Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
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Vous êtes capables de recruter ceux qui n'ont pas encore reçu la vérité. Mais choisissez-les biens ; vous restez une organisation secrète.
Cyrène était assise sur un banc solitaire, sur le quai de la gare animée de Castra Nicia. La brume de la froide journée d'hiver planait dans l'air, créant une atmosphère morne qui semblait refléter l'état d'esprit de la domestique. Ses yeux argentés, d'habitude vifs, étaient empreints d'une lueur mélancolique.
Les bruits de la gare résonnaient autour d'elle, le sifflement des trains, les conversations étouffées des passagers pressés, mais tout cela semblait lointain pour Cyrène. Elle était perdue dans ses pensées, plongée dans un océan de sentiments confus.
Son regard fixait les rails devant elle, mais elle ne voyait rien. Les pensées tourbillonnaient dans sa tête, une cascade d'émotions qui menaçait de la submerger. Le froid piquant de l'air hivernal semblait se mêler à la froideur qui s'installait dans son cœur.
Cyrène se rappelait les récents événements qui avaient secoué sa vie, la dispute avec Thaddeus, les tensions au sein de Genesis, le poids de la responsabilité qui pesait sur ses épaules. Elle se sentait comme une marionnette, ballotée par les circonstances, impuissante face à un destin qu'elle ne parvenait plus à comprendre.
Les flocons de neige commencèrent à tomber, délicats et silencieux, se posant doucement sur les épaules de Cyrène. Elle resta assise là, perdue dans ses pensées, le paysage autour d'elle prenant une teinte hivernale pittoresque.
La jeune femme soupira, un souffle visible dans l'air froid. Elle se sentait seule, désemparée. La gare était remplie de personnes, mais elle se sentait isolée au milieu de la foule. Ses doigts caressaient distraitement la surface froide de la valise qu'elle avait posée à côté d'elle.
Une voix annonça le prochain train à destination d'une ville lointaine, mais Cyrène ne prêta guère attention. Son esprit était ailleurs, perdu dans un tourbillon d'incertitudes. Elle se demandait où était sa place dans ce monde, si elle faisait les bons choix, si elle était à la hauteur des attentes placées en elle.
Le bruit du train qui arrivait se fit entendre, mais Cyrène ne bougea pas. Elle restait là, sur le banc, à contempler les rails qui semblaient s'étendre à l'infini devant elle. Les portes du train s'ouvrirent, invitant les voyageurs à embarquer vers de nouveaux horizons, mais Cyrène resta immobile.
La neige continuait de tomber, créant un voile blanc autour d'elle. Les lumières de la gare scintillaient dans la pénombre naissante. Cyrène, perdue dans ses pensées, sentit une bouffée de tristesse l'envahir. Elle se demandait si elle trouverait jamais la paix, si elle pourrait surmonter les tourments qui agitaient son cœur.
Le quai de la gare, témoin silencieux de ses réflexions solitaires, semblait attendre, comme si l'avenir de Cyrène était écrit sur les rails qui s'étiraient devant elle. La jeune domestique restait là, dans l'attente de quelque chose, cherchant des réponses dans l'immensité silencieuse de la gare hivernale.
L’Hiver était déjà là. C’était une conclusion sur laquelle on pouvait sans mal se jeter en contemplant l’extérieur, chose que faisait Kate depuis ce wagon où elle reposait, le dos et les jambes endoloris. Cela avait été une longue journée loin de la capitale, où elle avait dû joué les intermédiaires pour le compte du musée. Assumer ce rôle de représentante était exténuant pour la jeune femme qui préférait davantage se cantonner à la restauration d’oeuvres d’art de ou pièces historiques dans une solitude reposante. Pour Kate, rencontrer du monde dans le cadre professionnel n’était clairement pas une partie de plaisir, quand bien-même on pouvait parfois avoir d’agréables surprises.
Elle laissa échapper un profond bâillement, essayant de se redonner un peu de vigueur alors que les plaines blanchies laissait peu à peu place à un paysage plus urbain, moins submergé par la neige. Puis, quelques minutes plus tard, le train annonçait son arrivée en gare. Kate grommela en s’extirpant de son siège, redressant son manteau vert sombre en se frottant les yeux. Elle espérait vite rentrer chez elle pour se poser un peu. Elle suivit le flux des passagers, s’extirpant du train avec sa fidèle valise jaune pétante. Une brise mordante balayait le quai de gare, accompagnée d’épais flocons, tourbillonnant au gré des fantaisies du vent. Si l’activité galopante de la capitale la préservait de l’enneigement, il n’était pas certain que cela demeure ainsi sur le long terme. Les doigts de Kate se crispèrent sur la poignée de sa valise, elle ramena ses mains devant sa bouche, soufflant dessus pour y insuffler un semblant de chaleur. Elle se maudissait d’avoir négligé le port de gants qui auraient été bien appréciables avec ce froid insidieux.
Soufflant une volute de condensation, Kate se mit en route, déterminée à rejoindre prestement son domicile. La lumière diurne diminuait rapidement à cette heure et elle gageait qu’elle serait en mesure de rentrer chez elle avant que le noir ne prédomine. Les lueurs artificielles donnaient une atmosphère singulière à Castra Nicia. La ville ne dort jamais vraiment totalement, surtout en cette période d’instabilité. Les gens allaient et venaient autour de Kate, dans une indifférence qu’elle partageait volontiers. Sa perception se limitait à une voie toute tracée, solitaire, jusqu’à son modeste appartement où elle pourrait vraiment respirer. Mais parfois, même sur les voies les plus évidentes, une péripétie inopinée vient élargir notre champ de vision, multipliant les variables quant à ce qu’on avait prévu. Ici, ce fut une silhouette familière, avachie sur un banc, silencieuse. Paradoxalement, chez cette personne, c’est peut-être cette forme d’isolement et d’indifférence qui attira l’oeil presque somnolent de Kate, bercé par sa routine de retour. La jeune femme s’immobilisa, tout proche du banc presque totalement tapissé de neige. Elle se pencha légèrement tandis qu’une forme de stupeur la frappait, faisant écho à une figure du passé qu’elle pensait pas revoir de sitôt.
- … Cyrène ? Elfead ?
