanières, assortis à sa tenue, encadraient ses pieds avec une finesse raffinée, soulignant la délicatesse de sa démarche. Le haut échancré de sa robe laissait entrevoir une partie de sa poitrine, ajoutant une note de séduction subtile à son allure. Des gants assortis complétaient sa tenue, ajoutant une touche de sophistication à son ensemble. Malgré le caractère fonctionnel de sa robe de domestique, la belle aux cheveux argentés parvenait à lui conférer une élégance et un charme indéniables, reflétant ainsi sa nature à la fois dévouée et pleine de grâce.
Elle ajusta sa tenue avec un geste nerveux, vérifiant que chaque pli était parfaitement en place. Puis, prenant une profonde inspiration pour se calmer, elle appuya sur la sonnette, sentant son cœur battre un peu plus fort à chaque seconde qui s'écoulait. La sonnerie retentit puis s’arréta, une petite led montrant que quelqu’un était au bout du fil.
" Bonjour, Docteur Miller."
La servante ravala sa salive avant de reprendre de plus belle.
"Je suis Cyrène, une amie de Matthew. Il m’a donné vos coordonnées et je vous ai appelé hier matin sur votre téléphone. J'espère que vous pourrez m'aider. Mon Ptera est malade, et j'ai entendu dire que vous êtes un expert en Pokémon préhistoriques. S'il vous plaît, dites-moi que vous pouvez faire quelque chose pour lui."
Elle fixa la caméra de l’interphone avec un mélange d'espoir et d'appréhension, attendant anxieusement sa réponse. Dans son regard, on pouvait lire toute l'importance qu'elle accordait à cette rencontre, ainsi que sa détermination à tout faire pour sauver son précieux Pokémon.
Un hôtel particulier en plein milieu de la capitale. Sur les hauteurs, proches de l'université. Remarquable par sa grande porte en bois et la petite plaquette dorée qui nomme mon nom et mes titres. Cependant, peu de monde fait attention à celle en cuivre, sur la gauche qui indique ce lieu comme un labo de recherche. Car, oui, malgré les apparences, mon salaire, bien que conséquent, ne me permettrait pas de subvenir à un train de vie aussi excessif. En réalité, j'habite au dernier étage. Accessible par un ascenseur particulier. Un appartement en duplex, avec une grande terrasse-toit qui donne sur la cour intérieure de l'hôtel et son jardin. Laissez-moi vous faire le tour du propriétaire. Tout d'abord, le hall d'entrée est assez large, en bois de bouleau avec de nombreuses armoires encastré. En s'avançant, le couloir d'entrée laisse apercevoir un espace très ouvert avec une cuisine demi ouverte, une table à manger et une salle donnant sur une petite terrasse. Le lieu est assez chaleureux avec une cheminée, des fauteuils et un canapé en cuir, un tapis tissé, et des plantes vertes éparpillées partout. Comme mon neveu habite actuellement chez moi, la table à manger est entourée de chaises hautes, utiliser pour nourrir les si nombreux et mignons bébés pokémon, qu'il a décidé d'élever.
Matthew est un jeune homme certainement agréable à vivre. Depuis que son père et lui ont coupé contact, je lui ai proposé qu'il partage mon logis. Le jeune homme est, comme moi et au grand désespoir de mon frère, passionné pour les pokémons. Matthew est un jeune homme calme. Il est parfois un peu timide, mais il aime offrir de petites attentions. Il s'occupe constamment de la cuisine par exemple, et après des jours d'étude particulièrement difficile, je suis souvent agréablement surpris par un de mes plats préférés. Matthew et moi-même, quand notre travail respectif le permet, aimons passer des soirées à l'étage dans le grand labo. Il met en place des suivis médicaux pour ses oilles tandis que je m'occupe de mes propres trésors. Nous y avons chacun notre plan de travail. Et quand nos bras et nos paupières deviennent trop lourds pour travailler, je lui propose d'aller boire un verre sur la terrasse du toit, à l'étage supérieur, avant que nous redescendions à l'étage pour nous reposer.
