Est-ce que vous faites la paire ? Définitivement. Toute deux aussi cassée l’une que l’autre, pour des raisons différentes, mais, pour cette fois, avec une explication similaire. T’hausses doucement les épaules : « Je vois pas de quoi tu parles. » Comme si tu étais sortie saine et sauve de cette histoire, de cette confrontation avec le Maitre de la Ligue. « Ce serait le comble, vu que c’est pour ça qu’on est là. » Et que, sans doute, vous ne vous seriez pas présentée à Néropolis sans raison, pas alors que vos corps vous font souffrir comme pas possible. « Puis t’es pas supposée être une experte en la matière ? » La pique est gratuite et absolument pas sérieuse. Tu sais que, malgré tout, elle ne peut pas non plus avoir un réel contrôle sur les Pokémons sauvages. Elle peut sans doute mieux pister les brindibou que toi, mais s’ils se font désirer difficile de faire mieux qu’espérer.

Heureusement, vos souffrances se font abréger lorsqu’un efflèche aux couleurs chatoyantes fait son apparition. Rebecca, sans surprise, les remarque avant toi, mais ça ne tarit en rien ton enthousiasme. « Deux pour le prix d’un en plus. » Pas que tu doutes qu’elle ait besoin de deux spécimens pour ses besoins, mais il faut croire que c’est votre chance qui a fini par payé après tout ce temps. Tu lui adresses un mince sourire avant de lui faire signe d’y aller. « Je te laisse le champ libre. » Toi t’as déjà assez donné à ce niveau-là en trouvant un de ces brindibou pour Maxi, très peu pour toi de faire compétition à la rousse. Pas que tu aurais eu bien des chances parce que Rebecca ne loupe pas sa capture, enfermant le volatile dans une pokéball sans plus d’histoire.
Peut-être qu’elle lui a parlé ou tu ne sais trop quoi, tu t’en fiches au fond, tu te contentes d’applaudir doucement. « Une bonne chose de faite. » C’est le cas de le dire, surtout parce que la proposition d’aller manger n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. T’as pas le meilleur des appétits ces temps-ci, mais tu n’allais pas te priver d’un bon repas en bonne compagnie. « Je te laisse payer mon repas pour me remercier de mon agréable compagnie ? » Tu n’es pas sérieuse au fond, même s’il faut admettre que tu préfères profiter de la richesse de sa soeur sénatrice plutôt que chercher à dépenser ton propre argent.