Kate considéra avec stupeur cette vieille connaissance qui datait du service militaire. Bien que le physique de Cyrène était facilement reconnaissable, la jeune restauratrice n’était pas vraiment sure d’avoir interpelée la bonne personne. La Cyrène qu’elle avait connu se caractérisait par une forme de… rayonnement. Là où cette femme assise, ne semblait qu’ombre et morosité… et pourtant.
Cyrène L. Elfead
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Cyrène resta assise sur le banc, son regard perdu dans les flocons de neige qui descendaient du ciel. La scène silencieuse reflétait parfaitement l'état de son esprit tourmenté. La dispute avec Thaddeus à l'hôpital l'avait laissée dévastée, et la décision de s'éloigner temporairement était la seule option qui semblait s'offrir à elle.
Soudain, une voix familière interrompit le calme hivernal. Cyrène leva les yeux pour voir Kate, une ancienne camarade du service militaire. Les souvenirs de cette époque semblaient remonter à la surface, et un sourire éclaira le visage autrefois assombri de Cyrène.
"Kate ! Quelle surprise de te voir ici." s'exclama Cyrène en se levant du banc pour étreindre chaleureusement son amie. La neige tombait doucement autour d'elles, mais l'échange témoignait d'une chaleur qui contrastait avec le froid mordant de l'hiver. "Comment vas-tu ? Ça fait une éternité, n'est-ce pas ?" ajouta-t-elle avec un mélange de nostalgie et de bonheur sincère.
Sans attendre de réponse, Cyrène poursuivit, "Je suis un peu perdue en ce moment. Monseigneur Rosethorn et moi sommes tombés en mésentente, et j'ai pris congé jusqu'à Noël. Besoin de prendre du recul, tu sais. Haha... Dis tu sais à quelle heure le train pour Venatiae arrive ? J'attends depuis des heures..." elle énonçait ça comme si elle avait besoin de justifier sa présence ici.
Cyrène se plongea dans les souvenirs du temps passé ensemble dans le service militaire. Les rires partagés, les moments difficiles sur le terrain, les amitiés forgées dans l'adversité. Cette brève réunion sur un banc enneigé réchauffa le cœur de Cyrène, lui rappelant des époques où la vie était moins compliquée.
Le temps s'écoula doucement, le froid mordant de l'hiver n'atteignant pas la chaleur de cette rencontre imprévue.
Cyrène releva la tête en entendant son nom, fendant son expression morose d'un large sourire quand elle reconnut Kate. Voir un visage connu semblait lui remonter le moral, même si, comme à son habitude, celui de la jeune blonde demeurait de glace quant à leurs retrouvailles. Pourtant, quand la malheureuse se redressa pour aller enlacer cette présence familière, Kate ne put se retenir d'esquisser un petit sourire. Cyrène restait fidèle à elle-même, particulièrement démonstrative et chaleureuse vis-à-vis de ceux qui sont dans ses bonnes grâces. La bonne humeur de Cyrène avait quelque chose de communicatif pour Kate, suffisamment pour qu'elle se sente un peu plus détendue à ses cotés. Si cette particularité avait contribué à leur bonne entente, la distance et le temps les avaient écartées l'une de l'autre après le service militaire. L'heure était peut-être venue de reconsolider cette amitié.
En général, Cyrène adoptait volontiers le rôle de confidente mais aujourd'hui, c'est elle qui semblait avoir besoin de soutien, d'une oreille attentive. Leur étreinte terminée, Kate s'assit à coté d'elle, scrutant les flocons qui tourbillonnaient au gré du vent, les isolant presque du monde urbain qui les entourait.
- Je suis un peu perdue en ce moment. Monseigneur Rosethorn et moi sommes tombés en mésentente, et j'ai pris congé jusqu'à Noël. Besoin de prendre du recul, tu sais. Haha... Dis tu sais à quelle heure le train pour Venatiae arrive ? J'attends depuis des heures...
Kate joignit les mains sur ses cuisses et s'adossa pleinement contre le banc, faisant tomber un peu de neige au passage. Elle était prête à écouter attentivement sa vieille amie. Ainsi donc elle s'était retrouvée à travailler avec la famille Rosethorn ? Ce nom ne lui était pas totalement étranger, peut-être était-ce un des mécènes du musée ? Le reste des propos de Cyrène laissa Kate interdite, elle riva son regard sur le visage peinée de son interlocutrice. Comment quelqu'un d'aussi précautionneux que Cyrène avait pu manquer l'entrée en gare d'autant de trains ? Venetiae était une des destinations les plus prisées des habitants de l'Empire, il y avait ainsi bon nombre d'allers direct. Pour Kate, c'était la preuve concrète que son amie était troublée, beaucoup trop pour qu'elle la laisse poursuivre son chemin seule, du moins dans l'immédiat.
- Il n'y a pas d'autre train avant demain.
Kate n'était pas totalement sure de ses propos, bien qu'elle utilisait régulièrement le réseau ferroviaire de la capitale. Pour l'heure, elle voulait inciter Cyrène à bouger, à se sortir la tête de ses songes plutôt que de se noyer dedans sur une malheureuse banquette de gare, seule et isolée. C'est un sentiment que Kate pouvait comprendre et qu'elle ne souhaitait à personne. Ainsi, elle se leva d'un coup, pivotant sur ses bottines pour regarder Cyrène dans les yeux, avec un air presque autoritaire digne d'une maman contrariée.
- Ce soir, tu dors chez-moi. Tu n'as nulle part où aller, pas vrai ? Et...
Puis elle eut comme un pincement aux lèvres, à peine perceptible mais révélateur d'une inquiétude qu'elle éprouvait, bien qu'elle ne voulait pas qu'elle transparaisse trop.
- T'as vraiment pas l'air d'aller bien, Cyrène. Faut que tu dormes. Ça se voit que t'as les yeux... fatigués.
Kate inspira doucement en se rapprochant de Cyrène, ses airs sévères semblaient fondre en une moue déchirante. Cette situation la mettait mal, la rendait triste, trop pour que sa façade habituelle ne se craquelle pas. Cette fois-ci ce fut elle qui enlaça Cyrène, l'enveloppant partiellement de son large manteau. De façon peu naturel, clairement crispé, mais avec cette volonté sincère de partager un peu de chaleur réconfortante.