Alors, quand après une soirée de travail, installée sur le canapé du salon, épaule contre épaule, tandis que j'épluche la demande de financement d'une ONG en faveur des Pokémon fossiles. Matthew se tourne vers moi et me demande un service. Je ne peux pas le refuser. Après tout, je ne suis pas comme mon frère. Je sais prendre soin des membres de ma famille, moi. Et plus Matthew se plaira à mes côtés, moins il aura envie de quitter cet appartement. Avoir du monde autour de soi est toujours plus agréable.
C'est pour cela qu'une matinée de printemps, quand une voix inconnue résonna dans le combiné de l'interphone, je n'hésitais pas à répondre :
"Bonjour Dame Elfead ! Oui, en effet, mon neveu m'a parlé de vous. Je suis au 5ᵉ étage. Je vous pris de prendre l'ascenseur à votre gauche. Je vous ouvre !"
Il était difficile de se tromper, car le hall de l'hôtel est assez grand. Après le sas, une salle au carrelage vert jade, avec de nombreuses plantes vertes accueillis les chercheurs. La salle que nous appelons communément, mes collègues et moi-même, "le jardin d'hiver" Derrière un large escalier en colimaçon, une baie vitrée donne accès à la cour intérieure où gambade les spécimens réveillés, comme mes propres pokémons.
L'ascenseur en métal brise la quiétude du lieu avec le tintement clair qui indique sans cesse son arrivée et la voix métallique qui annonce : "Rez-de-Jardin." Dans l'ascenseur, une petite plaquette indique les lieux.
RDC - Acceuil 1er - Salle de cours 2e. - Labo de Paléonthologie 3e. - Labo de Zootologie 4e - Bibliothèque
Rien n'est indiqué pour le cinquième étage, pour autant, le bouton est bien là. En appuyant dessus, la demoiselle est tout de suite envoyée sur le seuil de ma porte que je garde grand ouverte, l'accueillant à bras ouverts.
La demoiselle était magnifique. De longs cheveux argentés, une tenue un peu particulière, mais qui lui allait à ravir. Des formes pulpeuses. En soi, elle était un très beau spécimen de la race humaine. Et si son apparence et sa santé restaient ainsi exemplaires, il y a de fortes chances qu'elle ferait un merveilleux fossile pour les chercheurs à venir.
"Madame Elfead ! Enchanté de faire votre connaissance." Dis-je en lui saisissant la main et la secouant fermement. "Vous êtes une amie de mon neveu, n'est-il pas. Je suis transporté de bonheur à cette idée. Lui qui est si timide, c'est toujours un plaisir d'apprendre qu'il n'est pas si isolé.". En fermant la porte derrière elle, je lui montre l'escalier qui mène vers l'étage et lui demande "Accompagnez-moi à l'étage, voulez-vous, je vais ausculter votre compagnon dans mon labo. Vous savez, je m'inquiète énormément pour mon neveu, depuis qu'il participe à cette organisation. Genesis. Faites-vous-en aussi partie ?"
MESSAGE HORS RP > ...
Cyrène L. Elfead
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
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La baie vitrée qui surplombait la cour intérieure offrait une vue magnifique sur un paysage étonnant : des spécimens préhistoriques se déplaçant avec grâce dans leur habitat simulé. Cyrène ne put s'empêcher de ressentir une pointe d'émerveillement en observant ces créatures fascinantes évoluer dans leur environnement reconstitué, donnant vie à une époque révolue.
Dans l'ascenseur, alors qu'elle gravissait les étages pour rejoindre le Docteur William Miller, Cyrène ne put s'empêcher de se laisser aller à la curiosité. Elle se demandait quel genre d'homme était cet éminent paléontologue dont elle avait entendu parler grâce à son ami, Matthew Miller. Des questions tournoyaient dans son esprit alors que l'ascenseur montait lentement : quelles étaient ses passions, ses motivations ? Quel était son parcours pour devenir une sommité dans son domaine ? La belle femme avait hâte de le rencontrer et de découvrir la personnalité qui se cachait derrière cette réputation prestigieuse.
Les réponses à ces questions allaient vite arriver.
La poignée de main chaleureuse du Dr. Miller contrastait avec la surprise évidente de Cyrène, mais elle lui rendit le geste avec un sourire poli. Ses yeux observaient attentivement l'environnement autour d'elle, capturant chaque détail de l'hôtel particulier transformé en sanctuaire pour la recherche préhistorique.
“ Votre neveu est une personne admirable. J’aurais aimé me rapprocher de lui mais je mène une vie où les relations extérieures au manoir, mon lieu de travail, sont rares quand elles ne sont pas interdites. “ disait-elle en se rappelant les évènements du Secret Santa. Bien sûr, on vivait une époque moderne, mais c’était encore mal vu pour une domestique d’avoir une relation sentimentale voir physique avec qui que ce soit car le lieu de vie d’une servante était sur le lieu de travail même. C’est pourquoi généralement les servants se mariaient entre eux la plupart du temps.
Alors qu'ils se dirigeaient vers son bureau, le Dr. Miller posa une question à Cyrène, cherchant à en savoir plus sur son lien avec Genesis. La badgée or, acquiesça doucement, une lueur de respect dans son regard.
Elle répondit avec une voix empreinte d'une légère réserve. " J'ai eu l'occasion d'observer l'organisation de près à plusieurs reprises, bien que mon rôle de servante ne me laisse guère de temps pour y participer activement. Mais j’apprécie grandement cette idée de lien que peuvent posséder humains et pokémons ensemble, formant une certaine harmonie. Je pourrais presque m’y laisser séduire si je m’en laissais le temps et le loisir."
Cyrène ne pouvait pas révéler qui elle était vraiment, et c’était mieux si les choses restaient ainsi. Si le Docteur apprenait son secret, cela pouvait mettre Matthew dans une situation délicate.
Lorsqu'ils atteignirent enfin son bureau, Cyrène sentit un frisson parcourir son échine alors qu'elle remettait la pokéball contenant le Ptera entre les mains expertes du paléontologue. C’était une chose intime et particulière de confier son pokémon à qui que ce soit. C’était du même niveau que de prêter un vêtement pour la Domestique.
En récupérant la pokéball, je ne peux m'empêcher de l'observer avec attention. Un œil avisé peut apprendre beaucoup d'un dresseur en observant ses pokéballs. Par exemple, celles de mon neveu sont décorées d'autocollants et de graffitis en tout genre. Pour les miennes, celle d'Hubert est égratignée par les années, mais toutes sont propres. Quant à celle de cette domestique, pas une seule poussière. Je peux y apercevoir mon propre visage s'y refléter. Elles sont impeccables.
Il ne reste plus qu'à voir si le pokémon est aussi étincelant que son habitacle.
Pour ce faire, j'ai besoin d'utiliser mon labo personnel. En effet, dans ce dernier se trouve un scanner de dernière génération. Acheter par mes propres moyens, il y a quelques années de cela. Il s'agissait à l'époque d'un outil innovant, capable d'effectuer des analyses sur des spécimens sans les sortir de leur pokéball. Pratique et un peu obligatoire, quand la taille moyenne d'un pokémon fossile est de deux mètres.
Le labo est un ajout récent à l'appartement. J'ai du faire tomber quelques mur pour avoir l'espace suffisant. Le laboratoire étant composer d'un magasin de ressource, d'un grand bureau et d'une salle d'analyse. Pour y accéder, je dois traverser le labo entier, passant au passage devant le bureau de Matthew. Ce dernier est couvert de tissus et de matériaux d'art créatif en tout genre depuis son passage au concours de la capitale, et depuis qu'il a pris les combats pokémon en grippe.
J'en profite pour ranger distraitement ses affaires, afin de laisser place nette. Je reconnais la figurine de Lordy son pichu, un petit tableau fait par son toudoudou et un collage d'un togepi aux yeux qui louchent. Même si je n'apprécie ni concours ou combat. Les deux cas sont un travestissement des comportements naturel des pokémon. Mais soit, il faut se dire que si certain pokémons aime, pourquoi les empêcher ? Enfin, je ne suis pas ici pour discuter de philosophie.
Pour accéder à la salle d'analyse, il faut passer par un sas de sécurité. Je dois m'y laver les mains, mettre des couvre-chaussure, et une charlotte pour éviter de contaminer l'espace et d'un masque. J'en profite pour désinfecter la pokéball, et de demander à mademoiselle Elfead de suivre le même rituel.