- … Si tu vas voir les tiens, à Venetiae... tu ne veux pas qu'ils te voient avec ces yeux là... pas vrai ? Faut qu'il te retrouve sous ton jour habituel. Resplendissante !
Elle perdit sa main dans les cheveux de Cyrène, y glissant les doigts en lui tapotant doucement le dos pour essayer de la rassurer. Même si elles avaient été éloignées longtemps, Kate était là pour elle. Elle ne pouvait pas se vanter d'avoir eu beaucoup d'ami et ne s'estimait pas d'ailleurs comme quelqu'un de très appréciable. Mais... si elle pouvait ce soir aider quelqu'un qui lui avait offert sans retour ses sourires chaleureux, elle allait le faire sans hésiter.
- Je m'avance un peu vite... c'est pas très grand chez moi mais j'aime faire tourner le chauffage assez haut. Au pire, j'aurais de qipo te faire un chocolat chaud. C'est à propos, avec Noël qui arrive. Puis, on a du temps à rattraper.
Elle resta ainsi à cajoler son amie quelques instants, avant de figer peu à peu, se raclant la gorge en se détachant d'elle, ramenant ses mains sur les épaules de Cyrène en hochant la tête d'un air entendu, légèrement rougissante.
- Après... c'est toi qui vois, ma grande. Je connais des adresses où tu peux être hébergée à prix raisonnable si tu veux.
La neige continuait de tomber et le vent à souffler. Mais il n'enterrerait pas le doux sourire de Cyrène cette fois. Kate s'en fit la promesse.
Cyrène L. Elfead
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Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
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On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
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“ Comment ? Plus de trains ? Comment s’est possible ? “ dit-elle en regardant sa montre. “ Diantre, il est déjà si tard ? “
C’était un début de panique qui montait chez la Domestique. Qui commençait déjà à se remémorer les hôtels de la ville généralement non loin de la gare. Mais elle fut reprise par son amie qui montrait des signes de tracas pour la servante.
“ Oh, Kate, ça va, tu sais. Juste perdue dans mes pensées, tu sais comment c'est."
Cyrène s'apprêta à décliner l'invitation de Kate à rester chez elle, mais elle nota le fait que Kate s’inquiétait pour elle, elle se rebutta et commençait à comprendre que quelque chose n’allait pas vraiment chez elle.
"Haha, merci, c’est vrai que j’ai pu montrer davantage de rayonnement mais je n’ai même pas pu te bluffer. Il s'est passé beaucoup de choses, Kate. Des choses auxquelles je n'étais pas préparée. Et maintenant, je suis là, perdue dans le temps, sans même réaliser que le dernier train est parti."
Essuyant encore la neige sur elle, la domestique se laissait enlacer par son amie qui se faisait du mouron pour elle. Ce qui inquiétait la domestique qui ne voulait pas faire de peine à sa vieille amie.
“ Très bien, j’accepte d’aller chez toi, merci Kate. J’ai hâte de boire ton chocolat chaud. ”
Le trajet jusqu'à la maison de Kate se fit dans un silence parfois interrompu par des tentatives de conversation légères de Cyrène pour détendre l'atmosphère.
“ J’ai quelques ustensiles de cuisine dans ma valise, une domestique est toujours prête ! Je peux te cuisiner quelque chose ce soir si tu veux ! ♡ “
La conversation continua, Cyrène tentant de paraître forte malgré la tristesse dans son regard. La nuit avançait, mais au moins, de par son amie, Cyrène pouvait ressentir un moment de réconfort, même si elle continuait à garder une partie de sa détresse pour elle-même, pour l’instant.
Ainsi, les deux femmes se retrouvaient à marcher ensemble dans les allées enneigées de la capitale. Il y avait du monde mais rien de particulièrement étouffant, la majorité des gens préférant probablement la chaleur des bâtiments à la brise froide de l'extérieur. Kate ne savait pas bien de quoi discuter avec Cyrène pour briser la glace. Malgré le temps qui s'était écoulé depuis leur service militaire commun, Kate n'avait pas vraiment l'impression d'avoir grand chose de nouveau à lui raconter. Son travail au musée lui plaisait mais lui semblait bien terre à terre pour entretenir une discussion intéressante, et sa vie personnelle n'avait rien non plus d'extraordinaire. La jeune conservatrice ne pouvait s'empêcher d'imaginer ce que ça devait faire de travailler pour la prestigieuse famille Rosethorn. Elle se sentait bien petite en comparaison. Finalement, ce fut Cyrène qui prit la parole, proposant avec enthousiasme de montrer un échantillon de ses talents culinaires une fois arrivée à destination. Kate la dévisagea avec des yeux incrédules, se sentant presque blessée dans son orgueil. Elle était loin d'être un cordon-bleu, mais se pensait bien capable de recevoir quelqu'un convenablement. Elle croisa les bras, plus par réflexe que par vexation, en esquissant un sourire narquois.
- Eh ! Je crois que c'est toi l'invitée, non ? Cela dit... je ne dis pas non à quelques conseils d'une professionnelle. Nous ferons à manger ensemble.
Partager des moments ensemble, peut-être des angoisses profondes qu'on ne saurait formuler qu'à demi-mot. C'était probablement le mieux que pouvait proposer Kate à une vieille connaissance qu'elle estimait avoir trop délaissée. Peut-être que ce simple fait d'être là, de faire comprendre à Cyrène qu'elle pouvait se relâcher un peu, l'aiderait d'une façon ou une autre à se sentir mieux ? Même si cela semblait peu probable, compte tenu de la rigueur inébranlable de la domestique.
Plus tard, alors qu'une nappe de pénombre s'abattait sur la ville en même temps qu'une légère brume glaciale, les deux femmes arrivaient aux abords d'un perron de béton qui menait à une épaisse porte en métal noir. Kate fit tinter ses poches avant d'en sortir un jeu de clés, usant d'une des plus épaisses pour ouvrir l'accès, invitant Cyrène à s'avancer la première. Cela donnait sur une sorte de mini hall aboutissant rapidement à une porte en bois pourvue d'une inscription avec une cage d'escalier sur le coté droit. L'éclairage était assez vif et laissait entrevoir de légères fluctuations, comme si certaines des lampes montraient d'infimes signes de faiblesse. La température avait toutefois le mérite être autrement plus appréciable qu'à l'extérieur.