Contre le mur du fond se trouve le scanner en question. Un plan de travail avec une encoche, permet de glisser une pokéball sans difficultés. N'ayant pas d'autre chaise que celle du scanner, mon invité doit rester debout. Pour ma part, je me glisse dans un siège en plastique et commence à calibrer cet outil. Pour ce faire, je prends en compte les dimensions maximales enregistrées à ce jour avec un Ptéra, et celle minimum, de même pour le poids. Ainsi, l'échelle du scanner sera respectée, et les plus petits détails seront visibles.
Pianotant sur le clavier de l'appareil, je me concentre un instant en reprenant la parole.
"Pour en revenir à Genesis, je comprends en effet les idéaux. Tout à fait louable en somme. Mais en tant que paléontologue, j'émettrais un bémol. Dans notre milieu, il est coutume de dire que si la terre vivait depuis une année, l'homme ne vivrait que depuis une poignée de minute, un 31 décembre.
À ce titre, les Pokémon, surtout les pokémons fossiles, n'ont pas besoin d'une relation avec les humains. Même dans certains cas, je trouve que l'homme à parasiter le processus de métamorphose des pokémons. Il a été prouvé que l'homme influe sur le processus d'évolution, avec la création de nouveaux objets évolutif..."
C'est le bruit légèrement strident du scanner qui me coupe la parole. Ce dernier a fini de prendre en compte les informations complémentaires. Sur l'écran, commence alors à apparaître le squelette du Ptéra de mademoiselle Elfead.
Mon regard observe attention le rendu, avant que je n'agrandisse l'image sur mon moniteur pour le montrer à la demoiselle.
"Regardez ici, sur les os du cou, il est possible d'observer des disparités entre les différentes articulations. À première vue, il est fort probable qu'il s'agisse d'une infection respiratoire, assez commune chez les pokémons de cette espèce. Les sacs aériens ont l'air d'avoir été touchés, ils sont gonflés, et leur mouvement est limité. Avez-vous remarqué des symptômes comme un manque de souffle, une agressivité inhabituelle, des difficultés à prendre son envol, un mal de tête, une toux ? Avez-vous vu des hémoptysies ? Si c'est le cas, nous avons certainement affaire à une aspergillose.
Une maladie commune chez les pokémons vol moderne, mais leurs ancêtres en souffraient aussi, comme vous pouvez le voir. Je pense qu'avec une analyse un peu plus poussée au niveau de cet endroit, nous pourrons déterminer, avec plus de détail, sa maladie." Dis-je en téléchargeant le scanner, puis l'imprimant et en libérant la Pokeball de son socle.
Je la tends à sa propriétaire en continuant.
"Je vous propose de me suivre sur le toit, nous pourrons libérer votre pokémon plus aisément, et je pourrais l'ausculter avec plus d'attention."
En lui laissant le temps de se relever, je lui indique la sortie de la salle d'analyse. "Par ici s'il vous plait" Dans une poubelle attenante, je jette mes couvre-chaussure, mon masque et ma charlotte. Je dois avoir comme à mon habitude les cheveux complètent hirsute, mais peut importe.
Je prend rapidement les devants et mène la demoiselle jusqu'à l'escalier. En passant, nous longeons le couloir qui donne sur les chambres à coucher, la mienne et celle de Matthew qui, comme d'habitude, a laissé sa porte ouverte. La salle est couverte de jouets d'éveil, de peluches en tout genre. Donnant à cette espace l'apparence d'une chambre de nouveau-né. En montant quatre à quatre les marches, ma blouse balaye mes jambes alors que j'ouvre la porte vers la terrasse.
La vue depuis le haut de l’hôtel est magnifique. Le toit surplombe les habitations de la capitale, aussi il est possible de voir, aussi loin que le palais de l'impératrice, la ligue pokémon, ou le parc aquatique. Sur ce toit, il y a d'habitude un salon extérieur, mais pour cet fois, l'ensemble de fauteuils a été poussé le long de la rambarde afin de gagner le plus de place possible. Une glacière a été posée, ainsi qu'une bâche violette.
"Avant que vous ne libériez votre pokémon et que je ne l'ausculte, je pense que nous pouvons mettre en place un échange de bon procédé. N'est-ce pas ? Vous m'avez dit connaître Genesis... Si c'est le cas, en échange des soins apportés à votre pokémon, j'ai une demande à vous adresser"
Mon regard se pose dans celui de la demoiselle. Notre différence de taille est telle que je dois baisser mon visage vers elle. Mes bras se pose sur mes hanches et je la regarde ainsi de haut. En tant que professeur, quand nous avons connaissance d'un problème ou d'une maladie, il faut soigner le malade.Pour ce ptéra ou mon neveu, le remède est similaire. Il faut rejeter le corps étranger.
"Faite en sorte que Matthew cesse ses activités. J'ai entendu parler de la menace obscure dans mes récentes recherches, et par des connaissances. Il est hors de question que mon neveu finisse en pâture, dans un groupe qui semble vouloir mettre fin à une extinction de masse".
MESSAGE HORS RP J'avais prévenu que c'était un futur membre de la menace obscure.
Cyrène L. Elfead
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“ Ce que vous dites est vrai, je n’ai rien à redire face à cela. Mais il serait curieux dans ce cas de voir comment les humains qui ont évolué comme les pokémons ont pu cohabiter dans ce cas depuis des générations et générations. Après tout un pokémon est plus fort qu’un humain et les deux parviennent à maintenir une symbiose “
Cyrène suivit le Dr Miller à travers les couloirs labyrinthiques du laboratoire, le cliquetis de ses talons résonnant contre les murs du bâtiment. Son Ptéra, enfermé dans sa pokéball, oscillait légèrement à sa ceinture, impatient de retrouver l'air libre après son long voyage.
Arrivés dans la salle d'analyse, Cyrène observa avec attention le Dr Miller, un homme aux yeux perçants, plonger dans l'examen de la pokéball de son Ptéra. Les gestes du scientifique étaient précis, chaque mouvement empreint d'une expertise acquise au fil des années. Cyrène se tint en retrait, son regard scrutant chaque détail de la scène, ses pensées naviguant entre l'espoir et l'appréhension.
Enfin, après de longues minutes d'attente, le Dr Miller se redressa et annonça son premier diagnostic.
“ Quand nous avons essayé de prendre soin de lui, nous avons en effet remarqué une grande toux, pour l'agressivité, je suppose que c’est dans sa nature ? Je ne sais pas vraiment je n’avais jamais vu un pokémon comme cela auparavant.”
Un soupir s'échappa des lèvres de Cyrène alors qu'elle acquiesçait avec gratitude, reconnaissant la compétence du scientifique. Après avoir suivi les protocoles d'hygiène rigoureux, ils émergèrent sur le toit du laboratoire, où le Dr Miller aborda le véritable motif de leur rencontre.
Les mots du Dr Miller suspendirent un instant le souffle de Cyrène. Matthew, le neveu du Dr Miller et un ami de Cyrène, était également membre de la Secte de Genesis, une organisation dédiée à la défense et à l'égalité des pokémons. La demande du Dr Miller était claire : persuader Matthew de mettre fin à ses activités au sein de Genesis en échange du soin de son Ptéra.
Cyrène sentit une boule se former dans sa gorge alors qu'elle assimilait les implications de la demande du Dr Miller. Elle savait que Matthew était un garçon d'une grande détermination et d'une conviction inébranlable. Convaincre Matthew de renoncer à Genesis serait un défi de taille, un défi pour lequel elle n'était pas certaine d'être préparée. Elle répondit avec prudence, ses mots choisis avec soin pour ne pas compromettre sa position ni ses valeurs.
"C'est une demande... difficile, Docteur." répondit-elle enfin, ses mots empreints d'hésitation.
" Matthew est son propre homme, et je ne peux pas lui dicter ses choix. Il a beaucoup évolué je trouve et il ressemble de plus en plus à un homme accompli, je le sens mûri et il fera un adulte formidable dans le temps. Je peux lui en parler, mais je ne peux rien promettre. Je n’ai aucune autorité sur lui. "
Dans le silence qui suivit, Cyrène sentit le poids de la responsabilité peser lourdement sur ses épaules. Elle savait que la décision qu'elle prendrait aurait des conséquences, pour elle-même et pour Matthew.
Je hoche de la tête doucement face à son commentaire.
"Mais cela, vous ne coûte rien d'essayer. Et c'est tout ce que je vous demande."