- Deuxième étage, troisième sur la gauche.
Affirma Kate en fermant l'épaisse porte métallique derrière elle avant se diriger vers les escaliers. Le deuxième étage, similaire au premier, présentait une dizaine de portes réparties équitablement entre la droite et la gauche. Autant d'appartement de taille modeste, similaires les uns aux autres. Comme annoncé, Kate se dirigea vers la troisième porte à gauche poussant un petit soupir en marmonnant.
- Bon... fais pas trop attention au désordre... j'ai pas l'habitude des visites, surprises.
Ainsi s'ouvrait à Cyrène le petit monde privé de Kate, la frappant au passage d'une vague de chaleur étonnamment élevée, quelqu'un appréciait le chauffage ici. Kate retira son manteau qu'elle accrocha à un porte manteau sur le coté, pourvu d'un petit meuble d'appoint où reposait quelques vêtements pliés à la va-vite et de quoi glisser ses chaussures sur le dessous, chose qu'elle fit diligemment.
Elle guida ensuite son amie dans une petite pièce qui devait être le salon à en croire le canapé bleu nuit calé contre le mur. Il présentait un large plaid roulé en boule et était bordé de deux bibliothèques bien remplies. On pouvait y trouver tantôt des livres très très pragmatiques sur l'histoire et la culture de l'Empire où d'autres nations et d'autres lectures plus fantasques parlant de théories étranges, sur les pokémons extraterrestres où sur l'existence secrète des loups-garous au sein de la société humaine par exemple. Une table basse présentait une télécommande de travers à coté d'une tasse à moitié vide en forme de tête de keunotor que Kate s'empressa de ramasser en adressant un sourire embarrassé à Cyrène en désignant le canapé en tissu.
- Eh bien, fais comme chez toi ! Tu peux allumer la télévision et mettre la chaîne de ton choix. Je te déconseille d'ouvrir la fenêtre, le froid rentre vite à l'intérieur ! Oh et tu peux...
Elle sembla hésiter en zieutant ses bibliothèques.
- Te servir niveau lecture. C'est... pas forcément très raffiné mais ça t'amuserait peut-être le temps que j'aille te préparer du chocolat chaud.
Tout en discutant, Kate décrocha la pokéball de sa ceinture et l'activa proche du canapé, écarquillant soudainement les yeux en réalisant qu'elle l'avait fait par automatisme devant Cyrène. Elle sembla fuir le regard de son amie tandis que les formes d'un rototaupe apparaissait sur le canapé. Le dénommé Molguy se contenta de jeter un coup d'oeil curieux en direction de Cyrène avant de se rouler en boule dans un coin, gardant toutefois ses mirettes rivés sur elle.
- Hmm... je trouve que c'est mieux pour lui, de profiter de la chaleur pour pas se... ramollir, rapport au froid, dehors.
Expliqua t-elle en guise d'excuse tandis que le rototaupe émettait un bâillement montrant au contraire un état de torpeur évident. La jeune femme quitta alors la pièce d'un pas rapide, peut-être un peu fuyant, pour se rendre dans sa cuisine où elle commençait à faire fondre du chocolat dans une casserole sur des plaques chauffantes. Laissant un peu de tranquillité à Cyrène qui pouvait constater le regard curieux de Molguy, semblant presque percevoir le tourment qu'elle s'évertuait à cacher.
Cyrène L. Elfead
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Lorsqu'elles montèrent à l'appartement de Kate, Cyrène ressentit une légère appréhension mêlée à la gratitude. Le trajet dans l'escalier lui laissa le temps de réfléchir à la façon dont Kate l'avait trouvée, perdue dans la gare, au milieu de ses pensées tumultueuses. Le bruit rassurant de la porte qui s'ouvrait rompit ses pensées alors qu'elles entraient dans le cocon de l'appartement.
L'intérieur était un mélange de chaleur et d’une tinte de négligence. Des objets bien rangés côtoyaient d'autres un peu délaissés. Malgré l'œil attentif de Cyrène, elle décida de ne pas mentionner les petites imperfections. L'essentiel était que Kate, son amie, avait ouvert les portes de son espace personnel pour la réconforter. Et puis, cela donnait un certain réconfort de voir un espace “vivant”, cela lui changeait de la perfection au centimètre carré qu’il y avait au manoir où tout avait besoin d’être à sa place.
“ C’est donc ici que tu vis ? J’espère que le loyer n’est pas trop cher vu que nous sommes dans la capitale. Mais c’est bien tu es près de la gare et des principaux commerces ! “
Le canapé, bien que légèrement froissé, semblait invitant. Cyrène s'y laissa tomber, un soupir d'épuisement s'échappant involontairement de ses lèvres. Kate, visiblement préoccupée par le bien-être de son amie, s'activa dans la cuisine. Cyrène, observant avec curiosité, se laissa envelopper par l'atmosphère familière de l'appartement.
C'est alors que le Rototaupe de Kate fit son entrée, gambadant joyeusement dans la pièce. La domestique, étonnée par la liberté accordée au Pokémon, ne put s'empêcher de sourire devant sa vivacité. Elle s'approcha doucement et, instinctivement, prit le petit Pokémon dans ses bras. Les yeux pétillants du Rototaupe semblaient refléter une innocence réconfortante.
"Tu es vraiment adorable toi ! Comment tu t’appelles ? " murmura Cyrène, caressant doucement le Pokémon tout en échangeant un regard complice avec Kate. Le geste simple, bien que plein de chaleur, apporta un léger soulagement à l'atmosphère chargée d'émotions. Le poids sur les épaules de Cyrène s'allégea un peu, ne serait-ce que momentanément, dans cette bulle d'amitié et de douceur.
Déballant sa valise, elle parla à son amie depuis l’autre bout de la cuisine après avoir mis une chaîne avec de la musique qui tournait en boucle sur la télé, tenant le pokémon dans un bras.