Par la suite, je tends la pokéball à la demoiselle pour qu'elle libère son Pokémon.
"Veuillez le libérer s'il vous plaît, je vais l'examiner."
Le temps qu'elle se décide à le faire, je m'éloigne un instant, enfilant des gants en plastique épais, une paire de lunettes en plastique et quelques protections. Je prépare aussi un morceau de viande fraîche, fourrée au sédatif, afin d'endormir la bête et de pouvoir l’ausculter sans risquer de perdre un bras. Durant toute cette préparation, je prends soin de ne surtout pas tourner le dos à la bête, lui montrant mon flanc, et ne croisant pas son regard. Ce sont des actions qui, au fur et à mesure de mes années d'expériences sont devenues automatiques ; en effet, pour pouvoir étudier et en apprendre plus sur les grands prédateurs du passer, il y a tout un ensemble de pratiques à suivre à la lettre, afin d'être considéré comme une proie par ces magnifiques spécimens.
Le laboratoire a déjà eu, à plusieurs reprises du payer les soins hospitalisation d'étudiant et de visiteur qui avait décidé de n'en faire qu'à leur tête malgré des consignes claires et précises. Enfin, nous pouvons considérer qu'il s'agit ici d'un élément de la sélection naturelle. Les éléments les plus stupides meurent d'eux-mêmes.
La viande à bout du bras, je la pose devant la hache . Je suis accroupit devant le prédateur, en faisant attention de reculer doucement, et surtout de ne pas croiser son regard. IL s'agit ici d'un spécimen qui ne m'appartient pas. De fait, je ne l'ai pas dresser, et il ne me connait pas. Adopter un comportement adapter est donc obligatoire, car un accident peut vite arriver.
Certainement tenté par l'odeur sanguine de la chair, le ptéra ne fait qu'une bouchée de son repas. Je fais signe à madame de s'occuper de son compagnon, mais il nous suffit d'attendre une vingtaine de minutes pour que l'animal commence à somnoler et à s'étendre de tout son long sur le toit de l'appartement.
Une fois l'animal endormi, j’enfile des gants en cuir épais et commence l'auscultation. Le processus est long, mais il faut être rigoureux.
Tout du long, alors que les rayons du soleil frappent de plein fouet le toit, j'explique chacune de mes actions afin de rassurer ma cliente.
"Un ptéra est un pokémon de type roche, comme vous le savez. À ce titre, ils sont assez sensibles à l'humidité de l'air, surtout de l'air pollué que l'on retrouve dans les grandes villes. Je vous déconseillerais de voler au-dessus des lieu urbains et industriel afin de préserver la santé de votre compagnon"
Avec une lampe, attaché au front, je m'assois en tailleur, et pose la tête de l'animal sur mes genoux. Je tâte doucement sa gorge à la recherche d'une boursoufflure à la naissance de sa tête.
Quand l'animal expire profondément, je sens un petit hoquet contre mon genou, indiquant une boursouflure légère à cet endroit et certainement, en conséquence, une douleur. En écoutant sa respiration avec attention, je remarque un bruit sifflant, et rauque, accompagné d'un bruit vaseux.
"Nous avons certainement affaire à une aérosaculite, une infection des sacs aériens. Il va falloir une anesthésie pour faire une endoscopie, et lui faire un cathéter pour une perfusion d'antibiotiques. Pour le soigner pleinement, une intervention chirurgicale est possible, je vais devoir le faire dans le laboratoire principal de nos locaux, avec la présence d'autres spécialiste, au vu sa taille. Si vous nous laissez votre pokemon pour la journée, vous pourrez le récupérer d'ici 48 heures, s'il n'y a pas de complication, bien sûr. Vous pouvez aussi faire le choix, de conserver votre pokemon et de comparer mon diagnostique avec celui d'un autre professionnel."
En repoussant doucement, la tête de l'animal vers le sol, je pris la peine d'ouvrir de lui ouvrir la bouche et d'allumer ma lampe frontale. Dans sa gorge, la glotte était légèrement plus rosacée qu'elle ne devrait, mais pas de gonflement ou de signe indiquant une trachéite. Il semblerait en effet que seule une endoscopie nous permettrait d'y voir plus clair.
En me relevant, j'essuie la sueur qui a perlé long de mon front avec un mouchoir avant de me tourner vers Mademoiselle Elfead. "Je vous laisse un moment pour y réfléchir ?"
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Cyrène L. Elfead
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Prologue : A en perdre la tête
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Cyrène se tenait à quelques pas du Docteur Miller, son regard azur fixé sur le Ptera allongé devant eux. Le Docteur Miller, expert renommé en pokémon préhistoriques, observait minutieusement chaque réaction du Ptera, ses gestes précis trahissant des années d'expérience. Cyrène pouvait sentir une fragrance à la fois rassurante et étrange, mais quel était donc le parfum de cet homme ? Elle n’osait pas le lui demander. C’était peut-être un mélange de produits chimiques.
Le Docteur Miller administra délicatement un sédatif au Ptera Cyrène, attentive, sortit un petit carnet de son tablier, ce même tablier pratique de domestique orné de multiples poches remplies d'outils utiles. Elle ouvrit le carnet, prête à noter chaque mot du docteur et en profita pour noter les actions de l’homme, espérant en apprendre un peu plus.
Cyrène hocha la tête aux mots de l’homme quand il expliquait ce qu’il faisait, son stylo glissant rapidement sur le papier, consignant les détails avec une précision méticuleuse. Malgré les rayons du Soleil qui tapaient dans ses yeux, son attention restait fermement centrée sur le Docteur Miller et son précieux Ptera.
Cyrène, toujours d'un calme exemplaire, hocha à nouveau la tête quand le Docteur lui annonça. Elle referma doucement son carnet, le rangeant dans la poche de son tablier.
“ Je comprends, Docteur…” répondit-elle avec une voix douce et assurée.
“ Je vous fais entièrement confiance pour prendre soin de lui. Je reviendrai dans deux jours pour le récupérer. “
Elle jeta un dernier regard affectueux à son Ptera endormi, ses traits se radoucissant en voyant le pokémon enfin apaisé. Elle savait que, entre les mains expertes du Docteur Miller, son compagnon serait bien traité.
La belle domestique confia alors la pokéball au Docteur Miller avec douceur et tendresse.
“ J’imagine que nous en avons terminé ? Vous avez mes coordonnées donc n’hésitez pas à m’appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit. J’ai à faire pour mon Maître, le Marquis Rosethorn, en ville durant ces deux jours donc je ne serai pas loin. ♡“
"Très bien très bien..." Dis-je distraitement en continuant à regarder le fossile endormi. J'aurais aimé continuer à examiner la bête, mais la politesse et la demandent que j'accompagne la belle jusqu'à la porte. Alors distraitement, j'utilise la pokéball, rappelle l'animal et la glisse avec précaution dans la poche de ma blouse. J’enlevais mes gants, et tout mon attirail avant de le poser, de le jeter là, en tas à mes pieds, sur le sol. Un William du futur viendra nettoyer tout cela.
À ce moment, il est plus important d'inviter la demoiselle à me suivre, en lui partageant ses quelques mots :
"Merci de me donner votre confiance, je vous rendrais votre pokémon comme neuf, enfin, tant que peut l'être un fossile."
En la conduisant vers la porte d'entrée. Nous traversons le premier étage quand mon regard se porte vers la chambre de mon neveu et je rappelle amicalement à mon invité les modalités qu'implique le soin de son pokémon.
"Je vous demanderais de me faire part de votre tentative, au plus vite. Plus vite, mon cher neveu verra la raison, mieux ce sera. Sur ce."
Je pousse presque la demoiselle à franchir le seul de l'appartement, avant de fermer la porte à double tour. "Bonne journée !"
Et de galoper jusqu'au laboratoire de l'étage. Il faut que je profite de ce nouveau spécimen à examiner. Il sera soigné, mais un fossile malade, je n'en vois pas tous les jours. Les symptômes sont captivants, et puisqu'il est encore sous les effets des médicaments, autant en profiter !
"N'oublie pas de monter la garde Albert ! Je vais être occupé un petit moment !" Dis-je au Coufarel qui s'installent en soupirant sur le canapé du salon.
Je laisse la maison entre ses pattes, car j'ai, à ce moment, beaucoup à faire.
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