“ Tu veux que je te cuisine quoi ? Si tu as rien dans ton frigo je peux faire des courses rapides si tu veux ! “
La musique de fond émise par la télévision imprégnait un peu plus l'appartement d'une atmosphère placide, bien loin des responsabilités induites par la vie au sein de la capitale de l'Empire. Une petite bulle d'isolement qui laissait à Cyrène entrevoir la nature plus nuancée de son amie. Kate semblait bien loin de son habituelle façade pleine de diligence tandis qu'elle surveillait, fouet en main, les remous de sa mixture chocolatée. Elle avait l'air plus songeuse et les cernes discrètes qu'elle s'efforçait de cachait avec du maquillage ressortait légèrement, stigmates à peine perceptibles d'une fatigue latente. Sans détourner le regard de sa préparation qu'elle se remit à touiller doucement, elle répondit à son amie.
- Eh oui. C'est plutôt bien situé. Niveau loyer c'est raisonnable même s'il a grimpé deux fois en quelques mois. C'est un bon petit cocon pour se poser un peu mais... j'envisage d'éventuellement déménager.
Elle se frotta brièvement les yeux, se massant au passage l'arête du nez. Se demandant si cette invitation impromptue était vraiment une bonne idée. Elle tenait à garder son apparat de citoyenne modèle et estimait que ses tendances quelque peu négligentes en vie privée entachait cette belle image. À propos d'image, Kate en eut une surprenante quand elle revint avec ses deux tasses de chocolat chaud. Molguy semblait bien apprécier les cajoleries de Cyrène qui le lui rendait bien, cette manifestation de tendresse inspira un doux sourire à Kate. Une expression spontanée qui n'était si habituelle de sa part.
- … Molguy t'aime bien on dirait.
L'air rieur de Kate s'étiola quand Cyrène proposa de faire à manger. Cela gênait un peu l'hôte qui souhaitait que son amie puisse se poser un peu. Mais de son souvenir, Cyrène était plutôt du genre à combattre l'adversité par l'activité que par un strict repos. Apprécier ses attentions lui donnerait certainement plus de baume au cœur que de se borner à vouloir tout faire toute seule. Elle apposa une main sur sa hanche, relevant le plateau où se tenait les deux tasses de chocolat chaud, se donnant un air de serveuse caractérielle faussement vexée.
- Hmm, on pense déjà au dîner avant d'apprécier mon délicieux chocolat chaud ? Allons, où sont tes manières, Cyrène ?!
L'humour pince-sans-rire de Kate pouvait éventuellement être perturbant pour quelqu'un habitué aux interactions strictement protocolaires comme Cyrène. Kate força un sourire mal-assuré en quittant sa posture caricaturale, souhaitant souligner l'ironie de sa réflexion. Son mouvement fit glisser une petite coupelle contenant quelques sucres sur le plateau tandis qu'elle se rapprochait.
- Blague à part. Y a un peu de tout en petite quantité dans mon frigo. Surprends moi donc ! Par contre, je tiens à participer ! J'aimerais manger plus sainement et je peux surement apprendre de t-waaAAAH !
Molguy s'était un peu contenu dans le bras de Cyrène, il avait entendu le tintement caractéristique de la coupelle à sucre, éveillant sa gloutonnerie naturelle. Kate tendait à lui donner des demi-sucres de temps en temps et il espérait bien en avoir un comme à son habitude. Voyant que ça n'arrivait pas, il a manifesté son agacement en tapotant délicatement le dessous du plateau du bout d'une de ses griffes, faisant sursauter Kate et par extension, les tasses et leur contenu. La majorité resta en place tandis que Kate se crispait en saisissant à deux mains les bords du plateau, laissant échapper un soupir de soulagement en voyant qu'elle avait évité la chute des récipients.
- Molguy ! À la fin ! Le sucre !
S'écria t-elle d'un ton autoritaire, qui amena Molguy à se pelotonner contre Cyrène. Plus pour cacher sa tête et faire l'innocent que par inspiration d'une terreur sans nom. La teinte rouge qu'avait prit le visage de Kate contrastait avec sa pâleur naturelle, mais lui donnait paradoxalement meilleure mine.
- Huh... désolé Cyrène. Il est un peu trop gourm...
Le rouge sembla persister sur le visage de Kate quand elle constata que malgré son bon réflexe, elle n'avait pas réussi à préserver tout le chocolat au sein des tasses. Quelques gouttes s'étaient échappées et avaient atterries sur les vêtements de Cyrène, les marquant de tâches circulaires caractéristiques. La blonde posa rapidement le plateau sur la table basse en s'exclamant.
- AH ! Désolée ! T'inquiète pas ! J'ai de quoi rattraper ça ! On a des machines dans le sous-sol pour nettoyer les vêtements ! On...
Elle se mordit la lèvre inférieure. Les dégâts n'étaient pas considérables, surtout compte tenu de l'expérience de Cyrène en matière de nettoyage. Mais c'était un imprévu de plus qui titillait Kate et la faisait se sentir une bien piètre hôte. Les imprévus, ce n'était vraiment pas son truc.
Cyrène L. Elfead
Rang S
ft. Belfast - Azur Lane
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Préouverture
Vous avez participé avec succès à la préouverture ! Tout est une question de timing...
Campagnard
On dirait bien que vous avez été impliqués dans quelque chose de plus grand que vous... Et que vous y avez survécu ! Pas trop traumatisé ?
Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
Animateur d'un jour
Vous avez donné de votre personne pour créer quelque chose qui a changé le cours du forum. Pour le meilleur ou pour le pire, ça reste à voir...
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Vous êtes capables de recruter ceux qui n'ont pas encore reçu la vérité. Mais choisissez-les biens ; vous restez une organisation secrète.
“ Si tu ne sais pas où vivre tu peux toujours venir au Domaine Rosethorn ! Il y a toujours de la place et le travail ne manque pas ! “
Cyrène entra dans la cuisine de Kate, le Rototaupe douillettement installé dans ses bras. À peine eut-elle franchi le seuil que Kate apparut, portant un plateau chargé de tasses fumantes de chocolat chaud et de sucre. À la vue des délices sucrés, le Rototaupe, pris d'une impulsion gourmande, tenta maladroitement de faire voler le plateau pour se saisir du sucre, mais il échoua lamentablement.
“ Eh bien, eh bien, en voilà un petit farceur, hahaha ! ”
Voyant la scène, Cyrène eut un léger rire attendri, tandis que le pokémon, comprenant son échec, se réfugia contre elle, dissimulant sa tête dans sa généreuse poitrine. Des traces de chocolat chaud éclaboussèrent alors les vêtements de Cyrène, mais elle ne s'en formalisa guère.
"Aww, ce n'est rien, ne t’en fais pas. ♡ " murmura-t-elle doucement au pokémon en lui caressant la tête, avant de se tourner vers Kate avec un sourire rassurant. "Ce n'est qu'un heureux petit accident. Je nettoierai mon pull une fois de retour chez moi, pas besoin de faire une machine. Ce chocolat chaud semble trop délicieux pour qu'on puisse paniquer pour quelques tâches."
Son attitude positive et détendue rayonnait dans la pièce, dissipant toute tension potentielle. Avec un geste amical, elle prit une des tasses de chocolat chaud offertes par Kate, savourant la chaleur réconfortante du breuvage tout en partageant un moment de complicité avec son amie et le Rototaupe espiègle.
“ Bon bon bon, voyons voir ce que tu as dans ton frigo, si tu veux participer je crois avoir quelques idées... “
Cyrène, après avoir déposé sa tasse de chocolat chaud sur le comptoir, se dirigea vers le réfrigérateur, curieuse de voir ce qu'il contenait. Elle l'ouvrit avec précaution et y découvrit un assortiment éclectique d'ingrédients, allant des légumes frais aux restes de repas de la veille. Elle déposa alors le petit pokémon pour le laisser gambader tranquillement.
Son esprit vif se mit à réfléchir à un plat simple mais délicieux qu'elle pourrait préparer pour elle et Kate.
“ On va faire UNE QUICHE ! Même sans pâte c’est simple à faire !”
Une recette facile à préparer et qui plaisait généralement à tout le monde.
Avec adresse, elle sortit les œufs, la crème, le fromage et les légumes qu'elle trouva dans le frigo, ainsi que de la farine et du lait qu'elle découvrit dans les placards secs. Suite à quoi elle se dirigea vers sa valise pour sortir son tablier de domestique, indispensable pour cuisiner, l'uniforme, ou la tenue, aidait la servante de métier à se mettre en condition quand elle faisait quelque chose. Elle commença à préparer la quiche avec soin, expliquant à Kate chaque étape du processus et partageant avec elle des astuces de cuisine qu'elle avait apprises au fil des ans.
Il était amusant de voir combien les rôles s'étaient inversés entre les deux femmes depuis qu'elles avaient franchi le seuil de l'appartement de Kate. Finalement c'était plutôt cette dernière qui se retrouvait à se faire rassurer par son amie Cyrène. Peut-être était-ce dans la nature de la domestique de s'occuper des autres, l'amenant à trouver son propre épanouissement ? En tout cas, ses tracas concernant sa relation avec son amour et employeur, Thaddeus Rosethorn, semblaient avoir déserté ses pensées pour le moment. Les frasques de Molguy étaient bien peu de chose, à coté des tourments qui menaçaient son cœur.
Mais l'heure n'était pas à la morosité. Plutôt l'appréciation d'une soirée particulièrement sereine, où le temps semblait défiler dans la plus grande quiétude. Sans que l'on s'inquiète du lendemain, où il sera nécessaire de se parer de son meilleur masque social. Kate se demandait si Cyrène éprouvait parfois cette étrange sensation d'imposture, de grimer son attitude, son caractère profond, uniquement pour se sentir à la hauteur des attentes qui pouvaient être placé en elle, y compris en tant qu'amie. Kate pouvait-elle vraiment se considérer comme telle avec Cyrène, avec qui elle n'avait guère cherché à renouer le contact jusqu'à ce que le destin ne la ramène sur son chemin ? Beaucoup de questions que la jeune femme préféra garder pour elle, laissant ses penchants introvertis prendre le dessus pour cette fois. Après tout, échanger quelques rires avec Cyrène était ce dont elle avait besoin, en ces temps de doute.
Un peu plus tard, Kate emboîta le pas de son amie quand elle décida de faire démonstration de ses talents de cuisinière. Cyrène put commencer à rassembler les ingrédients nécessaires à son délicieux projet et constater que si Kate possédait des ustensiles variés. Peu d'entre eux semblaient toutefois avoir beaucoup servi. On pouvait sentir que Kate n'était pas du genre à prendre souvent du temps pour se faire de bons plats élaborés. Quand bien-même elle essayait de se convaincre de le faire plus souvent, en achetant ces nombreux accessoires. La restauratrice observait d'un œil admiratif, presque subjugué, la dextérité avec laquelle Cyrène faisait usage de tout cela. Pour sûr, ses qualités de maîtresse de maison étaient indéniables. Kate s'efforça de l'accompagner de son mieux, s'affublant elle-même d'un tablier par pur mimétisme, comme si cet accoutrement allait lui octroyer de soudaines nouvelles facultés culinaires ! Ainsi, grâce à leur travail conjoint, un doux fumet ne tarda pas à se propager dans l'appartement, faisant frétiller le museau de Molguy qui trottinait joyeusement autour de Cyrène non pas sans nourrir quelques désirs intéressés. Kate ne put retenir un sourire en coin en l'observant, pour sûr, Cyrène n'avait pas eu de mal à conquérir son affection. La fameuse quiche ne tarda pas à atteindre son apogée ! Toute dorée et reluisante ! Semblant inviter à la dégustation toute personne posant son regard sur elle. Kate leva les poings serrés, les yeux brillant d'enthousiasme.
- T'es un vrai cordon-bleu Cyrène ! On va se régaler !
Molguy, bien entendu, partageait clairement cette perspective gourmande, émettant un peu cri jovial en trépignant d'impatience, tapotant le sol du bout de ses griffes postérieures. Kate invita Cyrène à ramener la quiche sur la table du salon, la mettant en garde contre une éventuelle tentative de larcin de Molguy. Elle en profita pour sortir discrètement une bouteille de son placard, un sourire ambigu se dessina sur son visage alors qu'elle contemplait le liquide rougeâtre au travers du verre. Un soupir s'échappa de ses lèvres avant qu'elle ne revienne à son tour dans le salon. La musique, les piaillements de Molguy et l'air affable de Cyrène lui restitua un air rieur alors qu'elle brandissait soudainement sa surprise tel un précieux trophée.
- Tu savais que j'aimais le bon vin ? En tout cas, tu me donnes une bonne excuse pour ouvrir une bouteille, ah ah ! J'espère que tu aimes aussi le rouge !
Elle se servit ainsi d'un tire-bouchon, l'un des quelques ustensiles qui laissaient entrevoir des marques d'usure, et sembla ravie de remplir deux verres tulipes du liquide fruité. Les deux femmes partagèrent ce dîner copieux ponctué de vieilles anecdotes du service militaire. Kate semblait avoir une descente surprenante compte tenu de ses airs menus. Elle consommait le vin de façon assez cérémonielle, qui n'était pas sans rappeler certains rites un brin snob que s'efforçaient de suivre certains bourgeois qui s'improvisaient œnologues. Pour autant, Kate ne se perdait pas dans des commentaires fleuris sur la boisson, quand-bien même elle était respectable pour son budget limité. Elle se contentait de l'apprécier, imprégnant ses sens de tout ce que que la liqueur avait à offrir. Tout en s'enfermant progressivement dans une sorte de bulle introspective. Elle devint progressivement plus avare en paroles. Perdant de temps en temps son regard sur le plafond ou Molguy, qu'elle rappelait ponctuellement à l'ordre quand il s'approchait un peu trop à son goût de ce qui restait de la quiche dans son plat. À un moment, ses yeux se braquèrent sur la fenêtre extérieure. L'obscurité avait gagné la rue, en même qu'une brume aux airs irréels, relevaient par les lueurs des lampadaires qui s'étaient allumés entre temps.
- Tu sais Cyrène, je t'envie un peu.
Finit-elle par lâcher, avec une désinvolture surprenante de sa part. Elle se leva du canapé pour se diriger vers la fenêtre, portant sa main celle-ci, il faisait bien froid à l'extérieur. Les yeux pâles de la jeune femme se confrontaient à son propre reflet. Ces airs bien graves et sérieux.
- Même quand tu doutes, t'as pas l'air de perdre pied. Moi, j'ai... toujours, l'impression de jouer les équilibristes.
Ses doigts se crispèrent sur le verre, continuant de se fixer elle-même. Puis elle tira les rideaux, et fit soudainement volte-face, s'éloignant de la froide fenêtre pour glisser à son amie, accompagné d'un sourire.
- Heureusement, en bonne fille de la campagne. J'ai de l'expérience avec le rodéo ! Il en faut beaucoup pour me déséquilibrer, ah ah ah !
Un rire qui semblait sincère. Bien qu'il était difficile de deviner si sa remarque seule l'amusait, ou si au fond, elle ne se moquait pas sa propre personne. L'alcool l'aidant à prendre du recul et se dissocier d'elle-même. Kate se laissa retomber dans le canapé, invitant Molguy à la rejoindre, chose qu'il fit sans rechigner, venant se frotter contre ses jambes en appréciant quelques caresses sur le dessus de son crâne.
- Puis au pire, j'ai un bon soutien pour m'éviter une chute. Je peux toujours compter sur Molguy. Hi hi !
Elle scruta ensuite son verre et la bouteille, vides, plissant les yeux. Difficile de dire si elle s'agaçait de l'absence de liquide ou du fait qu'elle avait montré sa faiblesse pour ce genre de boisson.
Cyrène L. Elfead
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Acte 1 : Au travers des ombres
Genesis disait vrai : la Menace Obscure est réelle. Nul n'est à l'abri, pas même la princesse impériale. Ne vous y trompez pas : la guerre est à vos portes. Commencez-vous à voir les fils du destin ?
Effleurer le divin
On dirait bien que vous êtes passé à côté d'un être mythique... Que vous l'ayez vu ou entraperçu, leur existence est bien réelle. Et maintenant ?
Prologue : A en perdre la tête
Vous avez assisté aux maux de l'Empire et de Callero. Mais c'est Genesis qui a surpris tout le monde... Que se trame-t-il réellement ici ?
De la vieille école
Bon anniversaire ! Plus d'un an ici, ça se fête. On espère que vous avez plein de beaux souvenirs ici !
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“J’avoue que du bon vin de manière non officielle de temps en temps, en dehors d’un coktail ou d’un événement particulier, me ferait du bien. “
Alors que les arômes appétissants de la quiche fraîchement préparée emplissaient la pièce, Cyrène savourait chaque bouchée avec délice, accompagnant chaque bouchée d'une gorgée du vin délicat que Kate avait judicieusement choisi. Elle remarqua le plaisir évident de Kate pour le vin, se demandant en son for intérieur si elle était une amatrice passionnée ou simplement une connaisseuse avisée.
Dans un moment de confiance partagée, Kate exprima son admiration pour la capacité de Cyrène à garder son sang-froid, même dans les moments de doute et d'incertitude. Cyrène répondit avec une assurance tranquille, soulignant l'importance de rester fidèle à ses objectifs, même lorsque les vents du doute soufflent avec force.
“ Je pense que c’est une bonne chose que tu puisses encore chercher un équilibre, au moins cela montre que tu peux encore avoir quelque chose à apprendre ou à découvrir. “
Elle partagea avec Kate une sagesse acquise au fil des expériences, une conviction enracinée dans sa propre détermination à persévérer quoi qu'il arrive.
“ J’ai trouvé ma raison d’être en menant une vie de servitude, même si je doute parfois, j’aime ce que je fais, je pense que c’est le plus important. Si ce n’est pas fun, pourquoi continuer ? Il y a tant de choses différentes à faire, à expérimenter. “
Entre deux bouchées de quiche savoureuse et deux verres de vin exquis, Cyrène continua.
“ Mais sur quoi une restauratrice peut bien douter ? Tu as des soucis d’argent ? Ou alors tu t’es retrouvée coincée dans la monotonie de la vie ? “
Avachie dans le canapé, Kate écoutait les conseils de Cyrène d'une oreille attentive en perdant son regard au plafond. La restauratrice ne savait trop comment estimer sa situation. S'éloigner de sa campagne natale devait être un départ flamboyant vers un avenir plein d'excitation. Mais au final, sa vie urbaine s'était ancrée dans une forme de routine morose, assez loin de l'étude fébrile des fragments oubliés du passé. Elle en avait presque oublié le frisson de la restauration, cette impression de redonner à une voix à ce qui s'est tu. Mais n'était-ce pas capricieux que d'espérer en permanence des lendemains renouvelés ?
- L'argent... n'est pas tant que ça un problème.
Elle tapota le col de la bouteille du bout des ongles, faisant légèrement tinter le verre en esquissant un sourire.
- C'est certainement pas le budget des bouteilles des Rosethorn, mais ce n'est pas non plus négligeable comme dépense. Je peux me le permettre.
Kate poussa un profond soupir avant de s'extirper du divan, se baladant le long du salon en essayant de préciser sa pensée. Pour une fois qu'elle était disposée à s'ouvrir un peu.
- Ça ne t'arrive pas parfois, d'avoir l'impression que les pièces que tu parcours au quotidien sont trop... familières ? Au point de sembler plus... vide ?
Elle écarta les bras en pivotant doucement, scrutant les murs d'un œil las.
- Tu peux y chercher des nouveautés dans ses recoins, mais au final. Tu évolues toujours au même endroit. C'est lassant !
La blonde s'arrêta de tourner sur elle-même face à Cyrène, la dévisageant un instant, ses bras retombant le long de son corps alors qu'un soupir s'échappait d'elle.
- Donc oui, basiquement j'ai parfois un peu l'impression d'être dans une prison dont je détiens la clé. C'est... plutôt déconcertant.
Son regard d'acier se brouilla en une expression plus douce, comme si elle ôtait un masque pour révéler un faciès plus vulnérable. Puis Kate prit une bonne inspiration se regonflant presque littéralement d'énergie. Elle croisa les bras en arquant un sourcil accompagné d'un sourire en coin.
- Tu ne ferais pas de la déformation professionnelle en m'incitant à dire ce que j'ai sur le cœur, Cyrène ? Tu es supposée être en vacances, en quelque sorte. C'est moi l'hôte ce soir ! D'ailleurs, je manque à mes devoirs. Souhaitez-vous un dessert, gente dame ?
Légèrement débridée par l'alcool, Kate singea une révérence distinguée, avant de regretter instantanément son geste, se remettant droite comme un piquet en s'éclaircissant la gorge.
- Hmm... je manque de style, c'est que c'est tout une formation qu'il me faudrait. Bon, je vais plutôt ramasser les assiettes. Cela dit, la proposition du dessert est touj- !!!
Elle s'était rapprochée de la table basse pour commencer à récupérer la vaisselle. Mais Molguy le rototaupe, un brin pourri gâté, avait cru reconnaître ce rituel qui allait l'amener à pouvoir lécher les assiettes. Il avait fusé entre les jambes de sa dresseuse, l'amenant à perdre l'équilibre et à s'écrouler à nouveau dans le canapé, mais cette fois en s'échouant amplement contre... Cyrène. Kate sembla se figer comme une statue dans cette proximité inopinée. La confusion gagnant tout son être, ne sachant trop si elle devait s'excuser, juste bouger, ou réprimander son petit monstre. La douceur attrayante de son amie ne l'aidait pas à embrayer sur une réaction logique et immédiate.
- …..
Elle ne bougea pas d'un millimètre l'espace quelques instants avant que son visage ne vire finalement à l'écarlate et ne se crispe de colère.
- MOLGUY !
La petite taupe releva la tête de l'assiette qu'il reniflait, un brin confus. Ce n'était probablement pas habituel pour lui d'entendre son nom prononcé avec autant de véhémence de la part de Kate. Croyant à de la détresse de sa part, ce qui n'était pas totalement faux d'une certaine façon, il trottina vers le sofa avant d'y bondir à son tour, venant heurter le dos de la restauratrice qui se retrouva un peu plus étalée contre la poitrine de Cyrène tandis que son compagnon venait se pelotonner contre elle en guise de soutien tandis qu'elle émettait quelques borborygmes entre ses dents, noyée dans entre embarras et volupté.
Cyrène L. Elfead
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“ Si tout se ressemble ? Je ne sais pas, les pièces du manoir sont à la fois mon lieu de travail mais aussi l’endroit où je vis, donc je ne peux être vraiment sujette à la monotomnie car il y a toujours quelque chose à faire. Et puis avec le Marquis, je suis souvent envoyée ailleurs en mission pendant plusieurs jours donc je n’ai vraiment pas une seconde à moi haha. Après, le manoir est vraiment GRAND. Tu mets plusieurs minutes pour aller de ta chambre à la salle à manger. “
Elle continua de siroter sa boisson tranquillement, caressant la petite taupe gentiment.
“ Si tu te trouves enfermée il faut peut être que tu déménages pour voir un nouvel environnement. Cela te permettra d’avoir un nouveau point de vue. Tu peux venir au nord à Neropolis près de chez le Marquis, l’air y est bon et frais ! “ S’amusa-t-elle a dire, tentant de négocier par tous les moyens que son amie se rapproche d’elle géographiquement d’une manière ou d’une autre !
“ Au fait, quand on se reverra l’année prochaine, il faudra que je te raconte quelques aventures que j’ai pu faire. “
Mais, dès que Kate était sur le point de ramasser les assiettes, le petit pokémon sol refit une bêtise et provoqua la chute de sa dresseuse sur la domestique. Ce dernier acheva sa dreseuse en sautant sur elle et enfonçant Kate dans le buste généreux de Cyrène. La servante se mit à rire de plus belle et caressa doucement la tête de son amie.
“ Là, là, ce n’est rien fu~fu~fu, au moins ton pokémon semble beaucoup t’apprécier, c’est quelque chose de précieux tu sais ? Cela veut dire que tu prends soin de lui. C’est un lien sacré. “
Après quoi, une fois remises en place, Cyrène commença à voir l’heure tourner.
“ Je dois prendre le premier train demain matin, on se regarde un film et je vais dodo si cela ne te dérange pas, c’est quand tes prochains congés afin que tu puisses passer me voir à Néropolis ? Le Manoir ne manquerait pas d’oeuvres à restaurer ! “